Fic écrite il y a trèèèèèèès longtemps, de seulement trois chapitre. Mon style a complètement évolué depuis, mais en relisant j'ai trouvé l'histoire intéressante, même si ce n'est absolument pas un personnage populaire… Tant pis, je me lance, quitte à ne pas avoir de lecteurs x)

Disclamer : Les personnages de Naruto ne sont pas à moi ( comme c'est étonnant :D ). Cependant, Shîn et Tora ont été inventés par moi, étant donné qu'à l'époque le nom de la mère de Shino et du père de Kiba n'étaient jamais apparus dans le manga.

Remarque : Certains éléments ne respectent peut-être pas le manga, notamment à propos des Aburame… A vous d'être assez ouverts pour laisser passer ça :D

Bonne lecture ! :D

Chapitre 1 : Le Premier Cri.

Qui suis-je ? Qui suis-je vraiment ?
Un homme ? Un être humain pourvu d'un coeur, pourvu de sentiments...
Une pierre, sans âme, sans peur, sans tristesse, sans joie...?
Un tas d'insectes ? Un amas de fourmis, de mouches, de larves, de scarabées ?
Ou ne suis-je rien du tout ? Rien qui ne puisse intéresser les autres en tout cas...
Un homme parmi tant d'autres, mais qui a pour seul différence d'être composé d'être que tous répugnent.
Les insectes.
Durant toute ma vie, j'ai appris à les aimer, alors que je voyais bien que même mon père les haïssait... J'en ai fait mes amis, je me suis enfermé dans mon monde de bestioles, pour le plus grand malheur de mon père... L'entrée à l'académie a été plutôt dure, mais j'avais appris a fermer mon coeur, et les regards de travers, les murmures dans mon dos, et les jeu de mots idiots ne m'ont jamais atteint... J'avais appris à me replier sur moi-même, et à ne compter que sur moi.
Moi, et les insectes qui grouillaient dans mon corps.
Je me suis souvent posé des questions, lorsque j'étais plus jeune... Pourquoi mon père haïssait-il tant les insectes ? Et comment avait-il pu les accepter... les avait-il au moins accepté ?
Pourquoi, nous, membres du clan Aburame, naissions-nous avec ces bestioles sous la peau ? Comment étais-je né ? Avec, ou sans ? Et surtout... pourquoi ma mère était morte si tôt...
Je ne les avais jamais posée, un Aburame se doit d'être discret et de ne pas poser de questions délicates...
Et pourtant...
J'ai eu 18 ans aujourd'hui, et c'est le jour que mon père a choisi pour tout m'expliquer.
Sa vie, sa jeunesse, son amour avec ma mère... ses souffrances.
Et je ne sais pas si j'aurais voulu tout savoir.

Quelques dizaines d'années plus tôt

Mon père était honteux de ce qu'il était. Il ne haïssait pas les insectes, mais ne les aimait pas non plus. Et ce sont les autres qui l'ont poussé à les répugner.
Il avait neuf ans lorsqu'il est entré à l'académie, je crois. Ce jour-là, il ne portait pas encore de lunettes, et s'habillait de manière simple, avec un tee-shirt noir et un pantalon gris. Pourtant, les regards des autres fusaient déjà. Mon père faisait comme si de rien n'était et cherchait une table libre des yeux. Evidemment, toutes les chaises libres étaient prises par des sacs. Il soupira et se tourna vers le professeur qui fit mine de ne pas y faire attention.
C'est là que s'est fait le premier contact avec "elle". Elle était brune, ses cheveux étaient courts et ondulaient légèrement. Ses yeux étaient bruns si je me souviens bien ce qu'il m'a dit.
Elle a désigné la place à coté d'elle . C'était la seule libre, et la seule à coté de laquelle mon père n'aurait jamais osé s'asseoir.
C'était une fille. Un être du sexe féminin. Et non pas un homme. Mon père n'y connaissait pas grand chose aux hommes, et encore moins aux femmes, si bien qu' au départ, il n'avait pas voulu s'asseoir.
Oui, elle lui faisait peur. Il avait peur d'une simple fille... mais tout comme moi, il n'avait pas eu de présence féminine dans sa vie, et le sexe opposé l'intimidait pas mal.
" Gen ! Va donc te mettre à coté de Shîn ! "
Mon père baissa la tête et s'exécuta. Une fois assis à coté de la dénommée Shîn, ses mains se mirent à trembler et , lui qui ne maîtrisait déjà pas bien ses insectes à cause de son jeune âge, sentit ses insectes se déplacer vivement sous sa peau.
" Pas maintenant... pas à coté d'une fille!" pensait-il.
Pourtant, malgré tous ses efforts, un d'eux sortit. Un seul, ce n'est pas suffisant pour se rendre compte qu'il venait de lui, mais cela lui avait permis d'apprendre une chose.
" AHHHHHH !"
Shîn avait une peur bleue des insectes.
Evidemment, lorsqu'elle lui avait demandé de s'asseoir à coté d'elle, elle ne savait pas qu'il contenait un nombre immense des êtres qu'elle répugnait.
Elle allait l'apprendre bien assez tôt, à la recréation.
Les filles d'un coté, les garçons de l'autres. Mon père seul, sur un banc. A croire qu'il n'était pas un être humain.
Il fixait sa main, et ces petits insectes qui marchaient dedans. Il glissait parfois quelques regards furtifs vers Shîn. Elle était plutôt mignonne, avec ses yeux rieurs, pas extremment belle non plus, mais gentille, car elle lui avait proposé de s'asseoir à coté d'elle.
Mais elle ne savait rien des insectes qu'il y avait en lui... Et une fois qu'elle l'apprendrait...
Mon père referma sa main et se tourna vers les garçons. Un jeune blond riait avec une bande de gamins, criait apparemment qu'il serait le futur hokage. De tous, c'était le seul que Gen avait identifié comme " potentiellement gentil" bien qu'il paraisse idiot à souhait.
Oui, il s'agissait bien de Minato, notre ancien hokage. Mais ce n'était pas le seul que mon père avait remarqué...
Un jeune homme aux cheveux bruns fanfaronnait avec sa bande, prêt des filles, qui le regardaient d'un air amusé. Neuf ans, et déjà dragueur.
Dans le groupe, seule une fille ne lui prêtait aucune attention. Ses yeux étaient étranges, noirs et constitués d'une pupille verticale , son sourire ( bien qu'il était rare de la voir sourire) dévoilait des canines plus longues que celles des autres filles, et une marque en forme de croc rouge ornait chacune de ses joues.
Contrairement à mon père, elle n'était pas rejetée, bien que les jeux de mots et les moqueries l'aient pas mal touché.
Les membres du clan Inuzuka étaient plus respectés que les Aburame, et puis, un chien est moins effrayant et dégoûtant que des insectes.
Et Tsume Inuzuka n'était pas du genre à laisser les autres venir vers elle. Elle se bougeait elle même et allait parler aux autres.
Les filles que le frimeur visait, n'étaient que deux: Tsume et Shîn. Pas les plus belles, mais les moins faciles. Et puis, elles étaient toujours ensemble, si bien qu'il était dur d'en séduire une sans que l'autre ne soit là.
Mon père avait fini par baisser les yeux vers le sol, pour observer les insectes qui s'y promenaient.
Oui, il était seul. Eux étaient ensemble, et lui était seul.
Mais il était tout bonnement incapable d'aller vers eux. Et eux d'aller vers lui.
" Euh...salut..."
Il sursauta en reconnaissant la voix mélodieuse de sa jeune voisine. Il leva les yeux vers elle et sentit ses insectes s'exciter sous sa peau blanche.
" Sh...Shîn?" s'étrangla-t-il presque.
La jeune fille lui sourit timidement, avant de se retourner. Derrière elle, le garçon, Tsume et d'autres enfants les regardaient avec curiosité. A ce moment là, mon père n'avait pas su remarquer le regard moqueur de celui qui serait son meilleur ami quelques dizaines d'années plus tard.
" Euh... tu...tu peux me montrer ta main s'il te plait ?" fit timidement Shîn.
Mon père, incapable de demander "pourquoi", ni de dire " non », tant il était stupéfait et envoûté, acquiesa et tendit la main vers elle.
Grosse erreur. Incapable de se contenir, il avait laissé à ses insectes libre passage, et ils grouillaient à présent sur tout son avant-bras, sortant et rentrant dans sa peau.
Je crois qu'il n'oubliera jamais ce cri qu'elle a poussé. Ce cri là, il le hante encore... Ce même cri que dans la classe, mais plus fort encore, plus effrayé...
C'est en partie ce cri qui a fait haïr les insectes à mon père.

Il n'a su que plus tard qu'en réalité, c'était le garçon dont il ne savait pas encore le nom qui avait dit à Shîn que des insectes vivaient dans son corps.
" Tu n'as qu'à aller vérifier par toi-même si tu ne me crois pas !"
Et c'était ce qu'elle avait fait.

Shîn ne lui avait plus vraiment parlé. Mais elle n'avait pas non plus demandé à changer de place. Mon père lui, avait passé l'ensemble des cours à tenter de contenir ses insectes, si bien que sa voisine n'en avait plus jamais vu venant de lui. A force de tant d'efforts, il avait fini par ne même plus avoir à y penser pour retenir ses insectes. Lorsqu'il eut 10 ans, son père et les autres membres du clan lui avaient fait comprendre qu'il était extremment doué. Ils étaient certains que mon père adorait les insectes et qu'il serait un excellent ninja.
Mais tout ça était faux. Plus le temps passait, plus mon père les détestait. Les rares fois où Shîn lui avait parlé, pour lui demander un crayon par exemple, elle s'était tenue assez éloignée de lui, et avait tout fait pour ne pas le toucher. Mon père n'avait pas encore appris à se cacher derrière la froideur des Aburame, et il avait passé de nombreuses nuits blanches à retenir ses larmes.
" Les Aburame ne pleurent pas" disait mon grand-père. " Les Aburame n'ont pas de coeur" disaient les autres enfants.
" Les Aburame sont des monstres" pensait mon père.
Il haïssait son clan, sa famille, et ce qui formait son corps, ces petits insectes qui lui permettaient de survivre... quelle ironie.
Et puis, un jour, alors que Tsume était absente pour cause de maladie, le maître a proposé un travail d'équipe. Il fallait se mettre en groupe de deux. Généralement, mon père se retrouvait seul, car il y avait un nombre impair dans la classe. Mais cette fois, Tsume étant malade, ils étaient vingt pile.
Le garçon frimeur était toujours dans sa classe, et mon père avait appris son nom : " Tora". Tigre. Ca lui convenait parfaitement, vu son caractère. D'habitude, il se mettait toujours avec un de sa bande, vu qu'ils étaient quatre. Mais cette fois, il avait pour objectif Shîn. Alors qu'il se déplaçait dans sa direction, la jeune fille se tourna vers mon père.
" S'il te plait ! Mets-toi avec moi ! Je ne veux pas me mettre avec Tora ! "
Sur le coup, mon père était resté bouche bée. C'était la première phrase autre que " T'as une gomme?" ou " T'as un crayon s'il te plait?" qu'elle lui adressait, et le regard suppliant de Shîn la rendait si adorable qu'il était incapable de se rendre compte qu'elle voulait se servir de lui.
Et aussi incapable de lui répondre.
Voyant qu'il ne répondait rien, Shîn soupira.
" Eh! Shîn ! Ca te dit de te mettre avec moi? " fit Tora, un sourire séducteur sur les lèvres.
Shîn inspira profondément et se retourna vers lui, visiblement prête à accepter.
" Elle est déjà avec moi, désolé."
Le silence s'installa dans la classe. Un silence lourd et pensant, glacé comme le vent froid qui soufflait dehors.
" Avec toi ?"
Depuis que mon père était dans cette classe, il n'avait quasiment jamais parlé, si bien que plusieurs personnes en avaient oublié le son de sa voix. Grave pour celle d'un enfant. Si grave, tout comme son visage à ce moment là.
Shîn se tourna vers mon père, les écarquillés tant elle était stupéfaite. Gen se forçait à ne pas la regarder. Ses yeux étaient plantés dans ceux de Tora.
Peut-être était-ce pour aider Shîn qu'il avait fait ça. Ou pour se venger de Tora et de ce qu'il lui avait fait subir. Pour ne pas rester seul, ou parce que pour une fois quelqu'un lui avait demandé de se mettre avec lui. Ou tout simplement parce que Shîn l'avait envoûté... Ou tout ça à la fois.
Quoi qu'il en soit, il l'avait fait. Qui de Shîn ou de Tora était le plus stupéfait, je ne le sais pas, mon père non plus d'ailleurs, mais les deux étaient sans voix.
" Oui... il dit vrai. " approuva Shîn, recouvrant petit à petit ses esprits.
Tora fusilla mon père du regard avant de sourire à Shîn.
"Fais comme tu veux ... va pas te plaindre si des insectes t'attaquent." lança Tora en s'éloignant.
Mon père n'avait pas réagi, bien trop choqué par ce que lui même avait fait. Shîn par contre, avait légèrement pâlit.
" Euh..."
Mon père sortir de ses pensées et leva les yeux vers elle.
" Tes...tes insectes ne risquent pas de..." chuchota-t-elle.
" Non. Aucun risque." répondit simplement mon père.
Shîn sourit, un peu soulagée, et s'assit à coté de lui.
" Bon, bah euh... tu as compris quelque chose ?" demanda-t-elle.
Silence... mon père n'avait rien écouté du cours, trop occupé à observer les autres.
Shîn sourit. Un vrai sourire, sincère. Je crois que mon père aurait pu mourir à ce moment là. A dix ans, on ne comprend pas vraiment ce qu'il se passe lorsque notre coeur se met à battre vite et fort, et qu'on ne sait plus quoi dire face à une fille .
" Alors on est mal barré!" s'exclama-t-elle, toujours avec le même sourire sur les lèvres.
" En effet..."
Et mon père sourit. Pas un sourire comme celui de Shîn, un sourire plus timide, plus froid... mais un sourire immense pour un Aburame.

A partir de ce jour, Shîn venait parfois vers mon père pendant la recréation. Il avait pris l'habitude de rester en classe et d'étudier vu qu'il ne faisait rien en cours. Et puis, il n'aimait pas être dehors avec les autres, vu que de toutes manières, il restait seul sur son banc.
Elle entrait dans la classe, lui demandait s'il ne voulait pas sortir, il refusait. Elle lui demandait ce qu'il étudiait, il lui répondait. Elle demandait s'il comprenait, il disait oui ou non, et selon la réponse, elle essayait de l'aider, ou le laissait seul.
Ce n'était pas grand chose, mais tellement pour lui. Quand personne ne vous parle, un simple « Bonjour » suffit à vous rendre heureux.
Tout ça ne plaisait pas à Tora qui avait développé une certaine préférence pour Shîn, délaissant Tsume qui n'en était que plus heureuse. Cette dernière ne parlait pas à mon père, mais dès que Tora l'embetait, elle le frappait sèchement et lui disait de se la fermer.

Oui, mon père n'a pas eu une enfance très facile, et quand il m'a raconté tout ça, j'ai pris un coup. Toute personne voit son père comme un modèle, même moi. Et savoir que son enfance avait été horrible comparée à la mienne m'avait complètement choqué.
Passons. A la veille de l'examen pour passer Genin, mon père et Tora s'était retrouvé dehors.
Renvoyés, les deux. Pourquoi ? Tora lui avait lancé des boules de papiers dessus. Shîn et Tsume lui avaient dit d'arrêter et il n'avait pas obéi. Au bout d'un moment, mon père en avait eu marre et avait lancé des insectes sur lui.
Après tant d'années à subir ses moqueries et ses railleries, il s'était enfin défendu... Mais ça n'avait pas plus au maître qui ne l'aimait déjà pas trop. Ils s'étaient retrouvés les deux à la porte, avec obligation de ne pas bouger jusqu'à la sonnerie. Mon père s'était assis contre la porte, et Tora s'était mis juste en face de lui. Pendant un moment, il l'avait fixé, et mon père avait fait mine de rien, mais au bout d'un moment, le regard de Tora était devenu si insistant qu'il s'était sentit presque agressé.
" Qu'il y-a-t-il?"
Tora sourit.
" Pas mal ton attaque. Mais ça m'étonnerait que ça ait plu à Shîn".
"Shîn?"
" Oui, Shîn. Tu as très bien entendu, fais pas semblant. Tout le monde sait que tu en pinces pour elle, sac à insectes !"
Mon père s'était raidit. L'insulte ne lui avait presque rien fait. Ce qui l'avait touché, c'était la déclaration de son ennemi de toujours:" Tout le monde sait que tu l'aimes".
"C'est complètement faux"
" Tsss. C'est ce qu'on dit, c'est ce qu'on dit. De toutes manières, elle s'en fiche de toi et de tes insectes, si elle vient vers toi, c'est juste parce que tu lui fais pitié, tu comprends pas ?"
" Ce n'est pas vrai, Shîn vient vers moi parce que..."
" Parce que ?"
Silence. Pourquoi venait-elle, justement ? Pourquoi venait-elle vers lui ?
" Moi je sais." fit Tora. " Tu lui fais pitié, point."
" Ce n'est pas vrai !"
Mon père s'était levé sous le regard stupéfait de Tora. Il tremblait, de rage, de peur, ou à cause des insectes dans sa peau, peu importe. Tora s'était lui aussi levé.
" Ecoute mon vieux, demain, on sera séparé et aura plus à se supporter, alors calme-toi, parce que j'ai pas envie de me battre."
" Moi non plus." dit tout simplement mon père. " Mais tu coirs que j'avais envie d'être séparé ainsi des autres ? Tu crois que j'avais envie de naître avec des insectes en moi ? Tu crois que j'avais envie d'être un Aburame ? Non ! Je n'ai jamais voulu cela ! Et pourtant, je suis né ainsi. Je suis né avec ces êtres hideux en moi, et j'ai été rejeté pendant toute ma scolarité, pourtant je n'en avais pas envie ! Alors que j'ai envie de me battre ou pas, qu'est-ce que ça change ? On ne choisit pas tout"
Tora était resté stupéfait de cette déclaration. Mon père énervé et sortant toutes ces choses, c'était presque impensable.
" Je..." commença Tora.
" Ne parle pas. Celui qui parle pour dire des idioties ferait mieux de se taire et d'écouter la beauté du silence."
" Tsss. Si tu veux tant te battre, alors vas-y ! Envoie tes insectes sur moi ! "
" Je ne vais pas me gêner" murmura mon père en tendant la main devant lui.
C'est ce moment là que les insectes ont choisis pour attaquer ses yeux et sa peau.
Il s'est mis à hurler, non pas de rage, mais de douleur. Il est tombé à genoux, les mains posé sur ses yeux, et sa peau à commencé à rougir. Tora est d'abord resté immobile, puis, voyant que mon père souffrait de plus en plus, il s'est précipité dans la classe et a appelé à l'aide.
Mon père a été amené à l'hôpital sous le regard inquiet de Shîn, Tsume, et Tora. Oui, Tora était inquiet, bizarrement.

Pourquoi, nous, membres du clan Aburame, portons des lunettes et des vêtements qui cachent tout notre corps ? Bonne question.
Et bien c'est simple. Notre chakra ne suffit pas à nos insectes. Nous naissons avec eux, et en récoltons au fur et à mesure de notre vie. Et à la pré-adolescence, ils commencent à avoir de plus en plus faim. Alors ils s'attaquent à la peau et aux yeux. Toute lumière devient alors mortelle pour notre épiderme et nos yeux.
Si mon père avait été dehors, il serait peut-être aveugle, ou aurait vu sa peau brûler sous ses yeux. Mais heureusement, il était à l'intérieur. Et à partir de ce jour là, il a du porter les habituelles lunettes noires et longs vêtements que tous les membres de mon clan arborent.

Et voilààà ! Pour ceux qui ont eu le courage de lire, reviews ? Histoire que je reçoive mon premier review *o*

Je posterai le prochain chapitre un de ces jours vu qu'il est déjà écrit, et surtout ma vraie fic :)