PROLOGUE

SALUT BANDE DE PETITS FANTOMES

Voici une toute nouvelle fanfiction, qui se place à la suite de Vengeance Chocolatée.

Pour ceux qui n'ont pas lu celle ci, et qui ont la flemme de le faire, bah, c'est dommage.

Je ne mettrais pas un résumé, pour cause de spoilers.

Et, oui. J'ai répertorié celle ci dans Charlie et La Chocolaterie. Mais attendez à voir arriver beaucoup, BEAUCOUP d'autre personnage de plein d'univers différents. Rien que dans le prologue en plus.

Essayer donc de deviner duquel viennent tout ceux là, tiens !

Mais je tiens à signaler tout de même que la chocolaterie reste principale dans cette histoire.

C'est donc bien une histoire avec un petit Wonka qui se promène.

Tout va bien.

Vous ne vous êtes pas tromper de fanfiction.

Sur ce, bonne lecture ! Et comme je suis vraiment nerveuse sur cette fanfiction, ce serait vraiment sympa de donner vos avis dans les commentaires !

ooOooOoo

Billy Stinson sursauta lorsqu'un autre homme se glissa juste à côté de lui, monopolisant la machine à laver adjacente. La proximité des autres, et le contact humain en général n'avait jamais été son fort.

Cela expliquait probablement en partie qu'il soit actuellement en prison dans la tenue orange flashy des prisonniers.

En partie seulement.

Il renifla avec desapprobation, réunissant toute sa force mentale pour ne pas jeter cet intru comme un vieux déchet pourri. On ne sait jamais. Il ne savait pas à qui il avait à faire. Ca pouvait très bien être un simple cambrioleur comme un tueur en série multirécidiviste.

On ne jette pas un tueur multi récidiviste comme un déchet pourri.

Il tient à sa peau, quand même.

Et ce, même si cette personne viole actuellement son espace vital qui se trouve mesurer une vingtaine de mètres de diamètre.

Il se força à recentrer son attention sur son linge.

Un gardien passa derrière eux, les jaugeant un instant avec méfiance.

Le blond sentit tout son corps se crisper. Trop de gens, trop de regard.

A côté, l'outrecuidant intru eut le culot de lui emprunter SON assouplissant.

Il émit un grognement plus ou moins menaçant.

Le gardien finit par s'éloigner d'un pas mesuré.

Billy pouvait encore sentir son regard sur sa nuque.

L'autre prisonnier reposa la bouteille juste devant lui. Il fronça les sourcils. L'homme en avait profité pour déposer un papier sur la machine.

Il jeta un coup d'oeil en biais à son voisin, sa curiosité maintenant piqué.

Maintenant qu'il y faisait attention, il avait effectivement déjà vu cet homme. Dans les journaux. Un cambrioleur de luxe. Dont le plus grand passe-temps était de jouer au chat et à la souris avec la police.

On dirait bien qu'il a perdu la chasse, cette fois.

Il relâcha un peu la tension de son corps.

Ce type n'avait pas une mauvaise réputation.

Pour un prisonnier.

Tout est relatif.

Il refocalisa son attention sur le bout de papier.

C'est bien toi, le genie de l'informatique ?

Il froissa le papier, frustré.

L'autre aurait pu lui demander, tout simplement. Plutôt que de laisser traîner des bouts de papiers.

On coupe des arbres pour faire du papier, espèce d'inconscient.

"Qu'est ce que tu me veux ?"

Un sourire se peignit sur les lèvres de son vis à vis.

Il lui indiqua de se pencher un peu plus vers lui.

Billy obeit de mauvaise grâce, méfiant.

"Tu crois, chuchota l'autre, que tu pourrais pirater le système de cette prison ?"

Le blond recula prestement.

"Pourquoi faire ? vociféra t-il. Tu sais combien d'années ça pourrait me rajouter, ça ?"

L'autre éclata de rire. Le gardien revint aussitôt vers eux pour réclamer le silence.

Billy se força à reprendre sa besogne, le cerveau en ébulition.

Aussi vite que le maton était revenu, il ne l'avait pas empêcher d'entendre la reponse de l'autre prisonnier.

"Pour s'évader, quelle question !"

ooOooOoo

Sweeney Todd se faufila entre deux tables, son plateau en equilibre au bout de son bras. Son regard morne balaya la foule de chemise orange à la recherche d'une place de libre.

Si possible, non entourée de gens.

En desespoir de cause, il finit par s'échouer sur une table peuplée d'en tout trois personnes.

Celles ci se turent à l'instant même où son plateau entra en contact avec la surface en plastique. Les regards se tournèrent vers lui.

Il ne prit même pas la peine de les saluer.

Il s'en fichait.

C'était pas vraiment un club de rencontre, ici, après tout.

Il se laissa tomber sur sa chaise, le visage dénué d'expression. Les trois autres le jaugeaient, se demandant visiblement si cela valait le coup de continuer leurs conversation en sa présence.

Ils devaient probablement chercher à savoir s'il était ou non un mouchard.

L'idée même aurait pû le faire rire.

Mais il aurait fallut qu'il sache déjà comment sourire.

Il s'empara de sa fourchette et commença à touiller dans l'espèce de porridge qui lui servirait de repas.

Le blond en face de lui toussota légèrement, jetant un regard en biais à son voisin.

Susdit voisin qui sembla finalement décider que Sweeney semblait être un brave type -bah voyons- et qu'il pouvait bien entendre ce qu'ils avaient à dire.

"Pour l'instant, nous sommes cinq pour le..."

Regard en biais vers l'intru.

"Projet."

Le blond hocha la tête, l'air concentré.

A côté de Sweeney, le dernier des trois hommes marmonna quelque que chose comme quoi c'était de la folie.

"Mais non, rétorqua joyeusement le brun, qui semblait être le chef de la bande. Tout est très bien huilé. Le problème, c'est que nous manquons d'effectif.

- Trouver des volontaires pour... le projet, ne devrait pas être très compliqué, remarqua judicieusement le blond.

- Pas sûr, gronda le sceptique. Si on se fait prendre, ça triple la peine.

- On ne se fera pas prendre, s'amusa le brun."

Sweeney monopolisa toutes ses ressources pour éviter de paraître interressé.

"Qui sont les deux autres ? s'enquit le blond."

Le brun se releva légèrement au dessus de sa chaise pour jauger la foule. Puis il pointa du doigt deux hommes, assis à l'exact opposé.

"Il y a David, juste là."

Il pointait un homme d'aspect très jeune occupé à faire le pitre avec sa cuillère.

"Il est là pour mise en danger d'une foule de plus de cent personne et possession d'explosif, précisa t-il."

Le blond haussa un sourcil sarcastique. Le sceptique hocha brievement la tête.

"Et il y a le vieux Salt, tout là bas."

Il pointa un homme d'âge mûr aux cheveux grisonnant.

"Apparement, il est là pour meurtre, incitation au meurtre, manipulation sur enfant et j'en passe."

Le blond grimaça, visiblement très peu ravi par la nouvelle. Le sceptique secoua la tête d'un air dépité.

"Idéalement, continua le brun en se rasseyant, il nous faudrait cinq ou six personnes de plus.

- Et comment on fait ? grommela le sceptique. On distribue des tracts ?

- N'importe quoi, Sirius, s'exclama le brun. Non, il faut approcher discrètement les personnes qui pourrait avoir une quelconque utilité dans le... projet.

- Vous savez, coupa tranquillement le blond, je crois que "le projet" est parfaitement compris par notre camarade de table."

Les regards se tournèrent vers Sweeney. Qui fit de son mieux pour avoir l'air interresé par son assiette.

"On pourrait l'inclure, alors, proposa le brun.

- S'il nous dénonce pas, bougonna la dénommé Sirius."

Sweeney leva les yeux aux ciel. Il n'aimait pas plus les gardiens que les autres prisonniers, bon sang. Et il tenait à eviter toute vengeance de détenu pour dénonciation.

Il n'est pas aussi fou qu'il en a l'air, après tout.

"C'est quoi, ton nom ? demanda le brun avec un sourire joueur.

- Todd, gronda t-il. Sweeney Todd."

Le blond émit un sifflement. Apparement, sa réputation le précédait.

"Oh, je vois, déclara simplement le brun, pas destabilisé pour un sou. Moi, c'est Arsène. Lui, c'est Billy. Et lui-

- Sirius, le coupa t-il. Je ne suis pas sourd."

Il replongea dans son assiette de porridge.

"Et bien, Sweeney, insista le susnommé Arsène en se penchant vers lui. Tu serais prêt à t'inclure dans notre projet ?

- Une évasion de masse, précisa Billy."

Sweeney haussa les épaules.

Bien sûr qu'il était partant.

Quelle question.

ooOooOoo

Jack Napied observa avec intérêt le groupe de prisonnier regroupé au milieu de la cour.

Ils étaient six, et n'avait, à priori, absolument rien en commun qui puisse justifier ce regroupement.

Il fronça légèrement les sourcils, s'efforçant de regrouper les informations qu'il avait à leurs sujet.

Au centre de groupe se tenait donc Arsène Lupin. Surnommé le Prince des Cambrioleurs. Intéressé par tout ce qui a une vraie valeur historique ou artistique. Qui fait probablement ce genre de chose pour s'amuser, mettre du piment dans sa vie.

Enfant de choeur, va.

A côté, c'était Sweeney Todd. Un autre gabarit, celui là. Surnommé "le diabolique Barbier de Fleet Street". Une trentaine de meurtre à son actif. Personne n'a pu retrouver les cadavres. Où du moins, personne n'a pû prouver qu'il y avait probablement un lien entre la disparition des cadavres et la soudaine prolifération de tourte à la viande dans la boutique juste en dessous.

Ensuite, il y avait Sirius Black. Il était réputé pour être un grand cinglé qui aurait provoqué la mort de son meilleur ami et de sa femme, puis d'avoir assassiné de sang froid une vingtaine de gens dans la rue. Tout le monde, bien sûr, le croyait coupable. Sauf les autres prisonniers qui savaient très bien que Black était juste un gentil petit agneau joueur et moqueur qui s'était trouvé au mauvais endroit au mauvais moment.

Son regard dériva vers le dénommé David Tennant. Un étrange gars, celui là. On aurait dit qu'il venait d'un monde complètement exterieure. Planète C ou G, ça, il ne le savait pas. Quoi qu'il en soit, il était ici pour s'être promené dans la rue avec une ceinture pleine d'explosif. Soit disant pour sauver la planète d'une menace extrèmement grave supposée arriver d'ici cinquantes ans. Il se faisait appeller "Le Docteur". A vrai dire, il l'avait toujours mit plutôt mal à l'aise. Ce qui était un exploit, en soit.

Un peu en retrait se tenait Billy Stinson. Un scientifique, de ce qu'il en savait. Il se surnommait tout seul Dr. Horrible, un nom plutôt moisi, d'après Jack. Fasciné par la science fiction, et plutôt doué pour construire des engins étranges. Et potentiellement dangereux. Il avait été arrêté alors qu'il se pointait en plein milieu d'un meeting politique armé d'une arme futuriste. Il s'était avéré après qu'il n'avait prévu de faire de mal à personne, et qu'il tenait juste à marquer son désaccord avec, disons, le monde et la société toute entière, mais le responsable politique avait insisté pour l'envoyer en prison. En bref, juste un utopiste désespéré par le monde dans lequel il vit.

Enfin, il y avait lui, là. Ce type. Salt.

C'était le seul sur lequel il ne savait pas grand chose, à vrai dire.

Un magnat dans le monde de la noisette.

Un homme étrange. Très silencieux. Il se tenait également en retrait des autres, mais pas dans le même but que Stinson -passer inaperçu, non, je ne suis pas là, c'est faux, oubliez moi-. Il les surveillait. Il les dominait. Tous. Du cambrioleur au tueur en série.

Jack n'aimait vraiment pas cet homme.

Pas qu'il ait aimé qui que ce soit dans sa vie.

Mais là, c'était différent.

Il tritura le col de sa chemise, un sourire tordu s'affichant sur son visage.

Ces six personnes n'avaient absolument aucune raison de se trouver là ensemble, et pourtant, elles étaient là.

Ca ne signifiait qu'une chose. Elles manigançaient quelque chose.

Et Jack Napied voulait bien être damné s'il ne réussissait pas à s'incruster dans la petite fête.

Ces gens là pouvait, après tout, bien avoir besoin d'un Joker.

ooOooOoo

Arsène Lupin dévisagea chacune des personnes présentes à sa table.

Ils étaient onze, en tout.

C'était parfait.

Les cinq nouveaux arrivants s'étaient présentés d'eux mêmes, intrigués par leurs rassemblement hétéroclites.

Le premier avait été celui que tout le monde surnommait le Joker. Avec son sourire éternelle et son regard vide d'humanité. Complètement imprévisible. Un atout majeur. Si tant est qu'on puisse le contrôler.

Etait ensuite venu, au grand damn de Sirius, un dénommé Lucius Malfoy. Un lâche, très visiblement. Qui se rangera toujours du côté qui pourra lui apporter le plus de bénéfice.

En l'occurence, eux, pour l'instant.

Et puis, Malfoy avait beaucoup de relation.

C'était l'idéal.

Matthew Sommet et Desi Collings étaient arrivés en même temps. Tout les deux arrêtés pour être des prédateurs sexuels dangereux. A la différence que le premier était coupable, et le deuxième non.

L'avantage de devoir supporter la présence d'une personne comme Matthew, c'était que celui ci savait exactement se debrouiller en toute circonstance. Notamment pour trouver des armes. Et pour les rammener dans cette prison.

Desi, par contre, c'était une autre affaire. Il ne savait rien faire de particulier. Il avait probablement quelques pathologies psychologiques, si on en croyait certains de ses agissements. C'était subtil, mais présent. Cet homme aimait avoir le contrôle sur les autres, les posséder.

Mais il n'oserait jamais aller jusqu'au bout.

Il ne devait son intégration dans le groupe qu'à son argent qui attendait bien sagemment en banque qu'il vienne le récupérer.

Ca representait bien quelques tickets pour le Mexique, ça, non ?

Enfin, c'était Neil Facilier qui était venu, à l'instant. Originaire de Louisiane, un homme plutôt louche.
Oui, bon, dans une prison, il faut s'attendre à trouver des gens louches.

Il avait été arrêté pour possession de drogue.

De beaucoup, beaucoup de drogue.

Et il en détenait toujours.

Il pourrait bien laisser un petit quelque chose dans l'assiette des gardes. Pour qu'ils fassent de beaux rêves.

Un sourire étira ses lèvres.

Il ne restait qu'à mettre le plan en place.

Et, Dieu, qu'est ce qu'il avait hâte.

ooOooOoo

Sweeney surveilla Arsène du coin de l'oeil. La première partie du plan allait se mettre en place maintenant.

Il fallait juste récupérer assez de trucs en métal pour pouvoir crocheter les cellules pour ce soir. Et de permettre à Facilier d'assaisoner la soupe des gardes. Cinq d'entre eux s'était donc introduit dans la cuisine pour "préparer le repas".

Le problème, c'était la surveillance active des gardes, sous le nez desquelles un vol massif de fourchette ne se passerait pas inapercu. Ni le rajout en masse de somnifère dans leurs soupières.

Solution: créer une diversion.

Et c'était lui qui en était chargé, avec le dénommé Desi (ce mec à vraiment le prénom d'un canard femelle de dessin animé ?).

C'était très simple: quand Arsène le leurs signalerait, ils simuleraient une dispute. Bah voyons.

Il detestait l'idée de se donner en spectacle.

Mais la liberté valait bien ça.

Arsène lui adressa un hochement de tête.

Il soupira.

Aller, c'était partie. Promis, il essayerait de ménager son adversai-

Il n'eut cependant pas le temps de réagir que Desi lui avait déjà coller le plat de purée du jour dans le nez.

ooOooOoo

Facilier attendit que les gardes se soit rués sur les deux prisonniers qui se rouaient de coups -apparement le plat de purée avait fait oublier à Sweeney qu'il était sensé faire semblant- pour renverser par mégarde -oups- un sachet complet de poudre somnifère dans la soupe aux pois des gardes.

Bonne nuit les petits.

Faites de beaux rêves.

Il put alors oberver à son aise Arsène et Lucius qui commettaient un rapt de masse de fourchette.

ooOooOoo

Matthew passa derrière David, les bras pleins de linge. Le Docteur lui lança un regard de biais. Il poussa légèrement son propre panier vers lui.

Mine de rien, il laissa tomber une partie de son fardeau dedans.

"Je te rends tes affaires, gamin, affirma t-il."

L'autre hocha la tête.

Ils savaient tout les deux que le tas de linge comportait un petit paquet soigneusement emballé ayant étrangement la forme d'une arme. Ainsi qu'une fourchette tordue de manière à pouvoir entrer facilement dans une certaine serrure.

Puis le criminel sexuel reprit son chemin, vers le blondinet nerveux qui semblait regretter de toute son âme de s'être embarqué là dedans.

ooOooOoo

Sirius Black faisait les cents pas dans sa cellule.

Ce soir était le grand soir. Il retrouverait la liberté. Il reverait son filleul. Il reverait Remus. Il ferait tout pour prouver son innocence.

Arsène était allongé sur son lit, l'air absolument détendu.

Il se demandait bien comment il faisait. Lui avait l'impression que son coeur allait sortir de sa poitrine.

Il était si proche de la liberté.

CLAC

Toute les lumières s'éteignirent brutalement.

Arsène bondit sur ses pieds, se précipita vers la porte de la cellule. Deux secondes plus tard, il l'avait crocheté.

L'évasion avait commencé.

ooOooOoo

Billy se sentait au bord de l'apoplexie.

Non seulement, il avait enfreint toutes les règles de la prison en sortant de sa cellule après le couvre feu -c'est leurs faute aussi, trop facile à crocheter leurs serrure, surtout après un tuto d'Arsène-, mais EN PLUS, il était actuellement dans la salle de contrôle à bidouiller tout les système de sécurité, à côté d'un gardien qui dormait à poing fermé après avoir visiblement abusé de la soupe au somnifère de Facilier.

S'il se faisait prendre...

Si ça ne fonctionnait pas...

Si le gardien se reveillait...

Il n'aurait jamais du accepter.

C'est trop tard pour reculer, maintenant.

Finalement, il réussit à désactiver toutes la sécurité.

Y compris la lumière.

Oups ?

ooOooOoo

Jack se précipita hors de sa cellule à l'instant même où les lumières s'éteignirent.

Il était maintenant prévu qu'ils se retrouvent tous dans le couloir principal. Ensuite, lui et le Docteur ouvrirait la marche. Ils étaient chargés de vérifier que la voie était libre.

Et si elle ne l'était pas, il se ferait un plaisir d'éliminer ce qui l'obstruait.

Arsène et Sirius furent les premiers à le rejoindre, suivit de très prêt par Matthew, Lucius, et un Desi pas tout à fait remis de la "diversion". Sweeney se traîna à son tour vers eux, le visage inexpressif, mais le corps tendu et sur la défensive.

Les autres prisonniers commençaient à émettre des exclamations, exiger qu'on les sorte eux aussi de là.

Le Docteur leur rit au nez en passant, jouant avec son revolver du bout des doigts.

Facilier finit par se rappeller -enfin- comment crocheter une porte, et sortit à son tour.

Les autres prisonniers hurlaient des obsenités, maintenant.

Arsène se dirigea vers la cellule de Salt pour lui ouvrir.

Jack grogna.

Il ne comprenait pas pourquoi ils avaient besoin de lui.

Enfin, Stinson débarqua, hors d'haleine d'avoir courut depuis la salle de contrôle.

"J'ai ouvert la grande porte, haleta t-il. J'ai aussi regarder sur les caméras, tout les gardes dorment, même Edgecombe, le directeur."

Il se plia presque en deux, à bout de souffle, appuyant ses paumes sur ses cuisses.

Le Docteur se dirigea aussitôt vers la sortie en sifflotant. Jack s'empressa de lui emboîter le pas.

Dix minutes plus tard, les onzes prisonniers couraient à perdre l'haleine à travers la forêt, laissant derrière eux une grille grande ouverte.

Direction: le seul endroit où personne ne songera à venir les chercher, où ils pourront tous se cacher en attendant de trouver un endroit plus sûr.

Un endroit qui leurs à été conseillé par Mr. Salt en personne.

La chocolaterie de Willy Wonka.

ooOooOoo

DRIIIIIIIIIIIIIIIING

Ichabod ouvrit les yeux, encore à moitié groggy.

La sonnerie du téléphone résonna une nouvelle fois dans son appartement, stridente, désagréable.

En grognant, il se glissa hors de la chaleur accueillante de ses draps. Le réveil annonçait deux heures du matin.

Qui est le malotru qui ose ainsi troubler son sommeil ?

Il enfila ses pantoufle, se traîna comme un zombie vers la source de son mécontentement.

Il décrocha de mauvaise grâce.

"Allô, grommella t-il de son meilleur ton du gars reveillé à une heure très matinale.

- Vous avez pris votre temps, Crane."

Ô joie. Abberline.

"Qu'est ce que vous me voulez à une heure pareille.

- Oh, mince, c'est vrai, j'ai reveillé la Belle au Bois Ronflants.

- Gné ?

- A votre avis, quelle est la seule chose qui puisse justifier un appel aussi tôt dans votre journée ?

- ...

- Oui, tout à fait ! Le travail ! Venez au poste scéance tenante.

- Au nom de quoi, Abberline ? On a encore enlever du chocolatier ?

- Non.

- ...

- Mais onze prisonniers se sont fait la malle.

- ... !

- Dont ce cher Mr. Salt.

- ...

- En effet... c'est pas la grande joie."