Salut à tous ! Cette fanfic traîne depuis tellement longtemps dans mes dossiers que j'avais oublier de la publier alors voilà. Excusez si il reste encore quelques fautes et désolé pour l résumé moyen.

Enjoy !


PDV Inconnu

Je marche dans cette rue, sans vraiment savoir où je suis. Les lampadaires se font de plus en plus rares, signe que je m'éloigne de plus en plus de ma ville. Ma vision est trouble à cause de l'alcool présent dans mon corps. Je marche lentement et j'aurai juré ressembler à un zombie vu ma position. Mes pieds me conduisent, sans que je ne m'en rende compte. Je cherche mes clefs dans mes poches alors que j'arrive devant la demeure camouflée derrière une allée de grands arbres bien taillés.

Je ne trouve pas ce que je cherche. Je fouille dans ma veste, rien. Je grogne de frustration en me rappelant les avoir perdu lors d'un combat dans un bar.

- Et merde …

Je toque plusieurs coups à la porte en me préparant à affronter les regards désapprobateurs que j'affronte tous les soirs. J'entends quelqu'un arriver à la porte.

- Clarke.

Ca y est. Ma presque sœur a cette lueur bien particulière dans le regard. Elle n'a pas pitié de moi mais je me sens tellement mal de lui faire ça.

- Salut Ray'…

J'entre dans la maison et vais m'affaler dans le canapé avec un râle peu contrôlé. Raven me rejoint. J'aurais voulu pouvoir disparaitre tellement je me sentais coupable.

- Clarky, pourquoi tu ne me dis pas ce qu'il se passe ? Ce n'est pas ton genre de te battre sans raison, on ne se parle presque plus depuis quelques jours, tu n'es jamais ici…

Elle examina ma joue rouge où un point s'est écrasé peu de temps avant. J'ai besoin de parler même si je ne sais pas où ça va me mener.

- C'est notre beau père.

Raven s'agenouille entre mes jambes pour pouvoir regarder l'état des phalanges de mes mains. Elle me regarde tout de même attentivement, attendant que je parle. Je laisse mon regard traîner dans le vide et les mots sortent tout seul.

- C'est un vrai con. Je comprends que maman ce soit mise avec lui après la mort de papa, on avait besoin d'argent, elle ne pouvait pas tout gérer seule. Il était sympa au début. Mais dès que maman s'est un peu remise de la mort de papa, il a commencé à penser qu'à sa gueule cet enfoiré. Elle n'ose pas lui dire ce qu'elle pense de lui mais moi je vais lui dire ces quatre vérités s'il me pousse à bout. Non, tu sais quoi je vais lui dire avant même. C'est un vrai tyran ce mec ! La preuve, on n'a pas le droit d'aller dans le frigo. On doit acheter notre propre bouffe nous deux. Et si jamais on en parle à maman. Boum ! Une bonne branlée ! Putain ! On est même pas majeure Ray'. On pourrait aller porter plainte contre ce type.

Je me stoppe quelques secondes, mes doigts ont agrippés la main de Raven et je la sers fort dans la mienne. Je relâche la pression et reprend, essayant de modérer ma voix.

- J'ai fouillé dans ses papiers l'autre jour. Tu sais que maman lui donne de l'argent tous les mois pour qu'il soit disant, paie sa voiture. Bah tu sais quoi ? Il ne la paie pas sa putain de bagnole. Tu sais dans quoi il dépense l'argent ?

Je marque une pause, dégoutée par ce que je vais dire. Raven me regarde, inquiète.

- Ce salaupard va voir les putes, je crache. Je l'ai suivi. Je l'ai vu donner ce billet de cent à cette fille, elle est montée dans sa voiture…

- Je pense que j'en ai assez entendu, dit une voix dans mon dos qui me fit frissonner.

Le grand homme au ventre grossit et plein de bière entra dans le salon.

- Je vous ai accueillis dans ma maison et voilà comment vous me remerciez. Je supporte déjà mal que vous soyez là en permanence vous deux. Vous ne direz rien à Abby, ni aux flics d'ailleurs.

L'homme s'avança vers nous, dominant de toute sa hauteur. Je sens mon cœur battre de peur. J'ai encaissé bon nombre de coups de sa part et je n'ai pas envie de revivre ça.

- Je vais vous envoyer en détention pour mineur. Je peux tellement facilement vous faire passer pour celles qui m'ont agressé. Je dirai que vous êtes dangereuse comme ça je n'aurais plus de problèmes. Et si jamais vous me faites chier… vous savez ce qu'il se trouve au sous-sol…

Je sens Raven commencer à trembler de peur tandis que j'explose.

- Mais t'es qu'un connard, je hurle.

Je me lève et cette fois c'est moi qui le dépasse d'une demi-tête. Je baisse les yeux sur lui et le menace du regard. J'étais effrayée. Après tout il pèse le double de mon poids, mais je ne laisse absolument rien paraitre.

- T'as bien entendu petit con…

Je sens le plat de sa main s'abattre sur ma joue déjà meurtrie et un bruit sec résonna dans la maison. J'ai mal mais je relève la tête. J'arme mon bras et me prépare à lui décrocher la mâchoire quand une voix s'élève.

- Qu'est-ce qu'il se passe ici ?!

Ma mère venait d'entrer en trombe dans le salon et avait apparemment assisté à cette scène.

- Abby… T'es déjà là ?

- Parce que tu comptais frapper mes enfants pendant mon absence ?! T'es complètement malade !

Prit sur le fait, prit de cours, il ne trouva rien à répliquer.

- Clarke, Raven, prenez vos affaires, dit ma mère, les dents serrées.

Le regard de la femme était brulant, sûrement plus que le mien encore. Il va passer un sal quart d'heure cet enculé. Même si elle ne se sert pas de ces points, ma mère peut être tellement violente.

Raven me tire dans notre chambre en quatrième vitesse et j'entends vaguement ma mère déballer tout ce qu'elle a à dire à ce con. Je souris de toutes mes dents. Elle le menace. Il ne pourra même pas aller voir les flics, nous avons plus d'une preuve.

Dix minutes plus tard, chacune de nous a deux gros sacs sous les bras et ma mère démarre la voiture. Par la fenêtre je remarque ce regard noir qui me fixe. J'abaisse la vitre, lui fait mon plus beau sourire et sors ma main à l'extérieur. Alors que ma mère commence à avancer, je lui fais un doigt d'honneur que je laisse lever bien haut jusqu'à ce qu'il ne puisse plus nous voir.

Ma mère a les joues rouges de colères, je peux voir les traces qu'ont laissées ses larmes. Raven, qui est sur le siège passager pose une main sur l'épaule d'Abby.

- Maman…

Je ne sais pas quoi dire pour la réconforter et Raven reste silencieuse.

- Est-ce que c'est vrai ce que tu as dit à propos de mon argent ?

La voix de ma mère est tremblante. Je hoche lentement la tête alors qu'elle me regarde par le biais du rétroviseur. Je l'entends renifler hargneusement.

- Est-ce que c'est à cause de lui que tu sortais tous les soirs ?

- Oui. Ce… ce n'était pas la première fois qu'il lève la main sur moi… sur nous.

Les doigts de ma mère serrent le volant à tel point que je me demandais si elle ne pouvait pas le briser.

- On va où maintenant ? demande Raven qui jusque-là avait gardé le silence.

Ma mère sembla réfléchir quelques secondes.

- Je connais quelqu'un qui pourrai nous héberger...


Et vooilà ! C'était le premier chapitre, avec l'espoir qu'i vous a plut. Je ne sais pas si je vais pouvoir publier régulièrement avec les cours et tout mais j'essaierai.

Bye Bye