Salut tout le monde !
Me revoilà avec un petit OS assez dark, étonnant venant de moi, mais bon, je l'ai écris rapidement au gré de mon inspiration alors je le poste à chaud
Disclaimer : J'ai rien, que dalle, nada, niente.
Une sourde douleur lui tord le ventre, rampant comme un serpent le long de son dos, saisissant ses épaules et le laissant courbé de souffrance. Rien n'est épargné, ses jambes ne le supportent plus, ses son bassin est comme écrasé, ses poumons se vident de tout souffle, sa tête est prête à exploser. Et son bras, son bras droit se lacère, se déchiquette, se tord, se torture, s'entaille... Du moins en apparence, car à l'extérieur de ce martyr, Draco est là, seul, au fin fond des cachots, intact. Mais il sait, il sait ce que ça veut dire.
Des minutes passent, de moins en moins cuisantes et Draco ose relever la manche de son costume, l'air apeuré, pour trouver à la place de ce qui était autrefois la preuve de ses erreurs et de son ignoble engrenage, une fine cicatrice encore rose vif.
Il relève la tête et se précipite à la sortie. Est-ce fini ? A-t-il gagné ? Merlin faîtes que oui.
Il vole à travers les escaliers partiellement détruits, cours dans les dédales des murs tenant miraculeusement debout, il l'a sentie, cette vibration, comme un hurlement de colère venant du château, peu de temps avant que la Marque ne le brûle.
Quelques mètres avant d'entrer dans la Grande Salle, Draco hésite. A-t-il le droit ? Sans doute que non. Mais de quoi a-t-il le droit, maintenant ? Il avait fait les mauvais choix. Les pires choix possibles. Il s'en était rendu compte trop tard, comme pour tout le reste. Pourtant, une force guida ses pieds jusqu'à l'orée de la Salle. Et il la traversa. Il regarda chacun des visages, étendus, morts, les mémorisa, pour ne jamais les oublier. Il baissait la tête, il n'avait plus l'envie de la garder haute, à présent. Personne ne le regarda, lui. Les yeux étaient vides, choqués, fermés pour d'autres. Et ceux de Draco se mélangeaient en plusieurs sentiments soulagement, crainte, espoir, désespoir, douleur … Tant de choses que Draco ne pouvait supporter. Il s'assit sur une grosse pierre qui se trouvait là. La tête dans ses mains elles-mêmes appuyées sur ses genoux, il n'avait jamais eu autant l'air misérable. Ses cheveux blonds qui étincelaient d'habitude se recouvraient de saleté, son visage pâle marbré de traces noires, son costumes si impeccablement repassé troué ci et là, en tout cela Draco sentait qu'il ne serait plus jamais le même. Est-ce bien ? Aura-t-il le droit à une seconde chance ?
Il sentit qu'on déposai quelque chose à côté de lui mais n'osa pas relever la tête. C'est seulement quelques minutes plus tard qu'il jeta un coup d'œil et découvrit un simple gobelet rempli à demi d'eau. Ce n'était rien. Et pourtant, Draco sentit son cœur se regonfler. On lui avait offert le même gobelet qu'à tous les autres. A toutes les autres victimes. Car c'est ce qu'il était, une victime de la guerre.
Et il bu le gobelet.
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Bisous,
Vaurienne :)