Yo ! Alors, comment dire...Cette fiction et la première que je poste ici. Pour la petite histoire, je l'ai écrite une nuit, alors que j'avais mon cerveau en surchauffe d'idée pour une OS sur ce ship (ou en tout cas sur la Stream Team) puis, c'est ça c'est terminé sur une grosse fic', qui n'est d'ailleurs pas encore finit à l'heure où je vous parle. J'étais au bout de ma vie et j'en pouvais plus, j'voulais l'arrêter. Puis, j'me suis dit "Fuck it, je la fait jusqu'au bout." Voilà. Pour l'apparition des chapitres, j'essayerai de m'y tenir à un chapitre par semaine.

Oh et bien sûr, si DFG ou Nono me demande de supprimer cette fanfiction, je le ferai sans broncher.

Je vous souhaite une bonne lecture, en espérant que ce chapitre vous plaise !

Me voilà ici, entre quatre murs et une bière à la main. Je la dépose sur la table basse, avec les trentes-six milliards autre cochonneries que je n'ai pas débarrassé. Je prends la télécommande avant de commencer à zapper les émissions. Rien d'intéressant, comme d'habitude en fait. Je sais pas pourquoi, mais la télé ne m'intéresse plus vraiment. Peut-être, parce qu'elle travaillait dans l'audiovisuel. Comme moi finalement, enfin, plus maintenant. J'ai été viré pour absence à répétition. D'un côté, comment ils veulent que je travaille quand je bosse dans le même endroit que mon ex ? Peut-être qu'ils pensent que je suis sur-humain et que le boulot passe avant mes "embrouilles avec les autres travailleurs" ? J'oublie trop vite que ce qui intéresse le patron, c'est la thune qu'il emporte avec son émission de merde. C'est déjà quoi le nom ? Ah oui, touche pas à mon poste. Quelle merde ! J'éteins la télévision et me dirige vers la salle de bain. Je crois que ça va faire une semaine que je n'ai pas pris une douche. Je me regarde dans le miroir et la vache, c'est vraiment moi ça ? Ma barbe est négligée, de grosse cernes se retrouvent sous mes yeux normalement marron, qui ont plus un teint noir maintenant, mes cheveux généralement chatain ont pris une teinte brunâtre sale. C'est fou comme une rupture peut détruire un rythme de vie. J'enlève mes vêtements sales et les laisse à même le sol. Pourquoi s'embêter à les foutres autres pars alors qu'ils sont sales après tout. Je rentre dans la cabine, règle l'eau pour qu'elle soit à la température idéal, et laisse le liquide entrer en contacte avec ma peau. J'ai oublié à quel point ça faisait du bien, de se sentir à nouveau propre - J'étais si crad' que ça ? Je lâche un léger son avec dédain. Elle a bien réussi à me détruire cette pute. Plus de boulot, plus de bonne hygiène, plus de réelle vie au final. Je sors de la cabine. Putain, deux ans, deux putain d'année que je me la trimbale et tout ça pour quoi ? Pour que ça se finissent sur un malentendu ? Mais putain elle a aucune race. Je commence à m'habiller avec un t-shirt blanc accompagné d'un pull flannel bleu à carreaux. Elle m'a quand même bien eu cette conne, un an qu'elle me trompe, et en plus c'est elle qui me quitte. Mon égo a pris un sale coup tiens. Je prends un jeans bleu, une paire de converses et des sockets blanche avant de commencer à les mettre. Elle ne mérite même pas que je lui accorde autant d'attention, que je sois autant triste pour elle. Et puis merde, je vais sortir dans un bar tiens, ça va me détendre un peu et puis, pourquoi pas la remplacer ? Rien que pour un soir que je fasse ressentir à quelqu'un ce que je ressens. D'un pas frénétique, je prends mon téléphone et mes clés avant de me ruer vers la porte. Une fois au corridor, je claque la porte et cours vers la sortie. Le premier contacte du vent sur ma peau me fait un bizarre. J'ai l'impression que ça fait une éternité que j'suis pas sorti. L'air est frais, la nuit est déjà tombée sur la ville, les lumières la fait vivre avec les passants qui marchent de droite à gauche, l'ambiance parisienne finalement. Je me dépêche de trouver un bar au hasard et de m'asseoir sur une chaise avant de commander une bière. Je balaye du regard l'endroit et me détends directement. Bordel, ça fait du bien d'être autre part que chez-soi. L'ambiance est assez relaxante, il y a pas trop de monde, du jazz en musique de fond, avec quelques artistes sur une scène. Le bar est dans les tons orangés/brunâtres. Je revois des couleurs bordel, d'autre couleur que le gris en tout cas. Le barista me sert ma boisson avant de retourner prendre les commandes de sa clientèle. En parlant de lui, il est pas mal, j'veux dire, physiquement. Des cheveux noirs bouclés dans ce qui semble être un bordel arrangé. Des yeux bleus qui contrastent bien avec sa peau métissé. Un corps svelte légèrement musclé. Mouais, il est pas mal. Je sirote mon verre tristement en repensant à ma copine. Je secoue la tête frénétiquement. Mais qu'est-ce qu'il me prend bordel ? Je dois arrêter de penser à elle, merde ! Le barman semble remarquer ma tristesse puisqu'il vient vers moi.

"Un problème de coeur ?" Je hoche timidement la tête. "T'inquiètes pas, ici, c'est monnaie-courant d'en voir. J'dirai même que c'est grâce à ça que je gagne ma vie."

Il rit, et son rire est contagieux puisque je rigole à mon tour, pas non plus au point d'être hilare comme lui.

"Ouep, un petit problème de coeur, mais j'essaye de l'oublier.

-Eh bah je peux te dire que c'est pas en restant assis là, avec ton verre que tu vas l'oublier. Non, loin de là. Ce qu'il te faut, c'est sortir et rencontrer de nouvelles personnes."

Je le regarde avec un air interrogateur et je lâche un léger soupire de tristesse.

"Si seulement c'était si facile…

- Oh crois-moi, tu viens tout juste de franchir un cap en me parlant."

Il sourit, et bordel que son sourire est magnifique, il ressemble à celle de... Je me fous une claque mental. Faut vraiment que j'arrête. Il prend un bout de papier de sa poche et un stylo et écris quelque chose. Il le dépose et j'y vois une suite de numéro.

"Si t'as besoin d'aide, je te laisse mon numéro de portable. T'auras juste à m'appeler et j'serai dispo' pour t'aider."

Il me sourit avant de repartir servir ses clients. Je prends son offrande dans mes mains. Ouais, pourquoi pas un peu d'aide. Après tout, c'est si gentillement proposé. Je glisse la feuille dans ma poche et finis mon verre. Je paye ma bière, en déposant un pourboire en passant, avant de passer devant la scène. Je laisse un sourire en coin prendre possession de mes lèvres.

"En tout cas les gars, vous faites un joli boulot. Vous rendez l'atmosphère de ce bar plus...chaleureux on va dire."

Je dépose un autre pourboire avant de partir du bar. J'sais pas pourquoi j'ai fait ça. Peut-être parce que je me sentais d'humeur généreuse ? Je lâche un petit son de mépris. Comme si cet homme allait changer ma vie. Je glisse mes mains dans mes poches avant de retourner à mon appart'. J'ouvre la porte et...j'ai oublié que l'ambiance est terne ici. Du gris, partout. Je soupire, finalement, je crois que le bar me manque. Et le responsable aussi d'ailleurs… M'enfin, je rentre dans ma chambre, me déshabille avant de rejoindre mon lit. Les minutes passent. Bordel, j'ai l'impression qu'il est beaucoup trop grand pour moi. Je lâche un dernier soupire avant de laisser Morphée me prendre dans ses bras.