Coucou!
Me revoilà pour un petit OS, du Prof de Philo/Présentateur TV! Et oui encore, mais j'adore ce couple!
(Qu'est-ce tu fous Hippique, t'es pas en train d'écrire ta fic? Sale flemmarde!) Je sais que j'ai beaucoup de retard sur ma fic, mais le prochain chapitre est en cours d'écriture, maintenant que je suis en vacances je vais pouvoir écrire tranquille, et promis, il sort dans pas longtemps!
Et je tiens aussi à m'excuser envers toutes les personnes à qui je dois répondre aux MP, et poster des reviews! Je dois le faire pour pas mal de monde, et j'ai honte, car je n'ai pas vraiment suivi le site en ce moment, et que j'ai eu une longue absence d'un mois. Donc promis, je m'y remets bientôt!
WARNING: VIOLENCE CONJUGALE. C'est le thème principal de ce petit OS, donc si vous n'aimez pas, je vous conseille de passer votre chemin.
Bonne lecture quand même!
Prof de Philo/Présentateur TV
L'amant Bleu Roi
Mon dieu, les minutes sont si longues.
La clarté de la lune tombe sur le visage du salon. Pas très chaleureux. Plutôt macabre. Comme le reste de la nuit.
Le silence me pèse. Voilà depuis bien longtemps que le silence me hante. Il joue souvent au yoyo avec le bruit, son contraire. Lui m'effraie bien plus.
L'angoisse. Encore. Et l'impatience qui va de pair.
Je crois que je suis fou.
Il y'a un moment ou la vie a disparue. La vie qui m'a été donnée. La vie qui m'a comblé et satisfait. La petite pendule du bonheur dansait, les ombres n'existaient pas encore, et les mers et les montagnes me tendaient les bras.
Perfection était le mot, l'amour mon doux hameau.
La douceur de la clarté et des ténèbres, ou je me plongeais avec délice. Pour la première fois, j'avais été heureux de respirer, et de croquer l'existence... A pleine dent.
La planche craque.
Mon cœur s'emballe encore. Le pauvre, j'aimerais lui dire de se calmer. Que ce n'est pas si grave, que le moment n'est pas encore venu. Que la raison pour laquelle il existe habite encore ces lieux.
Que l'homme pour lequel il bat est encore derrière le monstre.
Les pas se rapprochent, et l'air, soudainement, devient rare.
Je ferme les yeux, ne pouvant contrôler la terrible sensation de noyade, constante. Mes doigts agrippent une de mes mèches de cheveux. Eux auparavant si beaux, si blonds, sont à présent ternes. Mes lèvres tremblent un peu, et un léger rictus vient déformer mon visage. Il ne doit pas s'en rendre compte, jamais.
Il déteste quand je pleure. Quand je ris aussi. Quand je souris. Quand je parle. Quand j'hésite. Quand je me trompe. Quand je lui dis que je l'aime.
Il s'approche, et j'ai l'impression de passer à travers un trop grand filet, qui se resserre et qui m'étrangle. Il ne m'a même pas touché. Si? Je dois revenir au monde réel, maintenant...
Les bras puissants m'enserrent, et un torse large s'appuie contre mon dos. Avec un soupir d'aise, je me retourne. Ses mouvements sont calmes, comme un fleuve. La tempête n'est pas prévue.
"_Tu as pleuré?"
Mon cœur s'affole une fois de plus, et les larmes menacent de se montrer. Mais avec toute la volonté du monde, accompagnée d'une peur sans nom, je parviens à me contenir.
"_Non... Je te le promets."
Il ne répond rien, mais je sais qu'il me croit. Il n'est pas totalement stupide, bien au contraire.
D'une main douce, qui laisse une douce chaleur dans le creux de mon ventre, il relève mon visage.
Ses yeux onyx sont ceux d'une bête sauvage. Un bloc d'acier indestructible. Que puis-je faire contre ça ?
Son pouce vient survoler ma pommette, aussi délicatement que possible.
La feuille contre le chêne. La fourmi contre le tigre. Le grain de sable contre la tempête.
Ses sourcils se déforment. Il mord légèrement sa lèvre inférieure, et ses yeux se remplissent de tristesse.
Il appuie un peu plus fort sur la pommette. Le gémissement de douleur sort tout seul.
Appuyer sur les nombreux bleus est pire que tout. Chacun enfant d'une douleur tétanisante, et qui le reste pour un moment.
"_Je suis vraiment désolé."
Le sourire triste du blond est peut-être ce qu'il y'a de pire. L'expression résignée dans ses traits brisés, sur ses joues bleues, et son petit nez cassé qu'il retrousse pour empêcher la tristesse de déborder.
J'enfouis mon visage bleu roi dans son cou blanc neige.
Je suis désolé de ne pas avoir profité du passé. De l'avoir mis si en colère par ma présence et mes paroles, stupides et enfantines. De ne pas avoir été assez sérieux, assez professionnel.
Il m'assoit sur le canapé délicatement. Il me surprend à chaque seconde. Ce ying et yang, tendre et violent, homme et animal, amoureux et haineux.
Je me souviens, que ça n'a pas toujours été comme ça.
Un moment, je songe à m'en aller en courant. De partir de cet enfer, d'appeler mon créateur. De tout lui raconter, et de rentrer à la maison.
"_Tu es à la maison ici... Tu n'as pas à te sentir en danger. Tu le sais..."
Je crois que je ne pourrais pas avoir plus mal.
C'est le jeu de l'araignée. Plus je me débats, plus je m'enlise. Plus je le hais, plus je...
"_Je t'aime."
Il prononce ces mots et il pose ses lèvres sur les miennes.
Et tout est doux, et tout est parfait.
Les lèvres ont le goût du sang. L'étreinte auréole de peur.
Mais ce n'est pas grave. Il l'aime. Si fort.
"_Mon petit amant bleu roi..."
Voilà :)
C'est assez court, et un peu... Inutile, je le conçois x) (Non, aucun écrit dans ce monde n'est inutile tout compte fait.) Mais je voulais faire ce thème avec ces deux-là. C'est flou, pas très développé... Et sans la mention du pairing, on comprendrait pas qui c'est. Mais j'aime ce style d'écriture.
Une petite review quand même? Ça m'encouragerait tellement à écrire! :P
Peace and Love. 'HippiqueAndYDeaLD
