DISCLAMER : L'univers ou les personnages ne m'appartiennent pas, je ne fais que les mélanger en essayant de pas faire n'importe quoi. Je remercie d'ailleurs Maeglin Surion et PatateOnlyGod (je vous fais de gros câlins) de m'avoir inspiré plus ou moins volontairement ^^

Bonjour tout le monde !

Ne vous fiez pas à mon pseudo légèrement bizarre, je vous promet que c'est du sérieux.

Ah ! Et aussi c'est ma première fic... Donc soyez conciliant s'il vous plait... (TvT)

Enfin bon, je vous laisse à la lecture, en espérant que cela vous plaise, on se retrouve à la fin !


Chapitre 1 : Le Fléau à la peau dorée

Minas Tirith, Quatrième Âge. Des centaines de villages avaient élu domicile dans la cité blanche fortifiée suite au retour du Roi, il y a des années de cela. Le commerce s'était développé et l'avait transformé en pôle économique qui rivalisait avec la cité de Lacville aux niveaux des échanges inter-territoires et inter-royaumes.

Il fait chaud cet été. Nous sommes dans un monde où la Paix étant ses grandes ailes blanches lumineuses sur l'intégralité du Royaume de la Terre du Milieu. Mes parents sont des migrants du Pays du Rohan qui ont décidé de faire des affaires à la capitale de la royauté, où le commerce est prospère et le niveau de vie plus confortable que dans le Rohan. Je n'aimais pas cette ville, je préfère les grands espaces, les forêts denses et les plaines interminables.

Et je n'aime pas les gens.

On me dit trop curieux, trop intéressé, trop sérieux, et... anormal. Je ne jouais pas avec les autres enfants, même à mon age, je n'ai que huit ans après tout, et je me plongeais volontiers dans mes études sur les anciens mythes, l'histoire de ses héros à qui nous devons tous la vie.

Cependant une créature me fascinait plus que les autres.

Des créatures aillant été crées par le premier Seigneur des Ténèbres : Morgoth.

Ces créatures me faisaient fantasmer des combats formidables où elles pouvaient se déchaîner dans le ciel noir, apportant Mort et Destruction sur les armées et les cités qui avaient eu le malheur de se dresser contre leur Maître. Vous savez de quelle race je parle, les Dragons.

Ces bêtes immenses aux ailes membraneuses fendant les airs, leurs armures d'écailles luisantes au soleil, leur souffle de feu faisant hurler leurs victimes, leurs griffes immenses et leur haleines de soufre pouvant faire tomber en syncope les plus courageux. Fascinant.

Je les aime tellement.

Ils m'hypnotisent.

Ils m'envoûtent.

Aspirent mon âme et mes pensées.

Que voulez vous y faire ? Mes parents ont abandonné l'idée de me les faire sortir de la tête, et ont accepté de me laisser poursuivre mon étude approfondie sur eux. C'est aussi en parti pour ça que nous sommes à la capitale. Parce que la Bibliothèque du Roi est la seule avec celle du Roi Thranduil et celle perdue de Minas Morghul à avoir des ouvrages traitant de leur sujet, à mon grand désarroi. Mais, comme dit précédemment, je n'ai que huit ans et je suis apparemment plus intelligent que la normale.

Je soupire, et regarde l'horizon du hauts des remparts, admirant la grande plaine se déroulant comme un grand tapis vert chatoyant devant moi. Je repense au livre aux auteurs multiples avec un certain Bilbo Baggins, un Frodon Baggins encore une fois et un autre Hobbit du nom de Sam Gamegie. Le dragon du livre un « Allez et retour » du nom de Smaug a réveillé ma passion pour eux. Ce livre je l'emmène partout, comme mon carnet de notes sur toutes les informations que j'ai pu réunir sur eux.

J'y tiens comme à la prunelle de mes yeux.

Les autres enfants me trouvent étranges, comme leurs parents en fait. Les chercheurs qui parcourent les bibliothèques s'amusent plutôt de me voir absorber par un ouvrage traitant des orcs et de leur rôle dans la Guerre de l'Anneau. Je m'en fiche un peu à vrai dire.

J'ai aussi une passion non cachée pour les canidés, que je trouve plus intelligents que la plupart des Hommes et plus intéressants.

Je les nourris tout les jours, récupérant auprès des marchands sur la place principale. Viande crue en générale évidemment. Mais rien ne détrônera le Dragon de sa première place en ce qui concerne la fascination morbide que je peux avoir pour eux.

Ne me jugeaient pas à mon apparence juvénile.

J'ai probablement plus de cellules grises et de capacité de réflexion que vous dans le commun des mortels.

Ce jour-là, j'étais perché sur les remparts de la cité blanche et admirait le paysage. Une grande plaine où chahutaient désormais des troupeaux de bétails en tout genre. Le Roi Aragorn III avait décidé que il était inutile de laisser ces plaines vastes et verdoyantes seules et non-exploitées. Alors les paysans ont colonisé l'endroit. Quelques moulins perçants le décor entre les champs de blé et d'orge voyaient leur grandes ailes tourner au gré du vent. L'activité grouillait comme en ville.

Ce spectacle a quelque chose de relaxant. La routine dans toute sa splendeur. J'ai toujours aimé la campagne de toutes façons et le fait que j'habite en ville est probablement la pire chose qui me sois arrivé.

J'observais le décor avec ma lunette sans rien dire. Gribouillant des trucs sur les oiseaux qui passaient tranquillement dans le ciel. Je baille, il est tôt ce matin mais le Soleil brille déjà.

Les montagnes se dessinent à l'horizon, brillantes, recouvertes de forêt luxuriantes et bien vertes. S'étirant comme un grand tapis de feuilles luisantes aux rayons de l'astre lumineux. C'est à coupé le souffle. Cette scène je la vois tout les jours. Car je suis tout les jours à cette même place. A décrire le vol des oiseaux, en pensant que les dragons doivent être encore plus gracieux en vol que ces saletés de piafs gras et bruyants. Mais bon je n'ai pas le choix, Minas Tirith ne se trouve pas dans une région à dragon. Ah mon grand désarroi. Mais comme dis précédemment elle a ses avantages sur le sujet.

Bref.

Je regardais le ciel à travers une lorgnette.

Un ciel d'été, sans nuages, ennuyeux et sans originalités. Juste un grand fond bleu clair qui se veut chaleureux. Certaines personnes vous diront que c'est un temps magnifique. Tout le monde pense avoir raison au sujet de la beauté... Si ils savaient à quel point leur avis comptait peu aux yeux des Dieux. S'en est presque comique tellement c'est ridicule. Parce que cela dépend tout simplement du point de vue, c'est subjectif. Attendez, je clarifie mes pensées : La Beauté est un concept SUBJECTIF ! Rrrr... Je m'emporte pour rien encore une fois. Tout m'exaspère dans la société humaine. Ils ne réfléchissent jamais ou le minimum possible, pensent avoir un avis sur tout et restent bloqués dans leur petit confort d'espèce soit disant supérieur. Foutaises.

Je diverge.

Encore une fois.

Je replace mon œil sur la lentille et regarde au loin, les montagnes, les arbres, les bêtes qui gambadent dans les champs... puis mon œil est attiré par un point dans le firmament bleu. Je braque l'objet dessus... et me fige. Je sens des sueurs froides couler le long de mon dos, commençant à mouiller ma chemise en lin beige. Je sens ma mâchoire se décrocher lentement...

Je rêve...

C'est... C'est... Magnifique...

Une créature sublime... deux paires d'ailes immenses qui reflétaient la lumière du Soleil... Un corps massif où l'on pouvait distinguer les muscles rouler sous la peau écailleuses, un long cou puissant et une queue semblant interminable mais qui s'achevait par une espèce de masse osseuse ressemblant à une pointe de harpon. Je ne pouvais distinguer rien de plus... à mon grand désarroi. Mais elle se rapprochait vite... très vite. Je peux à présent distinguer sa tête. Longue, à la mâchoire prognathe, les canines de taille impressionnantes en sortant en compagnie de quelques autres à l'aspect aussi tranchant que des rasoirs, des cornes immenses formant une sorte de crête autour de sa tête ainsi que deux énormes qui lui sortaient des tempes et se recourbaient vers l'avant à la manière de celles des Balrogs dans leur description dans les livres. Il y avait aussi deux membranes sur chaque côtés de son crâne, juste derrière ses énormes cornes noircies par le temps. Une armure dorée en écailles brutes qui apportait une majesté impérieuse à la Bête furieuse.

Et puis vint ses yeux.

Pénétrants.

D'une divine couleur de terre aux reflets ambrés lui donnant un éclat mystique.

Je n'arrivais pas à détacher mon regard de ce Dragon. Captivé par cette beauté sauvage... Je ne me rendais pas compte de sa proximité, jusqu'à ce que j'entende le cor de la Citadelle résonner dans mes oreilles. La population se met à hurler de terreur et à courir dans toutes les directions. Nous ne savons plus depuis bien longtemps comment affronter les dragons, ne jugeant plus utile de les chasser... Dommage. Je descend vite de mon perchoir et court vers l'habitation de mes parents, je retrouve ma mère apeurée qui me prend dans ses bras en pleurant. Je vois mon père s'activer à rassembler nos bagages dans une charrette tiré par deux chevaux. Je ne comprends pas cette panique.

Un choc fit trembler la Citadelle blanche. Le Dragon s'était posé sur les remparts et avait détruit les murs avec son énorme queue comme si de rien était. Son souffle ardent provoqua un brasier de flammes bleues transformant toute la populace en squelettes carbonisés en moins d'une fraction de seconde. Je lève les yeux vers lui et ses grandes ailes qu'il avait replié dans son dos. Il est titanesque, il devait faire au moins trois fois la taille des murs qu'il avait balayé sans effort. Je suis paralysé par sa stature. Mon père me fit monter dans la charrue et fouetta l'air pour faire galoper les chevaux à vive allure. L'air se remplissait d'une odeur de chair brulée et des cris d'effrois mêlés à ceux de douleur. Pour la première fois de ma vie je ressenti un frisson, pas de peur, mais de plaisir sadique. Ma famille avait atteint la sortie de la ville et traversait les champs au rythme effréné de la course des chevaux. J'observais le gigantesque Dragon détruire la Cité Royale de Minas Tirith... Avec un pincement au cœur, tant d'ouvrages détruits dans les flammes de cet Enfer... Je soupire. Et puis j'ai relevé sur Lui. Et se fut le choc.

Il me regardait.

Ces iris ambrés étaient ancrés dans les miens.

Semblant vouloir sonder mon âme.

Hypnotisé par son regard, je me sortis des bras de ma mère et sauta à terre. Elle hurlait à mon père de s'arrêter mais il ne l'entendait pas. Je marchais calmement entre les épis de blé et la Bête se tourna vers moi, descendant de son perchoir et venant lentement à ma rencontre.

La scène est surréaliste.

Je le regarde du haut de mes dix ans comme si je m'adressais au plus Grand Seigneur qui est jamais existé. Il pencha son énorme tête vers moi, la baissant suffisamment pour que je puisse sentir son souffle ardent sur mon corps frêle d'enfant. Il sembla glousser en me voyant pétrifié sur place.

« Vous êtes intriguant jeune humain. »

Une voix grave et caverneuse, mais bizarrement avec une pointe de noblesse. Je respire à fond et répond avec une petite voix.

« Vous venez de quelle contrée ? »

Il émet un un son proche du ricanement.

« Je viens de l'Est, jeune humain. Tu devrais rejoindre ta mère, elle semble au bord de la mort. »

« Vous n'êtes pas anthropophage ? »

Il hausse ses arcades sourcilières et siffle tel un serpent avant de répondre.

« Il n'y a rien de noble ou de glorieux à dévorer des humains. Cette activité puérile est la preuve que ce type de dragon est faible et ne mérite pas de vivre. »

Sa voix était remplie d'un mépris à peine voilé.

« Mais alors qu'est ce que vous... ? »

« N'est ce pas évident ? Le fort dévore le faible, ainsi sommes nous programmés pour la survie des plus cruels ou des plus intelligents. Il n'y a pas de place en ce monde pour les pauvres d'esprits, nous survivons que parce que les Dieux nous ont doté des atouts nécessaires. La Nature est injuste et fait de nous des êtres inégaux programmant notre destinée dès la naissance. Voilà pourquoi un jour ou l'autre vous, les humains, vous disparaîtraient. Parce que vous êtes faibles et ne valaient rien à leurs yeux. Cruel me dis-tu ? Ce n'est que la chaîne alimentaire jeune humain. Rien de plus. Sur ci, retourne avec tes semblables avant de te faire capturer par une horde d'orcs où bien par des trolls. Je ne touche certes pas à la chair humaine, mais je ne vous porte pas en mon cœur pour autant. Vous restez des parasites qui avaient faillis détruire mon espèce. »

Il déploie ses grandes ailes, projette son ombre massive sur toute la plaine et ajoute.

« Souviens toi jeune humain, que tu as croisé la route d'Hannibal l'Éventreur des Montagnes de l'Est, et souviens toi de mes paroles.»

Et il s'envola en battant furieusement de ses grandes ailes dorées, retournant à son œuvre de destruction.

Ce jour-là, la Grande Citadelle Royale Fortifiée de la Terre du Milieu fut détruite. La nouvelle parcourue les contrées et les royaumes à une vitesse folle, bientôt tout le monde fut au courant de l'existence du Dragon. Un grand programme d'alliance se mit alors en place pour tuer la Bête avant qu'elle ne cause plus de dégâts... Cependant personne ne pouvait dire où se situait cette dernière.

Hannibal l'Éventreur des Montagnes de l'Est avait disparu aussi vite qu'il était venu.


Nous voici à la fin de ce premier chapitre !

J'espère qu'il vous aura plus en tout cas j'en suis assez fière pour l'instant.

N'oubliez pas de laisser une petite review ça fait toujours plaisir de connaître votre avis ^^ et ça me permettra de m'améliorer pour les futurs chapitres !

A propos des chapitres, je pense que cette fic en fera moins de dix (je n'ai pas très envie de m'attarder sur des détails inutiles j'espère que vous comprendrez.) afin aussi de ne pas trop dériver !

Sur ce... j'ouvre la cervoise et l'hydromel avant de festoyer ? Ne soyez pas timide j'en ai pour tout le monde !

Le Chat Paillasson