Titre: Insolite amour
Auteur: Kimi!!!
Couple: Renji x Byakuya
Notes: soyez sincère lorsque vous le lirez s'il vous plait!!! Ceci est un p'tit cadeau d'anniversaire pour une bonne amie, j'ai nommé Daeya (ou Suna) et c'est sans faute (je parle du nom.)!! Je vous préviens déjà, je pense que je vais juste rajouter quelque p'tits trucs dans l'histoire de Bleach mais rien de bien grave ne vous inquiétez pas!! Cela ne va pas réellement modifier le cours de l'histoire! Dernier truc, les persos ne m'appartiennent pas mais à l'auteur!!! T.T Kyaaaaaaaa!!! Je veux que Ukitake-san et Shuhei-san soient à moi!!!!! (cri super désespéré!!!!) Bon mesdemoiselles et messieurs (s'il y en a) voici:
Insolite amour
Partie… Cela faisait déjà si longtemps qu'elle était partie… Envolée, disparue de sa vie… Il ne comptait déjà plus le temps qui s'était écoulé depuis sa mort; pourtant, ce fut par une journée de printemps semblable à celle-ci qu'elle l'avait quitté pour le repos apaisant que lui offrait la mort. Jamais il n'oublierait cet instant tragique, où, le cœur déchiré, il avait pleuré sa mort mais aussi s'était fait la promesse à lui-même de ne plus jamais succomber à ce faible sentiment qu'était l'amour. Les années ont passés depuis, et rien n'avait vraiment changé.
«Je suis désolée de ne pas avoir pu te retourner ton amour Byakuya-sama. Ces 5 années que j'ai passé auprès de toi, c'était comme un rêve. Byakuya-sama…»
C'était là ses dernières paroles, il s'en souviendra probablement toute sa vie. En effet, il portait toujours en lui le deuil de sa femme ainsi que leurs moments de passion passés à deux. Il était toujours plongé dans ses pensées lorsque son lieutenant Abarai Renji apparut au seuil de sa porte. Celui-ci toussota pour signaler sa présence. Comme d'habitude, son taichô se tourna vers lui, le dévisagea de ce regard vide et inexpressif qui le caractérisait. Un silence pesant s'était alors installé dans la pièce, jusqu'au moment où, se décidant enfin à parler, Renji prit la parole.
«-Vous m'avez fait appelé taichô?
- Où donc étiez vous?
- Je faisais quelques exercices.
- …C'est bon, vous pouvez retourner vaquer à vos précédentes occupations.
- Sayonâra taichô!
- …Sayo…»
Il ne pu terminer cependant sa phrase car déjà son lieutenant détalla à l'autre bout du couloir. Las, il se décida alors à gagner son lit, et peut-être, au plus profond de lui-même, avec l'espoir que demain devienne un jour meilleur? Il s'endormit aussitôt bercé par le doux son d'une flûte dans la chambre d'à côté. Ne dit-on pas que la musique adoucit les mœurs?
Le lendemain, dès que résonna le chant du coq, Byakuya se dirigea machinalement vers la douche, comme à ses habitudes. Dès qu'il eût fini sa toilette, il s'habilla, mit son uniforme par-dessus ses vêtements puis partit en direction de son bureau, où l'attendait un paquet de formalité à remplir, il préférait les faire lui-même puisqu'il avait toujours jugé que son lieutenant était bien trop paresseux pour les remplir correctement. Les heures filaient et il commença à regretter sa décision: la pile de paperasse semblait interminable. La matinée s'écoula donc ainsi, tranquillement et sans encombre. Pourtant, vers les environs de midi, la chaleur étouffante l'obligea à sortir aller prendre l'air. Il partit en direction du lac puis gagna ensuite la fraîcheur ambiante de l'ombre d'un cerisier. Il se mit à contempler la surface luisante du lac, qui fut troublé à des moments par des couples de poissons qui se taquinaient pendant l'espace d'un cour instant hors de l'eau: c'était déjà la saison des amours. Lui-même aurait donné cher pour pouvoir nager ainsi, tranquillement dans l'eau fraîche du lac. Bien que ce ne fut pas très réglementaire, il enleva son uniforme restant ainsi en chemise et en pantalon, après tout qui pouvait bien le voir? Le lieu était pratiquement désert. Il s'allongea alors sur l'herbe fraîchement tondue mais ne fit aucune tentative de baignade, et s'endormit aussitôt.
Renji lui passait son temps à la salle d'entraînement, depuis sa défaite contre Ichigo, il
avait pris conscience des lourds efforts à déployer s'il voulait un jour surpasser son taichô. Son bankai n'était pas encore tout a fait au point, et il n'était pas encore assez agile pour pouvoir la contrôler à la perfection mais, il y arriverait! Avec toute sa force et sa détermination; il frappa, tapa, boxa, trancha (et ainsi de suite) le mannequin qui lui servait de pushing-ball. Quelques heures plus tard, épuisé il sortit alors de la salle d'entraînement pour se rafraîchir dans l'eau du lac; aller dans les sources thermales à cette heure était bien trop risqué surtout en cette chaleur, il risquerait de s'évanouir et de mourir noyé. Il enleva alors tous ces vêtements puis les cacha, juste au cas où. A présent, il n'avait sur lui plus que son caleçon noir avec des p'tites têtes de mort dessiné dessus (). Rapidement, courant presque, il plongea la tête la première dans l'eau glacé du lac, effectua quelques crowls, s'amusa à taquiner les poissons. Inconsciemment, il s'éloignait de plus en plus de la salle d'entraînement pourtant c'était après avoir effectué quelques mètres de plus qu'il le vit…
Croyant tout d'abord qu'il s'agissait de ces personnes à santé fragile, qui, confrontées à la lourde chaleur s'étaient évanouis, il nagea aussi rapidement qu'il le pu. Il atteignit le bord quelques secondes plus tard puis il se ruât sur l'inconnu mais s'arrêta net en voyant qu'il s'agissait de son taichô! Il s'approcha quand même vers lui à pas de loup et se mit à l'observer. Apparemment son taichô dormait et d'un sommeil paisible; il paraissait si serein, si vulnérable, si fatigué… Jamais il ne l'avait vu ainsi, il connaissait son lourd passé, en particulier celui qu'il avait partagé avec sa femme. Il avait dût être un homme beaucoup plus aimant qu'il ne le paraissait vu qu'il avait souffert de la mort de celle-ci. N'était il pas après tout un ''humain'' comme les autres, avec des sentiments? Dire qu'il avait devant lui en ce moment, l'homme qu'il avait toujours rêvé de surpasser un jour… Il s'assit à quelques centimètres de lui. Depuis sa cuisante défaite contre lui, il avait essayé, en vain de le haïr,dans l'espoir de trouver dans cette haine une source de puissance : vu qu'il l'avait combattu et qu'il avait même cherché à le destitué de ses fonctions de vice capitaine.
Puissance… Au fil des années, il avait toujours tenté d'acquérir son maximum de puissance mais jamais, il n'avait été satisfait: il en voulait plus. Il aimait ce mot ainsi que l'étendue de tout son pouvoir d'attraction, il aimait cette faim de pouvoir immense qui ne semblait jamais être comblée même si l'on venait d'atteindre son paroxysme, il aimait toute la possibilité de sens, de valeurs que ce simple mot pouvait avoir dans le cœur d'une personne. Il se surprit alors à regarder son taichô, quel était donc le sens profond de ce mot chez celui-ci? Il repensa alors au moment où, il fut convoqué chez le capitaine de la 1ère division il y a quelques jours de cela; celui-ci lui avait exposé la situation et lui avait demandé aussitôt s'il ne souhaitait pas occuper l'une des places manquantes des postes de capitaine de la 3ème, 5ème et 9ème division. C'était une promotion qu'il lui proposait là! pourtant, avant de prendre une décision, il se sentit obligé d'aller consulté Ikkaku-san puisque celui-ci aussi avait bénéficié de cette promotion. Après cela, il repartit dans les quartiers de la 1ère division et dû à contrecœur refuser cette promotion qui lui tendait les bras. Ikkaku-san avait réussi à le faire changer d'avis, -bien qu'il savait parfaitement que c'était involontaire- il lui avait dit qu'il souhaitait rester dans sa division juste pour pouvoir un jour surpasser, comme lui, son capitaine. Que cela ne lui servirait à rien de se mettre sur un même pied d'égalité que lui puisqu'il ne pourra même pas le défier sous peine de tomber de haut. Renji avait prit en compte que tous les deux se trouvaient dans des situations à peu près similaires. Sans qu'il s'en rendit compte, les heures passèrent rapidement, le temps commença à se rafraîchir et le soleil avait commencé à décliner pour laisser place à la superbe vue d'un magnifique coucher de soleil, d'autant plus cela se faisait rare au Sereitei d'apercevoir un tel spectacle en ce temps de guerre.
Byakuya émergea doucement de sa douce léthargie, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas aussi agréablement bien dormi. Une sensation de bien-être intérieur l'envahit, ce devait être probablement l'effet de ce sommeil ''réparateur''. Il émit un petit grognement plaintif dû au fait qu'il devait à présent retourner à son bureau et à sa routine quotidienne. Il ouvrit alors doucement les yeux, s'attendant à recevoir en plein dans l'œil la lumière du soleil. A la place, il aperçut un large dos musclé et couvert à des endroits par des tatouages; ainsi que de longs cheveux d'un rouge sang lâchés à l'air libre et qui serpentaient avec délicatesse les larges épaules de leur propriétaire. Il reconnu aussitôt son lieutenant de plus, quelques gouttes d'eau perlaient sur son dos, il semblerait qu'il est nagé dans l'eau du lac. Il toussota, signe qu'il s'était réveillé, aussitôt, son lieutenant se tourna vers lui. Un étrange sourire aux lèvres, il prit la parole:
«Avez- vous bien dormi taichô?
Depuis combien de temps êtes vous là?
Quelques heures je pense. Je vous avais vu de loin en train de vous prélasser tranquillement, donc je suis venu voir si tout allait bien, mais je ne pensais pas au début qu'il s'agissait de vous!
Sachez lieutenant, que je ne me ''prélassais'' pas du tout comme vous semblez le croire. Et pourriez vous m'expliquer votre accoutrement? Où est donc passé votre uniforme?
Oh ça! Je faisais une petite baignade étant donné qu'il régnait une de ces chaleurs dans la salle d'entraînement!
Est-ce bien réglementaire?
…C'était la première fois que je faisais cela.
Soit, je vais dire que pour cette fois on va laisser passer cette faute, mais la prochaine fois tâchez de réfléchir aux conséquences de vos actes, d'autant plus que c'est vrai qu'il faisait assez chaud aujourd'hui. Ma clémence ne se répètera pas deux fois de suite par contre.
Hai!»
Après ça, ils ne prononcèrent plus aucune parole, chacun appréciant le silence des lieux à sa façon. Byakuya regarda aussi le magnifique paysage, tel un tableau digne des plus grands maîtres de la peinture, qui se dressait devant ses yeux.
Du coin de l'œil, il observa son lieutenant, il n'affichait pas cet air fier qu'il avait l'habitude de montrer aux autres, il semblait totalement différent du quotidien, il avait réussi à défroncer les sourcils ainsi il avait l'air beaucoup plus paisible mais aussi plus ouvert au monde qui l'entourait. Il resta ainsi pendant quelques instants encore, puis jugeant que ce petit moment semblait trop s'attardé, il ré-enfila son uniforme et re-gagna ses appartements sans un regard à son lieutenant, qui paraissait absorbé par ce qu'il regardait.
Voilà j'ai fini!! Vous aimez? C'est quand même un peu cour non? la prochaine fois je le ferai plus long si vous me laissez quelques reviews bien sur (je vis de ça!)! alors reviews!
