Forêt de Menos
Ô sombre forêt
aux branchages dénudés
qui d'un coup et d'un seul
a brodé mon linceul
abreuve-toi de mes chairs
comme l'enfant de sa mère
tandis qu'en ton sein nimbé de nuit
mon coeur perdu asséché par la pluie
cherche en vain la fragrance
de l'étincelle d'existence.
