Suite du tome 1 ! (lol, Surprenant, n'est-ce pas ?)

Réponses aux reviews ! ( I'm happy !)

Manion : Mirci pour tes reviews ! Ben oui, c'était pas évident, ces lemons… Et maintenant, j'ai tout un autre tome à faire (arg !) En espérant que mon inspiration ne se fasse pas la malle avant la fin… J'ai fait vite, là, non ? lol (me demande si je couve pas quelque chose, moi…) Grosses bises, Manion !

haryherron : Mirci ! Ahhh ! Moi et le suspense, c'est une longue histoire d'amour (lol, fais pas attention, je suis en transe depuis que j'ai vu Ailes Grises, j'adore ce manga animé) bref ! Et oui, chaque élève pète régulièrement les plombs à l'approche des rentrées (moi la première !) lol ! C'est la mémerde dans le monde d'HP (rien à voir avec les pc…) Pfff, je dis que des conneries moi aujourd'hui ! Grosses bises, haryerron !

ana : Merci, ana ! Je devrai être pas mal, là, niveau inspi donc : un tome 2 explosif ! (enfin, croisons les doigts) Mm… Je crois pas trop m'avancer en te disant que ce cher Voldy va vraiment devenir méchant. Verrez bien de toute façon… Pour ce qui est de l'ange et bien, je crois qu'on peut dire que mon cerveau tordu est à l'œuvre (si on peut appeler ça une œuvre, évidemment) Sinon je devrais pouvoir remettre le quidditch, faut juste que je trouve comment… Grosses bises, ana !

ginny11 : Merci pour le compliment et bienvenu à toi ! Je suis toujours contente lorsqu'un nouveau reviewer me donne son avis (ce qui ne veux pas dire que les anciens reviewers doivent partir, hein ? SURTOUT PAS ! )… Arf, non, je ne fait pas parti du RAS (Rassemblement des Auteurs Sadiques) donc, pas de soucis pour nos héros préférés, mais pourquoi pas ? (Rire diabolique) (faut vraiment que je me repose moi. Voldy a une mauvaise influence… lol) Je crois que je vais arrêter ici, je me fais peur toute seule, là... (lol) Grosse bise ginny11 !

Voilà ! Bonne lecture tout le monde !


Tome 2 : Les Portes du Chaos


Prologue :

« Ils m'ont jeté dans cette cellule humide depuis deux heures et je ne supporte déjà plus les hurlements des autres prisonniers. » Draco releva un regard abattu sur le mur en face de lui. Il détailla les irrégularités de la pierre grise et froide. La faible lueur provenant de la minuscule fenêtre de sa cellule ne parvenait pas tout à fait à éclairer la petite pièce. Il entendait de temps en temps des bruits furtifs à l'un des coins de la cellule mais il ne s'en souciait guère. Il avait de plus en plus de mal à garder sa santé mentale : les nombreux détraqueurs qui occupaient les lieux n'étaient en rien rassurants. « Plutôt médiocres comme hôtes » pensa-t-il ironiquement en laissant son regard balayer la pièce vide.

Des cris plus violents que d'ordinaire retentirent dans une cellule voisine et Draco sentit son courage s'émousser. Il avait la désagréable impression que son cerveau ne supporterait pas longtemps ce traitement. Perdant soudain son calme, il se boucha désespérément les oreilles de ses mains et ferma les paupières de toutes ses forces. Les cris diminuèrent mais ils ne cessèrent pas…

Il savait que cela ne faisait que peu de temps qu'il était enfermé à Askaban mais il ne pensait déjà qu'à une seule chose : partir, fuir cet endroit malsain. Les cris se calmèrent et il baissa ses mains sans rouvrir les yeux, tentant vainement de bannir ses souvenirs. Une larme solitaire glissa vers sa mâchoire, crispée par une volonté d'oubli intense. « Je ne veux pas me souvenir, je ne veux pas me souvenir, je ne veux pas me souvenir, je ne veux pas ! » Pour tenter de se changer les idées, il se mit debout et tourna en rond dans sa cellule en concentrant ses pensées sur Harry, la seule chose qui parvenait à le faire sourire malgré sa situation désespérée. Prenant son mal en patience, le jeune blond alla se recroqueviller dans le coin le plus éloigné de la porte de sa cellule.


- Professeur ! Nous devons le sortir de là ! Cria une fois de plus Harry en fixant d'une regard suppliant le directeur de Pourdlard.

Ce dernier était à nouveau assit dans son fauteuil, cherchant frénétiquement une explication à l'arrestation du préfet en chef des serpentards. « -… pour le meurtre de vôtre mère… Narcissa… morte ? » Dumbledore cherchait encore à savoir ce qu'il s'était passé. Comment pouvait-il croire que tout cela était vrai ? Certes, il n'était pas le mieux placé pour connaître le serpentard blond : Rogue le connaissait sans doute mieux que lui mais même malgré cela, le directeur savait que…

- Professeur ! S'énerva Harry en s'approchant du vieux directeur.

- Calmes-toi, Harry, intervînt Hermione en se levant pour ramener le survivant à sa chaise.

Harry se laissa faire en entendant le ton exaspéré de son amie. Il l'observa retourner à sa place en fronçant les sourcils. Comment pouvait-elle lui demander une telle chose ? C'était lui qui souffrait, c'était lui qui s'inquiétait, c'était lui qui aimait le blond. Comment pouvait-elle lui dire ce qu'il avait à faire ? Comment pouvait-elle seulement penser qu'elle en avait le droit ? C'était tout de même lui qui saignait le plus de l'absence du serpentard blond !

- Cesses de me regarder ainsi, Harry, lui dit soudain Hermione en lui adressant un regard désolé. Je sais que tu as mal, mais ce n'est pas en criant sur tout le monde que tu feras avancer les choses…

Le survivant resta muet, partagé entre sa colère et la justesse des paroles de son amie. Les autres suivaient l'échange sans un mot, en grande partie parce qu'ils n'avaient pas encore totalement assimilé l'emprisonnement soudain du préfet en chef des serpentards. Harry allait vertement répondre à la gryffondor lorsque Ron prit la parole.

- Harry, je n'aime pas vraiment Draco, fit le rouquin en regardant les nuages sombres dériver lentement dans le ciel presque nocturne, s'attirant quelques regards courroucés dont ceux de Rogue, Raziel et Harry. Mais je suis quand même certain d'une chose : Draco n'aurait jamais pu faire ça…

Les esprits s'apaisèrent tandis qu'ils réfléchissaient à cette surprenante affaire. Fleur remarqua que Fumseck posait un regard étrangement triste sur Harry et Raziel du haut de son perchoir. Le phoenix de Dumbledore semblait être insensible à la peine régnant dans la pièce. Il ouvrit ses grandes ailes d'un beau rouge vif et sautilla jusqu'à eux. Rogue faillit hurler de mécontentement sur le volatile lorsque celui-ci lui frappa doucement le visage de ses ailes, avant de le contempler en silence comme tous les autres, étonné par le comportement étrange de l'oiseau mythique.

- Pour vaincre, il faudra endurer la souffrance, déclara d'une voix paisible le phoenix en plongeant ses yeux dans ceux de la seule personne qui puisse le comprendre.

Celle-ci sursauta légèrement sans un mot en l'entendant aussi clairement. Les autres l'observèrent une fraction de seconde avant de reporter leur attention sur le phoenix toujours aux pieds de Harry et Raziel. Cette dernière rendait son regard au majestueux volatile sans laisser transparaître la crainte qu'avaient fait naître ses paroles au sein de ses entrailles. Elle répondit silencieusement sans se préoccuper des autres.

- Que veux-tu dire ? Demanda-t-elle d'un ton inquiet.

- Mes mots sont clairs, Gardienne, répondit le phoenix de Dumbledore en inclinant légèrement la tête sur le côté. Nul besoin de précisions.

- Je ne te comprends pourtant pas, répondit Raziel. Expliques-toi, s'il te plait.

- Je ne dois en aucun cas être le messager du destin, Gardienne, répliqua sereinement Fumseck. Mes paroles sont suffisantes, ajouta-t-il d'un ton sans équivoque, mettant fin à la muette conversation.

Le volatile aux couleurs de feu ouvrit ses ailes et s'envola vers le parc pour dégourdir ses longues ailes. Ils le regardèrent partir sans comprendre.

- Cet oiseau est vraiment bizarre, marmonna Rogue en le suivant des yeux.

Dumbledore se leva avant d'aller fermer la fenêtre. Il observa silencieusement son compagnon à plumes survoler le lac noir du domaine. Un peu plus loin, des nuages sombres s'amoncelaient sur la voûte nocturne. Harry se leva pour rejoindre le directeur sans faire attention aux regards interrogateurs des autres.

- Professeur, souffla doucement le survivant, faisant sursauter Dumbledore. Avons-nous réellement une chance ?

Le vieux directeur de Poudlard tourna son visage fatigué vers le fils de Lily et James avec un léger regret au fond des yeux. Harry ne comprit pas pourquoi, mais durant l'espace de quelques secondes, le visage du vieux sorcier afficha une expression d'intense amertume. Avant que le survivant ne l'interroge, Dumbledore retrouva son éternel sourire énigmatique et ses yeux pétillants de malice.

- Pourquoi n'en aurions-nous pas une ? Répliqua Dumbledore.

Un silence perplexe suivit cette réponse inattendue. McGonagal se leva pour les rejoindre.

- Ne perds pas espoir, Harry, conseilla sa directrice de maison en lui adressant l'un de ses rares sourires.

- Il est tard, annonça soudain Rogue en se levant à son tour. Vous feriez mieux d'aller vous coucher, conseilla-t-il en adressant un lourd regard aux élèves.

Ceux-ci se rendirent aussitôt et malgré les protestations véhémentes de Harry, tout le monde partit du bureau du directeur. Celui-ci resta encore un peu devant la fenêtre, pensif. Avant qu'Harry ne le dérange, une idée avait germée dans son esprit. Il savait déjà comment sortir Draco de ce mauvais pas car il était intimement persuadé que le préfet en chef n'était pas coupable. Mais il était encore surpris par la nouvelle de ce décès plus qu'étrange. Il ne voyait personne osant s'attaquer aux Malfoy. « Même Voldemort ne ferait pas une telle chose : il a trop besoin de ce cher Lucius à ses côtés… »

Avec un soupir, Dumbledore retourna s'asseoir. Non, ce n'était pas l'arrestation soudaine du serpentard qui le tourmentait. Il ne parvenait pas à comprendre pourquoi Fumseck se comportait ainsi depuis quelques temps. Son attitude était très inhabituelle, surtout pour un phoenix : ces oiseaux éclatants appréciaient rarement d'être au centre de l'attention. « Depuis que tout a basculé… Oui… Depuis que nous sommes revenu de Paris… Ou avant ? »

« Depuis quand se comporte-t-il ainsi ? »


Avant qu'ils ne se séparent, Raziel entraîna Harry à l'écart dans le salon des préfets en chef sous les yeux agacés d'Hermione. Cette dernière rentra dans sa chambre en levant les yeux au ciel pendant que Raziel faisait asseoir Harry sur l'un des quatre fauteuils du salon. Le survivant était tellement surpris par son comportement qu'il la laissa faire sans protester. Son amie française s'installa dans le fauteuil en face de lui en lui adressant un demi sourire. Harry trouva le sourire déplacé et il le lui fit tout de suite remarquer.

- Il n'y a pas de quoi sourire, fit d'un ton coléreux le survivant en croisant les bras sur son torse d'un air boudeur.

Le sourire de Raziel s'élargit devant son attitude qui lui rappelait vaguement celle de son frère lorsqu'il était grondé. La jeune française effaça néanmoins le sourire fautif peu de temps après, ne voulant pas aggraver l'état d'esprit du survivant.

- Tu sais, Harry, répondit-elle finalement. Il n'y a pas non plus de quoi pleurer…

- QUOI ? S'étouffa à moitié Harry.

- Tu penses vraiment que Draco aurait pu le faire ? Lui demanda-t-elle en croisant les jambes. Je le connais depuis moins longtemps que toi et pourtant, cette accusation me semble totalement décalée.

- Je…

- Tu ne lui fais pas confiance ? Le coupa-t-elle calmement.

- Bien sûr que si ! S'exclama Harry.

- Alors montre-le, laissa simplement tomber la française.

Harry la regarda sans répondre, hésitant entre rire ou crier. Il opta pour la première solution et son rire monta dans le petit salon aussi nettement que le chant d'un violon. Raziel haussa un sourcil interrogateur en le voyant se plier en deux devant elle.

- Le sérieux ne te vas pas, déclara Harry après s'être calmé.

Raziel baissa les yeux, soudain pensive. Harry fronça les sourcils devant son changement de comportement.

- Pourtant, répondit soudain son amie avant qu'il ne la questionne. Nous devrons être sérieux, Harry. Autant toi que moi…

Le survivant compris aussitôt et un fin sourire apparut sur ses lèvres hésitantes.

- Tu parles de notre accord ? Demanda-t-il doucement.

- Oui, répondit-elle en relevant ses yeux sur lui. Est-ce que tu le tiendras jusqu'au bout ?

- Bien sûr, et toi ? Répliqua-t-il.

- Jusqu'à ma mort, souffla-t-elle d'un ton résolu.

- Alors nous y arriverons, assura d'une voix confiante le survivant en se levant.

- Que fais-tu ? S'étonna Raziel.

- Je crois qu'elle t'attend, répondit Harry avec un sourire en désignant du menton quelqu'un derrière elle.

Raziel se retourna et elle découvrit Hermione, adossée au chambranle de la porte de sa chambre, qui les observait en silence. Raziel se leva d'un bond, craignant que la gryffondor les ait entendu. Harry lui fit discrètement signe que non avant de se diriger vers sa propre chambre.

: Bonne nuit, les filles, fit-il tristement en rentrant dans la chambre de Draco, le cœur lourd.

Hermione et Raziel le regardèrent disparaître derrière la porte avec compassion avant que la préfète en chef des gryffondors ne retourne dans sa chambre. Raziel la suivit en fronçant un peu les sourcils. Elle rejoignit Hermione, celle-ci étant debout devant son bureau. La française passa les bras autour de sa taille avec douceur en posant la tête sur son épaule droite.

- Qu'y a-t-il ? Chuchota la française.

- De quoi parliez-vous ? Répliqua illico Hermione.

- Jalouse ? Demanda d'une voix amusée et taquine la française.

Hermione se retourna entre les bras de la française pour lui faire face, un sourire illuminant ses traits.

- Non, simplement curieuse, répondit la gryffondor en fixant les lèvres de son amour.

Raziel sourit avant de passer une main légère sur la joue de la gryffondor.

- Je ne faisait que le rassurer, murmura Raziel en se concentrant sur la texture si douce de la peau de la gryffondor.

Cette dernière posa également l'une de ses mains sur la joue de la serpentard avant de s'avancer pour l'embrasser. Elle passa sa langue sur les lèvres de Raziel qui les entrouvrit aussitôt pour un long et passionné baiser.


Les vents balayaient la sinistre prison dans un vacarme infernal. De sa cellule, Draco entendait parfaitement les branches craquer sous les assauts répétés d'Eole. Plusieurs fissures laissaient entrer les bourrasques dans sa petite cellule, faisant siffler les murs de pierres. De temps en temps, une porte métallique grinçait non loin de là, le faisant frissonner : seuls les détraqueurs pouvaient ouvrir ou fermer les portes.

Au bout de trois heures d'incertitudes et de craintes, le serpentard blond sentit des sueurs froides le saisir brutalement. Les souvenirs de la mort de sa mère lui revenaient sans cesse en mémoire, lui faisant perdre le peu de bon sens qu'il lui restait. Il se jeta à l'opposé de la porte de sa cellule, sentant de nombreux frissons d'angoisse parcourir son corps épuisé. Lentement, la porte métallique de sa cellule pivota sur ses gonds en grinçant légèrement. Draco recula encore contre le mur, tentant désespérément de se fondre en lui.

La main d'un détraqueur apparut sur le côté de la porte et un vertige brouilla la vue du préfet en chef des serpentards. La haute silhouette du détraqueur s'encadra dans l'embrasure de la porte, plus sombre que la nuit elle-même. Des gouttes de sueur perlèrent sur les tempes du blond en surveillant la créature cauchemardesque dangereusement proche. Se sentant acculé comme une souris par un chat, le jeune serpentard regarda le détraqueur s'approcher, impuissant.

Un gémissement angoissé s'échappa malgré lui de sa gorge alors qu'il tentait vainement de garder conscience. A bout de nerfs, le fils Malfoy sombra finalement dans l'inconscience face au détraqueur.


« Sept portes et je pourrais enfin me venger de ce morveux. Sept portes et plus personne ne pourra me résister. Sept portes… et le monde sera mien ! »

« Sept portes… »


Arf… Bienvenu en enfer ! (rire diabolique) Lol, voilà le prologue !

Et comme toujours, la suite BIENTOT (lol, clin d'œil à Manion). Bon d'accord, je sais que vous n'y croyez plus mais les miracles ça existe, vous savez ? Si, si, c'est mon pote Voldy qui me l'a dit : lui, du jour au lendemain, sans rien demander, il a hérité des pouvoirs de l'enfer ! Balaise le miracle, non ?

Quoi ? Quels médicaments ?

Bises,

Lumenor.