Titre :D'amour et d'eau fraîche
Auteur : Clair-de-lune17
Paring : HP/LM ( dès le début mais compliqué)
Fiction : à chapitres ( une vingtaine à priori mais peut être plus ça dépendra de l'inspiration)
Racting : M
Diclamer : Harry, Lucius et Cie ne m'appartiennent pas, je ne gagne pas d'argent en faisant cette histoire. Juste la satisfaction de lire vos rewiew
D'après un défi de Ayumi16.
Les termes du défi étaient :
Un happy end obligatoire avec un ou deux enfants à naître ou nés ( ça se sera pour la fin donc )
Harry a vaincu le Lord Noir pendant l'été grâce à une personne que personne n'aurait soupçonnée. Il s'agit de Lucius Malfoy. Harry, à 17 ans, rentre en 7eme année avec un secret: il est marié à Lucius Malfoy et ce depuis ses 17 ans.
C'est un mariage d'amour qui est la finalisation d'une relation de 2 ans.
Le problème vient de Draco qui est jaloux de son père car il est amoureux de Harry.
Un jour Draco reçoit une beuglante au petit déjeuner et le secret est
révélé.
La gazette est mise au courant et le couple est mal vu car Lucius est en
procès et que tous croient qu'il tient Harry grâce à un sort.
(je vous laisse le choix de Lucius comme mangemort qui a trahit par amour, d'espion pour l'ordre ou ce que vous voulez)
Voilà les termes de mon contrats, n'hésitez pas à me le dire si je ne semble pas correspondre à ceux ci hum ?
Sinon autres infos : c'est ma première fiction donc pas taper si je suis un peu courte dans la longueur des chapitres au début ok ? ( J'ai déjà composer les cinq premiers et oui Ayumi je te l'ai dit ton défi m'a inspirée ) et n'hésitez pas à me donner votre avis, conseils, etc pour que je progresse.
Merci et voici donc le premier chapitre.
Bisous Clair de Lune.
D'amour et d'eau fraîche
Chapitre un : Une rentrée sous le signe des complots et des secrets
Harry Potter, L'Elu, Celui-Qui-A-Survecut, le Sauveur, Ceelui-Qui-A-Sauver-Le-Monde-Magique-Et-Moldu-De-Celui-Dont-On-Ne-Devait-Pas-Prononcer-Le-Nom, bref le jeune homme de 17 ans le plus célèbre et convoité du Monge Magique monta dans le Poudlard Express qui devait l'amener au collège de sorcellerie le plus célèbre d'Europe pour sa septième et dernière année.
Il monta dans le train en tirant sa valise qui pour une fois n'était pas excessivement lourde. En fait c'était la première fois depuis son arrivée à Poudlard qu'elle était si légère et pour cause. Harry avait eu 17 ans fin juillet, il était donc légalement majeur et avait pu quitter définitivement ses tuteurs pour leur plus grand bonheur respectif. Le jeune brun rigolait d'ailleurs, un peu jaune, du fait que c'était bien la seule fois où ils s'étaient mis d'accord avec sa « famille » : le jour de son départ.
Depuis Harry avait donc emménagé dans son logement et par conséquent il y avait laissé les affaires qui ne lui seraient pas utiles au collège cette année au lieu de tout prendre avec lui comme les années précédentes, et cela avait bien allégé ses bagages, bien plus qu'il ne l'aurait cru possible.
Le jeune homme trouva un compartiment vide et hissa sa valise dans le filet à bagage avant de s'installer confortablement dans son siège et de regarder défiler le paysage familier pour la dernière fois dans ce sens du moins.
Le train était à peine sorti de la gare depuis deux minutes qu'on ouvrit son compartiment et que Draco Malefoy vient le voir sans être entouré des ses gorilles comme les années précédentes. Et, chose qui aurait choquée n'importe quel élève de Poudlard s'il avait assisté à la scène, Harry accueilli sa Némésis scolaire avec un sourire.
Salut Draco ! dit il alors que le blond refermait la porte et venait s'asseoir en face de lui.
Salut Harry, comment vas tu ? lui demanda le serpentard gentiment.
Bien, répondit le brun. Et toi ?
Bien. Tu savais que j'étais Préfet en Chef avec ta copine Granger ?
Quelle surprise ! se moqua gentiment Harry avant d'éclater de rire devant l'air boudeur du blond face à sa réplique.
Draco ouvrit la bouche pour répondre au garçon qui se payait sa tête mais la porte du compartiment s'ouvrit de nouveau pour laisser entrer Hermione Granger et Ron Weasley, se tenant par la main ainsi que Neville Longdubat , Lunna Louvegood et Ginny Weasley.
Les quatre griffondors ouvrirent de grands yeux en voyant Harry tranquillement installé avec sa Némésis, mort de rire, alors que le blond se retenait visiblement de l'envoyer bouler.
Malefoy, qu'est ce que tu fous ici ? siffla Ron en se rapprochant du blond d'un air menaçant qui n'effraya visiblement pas le serpentard puisque celui ci se leva de sa banquette, un sourire narquois aux lèvres.
T'es trop bête pour comprendre, répondit il d'un air suffisant, faisant levé les yeux au ciel d'Harry sans que personne ne le remarque, tous ayant leur attention fixée sur Malefoy.
A plus Harry, dit alors le Préfet en Chef en sortant du compartiment alors que le brun répondait calmement :
'plus Draco.
Mais t'es malade ou quoi Harry ? Qu'est ce qui te prends de parler gentiment à la fouine ! Explosa Ron une fois la porte du compartiment refermée derrière le blond. Et depuis quand tu l'appelle Draco et lui Harry ?
Depuis que nous sommes amis ? proposa Harry avec un sourire innocent qui ne prit pas du tout avec ses amis.
Amis ? s'exclamèrent ils choqués.
Mais Harry… commença Hermione avec son air Miss-Je-Sais-Tout.
Ecoutez les gars et les filles, la guerre est finie et aux dernières nouvelles Draco n'était pas un mangemort. Je peux même t'affirmer qu'il a travaillé du côté de la Lumière, il nous a aidé, m'a aidé en me donnant de précieux renseignements qui m'ont permis de gagner contre Voldemort lors de la Bataille Finale cet été. Et je suis sur de sa loyauté vu que nous sommes devenus des connaissances puis des amis depuis trois ans. Oui Ron trois ans. Et si vous ne le saviez pas c'est parce que cette amitié devait rester secrète pour ne pas le mettre en danger vis à vis de Tonton Voldy et de ses hommes comme vis à vis des élèves de sa propre maison. Maintenant ce risque n'existe plus car le ménage a été fait et je vous signale que très peu d'élèves de serpentard, et principalement dans les dernières années, étaient des mangemorts ou des enfants de mangemorts. Alors il serait peut être temps d'enterrer la hache de guerre non ? Voldemort a construit son règne, son pouvoir sur le fait que nous nous servions de nos différences de sangs, de maisons, pour nous détestez dès notre entrer au collège sur des préceptes qui n'étaient même pas les notre et que l'on suit bêtement de génération en génération, tant et si bien que même dans le monde des « adultes » les sessions entre les différents membres des différentes maisons subsistent toujours. Si nous ne voulons pas qu'à nouveau un mégalomane timbré et assoiffé de sang tente de conquérir le monde dans 10, 20, même 30 ans il faut commencer à aplanir les angles dès aujourd'hui. C'est une nouvelle guerre que vous voulez ou quoi ? Parce que personnellement moi j'ai assez donné !
Un silence songeur suivit la tirade du Survivant et finalement Hermione, la plus intelligente de tous, celle à qui tous les autres faisaient confiance pour sa sagesse mainte fois prouvée acquiesça avec un air un peu coupable.
Tu as raison Harry, excuses nous de ces réactions puériles.
Bien sur Hermione que je vous excuse, répondit simplement le Héros du Monde Magique avec un sourire indulgent et un peu las avant de se tourner de nouveau vers la fenêtre dans la contemplation silencieuse du paysage.
Bientôt Neville, Luna, Ginny et Ron se lancèrent dans une bataille explosive, vite rejoint par Lavande et Parvati qui jetaient de temps à autres des regards qui se voulaient séducteurs au jeune brun qui, toujours profondément plongé dans ses pensées en regardant le paysage défilé, ne le remarquait même pas.
Hermione, cachée derrière son livre d'Arithmancie de septième année, regardait elle aussi à la dérobée son meilleur ami mais pas pour les même raisons que les deux autres jeunes filles qui ne voyaient en lui qu'un futur petit copain célèbre et riche potentiel. Non Hermione, elle, voyait le garçon qu'elle considérait comme son frère depuis sa deuxième année et notait finalement à quel point le petit garçon chétif était devenu un beau et mature jeune homme.
Le discours plein de sagesse de son meilleur ami qu'elle avait plus ou moins toujours vu comme un gamin, un peu à la manière dont se comportait vraiment son petit ami Ron, lui avait prouvé à quel point la guerre avait changé son meilleur ami et elle était fière de constater que c'était en bien.
Harry avait gardé sa douceur et sa gentillesse envers les autres, il n'était pas devenu aigre et renfermé suite à toutes les souffrances qu'il avait enduré. Lui qui avait presque tout perdu : parents, parrain, et amis proches ou non. Son cousin était mort dans une explosion dans le monde moldu et même si Harry et lui ne s'était jamais vraiment entendu, elle savait que la mort de Dudley l'avait peiné, fait se sentir coupable de ne jamais avoir pu vraiment devenir autre chose qu'un cafard pour lui.
Oui Harry avait beaucoup souffert mais au lieu de devenir aigre il en était devenu encore plus aimant, empathique même. Elle se rappelait l'avoir vu réconforter des élèves qu'il ne connaissait pas quand ceux ci venaient de perdre quelqu'un et l'avaient appris de la pire façon qu'il soit : dans le journal.
Elle même avait pleuré dans les bras de son meilleur ami quand son oncle, sa tante et ses deux cousines Patty et Anna étaient morts l'an dernier. Harry l'avait écoutée, l'avait consolée en lui disant des choses censées, justes, et sans jamais, jamais la prendre en pitié. Harry ne prenait pas les autres en pitié car lui même ne souhaitait pas la pitié de quelqu'un, il n'avait pas non plus cette insolence de dire qu'il comprenait ce qu'on pouvait ressentir en perdant un proche, il se contentait d'être là au besoin, voilà tout.
Un jour Hermione avait entendue une première année de griffondor à qui Harry remontait le moral alors qu'elle venait de perdre sa mère, lui demander pourquoi il ne disait pas qu'il comprenait lui alors que tout le monde le lui avait dit jusqu'ici et Hermione avait été surprise et émue d'entendre Harry répondre :
« Je n'aurai pas l'égoïsme de dire que je sais ce que tu ressens parce que ce n'est pas vrai. Perdre quelqu'un est quelque chose de terrible, de terrible et d'unique, on ne ressent jamais la même chose que quelqu'un d'autre face à la douleur de perdre un être cher. Et on ne pleure jamais deux personnes que l'on aime pareillement. Tout dépend du lien qu'on avait avec celui ou celle qu'on a perdu, ; tout dépend de la relation entretenu avec lui ou elle et ça c'est quelque chose d'unique. Alors non, je ne sais pas ce que tu ressens, je ne peux pas comprendre ce que tu ressens je peux juste l'imaginer. Ta douleur t'es propre, ne laisse personne te dire que tu n'as pas le droit de pleurer ou qu'il est temps que tu tournes la page, c'est toi, et toi seule qui saura quand le faire, comment et pourquoi. »
Ce jour là elle avait commencé à comprendre qu'Harry avait grandi, aujourd'hui elle l'avait entièrement saisi.
C'était drôle, pensait elle, qu'un si petit homme puisse avoir tant de charisme et tant de bonté en lui.
Parce qu'Harry n'était pas bien grand pour un garçon de son âge et il fallait se faire une raison, maintenant il ne grandirait plus ou presque. Harry mesurait environ 1 mètre 68 et ne devait pas peser bien plus que 55 kilos.
Mais il n'était étrangement plus maigre, au contraire il avait gagné une musculature assez fine mais bien proportionnée avec sa taille et ses besoins.
Son visage était ce qui avait le plus changé, le griffondor avait perdu ses formes enfantines depuis longtemps. Les traits de son visage s'étaient affinés, il ne ressemblait plus au portrait craché de son père mais à un savant mélange entre ses deux parents même si elle se rappelait encore précisément le professeur Mac Gonagal pousser une exclamation de surprise l'année précédente en lui disant « qu'il ressemblait énormément à Lily maintenant ». Et, sans surprise, Harry avait juste sourit.
Ses cheveux noirs indomptables avaient un peu poussés, et étaient maintenant coupés dans une coiffure assez courte derrière avec des mèches longues sur le devant qui lui cachaient les yeux à demi ; yeux qui ne portaient plus de lunettes mais des lentilles.
« En attendant mes 20 ans pour me faire corriger la vue d'un sort » avait expliqué Harry. Et surtout parce que c'était beaucoup plus pratique au combat, Hermione le savait parfaitement sans qu'il n'ait eu besoin de le dire.
La Préfète en Chef comprenait l'attitude de Parvati et Lavande bien qu'elle ne la cautionne pas. Harry était un joli garçon, très gentil, attentif et surtout célibataire. Sans oublier qu'il possédait un véritable petite fortune personnelle et qu'il était un héros de guerre, qui ne voudrait pas de lui pour petit ami ? Hermione était d'ailleurs d'accord avec sa future belle sœur et meilleure amie Ginny, il fallait qu'Harry se trouve quelqu'un cette année et qu'il ne reste plus tout seul maintenant que la guerre était finie. Qu'il ne veuille pas s'engager avant elle le comprenait puisqu'il était en danger constant de mort, mais maintenant il n'avait plus d'excuses. Et les deux jeunes femmes avaient bien l'intention de le caser s'il ne le faisait pas tout seul.
« Ce serait gâcher » dixit la rousse.
Hermione sorti de ses pensées par un coup de pied de la part de Ginny justement qui lui fit un sourire entendu en montrant Harry d'un signe de tête, ce à quoi Hermione acquiesça. Le sourire de la rousse s'accentua quand son amie confirma qu'elle pensait à leur projet « casons Harry ».
Ginny elle aussi avait changée, elle était devenue une belle jeune femme et était fiancée à un garçon de serdaigle d'un an plus âgé qu'elle nommé Frank. Elle avait fort heureusement arrêté de baver sur Harry depuis sa quatrième année et le considérait maintenant comme l'un de ses frères. Or tous ses frères étaient en couple avait-elle expliqué à Hermione pendant les dernières vacances, presque deux semaines après la victoire sur Voldemort au début du mois de juillet.
Flash Back
Non mais tu te rends compte 'Mione, même Percy est casé. Il est avec cette fameuse Pénélope Duclair, Bill est marié avec Fleur qui attend leur premier enfant, Charlie sort avec une certaine Sarah roumaine, Fred avec Angélina, Georges avec un certain Marc, et Ron avec toi ! Non vraiment de tous mes frères seul Harry est célibataire et ce n'est pas correct. Il est trop trop canon, il peut pas rester tout seul ce serait du gâchis ! s'était exclamée la jeune rousse alors qu'Hermione l'aidait à se coiffer.
La brune avait tout d'abord rit de l'enthousiasme de la plus jeune.
Et que veux tu qu'on y fasse ? avait elle alors demandé. Harry est plus aveugle qu'une taupe concernant les relations amoureuses et ne veut pas s'engager de toutes façons !
Ne voulait pas Hermione, c'était trop risqué qu'il soit en couple pendant la guerre et tout et tout, mais maintenant Tonton Voldy est mort et enterré, plus d'excuses valables pour notre héros chéri n'amour !
Hermione explosa de rire et Ginny la rejoignit vite dans son délire.
Il n'empêche que c'est sa vie privée Gin' je sais pas si on doit s'en mêler, j'suis même pas sure qu'on en est le droit !
Mais tu l'as dit toi même ! Harry est aveugle en ce qui concerne les histoires d'amour et si on ne l'aide pas il va se retrouver avec une grue qui n'en a que pour son argent et sa célébrité, c'est ce que tu souhaites pour Harry ? Que sa première histoire de cœur soit en fait un canular par une fille assoiffée d'argent et de célébrité ?
Non, non je ne le lui souhaite pas. Tu as raison Gin', dès la rentrée on commence la plan « Casons Harry » !
Yes !
Fin du flash Back
Ils arrivèrent finalement tous à Poudlard et, une fois la cérémonie de répartition passée et le règlement répété une x-ième fois, Ron se jeta sur la nourriture alors qu'Hermione se tournait vers son meilleur ami, assis à côté d'elle, et donc en face de Ron et de Ginny, et lui demanda d'un ton neutre en se servant de la salade.
Dis moi Harry ? demanda Hermione d'une voix détachée, trop détachée pour être honnête songea le jeune homme mais il ne laissa rien transparaître d'autre sur son visage qu'un sourire l'engageant à continuer.
Oui ?
Qu'est ce que tu penses de mes cheveux ?
Tes cheveux ? répéta Harry dubitatif.
Oui, les cheveux, t'aimes bien leur couleur ou tu penses que je devrai les teindre, je sais pas moi en plus foncé ou plus clair ?
Ils sont très bien tes cheveux ! s'exclama Ron, horrifié à l'idée que sa petite amie se les teigne, mais il n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit de plus que Ginny lui envoya un grand coup de coude dans les côtes avec un « la ferme » murmuré entre ses dents serrées.
C'est vrai 'Mione ils sont bien tes cheveux pourquoi tu voudrais les teindre ? Ça les abîme en plus non ? demanda Harry d'un air septique.
Hum ? Non, non aucun risque. Je sais pas je me disais que je pouvais peut être changer quelque chose, pourquoi pas ma couleur, même pour un temps. Toi, si t'avais une copine, t 'aimerais qu'elle soit brune, blonde ou rousse ? demanda de nouveau Hermione de ce ton neutre et Harry comprit immédiatement ce qu'elle voulait faire.
Mais ça faisait deux ans qu'il jouait les crétins, et on allait pas lui apprendre son rôle maintenant. Alors il prit son expression d'oie blanche qu'il avait tout le temps quand on essayait de lui faire du charme et demanda de la voix la plus naïve possible.
Pourquoi je choisirai une copine par sa couleur de cheveux ?
Il vit distinctement le sourire d'Hermione se crisper un peu, Ginny laisser tomber sa tête dans ses mains et quelques uns de ses camarades de maisons rirent sous cape en secouant la tête, désespérés. « Harry Potter innocent de service » avait encore frappé.
Laisses tomber Harry, murmura alors doucement Hermione avec un sourire un peu figé. Donc je garde mes cheveux comme ça ?
Oui, enfin après c'est comme tu veux hein, répondit Harry, toujours jouant l'imbécile heureux.
D'accord, merci Harry, tu m'as bien aidée. Murmura Hermione en regardant leur nouveau préfet de 5ème année se lever pour guider les nouveaux vers leurs dortoirs.
Je t'en prie, répondit Harry avec un sourire, se levant dans le même temps de ses camarades de septième année avec son expression « oie blanche » toujours en place. Il vit distinctement Ginny et Hermione se rapprocher pour discuter à voix basse alors que Ron se lançait dans un discours théorique sur les filles pour expliquer le comportement de sa copine, sous les regards amusés des amis du Trio d'Or qui eux, même si Harry faisait semblant du contraire, avaient compris ce qu'avait essayé de faire Hermione quelques instants plus tôt mais n'en soufflèrent mot.
°Si tu savais Hermione, si tu savais°, pensa le Survivant avec un sourire ironique que personne ne vit avant de monter se coucher dans son dortoir.
000 HP/LM000
Le dimanche suite à la première semaine de cours, un jeune homme bien connu enfila sa cape d'invisibilité à l'abris des regards curieux avant de se rendre dans le parc, et plus exactement à côté de ce cher saule pleureur.
Il appuya alors sur la racine à l'aide d'une impulsion magique – merci l'entraînement intensif de papy Dumby !- et se glissa dans le tunnel, menant vers la cabane hurlante, ne laissant aucun indice de son passage, pas même une branche pour faire appuie sur le fameux nœud de la racine ayant le pouvoir d'immobiliser l'arbre derrière lui.
Arrivé dans la maison il laissa sa cape sur l'un des petits meubles casés du rée de chaussée et monta lestement à l'étage, jusque dans une pièce qu'ils n'avaient pas vu avec Ron et Hermione lorsqu'ils y étaient entré, de force, en troisième année, une pièce juste en face de celle où avait été traîné Ron mais qui donnait elle sur le derrière de la maison.
Le griffondor regarda rapidement sa montre et, voyant qu'il était en avance, entra sans frapper dans la pièce, fermant la porte derrière lui.
Presque 10 minutes plus tard, il entendit le crac typique d'un transplanage et reposa le livre qu'il était en train de lire sur la table de chevet étonnamment en bon état avant de lever la tête vers la porte qui s'ouvrait à ce moment là en grinçant légèrement, avec un sourire.
Il se leva et alla rejoindre l'homme qui se tenait dans l'embrasure de la porte et qui le regardait avec un sourire. Une fois qu'Harry fut a à un mètre de lui, l'homme blond l'attrapa par le bras et l'attira à lui avant de lui poser les mains sur les hanches. Le jeune griffondor lui avait passé ses bras autour du cou de nouvel arrivant et s'était légèrement dressé sur la pointe des pieds afin de pouvoir partager un baiser avec lui, un long baiser.
T'aurais-je manqué ? demanda l'autre d'une voix quelque peu amusée sans lâcher le griffondor pour autant.
Ouais, c'était long, murmura ce dernier blotti contre le torse du plus grand.
Ça ne fait qu'une semaine, remarqua l'autre.
C'était une longue semaine Lucius, réprimanda Harry en encrant son regard vert dans les yeux bleu-gris de son aîné.
Je sais Amour, répondit alors l'homme en posant doucement ses lèvres sur celles de son vis à vis.
Comment se passe le procès ? demanda alors celui ci en se reculant juste un peu.
Pas trop mal je suppose, mais c'est extrêmement long, il y a les témoignages, les soit disant preuves d'un côté, puis de l'autre, les réfutations, les accusations, les ouïe-dires… Et de ton côté mon cœur ?
Moi ? Rien de spécia… Ah si, se reprit Harry avec un sourire d'une oreille à l'autre. Devines quoi ?
Quoi ? murmura Lucius, amusé par le regard de son amoureux qui avait l'air de retenir un fou rire.
Mes amies ont décidé de me caser apparemment.
Ah oui ? murmura Lucius d'une voix dangereusement basse et possessive.
Ouais, elles n'ont pas arrêté de me poser des questions plus débiles les unes que les autres et surtout pas subtiles pour deux noises.
Et qu'est ce que tu as fait ? s'amusa Lucius en plongeant son regard dans les émeraudes du griffondor.
Moi, mais j'ai rien compris pourquoi ? répondit Harry en se mettant en « mode oie blanche » avant d'éclater de rire, amenant Lucius à faire de même.
Elles veulent vraiment te caser ? demanda t il alors
Apparemment.
Et tu vas te laisser faire ?
Peut être, répondit Harry taquin.
Peut être que je dois te rappeler ton statut d'homme marié, à moi qui plus est alors ?
Hum…. Peut être. Ça dépend comment tu vas t'y prendre, sourit le plus jeune.
Que dirais tu de la manière douce ? proposa lors Lucius en faisant glisser ses mains sur les hanches de son époux.
Hum… pourquoi pas.
Ça a été une longue semaine ? murmura alors Lucius en s'emparant délicatement des lèvres du plus jeune.
Très longue, répondit celui ci sur le même ton mais avec un sourire amusé.
Je dois me faire pardonner alors ?
Je crois.
Lucius captura alors de nouveau les lèvres d'Harry, pour ne plus les lâcher cette fois alors qu'il commençait lentement à défaire la boucle de la ceinture de son époux. Epoux qui était lui même occupé à lui ôté sa chemise. Très rapidement chemises et pantalons tombèrent au sol et Lucius poussa son jeune mari jusque sur le lit de la pièce, alors qu'Harry faisait un rapide mouvement du poignet qui verrouilla, insonorisa et protégea contre les yeux magiques du type de celui de Fol Œil et les animagus la pièce.
Que diraient tes amies si elles savaient ça ? demanda Lucius entre deux baisers papillons alors qu'il ôtait le dernier vêtement de son amant.
Elles crieraient au viol ? proposa Harry sans pour autant se dégager le moins du monde des caresses et baisers de son époux. Le monde sorcier crierait au viol. Le Sauveur qui s'envoie en l'air avec un ex- Mangemort, le bras droit de Voldy en plus, quel scandale.
Je dois donc arrêter ? proposa Lucius en faisant néanmoins descendre sa main de plus en plus bas le long du dos du jeune homme.
J'emmerde le monde sorcier, répliqua simplement Harry dans un murmure dans le creux de l'oreille de son époux.
Il n'en fallu pas plus au blond pour qu'il s'octroie l'autorisation de ravir une fois de plus son jeune époux qu'il avait épousé le jour de ses 17 ans tout juste.
Et voilou le premier chapitre. Un lémon sous entendu dès le début ( rougit) Hum hum…. Bon j'espère avoir votre avis : Nul ? Bien ? Génial ? Arrêtes tout de suite le massacre ? Bref ce que vous en avez pensé. Le prochain chapitre s'appelle « Le début d'un secret » et je pense que je le posterai demain si ce n'est ce soir. Voilou.Claire de Lune