Rating: T, parce que ça dérangera sans doute un peu..
Disclaimer: Je ne suis pas l'auteur de Soul Eater.
Note: Je pense que ce minuscule texte est perturbant, tout simplement...
Folie.
Stein se tenait assis sur la chaise de son laboratoire, la tête entre les mains, plongé en ce qui semblait être des réflexions.
Et c'était le cas. Son cerveau tournait à plein régime tandis qu'il tentait d'ignorer la Folie qui voulait s'emparer de son âme. Avant qu'il ne se repose les question si intimes qu'il s'était pourtant déjà posé beaucoup trop de fois.
Qu'il se demande en quoi la folie était considérée comme mauvaise.
Qu'il se demande pourquoi il devait lutter; car il le savait au fond de lui, cette éthique n'était qu'une illusion stupide.
La seule chose qui changerait vraiment si il se laissait faire, ce serait qu'il serait détesté, et sans doute enfermé ou envoyé loin.
C'était la raison qui faisait qu'il continuait malgré ses interrogations existentielles de tous les jours. Mais là, le docteur n'en pouvait vraiment plus.
Sa tête lui faisait mal, très mal, et se répéter des valeurs morales inutiles qu'il considérait être des conneries n'arrangeait pas son envie de tout laisser tomber. Son regard vide coula vers le sol tandis que ses mains s'éloignaient.
Des bruits de pas stoppèrent cependant sa descente vers le subconscient. Et une voix qu'il aurait pu reconnaître entre mille autres lui donna envie de nouveau de rester ce que les gens appelaient couramment de normal, aussi abstrait que soit ce terme.
Mais tandis que les paroles de Spirit atteignaient son cerveau, et qu'il comprit qu'il était question d'une énième femme, tout se dégrada beaucoup plus vite que si l'autre n'était jamais venu. La douleur dans sa poitrine lui dictait le contraire, mais il s'affirma qu'en fin de compte, il se fichait de ce que le Death Scythe pourrait bien penser de lui.
Car quand bien même il continuerait à être un humain comme les autres, ce ne serait jamais la même chose que ses propres sentiments que l'autre ressentirait à son égard.
Alors il abandonna.
Franken Stein se tourna vers son interlocuteur, le visage figé sur une expression des plus inquiétantes et un scalpel dans la main droite.
Mais ce n'était pas de la folie. C'était sa vraie nature.
Bien que l'amour inavouable qu'il portait à l'autre semblait avoir disparu définitivement.
Note de fin: ... Je crois que je suis fatiguée. Et je ne sais pas pourquoi j'ai posté ceci.
