4 ans après avoir posté la fiction originale, voici un repost corrigé et légèrement modifié.
C'était au beau milieu de la nuit que 2 personnes marchaient tranquillement dans les rues de Londres. Il s'agissait du célèbre détective Sherlock Holmes et de son acolyte John Watson.
Soudain, le regard du médecin fut attiré vers une source de mouvement..
_ Sherlock. Attends !
_ Qu'est-ce qu'il y a ?
_ J'ai cru entendre quelque chose.
A ce moment, un cri de fille résonna dans la nuit, suivit d'un autre cri provenant certainement d'une autre fille. Sans réfléchir, les 2 hommes se précipitèrent vers l'endroit d'où provenaient ces hurlements. Quelle ne fut pas leur surprise lorsqu'ils se retrouvèrent face à leur pupille (définition : Orphelin mineur qui est sous l'autorité d'un tuteur) Cassie, en train de se battre contre une jeune fille à peine plus âgée qu'elle.
Stupéfaits, les 2 hommes la regardèrent silencieux et bouche-bée.
Au bout de plusieurs secondes de cris, de baffes, de coups de poings et de coups de têtes, l'adolescente remarqua qu'elle et son attaquante n'étaient plus seules. Prenant peur, l'autre fille prit ses jambes à son cou après avoir assimilé une dernière gifle à Cassie. Ne réalisant pas vraiment ce qu'il se passait, l'adolescente voulut mais deux mains l'attrapèrent aussitôt. Watson s'était rapproché d'elle en une fraction de seconde et l'empêchait de courser l'autre jeune fille.
Sherlock en profita pour se placer devant Cassie, sourcils froncés.
_ Je peux savoir ce qu'il vient de se passer ?
_ Rien d'important. C'est juste une affaire de lycée.
Le détective haussa le ton..
_ Rien d'important ?! Une affaire de lycée ?! Et c'est sans doute normal de se battre au beau milieu de la nuit sur la route ?!
_ Elle m'a cherché ! Répliqua Cassie sur le même ton.
_ CE N'EST PAS UNE EXCUSE ! TU N'AS PAS A TE BATTRE !
La jeune fille voulut rétorquer quelque chose mais la légère pression de la main de Watson contre le bras de la jeune fille lui fit comprendre qu'il ne valait mieux pas qu'elle dise quoi que ce soit si elle tenait à la vie. Comprenant la situation, elle baissa la tête et contempla le sol.
_ Il est tard, rentrons. Dit le médecin en relâchant l'adolescente.
Et ce fut dans un silence pesant que la petite « famille » prit le chemin du 221b Baker Street.
Après quelques minutes, Cassie stoppa sa marche en posant sa main sur une de ses jambes.
_ Qu'est-ce qu'il y a ? demanda John.
_ Rien, une crampe. Ça va aller.
_ Ah, les méfaits de la bagarre. Termina-t-il en murmurant.
Watson sourit et reprit sa route. Holmes semblait perplexe et voyait que quelque chose clochait chez la jeune fille. Il s'avança vers elle et l'observa. Cassie ne bougeait pas. Grâce à la lumière du lampadaire, Sherlock pu facilement voir que du sang perlait sur le collant noir déchiré de l'adolescente.
_ Cassie … Ta jambe.
_ Quoi ? Qu'est-ce qu'elle a ma jambe ?
Elle baissa son regard et remarqua que sa jambe droite était couverte de sang.
Merde ! Il ne fallait surtout pas que ses tuteurs apprennent ce qu'elle se faisait subir !
Sans réfléchir plus longtemps, la jeune fille tourna les talons et s'enfuie à toute vitesse.
_ John ! Il faut la rattraper !
Immédiatement, les deux collègues se mirent à la poursuite de Cassie.
S'ensuit une épuisante course poursuite. L'adolescente courait quelques mètres devant eux, ses poumons lui faisaient mal, son cœur battait à lui rompre les côtes, mais elle n'en avait que faire. Il fallait qu'elle leur échappe ! Elle tournait dans des ruelles étroites, sautait par-dessus des obstacles, montait à travers des escaliers suspendus, elle essayait toutes les techniques possibles pour semer les 2 hommes.
Malheureusement pour elle, Cassie n'était plus habituée à courir à cause de son manque de sport. Alors qu'elle tentait de se faufiler dans une autre ruelle, la jeune fille comprit aussitôt qu'il s'agissait d'une impasse. Le comble est qu'elle venait de faire un immense tour dans son quartier et que leur appartement se trouvait juste dans la rue d'en face !
Cherchant désespérément une sortie quelconque, la jeune fille devenait de plus en plus apeurée.
Mais il était trop tard, les 2 hommes l'avaient trouvé et commençaient à se rapprocher d'elle. Cassie se colla instinctivement contre le mur qui se trouvait derrière elle.
_ S'il vous plaît, laissez-moi…
_ Non, Cassie. Nous ne pouvons pas te laisser partir.
_ Laissez-moi !
_ Calme toi. Nous n'allons pas te faire de mal, nous voulons juste comprendre ce qu'il vient de se passer.
Les détectives se rapprochaient dangereusement. A bout de nerfs, elle commença un sprint en essayant de contourner ses tuteurs, mais Sherlock avait déjà prémédité le coup et attrapa son bras quand elle passa à côté de lui. Aussitôt, il la plaqua contre son torse, plia ses bras dans son dos et mit une main sur sa bouche, évitant ainsi qu'elle ne réveille le voisinage à cause de ses cris. Watson ouvrit la marche en s'avançant devant eux, guettant si la voie était libre. Sherlock le suivit en maintenant Cassie dans ses bras. La jeune fille étouffait des cris dans la main de son tuteur et essayait de se libérer.
Arrivés à leur appartement, John ouvrit la porte et Sherlock entra directement pendant que Cassie se débattait comme une furie dans ses bras.
_ Chhhut, calme toi, Cassie ! Dit-il en retenant un des mouvements qu'elle essayait d'esquiver.
Ils montèrent à l'étage et se dirigèrent vers la chambre du célèbre détective. Sherlock allait fermer la porte mais Madame Hudson apparut précipitamment, paniquée par les bruits sourds qu'elle avait entendus.
_ Mais enfin les garçons, qu'est-ce qu'il se passe ?
_ Ce n'est rien, Cassie fait une crise de spasmophilie. Watson et moi allons nous occuper d'elle. Allez-vous recoucher maintenant. Répondit-il en lui faisant une bise sur la joue avant de lui fermer la porte au nez.
Pendant ce temps, Watson avait pris la relève en entourant la taille de la jeune fille qui essayait encore et toujours de se défaire de son emprise. Voyant qu'il allait bientôt céder, Watson la força à s'asseoir sur le lit tout en la maintenant ainsi. Elle se releva aussitôt après avoir l'avoir poussé à l'aide de ses genoux et entreprit de s'enfuir, mais John lui avait déjà attrapé le coude et la plaqua ventre contre le lit, les mains derrière le dos.
Ce geste brusque avait relevé la robe de Cassie de quelques centimètres. Tout s'était passé très vite. Sherlock venait de fermer la porte et se tourna rapidement pour revenir auprès de la jeune fille. Ses yeux furent immédiatement attirés par la jambe en sang de l'adolescente, c'est ainsi qu'il put facilement distinguer des cicatrices ouvertes.
Ainsi donc, ce que Cassie essayait de leur cacher était qu'elle se scarifiait !
Holmes n'en croyait pas ses yeux. Mais ce fut le hurlement de la jeune fille qui le ramena sur Terre.
_ LACHEZ-MOI !
Pendant que la scène se déroulait, Sherlock s'empressa de chercher trois cravates dans les tiroirs de Watson. Il en fixa deux de chaque côté du haut du lit et avec la troisième, il enroula les pieds de Cassie pour qu'elle diminue ses gestes brusques.
_ John, attache-lui les mains pendant que je la maintiens !
L'ancien militaire acquiesça et attrapa la main droite de la jeune fille.
_ NON ! NON PAS CA ! ARRETEZ ! LACHEZ-MOI JE VOUS EN PRIE !
Sherlock posa sa main sur la bouche de Cassie et se mit à califourchon sur elle, emprisonnant sa main gauche pendant que sa main droite était en train d'être attachée.
Une fois les membres de la jeune fille solidement attachés, le détective délivra sa bouche et se pencha tout près du visage de Cassie. Elle pouvait sentir son souffle chaud frôler ses lèvres...
_ Bien... Maintenant que nous avons un peu de calme, je vais regarder ta jambe de plus près.
_ NON !
_ Pourquoi non ?
_ Je ne veux pas !
_ Pourquoi ? Dis le moi.
Cassie hocha négativement la tête.
_ On ne veut que ton bien Cassie, parle nous… Dit Watson qui se tenait désormais à côté du lit.
_ NON !
_ Pourquoi ? demanda Sherlock. Pourquoi Cassie ?
La jeune fille ferma brusquement les yeux et tourna sa tête sur le côté.
_ Regarde-moi. Dit-il, autoritaire.
Elle cacha son visage dans le coussin qui se trouvait à côté d'elle.
_ Cassie, regarde-moi !
Elle étouffa un gémissement dans le coussin qui semblait vouloir dire non.
Face à cette obstination, Sherlock prit le visage de la jeune fille dans sa main et le tourna vers lui.
_ Ouvre les yeux.
_ Non ! Laisse-moi tranquille !
_ Pas tant que je n'aurai pas de réponse concernant ce qu'il s'est passé tout à l'heure. Maintenant, ouvre les yeux.
Pour seule réponse, la jeune fille bougea son visage de gauche à droite dans la main de son tuteur, les yeux toujours clos.
_ Cassiiiiie …!
En voyant qu'elle ne cèderait pas, Sherlock réfléchit à une autre tactique.
_ Bien. Étant donné que tu ne veux pas t'expliquer, je suppose que c'est à moi de le faire.
Aussitôt, il prit le bas de la robe de Cassie et le remonta lentement, très lentement, dans le but de découvrir la jambe meurtrie. Ne sachant pas que Sherlock connaissait déjà son secret, elle prit peur et ne voulait absolument pas que ses tuteurs comprennent qu'elle se scarifiait.
_ NON ! Arrête !
Il stoppa net.
_ Je n'ai pas de mauvaises intentions, Cassie. Ne crois pas que je soulève ta robe pour te-
_ Je sais. Mais s'il te plaît, redescends-là. Demanda-t-elle en cachant à nouveau son visage dans le coussin.
_ Pourquoi ? Tu as quelque chose à cacher ? Dit-il doucement, espérant qu'elle allait enfin se livrer.
_ … Non. J'ai juste froid. Répondit-elle, mal assurée.
Décidément, elle mentait mal. Holmes fut déçu par ce mensonge. Il pensait qu'elle allait céder, mais non. Il savait ce qu'elle cachait, mais il voulait qu'elle le dise elle-même.
_ Oh non Cassie. Toi et moi savons bien que ce n'est pas pour ça que tu ne veux pas que je découvre ta jambe.
L'adolescente fut prise d'une panique immédiate.
Il savait ? Non, impossible !
Elle se tortillait sur le lit, visage caché, mains attachées et pieds liés.
Sherlock, toujours à califourchon sur elle, s'approcha de son visage, le prit dans sa main et força Cassie à lui faire face malgré ses protestations.
_ Maintenant, je veux que tu ouvres les yeux.
La jeune fille n'obéit pas, elle sentait la peur grandir en elle. Elle ne pouvait pas le regarder, pas s'il savait !
_ Je compte jusqu'à 3. Dit-il autoritaire.
Dieu que le ton qu'il employait était intimidant !
_ … 1
Cassie essayait de bouger mais le corps de Sherlock contre le sien l'empêchait de faire le moindre mouvement.
_ … 2
_ Je ne peux pas te regarder !
_ Pourquoi ?
_ … Je ne peux pas …
_ … 2 et demi.
_ Non ! Arrête !
La main du détective s'empara du côté droit de la robe.
_ Sherlock arrête ! S'il te plaît !
L'adolescente tira sur ses liens qui irritaient ses poignets sous la force et la tension qu'elle créait. Sa respiration devint bruyante, son cœur tambourinait, la peur montait de plus en plus.
_ Je répète … Menaça le détective en s'approchant du visage de Cassie. … 2 et demi.
Murmura-t-il dans le creux de son oreille.
La main qui tenait la robe commença à la relever avec une lenteur calculée.
Cassie étouffa un gémissement plaintif et apeuré.
Trop tard ….
_ … 3.
Sherlock releva immédiatement la robe de la jeune fille au-dessus de sa cuisse. Ce geste arracha un hurlement désespéré de la part de Cassie. John en eu le souffle coupé. Ce qu'il voyait le submergeait d'une profonde tristesse. La cuisse de son amie était couverte de cicatrices.
_ C'est pas vrai … Murmura-t-il, choqué.
