MENSONGE

J'avais toujours sus qu'elle était à moi, dès que mon regard s'était posé sur elle... elle était à moi.

Je ne suis pas resté silencieux à cause de ma femme ou de son petit ami, non, sincèrement, je me fiche totalement de ce qu'ils en auraient pensé, rien ne peut aller contre de vrais compagnons.

Mais je ne voulais pas lui faire de mal, contrairement à moi, elle était humaine, l'attraction qui a fait que mon âme à immédiatement reconnu la sienne n'avait pas de prise sur elle, du moins, pas avec une telle intensité sinon, nous serions ensemble depuis longtemps, avait-elle seulement déjà ressenti une quelconque attirance pour moi? Je ne sais pas, je n'ai jamais réellement eu l'occasion d'analyser cela, mon cœur mort ne pouvait qu'espérer, en même temps, je n'ai jamais connu de vampire rencontrant sa compagne alors qu'elle était toujours humaine.

Je savais qu'à la seconde ou je lui aurait expliqué la situation entre nous, j'aurais réclamé ce qui était mien, alors, je suis resté silencieux, ne voulant pas prendre le risque de lui faire du mal, de la faire fuir ou de lui faire peur... après tout je suis un connard possessif et dominant, comme tous les mâles de mon espèce rencontrant leurs femelles, comportement qu'elle ne serait sans doute pas en mesure de comprendre pendant son humanité.

J'étais littéralement déchiré de le voir poser ses mains sur elle, je voulais le briser entre mes mains, le déchirer et le bruler, mais pour elle, j'étais prêt à souffrir... même quand le chemin me laissai enfin libre de me rendre à elle, je m'étais retenu, voulant lui laisser du temps pour se retrouver, pour... l'oublier... alors, silencieux et calme, j'étais resté dans l'ombre... encore... jusqu'à ce que la ligne soit rompu...