Voilà, après mon petit oneshoot, me revoilà pour une fic cette fois qui met en scène Stiles comme personnages principal et comme narrateur. J'ai décidé (je vous le dit pour ne pas que vous soyez perdus mes petits lecteurs) de supprimer certains personnages ou de leur donner un rôle second. J'ai aussi décidé de changer le passé des personnages et les relations qu'ils ont entre eux. L'histoire se déroule donc avant même la saison 1 où personne ne sait rien des loups-garous!
Voilà, je crois que j'ai tout dit, j'ajoute juste que je posterai un chapitre par semaine, le lundi, si (et je l'espère très fort, me connaissant très irrégulier) je ne prend pas de retard! Mais pas d'inquiétudes, les chapitres 1, 2, 3, 4, et 5 sont déjà finis et j'ai des idées qui se profilent pour la suite ;)
Pour l'image de cette fiction, je l'ai trouvé sur internet, elle est vraiment magnifique, je félicite son auteur et l'invite à venir me le dire si jamais il ne veut pas que je publie son dessin comme je ne sais pas qui il est...
Ah, oui, malheureusement, les personnages ne sont pas à moi bien que je les adopterais bien comme tout le mon ici! Sauf quelques un qui viendront plus tard, patience!
Je voulais remercier aussi mes super sœurs de meute : Faerie714, oceanic wings et Hell-Later-On de m'avoir encouragé, corrigé, conseillé, critiqué,... et tout et tout! Merci les filles, vous êtres juste GÉ-NI-ALES ! PARFAITES ! Comme vos fics que je conseille d'ailleurs à tous!
Je n'ai donc plus qu'à vous souhaiter bonne lecture mes garous! En espérant que ça vous plaise!
CHAPITRE 1 :
Je suis dans ma chambre, je vérifie pour la troisième fois que j'ai bien toutes mes affaires dans mon sac, que je n'ai rien oublié. La dernière fois que j'ai oublié quelque chose j'ai dû rentrer en avance et je déteste rester à la maison le weekend parce que mon père, le grand « sheriff Stilinski » est parti faire sa ronde, et que je me retrouve seul dans la maison à m'inquiéter pour lui. Ces derniers mois, notre cher sheriff dort presque au commissariat à cause de cette affaire de meurtre… Je l'aide souvent mais là je dois aller me changer les idées. Bon c'est vite dit pour un hyperactif comme moi, je n'arrive pas à faire le vide dans ma tête, même couché dans l'herbe dans la forêt vide tout seul je pense encore à tout ce qui me tracasse, mais au moins je suis plus tranquille, personne pour venir me déranger, je peux quand même essayer mettre mes idées au clair.
C'est bon, tout est là : ma petite tente, le briquet et les allumettes de secours, la nourriture, les deux lampes de poche, mes affaires de cours pour faire mes devoirs et réviser-un peu, pour rassurer mon père-, mon shampoing et mes serviettes pour me laver dans la petite rivière proche, mon portable au cas où, de l'eau , mon sac de couchage, oreiller et bien sûr, mes couteaux. Je peux donc me mettre en route. On est vendredi soir et il est 18h30 quand mon père rentre manger un bout avec moi, comme d'habitude, puis nous prenons chacun notre voiture : lui pour aller au commissariat et moi pour prendre le chemin de la forêt. Je fais donc une petite demi-heure de route avant de me garer à l'orée de celle-ci, là où je ne dérange personne. Je prends mes deux petits sacs et ma tente, je verrouille la voiture et m'engouffre sans attendre dans la forêt.
L'air y est bon et, comme nous sommes en été, il ne fait pas encore complètement nuit à 19h20, je traverse donc la forêt sans difficultés pour arriver dans une petite clairière entourée d'arbres. Il est maintenant temps de monter la tente avant la nuit. Après m'être un peu battu avec les sardines de celle-ci, mon mini-camp est opérationnel. Je range mes affaires à l'intérieur mes couteaux près de moi au cas où… Qui pensait que je n'avais pas un peu peur quand même? Il faut dire que c'est assez inquiétant la nuit avec tous ces petits bruits mais j'arrive malgré tout à m'endormir assez vite.
Personne n'est venu me déranger pendant la nuit, j'ai eu de la chance c'était calme et il ne pleuvait pas. Je me lève donc pour aller chercher du bois, il est encore tôt mais la forêt est déjà réveillée, comme il n'a pas plu ces derniers jours, je trouve du bois sec sans difficultés et je reviens donc au camp les mains pleines, ça tiendra pour ce weekend, c'est parfait. Je mange un bout pour reprendre des forces puis je prends mon sac à dos, mes couteaux et monte dans un grand arbre. Une fois que j'ai trouvé une belle branche, je me couche dessus et j'accroche mon sac sur la branche d'à côté, je l'ouvre, j'en sors mes livres et je fais quelques exercices mentalement avant de relire ma leçon.
« -comme ça je pourrais dire à mon père que j'ai travaillé ! Et une bonne chose de faite !»
N'ayant plus rien à faire, je me mets à réfléchir à l'enquête de mon père. Ce jeune homme était mort peu de temps après avoir été renversé par une voiture mais il n'a pas succombé à ses blessures, quelqu'un l'a égorgé alors qu'il était encore évanoui sur son lit d'hôpital, le plus inquiétant, c'est qu'on voit juste une ombre sur les caméras de l'hôpital, c'est comme si l'image était en accéléré sauf que les spécialistes confirment que personne n'a touché à cet enregistrement, la vitesse est donc bien réelle…
« -Comment est-ce possible d'aller aussi vite ? J'ai vu cette vidéo, c'est juste inhumain… »
L'image repassait sans cesse dans ma tête sans que je ne trouve rien, j'étais vraiment frustré de ne rien découvrir quand une idée me vint :
« -Et si ce n'était pas humain ? Cette idée me glaça le sang.
-Un animal dressé ? Du genre La bête du Gévaudan, cette histoire Française ? Un gros chien cuirassé et dressé pour tuer ? Ou alors un loup, non les loups on disparut il y en a plus un seul à Beacon Hills, ça doit faire 60ans, réfléchis donc Styles ! »
Je sauta sur mon portable pour prévenir mon père :
« - Oui allô ? Stiles ?
- Salut papa, oui c'est moi.
- Je pensais que tu utilisais ton téléphone qu'en cas d'urgence pour économiser la batterie quand tu partais ?
- C'est une urgence !
La voix de mon père se fit plus inquiète :
- Ça va ? Tu n'as rien ? Que se passe-t-il ?
- Rien moi je vais bien mais c'est pour ton affaire de meurtre !
- Pff…Stiles! Tu n'es pas sensé en parler avec moi tu n'es même pas sensé savoir !
- Oui mais j'ai une idée !
Son père poussa à nouveau un long soupir avant de s'incliner :
- Je t'écoute…
- Imagine que ce n'est pas un humain qui a fait ça !
- Qu'est-ce que ça pourrait être d'autre ?
- Pourquoi pas un animal dressé pour tuer, tu vois genre la bête du Gévaudan !
- Je connais pas
- Ok… C'est un animal qui a tué des centaines de personnes en France et qui a fini pas être tué à la fin, certains disent que c'était un loup-garou ou un sorcier, une autre hypothèse dit que c'est une gros chien dressé pour tuer à qui on a mis une cuirasse utilisée par les chiens pendant la guerre il me semble . Pour faire court.
- Mais on n'a pas trouvé de poils ! Et ce n'était pas un coup de griffe !
- Et s'il avait aussi une cuirasse pare-balle avec des griffes recouvertes de fer par exemple comme un couteau !
Stiles parlait tellement vite que son père peinait à le comprendre mais il saisissait malgré tout l'essentiel
- Toi et tes couteaux… je sais toujours pas pourquoi tu en acheté tellement !
-Il y en a que treize !
- Mais c'est beaucoup et c'est des couteaux et c'est dangereux !
- Papa, j'ai dix-sept ans on va pas parler de ça, maintenant je suis grand, je sais que ça coupe! Et arrête de changer de sujet !
- Désolé j'ai tendance à l'oublier… N'empêche qu'il faudrait être vraiment tordu pour mettre une cuirasse et des griffes en fer à un gros chien !
- Les criminels ont rarement un esprit qui n'est pas tordu, tu es bien placé pour le savoir non?
- Oui c'est vrai et donc, tu veux que je fasse quoi ?
- Je sais pas, cherche ! Moi je rentre demain matin et je fais des recherches, il doit bien y avoir une solution !
Et, après un énième soupir du sheriff :
-tu as fini tes devoirs au moins ?
Stiles pris alors une voix enfantine pour lui répondre
- Oui mon papa que j'aime !
-D'accord, à demain alors, je t'aime
-oui à demain, moi aussi »
Je raccroche mon téléphone et je m'aperçois qu'il est déjà plus que midi quand je le range de nouveau dans la poche de mon jean. Je me lève donc à contrecœur, met mon sac sur mon dos et descend de l'arbre.
Je regagne la clairière dans laquelle je commence par allumer un petit feu avec le bois amassé au matin avant de faire cuire mon repas et, après avoir bien mangé, j'éteins rapidement le feu. Moi qui ne voulais pas rentrer en avance je suis servi, mais au moins j'aurai de recherches à faire une fois rentré. Bien décidé à quand même profiter de mon après-midi, je prends mes couteaux, au cas où, et je vais faire un petit tour dans la forêt.
Mon sac de couteaux en bandoulière -toujours au cas où-, je commence à marcher tranquillement sur le petit sentier qui s'est formé au cours de mes précédents passages. J'écoute les petits animaux se cacher en m'entendant arriver, les oiseaux siffloter en cœur et ce grognement qui a l'air de me suivre à la trace depuis tout à l'heure… QUOI !? Un grognement ! Je me retourne d'un coup et porte la main à ma sacoche, j'en sors un couteau et je regarde attentivement… Les oiseaux ont arrêté de chanter et les souris n'osent plus bouger. Le silence, angoissant. Je fais un tour sur moi-même mais je ne remarque rien, je recommence donc à marcher en me disant que je deviens parano quand une ombre me frôle si rapidement que je n'ai pas le temps de la distinguer je me retourne à nouveau, rien. Toujours rien à part qu'il manque un couteau dans ma sacoche, je me retourne, Je me souviens alors de la forme qui est allée tuer ce jeune homme sur son lit d'hôpital ainsi que de ma mère qu'on a retrouvé morte dans une forêt il y a six ans…Et quand je commence à me dire que je vais finir pareil, j'entends le bruit du couteau disparu qui touche le sol à ma gauche je me précipite pour le ramasser et je remarque qu'il possède un fine rayure, comme si ce n'était pas un doigt qui l'avais pris mais plutôt une griffe, je me fonce donc vers le premier arbre que je vois et je monte le plus haut possible. Une fois sûr que je ne suis pas suivit je me retourne et regarde en bas. Rien. Toujours rien. Pas une ombre ou un bruit… Je ne me décide à redescendre que quand les oiseaux recommencent à chanter, une bonne heure plus tard.
Je cours sans m'arrêter jusqu'à mon camp et je rentre dans ma tente, terrifié et conscient que je ne me suis pas fait un film cette fois et que ce n'est pas ce bout de toile qui va me protéger… J'attends que les battements de mon cœur qui semble vouloir sortir de ma poitrine aient repris une vitesse normale avant de me décider à sortir avant la nuit pour manger. Je rallume donc mon feu et fait cuire mon repas.
Il se fait tard, je n'arrive pas à dormir et j'ai vraiment peur que la CHOSE qui m'a attaqué avant revienne. Mais la fatigue due à toutes ces sensations fortes a finalement raison de moi et je m'endors.
Je me réveille à nouveau au beau milieu de la nuit, j'allume la lumière et je vois une ombre de l'autre côté de la fine toile de ma tente. Elle disparaît aussi vite qu'elle est venue. Je regarde autour de moi quand je m'aperçois que ma tente est ouverte et que mes pieds sont à l'extérieur alors que j'avais soigneusement tout fermé ! Je ne sais pas si je dois me cacher au fond de la tente précipitamment ou ne pas bouger pour ne pas attirer l'attention. Ne pouvant choisir, je prends la solution entre les deux je tends lentement mon bras jusqu'à la sacoche où se trouvent mes couteaux qui est… vide ! Je ne laisse pas la peur me paralyser et je vais chercher celui qui j'ai caché sous le matelas avant de me coucher. Je décide enfin de me lever et je sors de ma tente en trombe, le couteau à la main, je regarde rapidement autour de moi et j'aperçois deux yeux ambrés au loin, à l'autre bout de la clairière. La lame de mon couteau reflétait le peu de lumière que la lune nous offrait. Cette fois je ne peux plus rien faire, la peur me paralyse, je suis incapable de bouger, j'observe ces yeux qui semblent briller dans la nuit et, alors que je me dis que j'allais mourir pour la deuxième fois de la journée, cette lueur disparaît soudainement. Je n'ose toujours pas bouger mais alors que je me retourne, je vois mes douze autres couteaux, plantés en cercle autour du feu et je commence à douter… Cette fois même si j'étais fatigué, je n'osais plus dormir. J'ai remis mes couteaux dans la sacoche, et j'ai commencé à me poser des questions. Comment un animal aux yeux ambre peut-il planter des couteaux, en rond qui plus est, et qui étaient rangés, soit dit en passant, dans une sacoche au-dessus de ma tête. C'est alors que je percute :
« - Pourquoi avoir pris les couteaux JUSTE AU-DESSUS de ma tête et ne m'avoir rien fait ? Pourquoi me les rendre ? Pourquoi avoir tout laissé ouvert ? Cette CHOSE ne voulait donc rien me faire ou alors m'avertir que je serais le prochain ou alors,… autre CHOSE… »
J'espère ne rien avoir oublié de vous dire au début, que ça vous a plu et bien sûr si vous voulez des précisions, envoyez moi un MP! Je répond toujours sauf en cas de cataclysme
Ah oui j'oubliais, comme toujours, la review ne mord pas ;) Sentez vous son souffle chaud dans votre nuque qui vous invite à tout lui confier?
à la semaine prochaine mes petits garous!
, aquadragon
