Je ferais mon blabla à la fin.
Titre original : Dominoes and Dynamite.
Auteur : OperationBlackSheep.
Traductrice : ettoile.
Beta : phoenix8351. (Coucou tout le monde^^)
Droits : rien ne m'appartient hormis la traduction !
EDIT : phoenix8351 est devenu ma Beta ! Elle a même pris le temps de corriger ce chapitre !
Enjoy !
Note de l'auteur : Salut tout le monde ! C'est ma première histoire, donc s'il vous plaît donnez-moi tous vos avis. Aussi, je n'ai pas décidé de l'avenir de la fic après un certain point, donc assurez-vous de me donner vos idées et préférences.
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Rétrospectivement, Tony avait décidé que c'était entièrement la faute de Pepper.
Non, sérieusement.
Si elle n'avait pas décidé de râler sur le fait d'être « sous-estimée » et « sous-payée » et « de travailler comme une mule pour un paresseux tel que vous », alors Tony n'aurait pas voulu l'offenser en l'écoutant distraitement (tout en ne pouvant s'empêcher de mettre des miettes de pains partout dans l'appartement), et elle ne serait pas partie en claquant la porte, emportant avec elle les sandwichs qu'elle avait acheté dans un magasin en bas de la rue, et Tony n'aurait pas eu à tirer à la courte paille avec l'équipe ni à sortir à l'épicerie racheter à manger (car tout ce qu'ils avaient dans le manoir c'était de la mayonnaise et des pots de cornichons).
Donc, évidemment, tout ça était de la faute de Pepper.
Tony regarda le menu derrière le comptoir, espérant qu'il ait bien écrit toutes les commandes de son équipe. Pepper les avait sans aucunes doutes mémorisées, mais il était certain qu'elle raccrocherait s'il l'appelait pour lui poser la question. Derrière lui, la queue commençait à bouger et à murmurer des choses sur lui. La foule était diversifiée, incluant aussi bien une femme d'affaire aux allures de spectre, que trois costauds ouvriers, provenant d'un chantier en cours dans la rue. Ils le regardaient tous avec la même expression : un mélange d'impatience et d'irritation. Tony était sûr que cela faisait plus d'une minute qu'il était premier de la file, mais le caissier boutonneux avait l'air d'être trop dans la lune pour qu'il lui demande d'aller plus vite.
« Er...oui. Je voudrais deux Pork Meatball Heroes2, un Philly Cheese Steak, er...un Roast Pork, gardez les tomates- ou alors c'était les oignons ? Non, les tomates- un Blue Smoke Brisket-, » pour chaque plat ajouté, la foule grommelait « -deux Meatlover's Supremes, dont un avec extra salami, et extra viande et extra dinde pour les deux, et trois BLTs, extra bacon, extra tomates, léger avec la laitue. » Tony s'appuya contre le comptoir pendant que les sandwichs cuisaient. Le gamin préposé au comptoir tapa sur son clavier si vite que Tony n'arrivait pas le suivre.
« C'est bon, Iron- Mr Stark. Le tout vous fera 88,72. S'il vous plaît. » Il paraissait à la fois admiratif et inquiet, comme si Tony allait se contenter de prendre les sandwichs et de filer en riant.
« Vous avez deviné » dit Tony en souriant. Le gamin lui offrit un sourire timide en retour, mais aucun d'eux ne bougea pendant quelques instants.
« …..Mr Stark ? »
« Quoi ? Oh ! C'est vrai, payer, désolé. » Tony laissa échappé son portefeuille lorsqu'il le sortit de sa poche arrière. Il était sûr que c'était un cadeau de luxe, et le cuir craqua quand il l'ouvrit, preuve de son utilisation rare. Il n'avait jamais rien payé lui-même- il avait Pepper pour ça. Il prenait simplement les choses qu'il voulait, ou les demandait, ou (quand il était bourré) il les pointait du doigt en grognant.
Le gamin fit glisser sa carte dans la machine et la lui rendit, les yeux écarquillés. Tony pouvait presque l'entendre penser « Je viens juste de toucher la carte de crédit d'Iron Man. Mike ne va pas me croire. »
Faire les sandwichs avait pris du temps, comme il s'y attendait, et les ouvriers derrière lui l'avait pratiquement épaulé jusqu'à la sortie une fois que Tony avait pris tous les sacs. S'il avait été dans son costume, Tony les aurait foudroyé du regard ou légèrement frappé, mais chacun d'eux semblait faire trois fois sa taille. Il décida donc de ne rien faire.
Tony tourna et se dirigea vers la zone de construction- c'était le chemin le plus rapide et le plus pratique pour se rendre au manoir, malgré l'augmentation des chances de se prendre un morceau de plâtre sur la tête.
Les cris, martelages, et autres outils électroniques provenant du site s'ajoutaient aux riches et désagréables sons de New York, le tout étant semblable à un capharnaüm. Les oreilles de Tony sifflèrent quand il glissa à travers la foule, dans un chemin couvert que les ouvriers avaient mis en place pour les piétons. C'était presque comme un champ de bataille, il y avait juste en plus une quantité excessive de poussière de plâtre et, occasionnellement, un fracas ou un juron.
A cause de son manque d'orientation, Tony ne réagit même pas la première fois qu'il vit Loki. Peut-être était-ce parce que le dieu semblait appartenir à l'endroit, au milieu de tout ce chaos, ou peut-être était-ce parce que, au même moment, l'esprit de Tony était rempli de bruits parasites qui l'empêchait de réfléchir.
Une fois qu'il fut en dehors de tout ce bordel, il s'arrêta et regarda autour de lui pour être sûr. Quelqu'un le bouscula et jura à haute voix, mais Tony n'y fit pas attention, les jointures de ses doigts ayant viré au blanc autour des sacs à sandwich. De tous les lieux il ne pouvait pas être ici, n'est-ce pas ?
Mais Loki était là, juste derrière trois hommes musclés qui n'étaient pas autant recouvert de poussière ou de saletés que les autres. Des entrepreneurs, devina Tony. Loki aussi avait l'air impeccable dans ses habits rayés noir et gris et son écharpe verte, et il fallu encore quelques secondes à Tony pour prendre en compte cette information et comprendre comment il faisait : magie.
Les quatre hommes étaient penchés au-dessus d'une grande table mise à côté de ce que serait l'entrée du futur bâtiment. Loki s'était positionné juste derrière le plus grand des travailleurs, ainsi il ressemblait presque à un enfant regardant furtivement les affaires de son père. Mais par la terre entière qu'est-ce qui intéressait Loki- ?
Les mains de Tony devenaient froides, et pas seulement d'un manque de circulation du le sang à cause de sa prise sur les sacs. Les plans. Loki regardait attentivement les plans du bâtiment, apprenant ses forces et ses faiblesses avant qu'elles ne soient réelles, lui donnant un formidable avantage. Et si il utilisait ces connaissances pour piéger des innocents ? Ou les Avengers ? Ou peut-être Loki allait juste mettre une bombe pour la faire sauter quand il en aurait envie...
Tony laissa tomber les sandwichs et enjamba la barrière séparant les piétons du site de construction. Il trébucha et frappa un empilement de planches de bois. Une ou deux tombèrent au sol en résonnant très fort, l'étrange son engendra des regards surpris et des cris. Il ne s'arrêta pas, continuant de marcher vers la table centrale, souhaitant désespérément avoir son costume. Ou des menottes. Ou n'importe quoi, vraiment.
« Hey ! Par l'enfer qu'est-ce que tu crois être en train de faire, connard ? C'est une zone de construction ici, pas un parc pour jouer ! »
C'était un des travailleurs – entrepreneurs, rectifia-t-il – de la table contenant les plans. Ses collègues s'étaient tournés vers lui, le regardant d'un air outré, et quand Tony voulut interpeller le Dieu Fripon, ses yeux rencontrèrent du vert. Loki n'eut même pas la décence de paraître surpris en voyant Tony, un sourire familier jouant sur ses lèvres pendant qu'il l'observait.
Tony jura et se mit à courir, mais au lieu de disparaître dans un brouillard vert comme Tony s'y était attendu, Loki se contenta de se tourner et de marcher rapidement à travers la foule des travailleurs.
Tony accéléra sa course, esquivant les gens à droite et à gauche dans sa frénésie de rattraper Loki avant que qu'il n'atteigne les civils.
Le dieu avait presque atteint la barrière lorsque Tony l'attaqua dans un saut qui aurait rendu Fury fier de lui. Les deux renversèrent la barrière en tombant lourdement, poussant un cri ou deux. La tête de Tony cogna la chaussée plus fort qu'il ne l'aurait souhaité, laissant une chance à Loki de se tordre et de sortir de son emprise. Les dents serrées, Tony se redressa et bondit une fois de plus, verrouillant ses bras autour de Loki-
Loki fut tout à coup plus mince, plus fin.
Quelqu'un se mit à crier dans ses oreilles :
« Lâche-moi, lâche-moi ! A l'aide ! Quelqu'un, s'il vous plaît, à l'aide ! Il ne veut pas me lâcher, A L'AIDE ! »
La voix était stridente et terrifiée et provenait du corps que serrait Tony. Il eut à peine le temps de sentir le parfum et la douceur du corps pressé contre lui que des mains attrapèrent ses épaules et ses bras pour l'éloigner de Loki.
« Éloigne-toi, sac à merde ! » Un des ouvriers se plaça derrière lui, tandis que trois autres tenaient ses épaules et ses bras. Tony luttait, observant la jeune femme qu'il avait été forcé de libérer. Elle était vêtu d'un costume d'affaires poussiéreux et froissé, et couvrait son visage de ses mains, s'éloignant de lui en chancelant et en criant. Tony aurait juré que les yeux qu'il avait vu été vert. Une jeune femme en velours violet s'approcha pour essayer de consoler sa consœur, mais la jeune femme brune se retourna et s'enfuit.
« Hé ! Quelqu'un doit l'arrêter, il- »
Le cri désespéré de Tony fut interrompu par un coup dans la mâchoire donné par l'un des ouvriers, suivit d'un autre dans les intestins, l'obligeant à se plier en deux.
Essoufflé, Tony pouvait seulement écouter les travailleurs grogner après lui. « On ne traite pas une femme comme ça, connard- » L'un d'eux lui donna un coup de pied au visage, et Tony se demanda de quel taille allait être son œil au beurre noir.
« -je jure devant Dieu, si c'était à moi de décidé, je te tuerais moi-même- » Il y eut un dernier coup dans le plexus de Tony, le laissant à bout de souffle, avant que les mains disparaissent. Il n'eut pas le temps de se sentir soulagé que des mains plus petites lui tordirent les bras dans le dos.
« Monsieur, vous avez le droit de garder le silence. Tout ce que vous direz pourra et sera- »
Un policier ? Un bruit de métal retentit autour de ses poignets. Un policer. Un officier de police était en train de l'arrêter lui pour avoir agressé Loki. Ne doivent-ils pas distribuer des médailles pour ça normalement ?
« Ce doit- Ce doit être- une erreur. » balbutia Tony.
« -vous avez le droit d'avouer- J'ai tout vu, salaud, donc ferme-la -vous avez le droit de- »
« Vous ne comprenez pas- Je suis Tony Stark, je suis Iron Man; c'était- c'était Loki, un criminel- »
L'homme le secoua rudement. « Je m'en moque si vous êtes ce putain de Hulk, vous n'avez pas le droit de saisir les femmes comme ça. Maintenant ferme-la et bouge ton cul. »
Tony cligna des yeux pour chasser la sueur pendant que le policier le forçait à se relever et à marcher en direction d'une voiture de police. Les gens autour d'eux le regardaient avec un air de dégoût ou d'avidité. Il y avait pleins de téléphones et d'appareils photos pour capturer ce moment.
Quand l'officier attrapa les cheveux de Tony et lui poussa la tête à l'intérieur de la voiture, Tony put apercevoir une femme brune avec un costume d'affaires propre, debout sur le trottoir d'en face, un petit sourire satisfait sur le visage.
Tony était dans le flou total. Son insistance comme quoi c'était Loki qu'il avait agressé tombait dans l'oreille sourde du policier qui l'avait arrêté, et au moment où ils étaient arrivés au commissariat, Tony était trop affligé pour donner un sens à tout ça. La plupart des officiers qui passaient devant sa cellule avec un air inquiet finissaient par le regarder avec dégoût après qu'on leur ait expliqué pourquoi il avait été arrêté.
Sa pommette battait et- si il ne se trompait pas- sa mâchoire saignait là où un anneau ou quelque chose d'autre lui avait troué la peau quand l'ouvrier l'avait frappé. Tony ne voulait même pas penser aux lésions internes et dommages qu'il pouvait avoir à l'estomac.
Le policier lui enleva enfin les menottes et le poussa dans une cellule. Littéralement, jeté. Tony se rattrapa avec ses mains engourdies et il grimaça en sentant ses paumes le picoter, elles étaient sales en plus.
Il entendit l'officier murmurait et marchait en le laissant derrière, et Tony se hissa sur ses pieds. « Hé ! » Il saisit les barreaux, appuyant sa tête contre le métal pour essayer de capter le regard du policier. « Hé, et au sujet de mon coup de téléphone ? »
« Vous aurez droit à votre coup de téléphone demain. Pour l'instant, pensez à ce que vous avez fait cette pauvre fille. »
Le cœur sombra et tomba plus bas que ses pieds. Ce n'était pas comme s'il n'avait jamais passé de nuit en prison (Dieu le sait, il l'avait déjà fait), mais cette fois a) il n'avait absolument rien fait de mal, et b) il était sûr que Loki rôdait en ville, se préparant à faire sauter un immeuble ou quelque chose comme ça.
Il marcha jusqu'à sa couchette, souhaitant que Thor ait tiré la courte paille et soit allé chercher les sandwichs. Il n'aurait eu aucun mal à lutter contre une horde d'ouvriers de la construction tout en s'accrochant à son frère.
Avec de la chance, Clint allait se plaindre de la lenteur de la livraison. Peut-être que Steve allait essayer d'appeler le portable de Tony quelques instants (qui vibrerait dans l'un des conteneurs de stockage de la police quelque part au-dessus de sa tête) et ensuite, ne répondant pas, Pepper allait envoyer des gens à sa recherche à travers la ville.
Ah, Pepper.
C'était entièrement de sa faute. De la sienne et de celle de Loki.
xXxXxXxXx
Note de l'auteur : Oh, c'était fun ! *pirouettes*
Une requête ? Un avis ? Des torrents d'adoration et d'amour ?
J'adorerais avoir quelques reviews... Qui veut être le premier ? *cherche des volontaires* Ok, c'est bon, y en a assez... Je dois retourner écrire, le dois-je ? *s'en va furtivement*
Cheers,
BlackSheep
1Y a plus de petit 1 grâce à MortalDestiny. Merci ! :)
2 J'ai choisis de ne pas traduire le nom des sandwichs car ça n'avait aucun intérêt. Ils étaient très bien en anglais, sympa et drôle je trouve, les traduire aurait tout changé. C'était nul, du coup j'ai laissé tel quel.
3Plus de petit 3 grâce à Skyaraneth ! :D
Fin du chapitre 1 ! Alors alors ? Vos avis ? Perso, je ne ferais jamais appel à Tony pour commander ma bouffe ! Il est nul XD Et Loki a été très ingénieux sur ce coup !
J'espère ne pas avoir fait trop de fautes, si vous en voyez n'hésitez pas à me le dire ! (surtout que j'ai plus les yeux en face des trous là)
Il y a actuellement 37 chapitres, juste pour votre information, et la fic est toujours en cours.
A la prochaine ! (dans pas trop longtemps, je ferais au mieux)