Auteur: Lovelessnaru-chan
Disclaimer: Les personnages ne m'appartiennent pas
Spoil: Entre la saison 3 et 4
Couple: Merthur Slash
Note de l'auteur: Ceci est une nouvelle fic mais je n'abandonne pas "je hais cette star" et changement de vie". J'espère que vous aimerez cette fic^^
Bonne lecture à tous et à toutes^^
Chapitre 1
J'aurai aimé lui dire. Lui dire tout ce que je ressentais mais désormais c'était impossible. Lui dire qui j'étais réellement, lui expliquer que tous ses miracles étaient mon œuvre, que je le protégeai au risque de ma vie, au risque de ne plus jamais revoir ma mère un jour. Lui dire un "je t'aime" au moins une fois, dire à Arthur que je l'aimais. Il avait tellement de chose que j'aurai aimé lui dire, dire à tout le monde.
Lancelot courut vers moi pour m'éloigner de Morgane qui était énervée contre moi. Je pouvais la comprendre j'avais blessé gravement sa tendre sœur. Je sentais mes forces me quitter petit à petit alors que j'entendais Lancelot hurler mon nom de vive voix. Mais je savais que je pouvais mourir en paix. Mon destin était de protéger Arthur au risque de ma vie... Je l'ai accompli.
Je me sentais peu à peu partir tandis que j'entendais des voix se faire de plus en plus lointaine. J'en reconnu quelques unes telle que Gauvain, Gaius, Guenièvre et celle qui rendait mon cœur encore plus douloureux, la voix d'Arthur.
Malheureusement, le sort que m'avait lancé Morgane sous la colère m'épuisait au fur et à mesure que le temps passait. J'étais à demi conscient comme si j'étais dans un coma attendant que la mort ne me prenne. Je reconnais d'odeur le laboratoire de mon mentor, Gaius. Le bocal à sangsues toujours sale emplissait mes narines, l'odeur des médicaments, l'encens, le léger repas à base de fenouil. J'entendais le feu crépitait au loin, me demandant depuis combien il faisait froid à Camelot, surtout en plein mois d'été.
Je commençai à ouvrir un œil mais je le refermai immédiatement tellement la lumière me vrillait ma rétine encore sensible. Je retentai l'expérience mais cette fois-ci c'était en douceur. Je regardai mon environnement et je remarquai que je dormais dans le lit de Gaius juste à côté de son bureau de travail. Je regardai la pièce qui semblait légèrement différente que dans mes souvenirs, Gaius avait fait le ménage. Dieux bénissait le super instrument nommé balais.
Je regardai autour de moi mais aucune trace de Gaius. Je réussis tant bien que mal à me redresser pour étirer mes muscles endoloris par un long sommeil. Je devais avouer qu'il faisait plutôt froid seulement vêtu de ma chemise de nuit. J'étais surpris d'être encore en vie après la souffrance atroce que j'avais eue à cause du sortilège de Morgane.
Je m'assis sur une chaise attendant le médecin qui était sans doute partie faire quelque course pour récupérer des herbes sauvages. A cette idée, je renonçais à l'attendre pour voir si j'allais bien, sachant pertinemment que Gaius mettait de cinq à six jours pour récolter ses herbes. Je regardai le feu et je remarquai qu'il était plutôt jeune la preuve qu'il n'était pas parti depuis longtemps.
Je partis dans ma chambre troquant mes vêtements de nuit contre mes vêtements habituels. Je sortis du laboratoire sans difficulté pour aller vers la chambre d'Arthur. Je souris me disant qu'il sera le premier à me voir réveiller surtout que le soleil venait à peine de se lever.
Je pris le repas d'Arthur, prenant mon courage à deux mains pour lui dire mes sentiments. La peur que j'avais eue face à Morgane m'a fait prendre cette décision. Je savais que j'étais un homme comme lui mais ma mère m'avait répété mille fois: "un cœur a ses raisons que la raison elle-même ignore". C'était dans cette optique que j'allais le cœur heureux dans la chambre du prince et peut-être roi de Camelot.
J'ouvris la porte des appartements d'Arthur et je le vis dormir comme toujours en ronflant fortement. Ses cheveux blonds étaient collés sur l'oreiller tellement il avait du transpirer dans la nuit. Je soupirai mentalement me disant que je devrais changer les draps d'Arthur. Ce dernier n'avait nullement remarqué ma présence dormant sur les hanches vers la fenêtre fermée par les rideaux.
Je déposai le repas sur la table pour aller vers les rideaux, me préparant pour mon habituel réveil en fanfare. Lorsque j'ouvris les rideaux, voulant hurler "Debout les fainéants, je suis de retour!", ma voix resta bloquer dans ma gorge. J'entendis Arthur se lever péniblement, râlant contre un certain George de le réveiller ce matin de manière brutal.
Il ouvrit les yeux pour tomber sur moi. Arthur faillit tomber de son grand lit ne s'attendant pas à me voir maintenant.
- Merlin! s'exclama Arthur allant vers moi malgré sa légère tenue qui était un pantalon de soie noir.
Il me prit dans ses bras, heureux de me voir. Notre proximité m'enchantait. J'ouvris la bouche pour tenter de dire "bonjour le gros" mais comme la première fois, ma voix resta bloquer. Aucun son ne voulait sortir. J'éloignai Arthur de moi portant ma main à ma gorge.
- Sa va Merlin, paniqua le prince
Je le regardai confus, je regardai autour de moi cherchant une issue pour vite retrouver Gaius. Un moyen de le faire revenir le plus rapidement possible. Je lançai un regard implorant à Arthur.
- Attends! Je vais appeler quelqu'un, dit-il sortant de la pièce seulement vêtu de son pantalon.
Pendant ce temps, je m'assis sur la chaise essayant de sortir un son. Un simple son... Mais rien ne sortait de ma gorge. Je regardai une corbeille de fruit sur la table. Je tentai de la faire voler avec une formule mais rien. Je soupirai silencieusement avant de tenter autre chose. Je fixai les fruits et ces derniers s'envolèrent ensemble.
J'écarquillai les yeux comprenant que j'avais toujours ma magie. Ce fut un véritable soulagement. Même s'il s'agissait de magie basique, celle sans formule dont j'étais capable depuis ma naissance. C'était un véritable soulagement. Je déposai les fruits tandis qu'Arthur revenait avec Lancelot et Gauvain. Tous les deux vêtus comme des chevaliers. Je souris voyant mes deux amis me sourire, heureux de me revoir. Je courus vers Lancelot pour le prendre dans mes bras, suivit rapidement de mon autre ami.
- Alors monsieur-je-dors-pendant-une-saison, comment vas-tu? me demanda-t-il.
J'allais répondre "bien" mais comme précédemment ma voix ne porta pas. Lancelot fronça les sourcils remarquant rapidement mon trouble. Il ouvrit ma bouche pour voir si j'avais un problème mais il soupira ne voyant sans doute rien d'anormal.
- Sire, je pense que Merlin doit aller voir Gaius, dit le chevalier, j'ai bien peur que ce ne soit le contre coup de votre sœur Morgane.
- Que voulez-vous dire Lancelot? demanda Gauvain, normalement le sort de Morgane aurait du le tuer et regarde notre Merlin est ici en chair et en os. Peut-être a-t-elle échoué dans son sortilège.
Les trois personnes présentes me regardaient avec un air inquiet voir même plus inquiet que moi. Je voulais en ce moment être une petite souris pour pouvoir me cacher mais c'était impossible. Ils me fixèrent avant de me tirer dans les couloirs pour rejoindre le laboratoire de mon père d'adoption. Sur le chemin, nous croisâmes Guenièvre qui leur informa que le médecin était parti il n'y avait pas longtemps.
Arthur soupira avant de lui ordonner d'aller immédiatement chercher un chevalier pour partir à la recherche du physicien. Les trois nobles m'assirent sur une chaise, attendant une bonne nouvelle. Le temps semblait long, je pouvais sentir les secondes défilaient, les minutes et les heures. Une chance je ne voyais pas encore les jours passer.
Je sursautai voyant la porte du laboratoire s'ouvrir sur Gaius et je souris en le voyant, il n'avait lui non plus pas changer voir à peine. Le médecin courut vers moi pour me prendre dans ses bras, une étreinte que je lui rendis.
- Quand sire Léon m'a informé que tu étais réveillé j'ai abandonné mes recherches pour venir te voir. Merlin... Comme je suis content de te voir sain et sauf. Ne me fait plus jamais peur comme ça, l'informa Gaius comme s'il me menaçait de me faire revenir d'entre les morts pour me renvoyer là-bas de lui-même.
Je voulus rire mais ils n'aperçurent qu'un sourire. Ma voix était encore restée coincé et je sentais une nouvelle douleur. Je portai ma main et le médecin m'ouvrit rapidement la bouche pour regarder. Je le vis froncer les sourcils, comprenant que ses recherches de mon mal étaient encore inconnues. Il me relâcha avant de regarder les chevaliers.
- Je ne trouve rien d'anormal. Je pense que je dois faire quelques recherches, annonça mon père d'adoption, Merlin tu ne reprendras pas le service auprès de son Altesse avant que j'ai fini de t'examiner.
Je soupirai silencieusement, comment avais-je pu en arriver là? Cela faisait deux jours depuis que je m'étais réveillé que j'étais enfermé dans le laboratoire subissant les examens de santé de Gaius. Il testait mes réflexes, ma vision, mon audition, le goût et pour finir le test des cordes vocales en faisant des vocalises mais ma voix restait bloquer. Je n'entendais plus un seul sortir de ma bouche et c'était perturbant. Quant à mes pouvoirs, ils étaient intactes je pouvais faire bouger des jouets mais je ne pouvais utiliser le moindre formule.
Gaius avait compris que j'étais devenu étrangement muet. C'était une maladie qui empêchait une personne de parler. J'en étais victime, victime du sortilège de Morgane. Finalement, elle avait réussi son sort qui n'était pas de me tuer comme on le pensait tous mais de me priver d'un de mes trois sens: la vue, l'ouïe et la voix.
Et c'était tombé sur la voix. Je me demandai comment tout ceci a pu arriver. Etait-elle devenue aussi forte que moi pour savoir priver une personne d'un de ses sens primaires. Un sens utile à tous, la parole.
Gaius demanda une audience auprès d'Arthur pour lui parler en privé de mon mal. Le médecin voulut m'emmener avec lui mais je n'avais pas la force de le regarder en face. J'étais assis sur une chaise au côté du physicien juste devant Arthur qui cherchait à comprendre ce qui s'était passé.
- Votre Majesté, j'ai malheureusement une mauvaise nouvelle. J'ai découvert le mal dont souffre Merlin, dit Gaius
- Est-il guéri? S'empressa de demander Arthur
- D'où mon problème sire, j'ai peut-être découvert son mal mais ceci a été fait par magie...
- Morgane, souffla le prince
- En effet, je crains fort que Morgane ait jeté un sort qui hôte un sens, elle a rendu Merlin muet...
Arthur me regardait avec surprise. Je détournai le regard ne voulant pas que mon prince me regarde ainsi. C'était affreux, je me disais que j'avais encore plein de chose à lui dire. Malheureusement, ce n'était plus possible.
- Comment peut-on le sauver? demanda finalement Arthur
- Je ne connais point de remède sire. Je pense que nous devons forcer Morgane a retiré son sortilège. Mais nous connaissons tous la réponse, dit tristement Gaius.
Je regardai la pièce avant de quitter la pièce sans regarder Arthur qui m'appelait mais j'ignorai ses appels. Je courus jusque dans le laboratoire pour rentrer dans ma chambre pour pleurer en silence.
Rewiews?
