PDV SATCH:
Des pas retentirent au bout du couloir, ils se rapprochaient de la cellule que j'occupe depuis deux jours déjà. Les bourreaux comme on les appelait ici venaient chaque jour, nous chercher un par un pour nous torturer et ceux qui survivaient au bout de sept jours étaient vendus pour un bon prix à des dragons célestes, qui eux souhaites avoir des esclaves résistants.
Tout ceci je l'ai appris à mes dépends. Il n'y a que des pirates ici, certains ont une somme élevée, d'autres en ont une très basse, et pourtant on se retrouve tous ici comme des chiens enfermés dans des cages. Le gouvernement ferme les yeux sur cet endroit appelé la porte des enfers, nom ridicule certes mais qui convient parfaitement à la situation. Si mes frères me voyaient comme ça, ils se moqueraient surement de moi, enfin bon.
J'entends toujours les pas se rapprochés et j'entends les hommes des cellules voisines siffler et crier. Sans comprendre pourquoi ils réagissaient comme cela, je décide de lever la tête. Je vis deux soldats de la marine qui tenaient les bras d'une personne qui semblait être une femme et derrière eux je pus voir l'amiral Akainu. Je ne comprenais pas à quoi cela rimait car pour qu'un amiral soit là c'est que ça devait être grave ou alors une personne dangereuse, les soldats jetèrent la femme dans ma cellule sans ménagements.
Une fois qu'ils furent partis je m'approchais de l'intruse et regardais l'étendue de ses blessures. Elle avait des brûlures sur certaines parties du corps, signe qu'elle s'était donc bien battue avec akainu. Je dégageais les cheveux coller sur son visage et pus remarquer que cette fille ne devait pas avoir plus de vingt ans, tout au plus. Elle était plutôt belle et elle me rappelait quelqu'un mais je n'arrivais pas à m'en souvenir. Je décidais de la laisser se reposer, je lui poserai des questions plus tard.
Plusieurs heures s'écoulèrent avant que la forme à coter de moi ne se mit à gigoter doucement. Elle se redressa et me regarda de ses yeux d'un noir ténébreux. Elle me jugea de la tête au pied avant de me demander de sa voix enrouée:
- Qui es-tu ?
- Je m'appelle Satch et toi ?
- Monkey D Shina mais je suis où là ?
- Dans un endroit où on vend les pirates, bienvenue en enfer Shina, dit-il avec ironie
- C'est une blague ?
- J'ai bien peur que non mais sinon j'aurai une question si tu veux bien ?
- Vas- y, je t'écoute
- Pourquoi es-tu là enfin je veux dire c'est akainu qui t'a emmené ici donc ça veux dire que tu es pirate ?
- Je suis une pirate en effet mais je n'ai pas encore d'équipage et cela fait tout juste trois mois que je suis partie de mon île. J'étais à la recherche de mon grand frère avant de croiser cet ordure d'Akainu sur une île et maintenant je me retrouve dans cette cellule, voila tu sais tout.
- Attends ton frère ?
- Oui, il est pirate, il a quitté l'île 1 ans avant moi. Il s'appelle Ace.
- ACE ?! ton frère c'est Portgas D Ace
- Mes oreilles Satch, attends tu connais Ace ?
- Bien sur que je le connais, on fait partit du même équipage
- Sérieux, j'étais pas au courant qu'il faisait partit d'un équipage
- Tu regardes les journaux des fois ? Parce que là il doit n'y avoir que toi pour ne pas savoir que ton frère est le commandant de la seconde flotte de barbe blanche, par contre il ne m'a jamais dit qu'il avait une sœur.
- On n'est pas frères de sang mais nos liens sont plus forts que tout le reste
- Oh je comprends mieux
- Satch ?
- Hum ?
- Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que je peux te faire confiance. C'est vraiment bizarre, en plus je ne te connais que depuis quelques minutes. Mais je me sens bien avec toi, comme avec un grand frère.
- Bah tu peux me considérer comme un grand frère si tu veux, enfin sa ferait un peu de moi et ace des vrais frères, c'est bizarre.
La jeune femme en face de moi se mit à rigoler d'un rire cristallin face à ma remarque et je me mis aussi à rigoler de bon cœur. Cela faisait un moment que je ne m'étais pas sentis aussi bien, je pense que nous deux on va bien s'entendre.
PDV SHINA
Apres m'être réveillée, je parlai beaucoup avec Satch ce qui me perturbais un peu car d'habitude je ne parle pas aux personnes que je viens juste de rencontrer. Mais avec lui je me sens un peu comme avec Ace, je le considère presque comme un frère. Nous avons parlés pendant plusieurs heures, jusqu'à ce que je commence à avoir froid. Satch qui l'avait remarquer m'ouvrit ses bras et je me réfugiais dedans pour avoir plus de chaleur, je m'endormis quelques minutes plus tard.
Quelques jours passèrent durant lesquels les deux personnes continuèrent à se parler de choses complètement futiles comme d'événements importants de leurs vies. Une complicité et une sorte de fraternité s'était installée entre eux. La jeune fille se confiait beaucoup à Satch qui lui, faisait de même. Ici les conditions de vie étaient très difficiles à cause des tortures, du manque de nourriture et d'eau. Le sommeil était aussi difficile à trouver. Beaucoup mourraient de maladies dues au manque d'hygiène et à la saleté présente dans les cellules.
Le jour de la vente se rapprochait très vite, trop vite au gout des deux prisonniers, à tel point que la vente se déroulerai demain vers six heures du soir. Satch commençait à s'inquiéter, il s'inquiétait surtout pour la jeune fille, il pensait qu'elle ne méritait pas de finir ses jours en tant qu'esclave, il voulait qu'elle soit libre, qu'elle vive sa vie. Alors que Shina ne pensait qu'à s'enfuir avec son partenaire de cellule, qu'elle considérait à présent comme un frère, elle attendait le bon moment pour se révolter mais les chances étaient rares voir inexistantes, de plus ses menottes faites à partir de granit marin la gênait. Le manque de nourriture avait aussi affaiblit les deux personnes, ils n'avaient pas assez de force pour s'échapper, si ils tentaient de le faire ils risqueraient juste de se faire tuer. C'est pour cela que depuis environ une demi-heure, ils étaient tout les deux assis l'un en face de l'autre pour trouver un plan. Puis voyant que cela ne servait à rien, ils décidèrent qu'ils improviseraient avant les enchères.
La vente allait maintenant se dérouler dans un peu plus d'une heure et pourtant toutes les personnes présentent dans la prison commencèrent à ressentir le stresse et la peur, certains priaient, d'autres pleuraient. Le nombre de prisonniers avait grandement diminué depuis l'arrivée de Shina, ils ne devaient être que vingt tout au plus, la plupart étaient morts lors des tortures, d'autres de faim ou encore de maladie. Tous attendaient, en s'occupant comme ils le pouvaient, Satch et Shina parlaient toujours comme à leur habitude mais une certaine inquiétude se lisait sur leurs visages.
Tout d'un coup la porte se mit à grincer et les gardes apparurent et se dirigèrent vers la cellules comportant les deux pirates. Ils s'arrêtèrent devant celle-ci et l'ouvrirent. Les deux prisonniers avaient arrêtés de parler et regardèrent les deux bourreaux qui pénétraient dans la cellule. Instinctivement Satch se plaça devant Shina, mais un des gardes lui donna un coup de poing et l'envoya à l'autre bout de la prison. Les geôliers prirent chacun un des bras de la femme et commencèrent à l'emmener. Shina reprit ses esprits et commença à crier. Satch qui s'était relever hurla aussi le nom de sa "sœur" :
- SHINA !
Les bourreaux ne s'arrêtèrent pas pour autant, ils fermèrent la grille et continuèrent d'avancer ignorant les plaintes de Shina qui criait le nom de Satch, elle ne comprenait pas pourquoi ils l'emmenait, après tout il n'était pas encore six heure. Elle arrêta de crier le nom du brun juste après avoir quitté la prison et essaya de s'échapper et de frapper ses agresseurs mais malheureusement, ses menottes l'empêchait d'utiliser ses pouvoirs et en plus elles l'affaiblissaient. Elle ne faisait définitivement pas le poids face à eux. Shina arrêta tous gestes quand elle rentra dans une pièce luxueuse avec des murs blancs ornés de décorations en or. Ce tableau était magnifique si on oubliait le fait qu'il y avait des dragons célestes en face d'elle. On l'a fit s'agenouiller au milieu de la salle et on accrocha ses menottes au sol à l'aide d'un piquet derrière elle, de ce fait elle ne pouvait pas trop bouger et en plus avoir une vue sur tout ces nobles l'a dégouttait. A ses côtés se tenaient deux soldats avec des sabres, surement pour veiller sur les nobles.
PDV SHINA
Je suis en ce moment à genoux devant ces ordures de nobles, ils se croient au-dessus de nous avec leurs airs hautains, si je le pouvais je les tuerai tous, après tout ils m'ont pris un de mes frères. Je vis l'un des gardes partir en direction d'un des dragons célestes, celui-ci tenait dans sa main un fruit du démon. Il le donna à l'homme qui lui, revient vers moi. Je commençais a comprendre ce qu'ils voulaient faire et je me mis à bouger pour essayer de m'échapper d'ici, c'était peine perdu, le piquet ne bougeait pas d'un pouce. L'homme qui n'avait pas bouger me tenait les épaules ce qui m'empêchait de bouger d'avantage tandis que la main de l'autre homme dans lequel le fruit reposait se rapprochait dangereusement de ma bouche. Une violente secousse se fit ressentir dans toute la pièce surprise je ne vis pas que le garde avait réussi à me faire avaler le fruit. Tout d'un coup, je me sentais mal, j'avais l'impression que mon corps se consumait de l'intérieur. Je réussi à entendre la discussion en face de moi :
- Enlevez lui ses menottes, pour que l'on puisse voir ses pouvoirs
- Mais enfin, elle risque de se retourner contre nous et...
- Silence vermine, oserais-tu me contredire ?
- Non, bien sur que non
- ALORS FAIS CE QUE JE TE DIS
Je sentis ensuite mes forces revenir en moi, mais la douleur était toujours présente, je réussis à me lever mais gardais toujours la tête baissée. Profitant de l'inattention d'un des gardes, je lui pris son sabre et le trancha avec celui-ci, le second n'eut pas le temps de se mettre en position qu'il se retrouva aussi à terre. Je me dirigeais lentement vers les nobles malgré les secousses, ils me suppliaient de leur laisser la vie, qu'ils me donneraient de l'argent, qu'ils feraient ce que je voulais. Je ne les écoutaient même plus, eux les personnes qui contrôle le monde laisser moi rire, ce sont les êtres les plus faibles au monde oui. En moins de deux minutes, ils sont tous a terre baignant dans leur propre sang. Des bruits de combats se faisaient entendre à l'étage du dessous et des bruits de pas retentirent dans le couloir, la porte s'ouvrit dans un grand fracas, je ne pus voir les personnes qui rentraient dans la salle, je pus juste sentir des bras me soutenir et me porter ainsi qu'une seule phrase
- Ne t'inquiètes pas, je suis là, yoi
