Je n'ose pas vous le dire,
Mais vous le cacher serait vous trahir.
Doucement je m'approche où vous êtes,
Tout tremble dans mon être.
Mais je sais cacher mes sentiments,
Car cela serait trop indécent.
Je vous dis que je suis là,
Mais vous ne répondez pas.
Je décide de pousser le shoji,
Je vous trouve alors endormi.

Je suis resté éveillé toute la soirée,

Ne sachant plus quoi penser.

Cela fait déjà quelques années,

Que tu es à mes côtés.

Obéissant à tous mes ordres,

Sans jamais montrer ton désaccord.

Mais ce que je pense doit être caché,

Car si cela se sachez,

Nous en serions déshonorés,

Et je ne pourrais le supporter.

Vous êtes assoupi,
Tous vos doutes semblent être partis.
Je m'approche de votre visage,
Pour la première fois je ne serais pas sage.
Mes lèvres se posent délicatement sur les vôtres,
Cela ne doit jamais être connu des autres.
Soudain je croise vos yeux améthyste,
Pourquoi sont-ils si triste ?
Je me mets en arrière,
Tout devient alors amer.

Une douce pression m'a réveillé,

Me sortant de mon rêve trop léger.

Mes yeux croisant ton regard saphir,

Je sais que cela va nous faire souffrir.

Cet amour est malheureusement interdit,

Mais je redoute de regretter à vie,

D'avoir raté la chance de te garder,

A mes côtés.

Tous ces doutes me torturent l'esprit,

A propos de toi, celui dont je me suis épris.

Alors que je ne sais plus ou me mettre,
Ayant l'impression d'être un traitre.
Vous vous êtes levé et approché,
Et contre le mur vous m'avez collé.
Soudain vous m'embrassez,
Par surprise j'essaye de vous repousser.
Vous me tenez les bras,
Des palpitements commencent dans sous mon estomac.
Alors que s'arrête le baiser,
Vous prenez un moment pour m'enlacer.

Mes pulsions ont été trop intenses,

Eveillant chacun de mes sens.

Te poussant contre le mur,

Doucement je te murmure.

Que mon amour pour toi,

Brisera ton masque froid.

L'envie monte doucement,

Comme tes petits gémissements.

Heureusement que tout le monde est occupés,

Nous laissons seuls juste cette journée.

Doucement les habits tombent,
Mon cœur est comme une bombe.
Les caresses commencent,
Et je dois me faire violence.
Pour ne pas crier,
Et avouer tout le plaisir que vous me procurez.
Nos langues s'emmêlent,
Synchronisés comme des jumelles.
Nos corps tremblent,
Et par terre nous glissons ensemble.

Mes lèvres descendent le long de ton ventre,

Caressant lentement ton antre.

Je rigole en te voyant,

Cacher ton visage d'habitude si blanc,

Teinter de rouge maintenant.

Tu ne peut-être qu'attachant,

Dans ce genre de situation.

Je demande doucement ton autorisation,

Pour ne faire plus qu'un avec toi,

Au moins juste pour cette fois.

D'abord une douleur insupportable,
Mais qui devient de plus en plus agréable.
Vous étiez inquiet,
Ayant peur de m'avoir blessé.
Je vous rassure en vous caressant le visage,
Avec cette impression d'être sur un nuage.
Vous collez votre corps contre le mien,
Comme pour resserrer le lien.
Qui maintenant nous unis,
Pour le restant de nos vies.

Malheureusement l'heure est venue,

De faire comme si ce moment n'avait jamais été conçu.

Cachant nos sentiments,

Devant tous ces gens.

Mais au fond,

Nous savons.

Que quand la lune reviendra,

Quand les entrainements seront là.

Nous serons de nouveau ensemble

Seul dans cette chambre.