Auteur: Votre dévouée MissPadfootBlack :D

Titre: Il suffit parfois d'ouvrir les yeux...

Pairing: Don/Danny :D

Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas (à mon plus grand désespoir. Surtout Danny, MIAM !). Non les créateurs sont Anthony E. Zuiker, Ann Donahue et Carol Mandelsohn :)

Prologue

POV DON

La première fois qu'il m'est apparu, ce fut comme une sorte de déclic. Comme si tout ce que j'avais pu vivre avant n'était qu'un semblant de vie, un simple croquis de la véritable beauté de l'existence…

On ne pouvait pas vraiment dire que la situation était ce qu'il y avait de plus romantique, ni qu'elle se prêtait à une rencontre qui allait bouleverser le cours de ma vie (qui jusqu'alors était demeurée misérable) : un cadavre était étendu à mes pieds, une orbite vide (oui, nous allions retrouver par après son œil dans une poubelle non loin : admirablement charmant !), la bouche ouverte et une jambe qui formait un angle véritablement impressionnant avec le reste du corps (imaginez un petit peu : l'intersection de sa cuisse et de son bassin formait un angle droit tout à fait parfait… vers l'extérieur bien entendu… Et son pied reposait à côté de son oreille). Mais quand il arriva, même la répugnance du macchabé sur l'asphalte fut supplantée par la magnificence qu'il dégageait et la fascination qui naquit alors en moi.

Il était vêtu d'un jeans moulant et d'un pull blanc un poil trop étroit, ce qui, je dois dire, n'était absolument pas déplaisant : j'avais ainsi tout le loisir de laisser mon esprit imaginer la poitrine musclée et admirablement bien dessinée que le vêtement ne laissait que deviner (je pense d'ailleurs que quand il se pencha sur le corps pour l'observer et que son pull s'en retrouva encore plus petit, ma mâchoire inférieure eut un moment d'égarement et se laissa légèrement pendre, me rendant l'air tout à fait ahuri avec la bouche ouverte et des yeux comme des soucoupes…).

- Alors qu'est-ce qu'on a ?

Je me retrouvais soudainement face à deux saphirs absolument charmants qui me fixaient d'un regard interrogateur. Au vu de la fréquence de mes battements de coeur, j'allais faire une crise cardiaque dans les deux minutes s'il continuait à me regarder avec ses yeux à damner un saint. Mes deux neurones restants éprouvaient tellement de mal à se connecter que je faillis répondre la première chose qui me vint à l'esprit, à savoir cette réponse très spirituelle : « un mort ». Oui, j'étais pas dans la merde moi. Si je n'articulais pas quelque chose dans la seconde à la place de le dévorer du regard, il allait surement s'enfuir en criant au fou… ou au viol, selon le point de vue. Je fis donc un effort surhumain sur moi-même afin de dire quelque chose d'à peu près cohérent et intelligent :

- Un homme, la trentaine, retrouvé sur le trottoir. Il est probablement tombé du haut de l'immeuble, ce qui explique la position de sa jambe. Ce n'est néanmoins pas sa chute qui a causé la mort, mais ceci…

Je lui montrais de petites traces de morsure sur la cheville du cadavre :

- C'est une morsure de veuve noire, comme l'indique la forme de la morsure.

Merci Seigneur, j'avais réussi à exposer le cas correctement et sans bafouillages. Je me sentais un surhomme !

- Et en ce qui concerne son œil ?

- Euh…

Il venait de replonger son regard dans le mien. Il ne fallait pas trop me demander non plus !

- FLACK REGARDEZ !

Sauvé par le gong : un de mes hommes venait de retrouver l'œil dans une poubelle, ce qui lui fit tourner le regard et me permit de reprendre une contenance une fois le contact visuel rompu. Je repris donc mon discours là où il en était :

- La blessure est post-mortem, il n'a presque pas saigné.

- Je ne comprends pas… Si on ne lui avait pas extrait un œil, ça aurait pu passer pour un accident : il se fait mordre et, de stupeur, il tombe du toit. Mais là, on ne peut pas nier qu'une tierce personne est intervenue…

Ciel quelle expression magnifique il prenait quand il réfléchissait…

Une main se posa sur son épaule :

- C'est ce que nous allons tenter de découvrir Danny…

Mac lui sourit, sourire qui lui fut d'ailleurs rendu et que je ne pus m'empêcher d'atrocement jalouser, espérant qu'un jour il m'en destinerait un rien qu'à moi…

POV DANNY

Quand Mac m'avait dit qu'il me plairait, je ne pense pas qu'il avait pensé si bien dire... Dès que je fus arrivé sur les lieux du crime, je ne pus m'empêcher d'être totalement subjugué par la classe et la beauté naturelle qu'il dégageait.

Il portait un jeans surmonté d'une chemise blanche et d'une veste, et je maudis pendant plusieurs minutes ces deux dernières car elles ne me faisaient pas le plaisir de laisser ne fut-ce que deviner le torse qu'elles couvraient jalousement (bien que je fus obligé de reconnaître qu'elles lui allaient absolument à ravir et lui donnaient un air distingué que j'aimais tant).

Je fis l'effort de m'arracher à sa contemplation pour me pencher sur le corps, dont je n'avais plus que faire.

- Alors, qu'est-ce qu'on a ?

J'essayai de mettre le plus possible de conviction dans ma voix et me dis qu'il était temps de redevenir professionnel mais mes résolutions furent bien vite balayées quand son regard azur me mit au tapis d'un seul coup d'œil.

Il m'exposa l'affaire sans tourner autour du pot, ce qui me déçu : j'aurais écouté sa voix pendant des heures, même si c'était pour me dire qu'un typé était tombé d'un toit.

Quand il remonta délicatement le pantalon du cadavre pour me permettre de découvrir les meurtrissures de sa cheville, je tressaillis imperceptiblement et me mis à manquer d'air : il avait exécuté son geste avec tant de douceur que j'imaginais déjà ses mains sur mes chevilles… Je perdais la boule là ! J'étais malade de jalousie pour un cadavre….

Je lui montrais ensuite l'orbite vide en lui demandant de quoi il en retournait.

- Euh…

Je ne remarquai même pas que ma question restait sans réponse : je venais de me reperdre dans l'océan de ces yeux.

- FLACK REGARDEZ !

Heureusement qu'il était là celui-là ! Sinon je pense que je lui aurais sauté dessus…

Mais mon âme de scientifique repris soudainement le dessus quand il me dit que la blessure avait été affligée après la mort de la victime et je fis l'effort surhumain de me plonger dans une réflexion profonde alors que l'homme qui allait, je le savais, hanté mes prochaines nuits n'était pas même à un mètre de moi. Réflexion qui fut d'ailleurs rapidement interrompue par Mac :

- C'est ce que nous allons tenter de découvrir Danny…

A Suivre...


Alors ? x) J'espère que ça y est, vous êtes conquis :D ! (non mais c'est pas vrai, j'en demande pas tant, je voudrais juste susciter un peu d'intérêt, c'est tout :P)

Allez, je vous autorise à être critiques, c'est bon que c'est vous ;) (Soyez pas trop méchants quand même hein ;) c'est ma 1e fic sur cette série et ma 2e en général... ^^)