AN: Hey! Ceci est ma première fanfiction, j'espère qu'elle vous plaira et surtout n'hésitez pas à donner vos avis ;)


"Nous étions dans la salle commune de la prison en train de jouer aux cartes et nous chamailler joyeusement comme au bon vieux temps quand soudain un certain souvenir remonta à la surface « je me sens comme si j'avais 23 ans et que le temps n'avait pas passé depuis » dis-je. Ce fut assez pour me transporter dans le passé dont je me souvenais les moindres détails.

J'ai su.

J'ai toujours su.

C'était elle depuis le début.

Depuis ce jour où je l'ai rencontré dans ce bar, espérant décrocher un boulot de serveuse pour subvenir à mes besoins.

Depuis que j'ai posé pour la première fois mon regard sur elle, ses cheveux noirs de jais, ses yeux verts émeraudes si beaux qui ont directement traversés mon esprit, percés mes secrets et su que j'avais « un peu » trafiqué mon CV, je me sentais comme un livre ouvert prêt à être dévoré.

Comment a-elle su ?

« Vous travaillez ici ? », je regardais ses délicieuses lèvres pulpeuses bouger avec envie.

Mon Dieu

Et ce magnifique sourire communicatif à souhait.

C'est elle

J'avais mis un moment à revenir à la réalité, trop perdue dans mes pensées pour me rendre compte qu'elle me parlait « J'espère que tu rigoles !»

Je ne rêvais pas

Elle était là, à côté de moi se moquant subtilement sans être méchante mais plutôt charmeuse, sa voix grave me faisant agréablement frissonner et me berçant délicatement.

Cette voix

Et son rire aaaah son rire.

Heureusement qu'elle ne m'entend pas penser

« Qui êtes-vous ? » À ce moment-là j'étais loin d'imaginer ce qu'il allait se passer plus tard dans la soirée, ni même dans les jours à venir mais une chose étais sûre, j'allais tomber dans son piège, la tête la première, complètement charmée par cette déesse d'un mètre quatre-vingt aux jambes interminables et au regard saisissant, pourtant si vrai.

Retour au présent.

« Je pense que quand on a une profonde connexion avec quelqu'un, elle ne s'en va jamais vraiment tu sais, on redevient important l'un pour l'autre parce qu'on l'a toujours été » répondit Alex.

Des années plus tard, coincée à Litchfield, je su une nouvelle fois, malgré la rage, la haine que j'éprouvais envers elle mais qui se sont évaporées à la seconde où mon regard s'est une nouvelle fois posé sur Alex quelques jours après mon incarcération, mon cerveau ne voulant pas l'admettre mais mon cœur lui, avait déjà fait ce choix, causant mon indéniable perte.

C'était reparti pour un tour.

On ne peut pas contrôler où notre cœur va n'est-ce pas ?