J'avais plusieurs petits textes non-publiés qui trainaient depuis un bail dans mes dossiers et je trouvais dommage de les laisser là. Comme ils ont pour rapport d'être sur les sorcières, je me suis dit que ce serait une bonne idée de les rassembler. Cela fait un peu bric-à-brac mais bon.
Il n'est pas dit que j'en écrirais d'autres donc je place cette fic en "complété" mais c'est tout à fait possible que j'en rajoute par la suite si de bonnes idées me viennent. Il y a amplement matière à écrire sur les différent magiciens de Soul Eater après tout.
Free/Elka – ce n'est pas un conte de fée
Free pense que la vie est aussi simple qu'un conte de fée –ou un film de série B, une chanson, un roman à l'eau de rose...
« Non ! Dans les contes, les sorcières sont presque toujours perdantes ! », s'insurge Elka.
Free s'apprête à lui répondre que presque ne signifie pas à chaque fois mais elle reprend la parole bien vite.
« Il n'y a pas de fins heureuses pour autre chose qu'eux-même, dans les histoires que les humains racontent. »
Maintenant, il cherche dans sa mémoire pour voir s'il n'y a pas de contre-exemple.
« Et les petits animaux qui donnent des indices ? Après tout nous sommes aussi des animaux.
—Donc Médusa serait l'héroïne vertueuse qu'on doit aider à triompher du mal ? Ce n'est même pas drôle. »
Le loup-garou rit quand même et Elka s'assoit à ses côtés pour réfléchir un peu plus longtemps à ce sujet qui ne l'intéresse pourtant pas vraiment.
« Tu n'es pas exactement un petit animal non plus. »
Free est grand et musclé mais bien plus naïf que les loups-garous décrits dans les histoires des humains.
« De toute façon, les contes de fées sont remplis de trucs idiots. C'est n'importe quoi, des grenouilles qui se transforment en princes ou en princesses quand on les embrasse ! Tu imagines si j'étais forcée de changer de forme chaque fois que ça arrive ?
—Tu as déjà essayé ?»
Elle est tentée de répondre non, juste pour savoir ce qu'il va dire ensuite.
Médusa - Blague
Certaines sorcières vantardes et impétueuses s'amusaient à fanfaronner de temps à autre, parlant de méthodes farfelues pour venir à bout de Shibusen ou Shinigami.
Immanquablement, une de leur aînées finissait par leur demander, agacée par tant de naïveté : «Et c'est pour quand ?»
Un silence suivait toujours la question.
Quand Médusa rapporta à la doyenne son infiltration à Shibusen pour rassembler des informations sur les armes et meisters, nombreuses furent ses consœurs à prendre peur devant tant d'imprudence. La présidente du conseil autorisa cependant la pseudo-infirmière à continuer ses actions, confiante qu'elle ferait preuve de la même discrétion qui lui avait permit de ne dévoiler ni le visage ni le nom de la deuxième sœur Gorgon à Shinigami pendant près de huit cents ans.
Certaines des magiciennes tentèrent de rire de la situation pour se rassurer : «Dis moi Médusa, tu n'es pas un peu trop vieille pour te lancer dans ce genre de plans saugrenus ? Tu ne comptes pas tenter d'enfoncer un couteau dans le dos de Shinigami tout de même ?»
Médusa leur sourit comme si elle se trouvait en face d'une bande de toutes jeunes sorcières demandant à voir un tour de magie. Peut-être, peut-être pas, leur répondait-elle.
Une sorcière plus bravache que les autres rétorqua alors :
«Et c'est pour quand ? Tu dois bien avoir une date en vue toi qui est si prévoyante.
–Eh bien, disons... pourquoi pas le premier avril ?», répliqua Medusa en souriant davantage.
Un éclat de rire général suivit cette bonne blague.
Kim/Jacqueline - Uniforme
Jacqueline et Kim entretenaient une amitié spéciale, l'arme démoniaque en était bien consciente.
Cela était en partie lié au fait que les relations entre armes et meister étaient particulièrement profondes mais aussi beaucoup aux secrets que Kim avait révélés à son amie.
Jacqueline avait conscience que Kim ne faisait autant confiance à personne d'autre, que personne d'autre n'en savait autant que Jacqueline sur la sorcière-meister. La pensée pouvait sembler orgueilleuse – en effet, elle se le disait parfois un peu, sentant la seule à pouvoir comprendre Kim – mais cette idée la rendait surtout heureuse de savoir à quel point sa meister avait foi en elle.
Cependant la chose qui rendait bien plus que les autres leur relation très particulière était leurs embrassades et caresses, bien loin des innocentes accolades entre amies.
La manière dont Kim glissait sa main dans les cheveux de sa partenaire, avant de frôler sa nuque et le rebord de sa marinière aurait pu passer pour simplement amical si ses lèvres ne se posaient pas ensuite contre la joue puis le cou de la brune. De même, les intentions derrière les doigts de Jacqueline se glissant sous la jupe de la sorcière, caressant la peau sous le tissu, étaient on ne peut plus équivoque.
La plupart du temps, elles s'adonnaient à ses activités à la hâte, sans prendre le temps de retirer correctement tous leurs vêtements. Jacqueline trouvait cela excitant, elle aimait voir sa meister dans son uniforme à moitié défait, aimait tirer sur la lanière de la marinière afin d'attirer Kim vers elle pour un baiser.
Cependant, parfois, ramener un sourire sur le visage de Kim s'avérait une tâche beaucoup plus ardue que de collecter des âmes de la liste de maître Shinigami et Jacqueline se prenait alors à espérer que le bonheur soit aussi facile qu'enfiler un uniforme scolaire.
