Résumé : UA. Dans un monde où Voldemort n'a jamais existé, Harry Potter est un septième année heureux, vivant avec sa famille. Un jour, il tombe sur le portrait d'un adolescent qui vivait il y a bien longtemps et tout changea. Est-il possible d'aimer un portrait ? En était-il vraiment un ? HP&TMR Slash.
ATTENTION : Mort d'un personnage (Je précise car la fic reste Rated T malgré tout)
Disclaimer : Harry Potter et son univers son la propriété de J.K Rowling, comme d'habitude. Quant à l'histoire originale, elle provient de l'auteur R.L Peverell. Le lien vers la fic originale est sur mon profil.
EDIT : Petite correction apporté à ce chapitre.
Bonjour/Bonsoir !
Cela fait des années que je n'ai pas publié de fanfictions, mais ce n'est pas pour autant que j'ai oublié ce merveilleux monde qu'est Harry Potter !
Ceci est ma toute première traduction, j'espère que vous allez l'apprécier autant que moi. J'ai eu les accords de l'auteur pour traduire sa fic bien entendu, même si cela date de plusieurs année maintenant.
Je n'ai pas de Beta, donc malheureusement l'histoire doit contenir pas mal de faute, malgré mes nombreuses relectures. Je m'en excuse d'avance. Pour plus de clarté, j'ai décidé de couper le one-shot en deux parties. La traduction est fini donc ne vous inquiétez pas, il y aura bien la suite sous peu.
Enjoy !
Un échec.
Ce fut sa dernière pensée avant qu'il ne sombre dans un noir absolu.
Il ne sut combien de temps passa avant qu'il ne puisse vivre de nouveau. C'était peut-être un étrange choix de mot, mais c'était le plus approprié. Il ne pouvait pas dire qu'il était réveillé pour la simple et bonne raison qu'il ne s'était jamais endormi et qu'il n'avait pas de corps et par conséquent, ne pouvait s'éveiller. Pas encore.
Il était seulement vivant, mais tout semblait hors de sa portée et déformé, comme si un brouillard enveloppait son esprit, l'empêchant de se rappeler où il était, qui il était. Cependant, il pouvait affirmer avec certitude que quelqu'un le touchait car il pouvait sentir une magie étrangère s'infiltrer dans son être. À cause de cet état de faiblesse, il ne pouvait pensée avec cohérence, jusqu'à ce que le brouillard qui recouvrait son esprit se dissipe, lui faisant ce rappeler de tout, notamment qui il était et qu'est-ce qu'il lui était arrivé.
- ...Riddle, Tom !
- Serpentard !
- ...Sang-de-bourbe... il doit être un sang-de-bourbe.
Tom enfouissait ses souvenirs loin dans son esprit puisqu'il ne servait plus à rien. Pour ce qu'il lui était arrivé... ressentir des regrets serait stupide. Les regrets étaient pour les faibles et il n'en était pas un. Les erreurs étaient là pour être apprise, pas pour les regretter. Peu importe la situation, aussi affreuse soit-elle, cela pouvait tourner qu'à son avantage.
Elle tournerait à son avantage.
Tom se concentra et draina un peu plus cette magie qui lui était inconnue. Il fit attention à ne pas en prendre trop, pour ainsi éviter d'attirer l'attention. Il commença à se sentir plus fort et bientôt, assez pour entendre.
-...tu penses que c'est un Black ? questionna une voix d'homme. Il y a une certaine ressemblance.
- Pas vraiment Neville, dit une autre voix, cette fois plus proche. Tom en déduisit qu'il était probablement la personne qui le tenait. Ses cheveux sont noirs et il est beau, mais ça s'arrête là. Il ne ressemble pas du tout à Sirius ou à Regulus. Regarde ses yeux : ils sont noirs et leurs formes sont différentes. C'est assez bizarre, mais tous les hommes de la famille Black ont les même yeux gris, rajouta-t-il avec un petit rire.
- Ah oui...mais qu'est-ce que tu fais ? Tu vas vraiment l'amener dans ta chambre ?
- Bien sûr. C'est pour ça qu'on est venu ici. Allez viens, on doit se dépêcher de cacher le trou dans le mur avant que Sirius ou ma mère ne le remarque.
- On peut trouver un autre portrait, mon pote ! Tu ne trouves pas qu'il fout la frousse ? Je veux dire, il a l'air mort, Harry ! Il ne bouge et ne nous regarde même pas !
- Bien sûr Neville, il fout tellement la frousse, dit l'autre garçon. En fait, je pense qu'un portrait qui ne m'observe pas à longueur de journée, c'est plutôt bien.
- On dirait un moldu, grogna Neville.
- Je suis sang-mêlé, lui dit Harry. En plus, je l'aime bien. Il est mignon.
- J'aurais dû m'en douter, dit Neville en riant.
- Oh ferme-là, tu veux.
Ils commencèrent à bouger. Tom mit cette information de côté alors que les deux garçons se chamaillaient gentiment sur le chemin jusqu'à la chambre d'Harry. Il avait l'air d'être dans la maison des Black, ce qui le mettait plutôt perplexe, mais cela importait peu la manière dont il s'était retrouvé ici. Le plus important était qu'Harry n'avait pas mentionné Orion ou Alphard Black, mais Sirius et Regulus. Ce qui lui faisait se demander combien temps avait passé. Le garçon qui tenait son portrait, Harry, avait l'air de vivre ici, mais n'avait pas l'air d'être un Black. Ce qui était curieux, puisqu'il était un sang-mêlé et que les Black avaient toujours été très strictes concernant la pureté du sang. Une voix le fit sortir de ses pensées.
- Je te l'avais dit que tu aurais dû prendre un autre portrait, dit l'ennuyant gamin, Neville. C'est trop petit !
- Et merde, fit Harry en soupirant.
- Je crois que j'en ai vu un autre. Je vais ramener celui-là et prendre l'autre.
Tom pesta mentalement.
Rassemblant c'est force, il se concentra, sachant que c'était sa seul chance.
- Non, parvint-il à dire.
- Est-ce que tu as entendu ? demanda Harry. Tom sentit que quelque chose touchait son visage. Il y eu ensuite un pique de magie et...il pouvait voir.
Il détailla le jeune homme. Il était grand, plutôt beau, avec des traits masculins très marqués, des cheveux noirs et des yeux émeraude derrière des binocles rondes. Il avait l'air un peu plus vieux que Tom, aux alentours de dix-sept ans.
- Salut, lui dit le garçon, qui semblait s'appeler Harry.
- Bonjour, lui répondit Tom, en faisant des efforts pour paraitre amical. Je m'appelle Tom.
Il devait absolument le convaincre de le garder, par n'importe quel moyen.
- Certainement pas un Black, affirma Harry avec un rictus.
Grimaçant intérieurement à la remarque sur son nom commun, Tom leva néanmoins un sourcil.
- Je suppose que les Black nomment toujours leurs enfants d'après des corps célestes ?
- Harry, on perd du temps, coupa l'autre adolescent, ennuyant une fois de plus Tom. Donne-moi ce portrait et j'irais...
- D'accord, c'est bon. Tu vas retourner au grenier, désolé de t'avoir dérangé, dit Harry avec un regard d'excuse.
- Je ne veux pas y retourner, dit rapidement Tom, en regardant Harry avec des yeux écarquillés, qu'il avait l'habitude de fonctionner sur tout le monde, à part Dumbledore. Je veux rester ici. Laisse-moi rester, Harry.
L'adolescent parut hésiter.
- Bon sang, Harry, tu ne peux pas le garder ici ! Ta mère va suspecter quelque chose si elle voit que tu as ajouté deux portraits à ta chambre.
Juste quelques temps, pensa Tom, envoyant un regard courroucé à l'autre imbécile. Quand je retrouverais mon corps, tu subiras le doloris.
- T'as vu ça ? s'exclama Neville, en pointant le portrait. Tu as vu ce regard diabolique ?
- Ne soit pas stupide Neville, dit Harry en roulant des yeux. Il ne fait que bouder.
- Bouder ? répéta Neville avec incrédulité, exprimant les pensées de Tom.
Harry l'ignora et concentra toute son attention vers Tom.
- Je m'appelle Harry. Harry Potter. L'imbécile à côté de moi, c'est Neville, mon ami. Ne l'écoute pas, il ne réagit pas comme ça d'habitude. Va chercher l'autre portait, mais Tom reste, ajouta-t-il en tourna sa tête vers Neville.
Tom eu un sourire triomphant envers Neville, qui lui jeta un regard furieux.
- Il sourit, Harry, t'as vu ça ?!
- Vas-y Neville, lui lança le brun avec une pointe d'agacement.
Le crétin fini par quitter la pièce.
- Bon, où est-ce que je pourrais te mettre..., dit le jeune homme en regardant autour de lui.
Tom pressa ses lèvres l'une contre l'autre. Il ne pouvait pas le laisser le mettre n'importe où, il avait besoin d'être le plus proche possible d'Harry. Il était trop faible pour le moment et avait besoin de reprendre des forces.
Il pesa le pour et le contre de chaque possibilité qui lui venait en tête, mais aucune d'entre elle ne semblait assez convaincante. Il allait devoir dire la vérité...ou plutôt, quelque chose proche de celle-ci.
- Tu ne peux pas me mettre n'importe où.
- Et pourquoi pas ? demanda le garçon.
- Le problème est que, expliqua Tom, en choisissant ses mots avec précaution, mon peintre à fait une erreur lorsqu'il ma créé et s'est trompé dans son enchantement, celui qui me permet d'être animé.
Tom observa la réaction d'Harry, qui n'avait pas l'air septique, il poursuivit donc sur sa lancée.
- La raison pour laquelle j'étais congelé est que j'ai besoin de magie pour fonctionner.
- Tu veux dire ma magie, dit-il avec une pointe de méfiance dans la voix, prouvant qu'il n'était pas un imbécile.
- Je sais que c'est étrange et tu as parfaitement le droit d'être sur tes gardes, assura le portrait en grimaçant, mais je le jure sur l'amour que je porte pour ma mère, que c'est sans danger. Je ne demande pas beaucoup de magie, en fait tu ne le sentiras même pas, rajouta-t-il, prenant garde à ne pas montrer combien cette situation l'amusait.
- Je ne sais pas Tom, c'est plutôt inhabituel, fit Harry en passant une main dans ses cheveux.
- Si j'avais eu de mauvaises intentions, je ne t'aurais jamais révélé la vérité, n'est-ce pas ? dit-il, feignant une expression douloureuse.
L'expression d'Harry s'adoucit. C'était d'un pathétisme.
- Écoute Tom, ce n'est pas que je ne te fais pas confiance à toi, juste à l'objet magique qui peut drainer ma magie.
- Laisse-moi une chance, quémanda le portrait en regardant intensément le jeune homme. Il savait très bien que ses yeux étaient le meilleur moyen d'exprimer ce qu'il ressentait, alors il n'hésitait jamais à s'en servir à son avantage. Tu n'as aucune idée de ce que c'était d'être inconscient pendant tout ce temps. S'il te plait Harry.
Intérieurement, il eut un rictus de dégout. Supplier c'était contre ses principes, mais il n'avait pas le choix, peu importe à quel point il détestait cela. La fin justifiait les moyens.
Harry pinça ses lèvres, étudiant la situation. Quant à Tom il mit en place sa plus triste expression, pensant un instant à même verser une larme pour faire bonne mesure, mais jugea que c'était peut-être un peu trop excessif.
- Un jour, lâcha finalement l'adolescent. Si je ne me sens pas différent d'ici la fin de la journée, tu peux rester.
- Merci Harry, c'est très généreux de ta part, dit le tableau en lui donnant un rayonnant sourire, alors que mentalement, il arborait un sourire satisfait.
Quel imbécile, pensa-t-il avec dédain.
- Donc, commença Harry, en touchant doucement le portrait, qui sentit un étrange picotement sur son visage, ce qui n'était pas vraiment déplaisant. Qui est tu pour la famille Black et quel âge as-tu ? Je suppose que tu dois être mort depuis longtemps, mais depuis quand ?
Tom eu un petit rire.
- Tu ne trouves pas que tu es insensible ?
- Seulement parce que tu ne m'as pas laissé le temps d'être sensible et non, ces yeux de chien battu ne m'ont pas convaincu un seul instant, alors crache le morceau, lui dit Harry avec un regard amusé.
- Je ne sais pas de quoi tu veux parler, fit Tom le regard dans le vide.
- Vraiment ? Ne me prend pas pour un idiot, Tom, sourit Harry en soulevant un sourcil. Tu n'es pas le premier à me faire de beaux yeux.
Tom pencha sa tête, étudiant le jeune homme. Intéressant. Peut-être avait-il besoin de réviser son jugement sur le garçon.
- Pourquoi avoir dit me garder si tu n'étais pas dupe ?
- Je savais que tu me manipulais, mais ça ne veut pas dire que ce n'a pas fonctionné, répondit-il avec un large sourire et des yeux brillants. Que veux-tu, je suis faible lorsqu'on me fait les yeux doux.
Tom grogna. Harry enleva ses lunettes et les nettoya avec son t-shirt, laissant voir un estomac tonique.
- Alors ? demanda le binoclard. Tu ne m'as pas répondu.
- J'avais seize ans lorsque je suis mort. Je ne peux pas te dire depuis combien de temps puisque je ne sais pas en quel année nous sommes.
Harry s'allongea sur son lit, adossant le portrait du jeune homme contre son oreiller.
- Nous sommes en 1997 et c'est Noël, que je passe chez mon parrain. Mon père est auror et est actuellement en mission en dehors du pays, c'est pourquoi je passe mes vacances avec la famille de Sirius.
Plus de 50 ans à être entre la vie et la mort, tout cela à cause de son erreur.
- Je suis né au début du siècle et n'ait aucune relation avec les Black, donc je n'ai aucune idée sur le pourquoi du comment mon portrait a fini ici.
- Comment es-tu mort ? lui demanda calmement Harry.
- J'étais en train de créer un sortilège, répondit Tom, ce qui était partiellement vrai. Tu dois probablement savoir que créer un sortilège est dangereux, dans mon cas, cela a mal tourné.
Harry acquiesça avec un air triste qui fit presque rire Tom. Vraiment.
- Tu n'es quand même pas un Poufsouffle ?
Harry fronça les sourcils avant de lui jeter un regard noir.
- Oui et ? Qui a-t-il de mal à être un Poufsouffle ? Mes parents, mes grands-parents et même mes arrière-grands-parents étaient tous des Poufsouffles ! Ma famille en est très fière !
L'adolescent semblait clairement offusqué alors Tom tenta de retenir son rictus.
- Je ne voulais pas t'offenser, Harry. Ta famille a parfaitement le droit dans être fière. Les Poufsouffles sont très...pacifiques et aimables. Un jeu d'enfant.
Harry hocha la tête, la mâchoire serré.
- Je ne peux pas oublier une insulte pareille. Mon amour-propre de Poufsouffle a été durement atteint.
- Sérieusement ? demanda Tom, ses yeux se plissant.
- Merlin, tu dis n'importe quoi, Tom ! fit Harry en éclatant de rire. Je sais maintenant qu'il faudra que je me méfie de tes mots doux.
Tom ne trouvait pas ça drôle.
- Tu n'es pas du tout un Poufsouffle, pas vrai ? Tu es quelque chose de pire : un Gryffondor.
- Je plaide coupable, avoua Harry avec un large sourire. Quant à la tienne, j'ai déjà une petite idée. Est-ce que cela arrive souvent aux serpents d'avoir des pensées bizarres ?
- Tu n'es pas aussi amusant que tu le penses, asséna Tom avec un regard peu impressionné.
- Tu ne fais que bouder parce que j'ai réussi à te tromper, lui dit Harry avec même ton.
- Bouder, répéta Tom faiblement. C'était sans doute la première fois qu'on l'accusait de cela. Tu es fou. Je ne «boude » pas et je n'ai jamais « boudé ». Cette idée était complètement ridicule et offensante.
- Madame proteste trop, il me semble, dit-il avec un clin d'œil.
- Tu es trop moldu, grimaça Tom.
Harry lui lança un regard amusé.
- Tu en sais quelque chose, je crois.
Tom décida qu'il n'aimait vraiment pas Harry Potter.
~o0o~
Tom était quelqu'un qui appréciait énormément l'ordre, la hiérarchie et la répétition.
Il aimait tout catégoriser. Pour lui, il n'y avait que trois type de personne : utile, inutile et dangereux.
Harry Potter était sans doute, pensa-t-il, la personne la plus irritant qu'il n'est jamais rencontré, parce qu'il ne rentrait dans aucune de ses catégories. C'était la première fois qu'il rencontrait quelqu'un d'aussi pathétique et fascinant à la fois. Il méprisait sa gentillesse et sa tendresse, mais il était aussi fort, rusé et arrogant, qu'il cachait derrière ses sourires et ses rires. Il possédait des traits de personnalité totalement opposé, ce qui irritait Tom au plus haut point, parce qu'il ne savait jamais à quoi s'attendre de sa part. Il aimait le contrôle, mais Harry, avait ses humeurs changeante, était imprévisible.
Lorsque Tom lui demanda ce qui n'allait pas chez lui, Harry eu un simple haussement d'épaule accompagné d'un petit gloussement.
- Ce qui ne va pas ? Je suppose que c'est ce qui arrive lorsque l'on vient d'une famille de Gryffondor, mais qu'on a aussi Sirius et Regulus comme parrain et qu'en plus on passe la plupart de son enfance dans la plus ancienne et noble maison des Black. On ne peut rien y faire, leur attitude a fini par déteindre sur moi.
Cela ne disait pas grand-chose à Tom, puisqu'il n'avait jamais rencontré Sirius et Regulus Black. À vrai dire, Harry était le seul sorcier à qui il pouvait parler et voir. Son portrait n'étant pas vraiment normal, il ne pouvait le quitter et visiter les autres portraits de la maison quand il le voulait. La plupart du temps, Harry le gardait sur sa table de nuit, il était donc difficile de le voir sans contourner le lit d'Harry. Sa présence n'avait d'ailleurs jamais été remarqué par la mère de l'adolescent et il préférait que cela continue comme cela. Moins il était vu, mieux c'était, comme cela, il n'aurait pas à s'occuper d'eux lorsqu'il serait de nouveau vivant.
Il attendait, rassemblant ses forces et occupant son temps.
Bien entendu, il se serait ennuyé à mourir si Harry n'avait pas passé le plus clair de son temps dans sa chambre à "prendre soin de lui" comme il le disait si bien avec ses plaisanteries de mauvais goût.
- Il n'y a rien de drôle là-dedans, lui dit Tom, les yeux brillants de colère. Tu ne trouverais pas ça amusant de te retrouver coincé dans un portrait qui requiert de la magie pour fonctionner.
Levant les yeux de son livre, Harry arbora un large sourire.
- Tut tut tut, Tom. Si j'étais toi, je serais plus gentil avec le gars qui s'occupe de toi.
Tom sourit gentiment.
- Si j'étais toi, Harry, je serais plus gentil avec les objets qui peuvent sucer ta magie à sec, pendant ton sommeil.
Harry prit quelques temps pour considérer cet aspect.
- Non, c'est tout sauf menaçant. Tu as eu plus d'une semaine pour le faire. Ce que ça veut dire ? Sois tu n'es pas doué pour aspirer la magie d'autrui, ou au fond, bien au fond de toi, tu t'es mis à m'apprécier.
- Ou alors, j'attends tout simplement mon heure, te faisant croire en sécurité avec moi, ricana-t-il.
Harry laissa sortir un profond soupir et roula des yeux.
- D'accord, c'est bon : tu es diabolique. Tu es le diable incarné, j'en suis convaincu.
Tom lui jeta un regard.
Imbécile.
~o0o~
- Bon, je pense que j'ai tout, dit Harry en regardant la pièce dans son ensemble, avant de fermer sa malle. J'espère que je n'ai rien oublié.
- Tu as oublié quelque chose, lança d'un ton cinglant Tom. Moi.
Harry le regarda avec un froncement de sourcil.
- Tu veux venir avec moi à Poudlard ?
- Ce n'est pas comme si j'avais vraiment le choix, non ? Je ne suis pas aussi faible que je l'étais au début, mais mon autonomie, sans ta magie, est de quatre heures. Ce qui est inacceptable.
- Oui, d'accord, mais...
Harry passa une main dans c'est cheveux. Ils étaient tellement ébouriffés que les doigts de Tom étaient agités de tics à chaque fois qu'il les voyait.
- Mais rien, Harry. Je viens avec toi, fin de cette conversation.
Harry leva ses mains en signe de défaite.
- D'accord, tu viens, j'ai compris.
Par la suite, il marmonna quelque chose qui sonnait suspicieusement comme " J'aurais dû écouter Neville."
- J'ai entendu ça, dit froidement Tom.
- Je sais, fit Harry avec un large sourire.
~o0o~
Le seul problème à être à Poudlard était qu'il avait sans aucun doute, beaucoup trop de gens bruyant. Tom pensa d'ailleurs qu'il était devait s'estimer plutôt chanceux qu'Harry soit un sixième année à Gryffondor, puisque ses derniers avaient le privilège de partager leur dortoir avec un seul élève. Par contre, il n'était pas très heureux de le rencontrer.
- Tiens, tiens, qu'avons-nous là, roucoula le Gryffondor, en le soulevant du lit d'Harry.
Tom lui jeta un regard glacé.
- Pose mon portrait immédiatement...
L'idiot eu l'audace d'afficher un sourire en coin et lui caressa le visage. La vague de magie qui lui parvint rendit Tom nauséeux.
- En voilà un très, très beau garçon, dit-il alors que ses doigts touchaient les lèvres de Tom et glissait jusqu'à son cou. Vraiment mignon.
- Dépose-moi tout de suite, espèce de pervers, protesta Tom en montrant les dents. Ses doigts le démangeait tellement l'envie était forte d'empoigner sa baguette, qu'il n'avait pas.
- Je ne pense pas que cela dérangera Harry si je t'emprunte pendant quelque temps, dit le garçon en le reluquant.
- Ça dérange Harry, fit une voix dure en provenance de l'encadrement de la porte. Dépose le portrait, Seamus.
Tom ne pouvait voir le jeune homme, mais il le connaissait assez pour savoir qu'il était en colère.
- Pourquoi Harry ? demanda-t-il en arborant un odieux sourire. C'est qui lui ?
- Ce n'est pas de tes affaires, dit Harry en marchant vers lui et arrachant quasiment Tom de ses mains.
- Susceptible, lança-t-il d'une voix traînante avant de quitter la pièce.
Harry baissa les yeux sur Tom, les sourcils froncés.
- Ça va ? Je sais que des fois Seamus fout les jetons.
- Ne me laisse plus jamais dans une pièce, seul, avec cet idiot, siffla Tom en tournant la tête.
- Tom, je suis partit pour quelques minutes seulement. Ça ne se reproduira pas !
- Bien sûr que si, asséna Tom d'un ton cinglant.
Harry passa sa main sur sa joue. Cela picotait.
- As-tu finis de bouder ?
Tom lui envoya un regard meurtrier.
- Pour la centième fois, je ne boude pas, dit-il en accentuant bien chaque mot.
Harry sourit.
- Bien sûr que non, boudeur.
- En y repensant, tu peux me redonner à cet idiot, dit Tom, c'est mieux que d'être avec toi.
- Désolé, mais je ne peux pas. Je me suis attaché à ton mauvais caractère de boudeur chronique.
~o0o~
- Je déteste Snape, dit Harry avec émotions, froissant un morceau de parchemin dans sa frustration, avant de le jeter sur le sol.
Il en saisi un autre et se mit à le fixer avec un regard vide.
- Qu'est que tu fais ? lui demanda Tom avec impatience. Cela faisait au moins quatre heures qu'Harry ne l'avait pas touché et il commençait à se sentir de plus en plus faible. Prend-moi entre tes mains.
- Si j'avais su que tu serais aussi autoritaire, je t'aurais laissé dans le grenier, dit Harry avec humeur. Je travaille sur un essai en Potion, donc pas de magie jusqu'à ce que j'aie finis.
- Tu travailles ? Se moqua Tom, en soulevant un sourcil à la vue du parchemin vierge.
- Ferme-là. J'essaye, dit-il en gémissant.
Tom étudia le visage fatigué, remarquant la frustration et la colère dans les yeux verts du brun.
- Je peux t'aider.
Harry le regarda.
- Sérieusement ?
- Oui, claqua la voix de Tom, et arrête tout de suite de me regarder comme ça. Ce n'est pas compliqué. Plus vite tu finis se devoir, plus vite j'aurais ma magie. À cause de ta stupidité, je deviens de plus en plus faible.
Harry lui fit un large sourire.
- Peu importe, Tom. Cependant, ton aide te méritera une récompense spéciale.
Ignorant son regard furieux, l'imbécile eu l'audace de l'embrasser sur le nez.
- Tu es trop gentil, Tom, lui dit Harry avec un sourire immense.
La tentation de le tuer était grande pour Tom et ce n'était pas une hyperbole.
Il pouvait le faire.
~o0o~
- Bon sang, que j'haïs ce connard visqueux, jura Harry en entrant comme une tornade dans la pièce.
- Je suppose que tu parles encore de ton professeur de potion, lui dit Tom, qui ne pouvait voir Harry d'où il se trouvait.
Laissant tomber son sac sur le sol, le Gryffondor s'effondra sur le lit et pressa sa joue contre le cadre de Tom.
- Il m'a donné une retenue, à enlever 70 points à Gryffondor et m'a encore humilié devant toute la classe. Tout ça pour un putain de rien ! Je suis correct en potion, je ne serais pas dans sa classe, du niveau des ASPIC, si ce n'était pas le cas.
- C'est pour ça que tu réagis aussi pathétiquement ? Je ne suis pas ton ours en peluche, grogna Tom.
- Tu seras tout ce que j'aurais besoin que tu sois, lui répondit-il, en esquissant un petit sourire satisfait. En plus, je sais que profondément, bien au fond de toi, tu adores ça.
Le portrait lui envoya un regard dégoûté, mais Harry l'ignora et se blottit encore plus contre lui, la main dans le cou de ce dernier.
- Je souhaite vraiment pouvoir te lancer le doloris, lui dit Tom, mais son ton semblait moins venimeux qu'à l'accoutumé.
Harry lui envoya un baiser.
- Je t'aime aussi, lui dit-il avec fatigue. Ces paupières devinrent lourdes et quelques minutes plus tard, il s'était endormit.
Tom se mit a fixer le visage détendu du Gryffondor. Il était tellement proche qu'il pouvait voir tous ces cils et toutes ces imperfections. C'était bizarrement ... intime. Trop intime.
Il détourna son regard, mal à l'aise.
Le Serpentard se demanda si la fatigue d'Harry était le résultat de sa constante proximité avec son portrait. Il avait fait très attention à ne pas lui en prendre trop et souvent, laissant le temps au noyau magique d'Harry de reprendre un peu de force, cependant il ne pouvait pas être sûr que cela soit sans conséquence, voir même, avoir des répercutions durables.
Pas que cela avait de l'importance, se rappela-t-il. Les gens mort n'avaient pas de raison de s'inquiéter des effets secondaires sur les vivants.
Cependant, pas maintenant. Il ne pouvait pas tuer Harry, pas tout de suite. Il y avait trop de gens à Poudlard, trop de témoin. Il pouvait attendre à la fin de l'année.
Oui, ce serait préférable, se décida Tom en tournant son regard vers le visage d'Harry.
Il le regarda dormir.
De toute façon, il n'avait rien de mieux à faire.
~o0o~
- Reine en F7. Échec et mat, lui dit Tom, non sans une certaine satisfaction. Tu es horrible.
- Tu es supposé m'apprendre, pas détruire ma confiance en moi.
- Si tu croyais que j'allais y aller gentiment avec toi, tu es plus stupide que je l'aurais pensé, ricana-t-il.
Harry roula des yeux et se débarrassa du jeu d'échec qui siégeait entre eux deux.
- Tu ne peux pas vivre une seconde sans m'insulter, pas vrai ?
- Si tu es aussi facile à insulter cela veut dire que tu le mérites.
- Hmm...Je suppose que cela a du sens...si on pense de la même manière que toi.
- Tu n'es qu'un mauvais perdant, lui dit le portrait d'un ton supérieur, doublé d'un sourire.
Il saisit le regard d'Harry, qui le regardait fixement. Le sourire de Tom s'estompa.
- Quoi ? questionna-t-il en ricana.
Harry détourna le regard, frottant l'arrière de sa nuque.
- Rien.
~o0o~
Harry agissait vraiment bizarrement ces derniers temps. Il sortait tout le temps du dortoir, venant seulement lorsqu'il fallait "recharger" Tom et quittait une fois que cela était fait. Le peu de temps qu'il passait dans le dortoir, il se comportait étrangement, alternant entre étant excessivement affectueux ou tout simplement froid.
Tom se fichait pas mal des changements d'humeurs d'Harry. Il était ennuyé de cette situation seulement parce qu'il n'aimait pas être ignoré.
Cette tension l'irrita tellement qu'il agressa Finnegan pour le questionner.
L'imbécile lui sourit.
- Où est Harry ? Probablement avec son mec.
Tom le questionna encore une fois.
- Son mec ?
- Ouais, lui répondit-il avec un regard lubrique. Harry a un nouveau petit-ami. Une mignonne petite chose. Bien qu'il ne soit qu'un petit connard arrogant. Il te ressemble sur ce point-là, d'ailleurs, ajouta-t-il en ricanant. Je n'ai aucune espèce d'idée de comment Harry fait pour le tolérer. Malfoy doit vraiment être fantastique à baiser.
Tom n'eut qu'un regard inexpressif.
~o0o~
- Où étais-tu passé ? demanda-t-il dès qu'Harry entra dans le dortoir.
- Wow, s'exclama Harry en retirant ses lunettes, les déposant sur la table de nuit. C'est quoi cet accueil ?
- Tu es supposé est d'être de retour depuis plus de deux heures, siffla Tom.
Harry le regarda en fronçant les sourcils.
- Je pensais que tu n'aurais pas besoin de ma magie pendant un moment. Tu te sens faible ?
Le Serpentard ne se sentait pas faible du tout. Il se sentait enragé, le regard fixé sur le cou d'Harry. Était-ce un suçon ? Il avait intérêt que non.
Le mien.
Il s'immobilisa. C'était plutôt...inattendu, mais peut-être aurait-il dû le prévoir. En y repensant, il était parfaitement compréhensible et logique qu'il se sente possessif envers le garçon. Harry était celui qui l'avait fait renaître. Sa magie coulait en lui. Il était temps que le Gryffondor lui appartint. Harry lui appartenait. C'était ça, il l'éliminerait lorsque son utilité toucherait à sa fin.
- Oui je me sens faible. Non pas que tu t'en soucis.
Harry avait l'air très coupable. Ce qu'il méritait.
- Je suis désolé, Tom, lui dit-il en levant le portrait du lit. Il le caressa des doigts. C'est mieux ? Sa voix était douce, mais c'est yeux ne laissait rien filtrer.
Le Serpentard ne prêtât aucune attention à la plaisante sensation. Ignorant la question, il transperça Harry d'un regard froid.
- Où étais-tu ?
- J'étais avec Draco, répondit le Gryffondor, dont le visage devint impénétrable.
- Draco, répéta Tom d'une voix faible.
- Oui. Mon petit-ami.
- Ton quoi ? demanda Tom d'une voix polaire.
Harry le regarda un long moment avant de détourner les yeux et se mit à glousser.
- Bon sang, arrête d'essayer de me faire sentir coupable ! Je n'ai rien à me reprocher.
- Rien à te reprocher ? siffla de nouveau Tom. Tu me laisse seul, toute la journée pour aller baiser ta pute.
- Ne l'appelle pas comme ça, lui lança Harry en lui jetant un regard furieux.
- Je l'appellerais comme je veux, dit vicieusement Tom.
Harry secoua la tête.
- Tu es ridicule, Tom. J'ai une vie en dehors de ce dortoir et Draco fait partit de ma vie. Tu agis comme... comme une femme jalouse.
Dès que c'est mot eu franchit ses lèvres, Harry devint aussi rouge qu'une tomate.
- Si tu aimes autant Draco, tu es libre de passer autant de temps que tu le veuilles, lui dit Tom avait un rictus.
Il se concentra et appela à lui sa magie. Quelques secondes plus tard, son portrait ne reflétait plus qu'une image inanimée. Il pouvait toujours voir et penser, mais pour Harry, il apparaissait comme une image ordinaire.
Intérieurement, il eut un sourire de satisfaction lorsqu'il vit les yeux du Gryffondor s'élargir.
- Tom ? Reviens !
Bien entendu, Tom ne le fit pas.
On verra, pensa-t-il sombrement. On verra combien de temps cela prendra avant que tu ne viennes en rampant vers moi.
Voilà ! N'hésitez pas à me laisser vos impressions, cela me ferais très plaisir !
Chaeos.
