Pour une poignée de Tolérance

J'ai choisis de faire l'histoire d'un sorcier que personne ne connait. Mais pour n'ennuyer personne, j'utiliserais quelques personnages de J.. L'univers n'est donc pas à moi mais le personnage de Gauthier, si, ainsi que les personnages qui l'entourent comme Thelonias, ses frères et tout ceux que vous n'avez pas vu dans les livres. J'espère que vous aimerez et bien sur, je suis ouverte à toute critique !

L'histoire se passe durant la troisième année de Harry Potter avec Sirius Black, les détraqueurs et tout le tralala ! Et Rémus Lupin.

En résumé : Gauthier est un sorcier blasé de quatrième année, admis à Serdaigle. Ce n'est pas un rat de bibliothèque, il préfère vagabonder à tout va et surtout… sa magie ne lui obéit pas. Ses amis ? Il en a beaucoup. Sa mère ? Elle s'est remariée avec un riche éleveur d'hippogriffe. Est-il heureux malgré tout ? Non. Il lui manque quelque chose.

Chapitre 1 : Etre Serdaigle… ce n'est pas difficile.

Le train filait à toute vitesse vers l'école de magie Poudlard. Gauthier raffolait de ce genre de voyages.
Les vibrations du train le berçaient doucement, hypnotisant son corps, le rendant toujours moins réactif. Ses cheveux d'un faux blond voilaient ses yeux bruns qu'il détestait tant. Depuis le début de cette excursion, le jeune sorcier se reposait d'une rare nonchalance contre l'épaule de son ainé de trois ans, Aymeric. Ce dernier entrait en sixième année, de justesse. L'assiduité aux devoirs et le sérieux n'était pas son fort, bien qu'il donne l'air d'un ange à côté des frères Weasley. Malgré le contact froid de sa tempe et de la vitre gelée de la fenêtre, le garçon dormait à poing fermé. En face d'eux, Llewelyn, leur cadet. Il entamait aujourd'hui sa deuxième année. Occupé à compter les cartes des sorciers et sorcières célèbres, le jeune garçon n'avait d'yeux que pour les chocogrenouilles achetées un peu plus tôt.
Ces trois là étaient reconnaissables par leurs cheveux blonds aussi dorés que ce métal noble et leurs yeux d'un bleu profond. Tous trois ressemblaient fort à leur mère, bien que Gauthier soit celui des frères qui lui ait emprunté le moins de traits. En apparence, ses cheveux avaient la même couleur que ses frères. Mais à dire la vérité, leur véritable nature était d'un brun profondément foncé. Les yeux de l'ainé et du cadet avaient la même forme en amande, leur visage le même ovale, et la même finesse de traits. Seul Gautier possédait des traits plus durs et cette lueur vive dans les yeux. Il y avait, certes une différence avec ses deux frères, une différence que l'on remarquait en les connaissant bien. Mais pas vraiment perturbante, non.
Tous trois avaient enfilés leur robe de sorcier, aux couleurs de Serdaigle, dont les cravates portaient le blason. Installés dans les premiers compartiments du train, ils broyaient à eux tous seuls des idées toutes plus noires les unes que les autres. Aucun ne disait mot, pensant avec peine que le temps des vacances était déjà bien loin derrière eux et qu'il leur faudrait attendre au moins trois mois et demi avant de retourner chez eux.
Aucun d'entre eux n'aurait pensé vivre une telle saison estivale. Tout s'était passé si vite, si bien. Ce mot était-il adapté à leur situation ? Pas vraiment. Après tout, cette période n'aurait pu être aussi belle et joyeuse sans cet événement terriblement brutal. Car en effet, leurs parents, Eve O'Hara et Tristan Awson s'étaient séparés alors qu'ils finissaient à peine leur précédente année scolaire. L'histoire, ils n'en avaient aucune idée. Ce n'était pas leurs affaires. Du moins, c'est ce qu'ils prétendaient. Ils n'avaient pas tout de suite acceptés leur condition. Après tout, quitter un père n'était pas des plus facile. Ils avaient alors imaginé leur été balloté entre leurs parents au gré des semaines, supportant leurs humeurs noires. Mais non. Il fallait dire que leur condition de sorcier n'avait pas été acceptée par leur père. Le moldu avait vu d'un très mauvais œil cette idée saugrenue de collège magique. Les établissements scolaires moldus avaient pris une grande place dans l'éducation de ses fils. Les grandes écoles d'ingénieurs, les facultés, tous ces espoirs que Tristan nourrissaient pour ses enfants s'étaient changés en mirages. Heureusement, sa déception avait bien vite disparu... En apparence.
Et pour couronner le tout, leur mère avait un nouvel « ami ». Dès le début, Gautier ne le vit d'un bon œil, ce nouveau compagnon qui partageait les nuits de sa mère. Un homme… si vite après son père ? Le fond de cette question le faisait frémir mais il s'était promis de ne pas s'y attarder. Ce n'était pas leurs affaires. Mais peut-être était-ce la peur d'en connaitre plus. D'en connaitre le fin mot… enfin, ils n'avaient pas tardé à le rencontrer ce nouveau père… cet homme qui leur avait rendu leur été si… beau. Si… royal. Si noble. Anastase Péridot s'était chargé de leur faire oublier leur propre père, celui qui les avait nourris, élevé… aimé. Et Gautier en ressentait de la honte à chaque fois qu'il y pensait. Même si la perspective de retourner chez Anastase le séduisait, son malaise ne faisait qu'augmenter lorsque le visage de cet étranger se clarifiait dans son esprit. Cette maison, ce domaine et ces employés de cette grande maison l'avaient ébahi. Jamais il n'aurait pensé qu'un type aussi jeune ait pu faire construire une propriété aussi vaste et riche. Cet homme tenait un élevage d'hippogriffe dans les landes. Il aurait été difficile de ne pas profiter de ces animaux, de tout cet espace et surtout de la richesse qu'il leur accorda. Ces chambres démesurées ? Cette nourriture exquise cuisinée ? Les services que leur procuraient les domestiques ? Toutes ces choses leur manquaient atrocement. Et ils en auraient donné cher pour y retourner dans les secondes qui suivaient.

La nuit tombait, plongeant le paysage défilant dans une obscurité croissante. Gautier jetait parfois des coups d'œil à l'extérieur. Les nuages sombres annonçaient une forte pluie prochaine. Il soupira à cette idée, ce que les autres ne relevèrent pas. De temps à autres, les trois Serdaigle recevaient la visite de leurs camarades de classe. Quelques mots échangées, promesses de se tenir côte à côte au banquet, plaisanterie au sujet des autres maisons, rythmaient leurs maigres conversations avec les autres élèves.
Il faisait très sombre lorsqu'une secousse les tira de leurs occupations respectives. Gautier regarda dehors et remarqua que le défilement monotone des plaines et des forêts s'était arrêtés. Les cartes de Llewelyn recouvrèrent le sol tandis qu'Aymeric se redressa en catastrophe.
- Nous sommes arrivés ? Déjà ? Demanda t-il d'une voix fatiguée d'où transperçait une pointe de surprise.
- Il est un peu tôt pourtant, répondit Gautier qui retint Llewelyn.
Ce dernier tourna vers lui un regard d'incompréhension mais il se rassit tout de même. La porte du compartiment s'ouvrit sur un jeune homme, aux cheveux sombres, les même qu'Anastase. Ses cheveux courts et sombres étaient soigneusement coiffés et ne ressemblaient en rien à la fausse tignasse blonde en bataille de Gautier. Sa robe de sorcier donnait l'impression de sortir tout droit des ateliers de Mme Guipure, l'experte en prêt à porter. Ses traits détendus respiraient la santé d'une vie aisée.
- Que se passe t-il ? Demanda Léonard.
Gautier haussa les épaules avec nonchalance, signe qu'il n'en savait fichtrement rien.
- Tu pourrais utiliser ta langue, espèce de malappris, soupira son vis-à-vis.
Ce à quoi le blond répondit encore moins. Léonard et lui ne s'entendait pas vraiment, contrairement à Aymeric qui avait la conversation facile en sa compagnie. Cependant, la température, pourtant chaleureuse, chuta de plusieurs degrés.
- Il fait froid…, murmura inutilement le fils d'Anastase.
- Retourne dans ton compartiment, ça te fera marcher, répliqua Gautier d'un ton sec.
Mais il se tut lorsqu'un silence s'imposa, forçant chacun d'entre eux à se taire. La lumière avait disparue les plongeant tous dans la pénombre. Un mouvement lent et sombre dans le couloir attira leur attention. Le faux blond plissa les yeux et tenta d'identifier la chose mouvante et inconnue. Mais son esprit fut accaparé par des mots, des phrases, vestige de souvenirs enfouis au plus profond de lui. Des traces de son passé qu'il avait plusieurs fois tenté d'oublier. Une sensation d'abandon l'envahit et occupa le moindre recoin de son corps. Ses yeux ne voyaient plus l'extérieur du compartiment, afin de voir l'origine de ce malaise, mais l'image même de sa mère dans les bras d'un autre. Pas ceux de son père Tristan, ni d'Anastase. Son visage était flou, il ne le voyait pas. Une blessure, pourtant cicatrisée depuis belle lurette, se rouvrit et se mit à saigner, à l'insu de ses frères, dont Llewelyn qui s'était enfouis dans ses bras. Lui aussi sentait-il cette douleur ? Gautier l'enlaça mécaniquement, occupé à essayer de distinguer le visage de l'homme dans les bras de sa mère. Son vrai père. Ce qui le différenciait de ses deux frères.

- Gautier… Gautier !
Sa réaction devait paraitre tardive car lorsqu'il cligna des yeux, il entendit un soupir de soulagement. Le faux blond se rendit compte que son ainé le serrait fort contre lui. Llewelyn demeurait à ses côtés et le regardait, inquiet que son frère restait statique à ce point. S'était-il évanoui ? Non, sans doute pas, il lui parut de sortir d'un songe éveillé, de ceux qui nous plongeait dans une quiétude imperturbable. Un frisson le parcourut, lui rappelant amèrement cette importune vision.
- Gautier, parle moi, dis moi n'importe quoi mais dis quelque chose !
- C'est bon, lâche moi, répondit-il agacé, je vais bien.
Il lui parut être compliqué de prononcer ces mots, comme si la faculté de parler lui était retirée durant un court moment. Sa voix préservait une certaine émotivité que ses frangins relevèrent. Aymeric amorça un geste vers lui mais le Serdaigle le chassa d'un geste.
- Je vais aux toilettes, lâcha t-il, bousculant Léonard qui le lui rendit bien.
Le jeune homme fit quelques pas dans le couloir, La sensation de planer dans les airs était désagréable. Tout le monde semblait animé d'une peur terrible. Les rumeurs laissaient croire qu'un détraqueurs s'était invité dans le train. Un détraqueur. Il n'enregistra pas la nouvelle immédiatement, encore assommé par ces visions perturbantes, ce tabou qui l'empoisonnait de temps à autres. Ses frères, sa mère et son père connaissait ce lourd secret. Gautier n'était pas le fils légitime de Tristan. Ce n'était pas un secret pour personne parmi les O'Hara. Mais on n'en parlait pas. Voilà tout.
Cette pression l'angoissait. Affalé contre le mur, ses yeux bruns fixaient le sol. Ces détraqueurs avaient une bien mauvaise manière de lui rappeler cette fâcheuse situation. Heureusement que ses frères et ses parents n'en avaient cures. Ils le considéraient comme un fils. Un fils légitime. Même si son sang venait d'une famille inconnue. Il lui arrivait d'imaginer son véritable père. Qui était-ce ? Etait-il mort ? Un chasseur de dragon ? Un professeur de Beaubaton ? Un marchand de baguette magique ? Toutes ces possibilités lui paraissaient utopiques. Il n'en saura peut-être jamais rien. C'était frustrant.
- Un problème ? Lui demanda une voix qu'il ne connaissait pas.

Gautier se redressa légèrement pour faire face à un homme qu'il n'avait jamais vu. Agacé d'être dérangé dans ses spéculations, le serdaigle fronça les sourcils, jaugeant l'autre d'un œil critique. Son visage, bien que bienveillant, laissait entrevoir de nombreuses difficultés. A commencer par celles concernant l'argent. Jamais il n'avait vu autant de trous sur une même cape. La chemise et la robe rapiécées sous entendait une garde robe bien limitée. Ces misérables fripes s'accordaient nettement bien avec cette mine maladive qui ne n'évoquait pas une existence bien saine. Toutefois, le mince sourire qu'il affichait, éclairait quelque peu ce portrait peu élogieux. Un problème ?
- Pas vraiment, répondit-il en haussant les épaules.
Le moindre mouvement le fatiguait. Son esprit lui semblait compresser par la vision que lui avait imposée les détraqueurs. Ce rappel mettait en doute la place qu'il occupait dans la famille même si sa mère, son père et ses deux frères l'avaient toujours soutenu. Mais une part de ses origines restait encore inconnue à ce jour. C'était comme un couloir condamné dans les nombreuses allées de son existence. Aucune aile de cette maison n'était censée être obstruée. Et ne pas en posséder le droit de s'y aventurer lui serrait le cœur.
- Vous avez une mine à faire peur, continua l'adulte.
Et c'était vrai. Pour vérifier ses dires, Gautier tourna la tête vers une vitre d'une porte d'un compartiment. Son reflet, bien que sombre, lui renvoyait une image bien pâlotte et aussi épuisée que le visage de cet homme. Le serdaigle paraissait las, comme si le passage du détraqueur lui avait balayé toute envie de faire quelconque effort de bonne tenue. Haussant les épaules, il jeta un dernier coup d'œil à l'autre et tourna les talons, sans mot dire.

Il faisait bon dans le hall d'entrée. Une chaleur accueillante envahit Gautier qui, accompagné de ses frères, s'installa à la table propre aux Serdaigles. Depuis cet incident il n'avait dit mot, provoquant quelques regards sceptiques de ses frères, inquiets de son silence. A chacune de leurs questions, le faux blond haussait les épaules, peu attentif à leur curiosité.
- Sa ira mieux demain, répliqua t-il une bonne fois pour toute, tout va bien !
Le reste du voyage s'était déroulé sans la moindre anicroche même si son malaise s'était accru jusqu'à son arrivé à l'école. Il ne cessait de repasser en boucle cette vision obsédante, apposant des traits imaginaires sur le visage de cet homme inconnu. La douleur était nette en se rappelant de cet état de fait mais Gautier continuait à imaginer toute sorte de théorie sur l'origine sociale de son père biologique. Il y pensait toujours, maintenant, assis dans la grande salle, attendant avec impatience que les tables se remplissent de victuailles. Léonard, assis à la table des serpentard, était en grande conversation avec ses nombreux amis. Gautier était persuadé qu'il se plaignait de la présence dérangeante des détraqueurs et que « cela ne se reproduira plus jamais ! ». Mais comme cet énergumène était presque de l'autre côté de la salle, le serdaigle l'oublia un moment et balaya la table des professeurs des yeux.
Une vive rougeur colora son visage encore blanc. Cet homme aux larges cernes, qu'il avait rencontré, était assis à cette table.

Le professeur Dumbledore prit alors la parole, tandis que Gautier fixait le nouveau professeur à la table de ces derniers. Contrairement à son prédécesseur, il n'était en rien un homme imbu de lui-même et semblait davantage se préoccuper de faire progresser ses nombreux élèves. Si toutefois, il passe le premier mois, voir la première semaine. Mais devait-il vraiment s'arrêter sur sa misérable tenue ? Cette fatigue ? Il fallait donner lui donner sa chance. Tout le monde en avait le droit. Un professeur…Il aurait peut-être du s'y attendre… qui à part des élèves prendrait le train à destination de l'école de magie ? Sans doute quelqu'un ayant rapport avec le collège. Donc, un professeur. Comment n'y avait-il pas pensé plus tôt. L'accueil du nouvel enseignant fut accueillit par quelques applaudissements sans grande chaleur. Il y eut pourtant une bande d'élève, du côté des gryffondors qui applaudirent avec emphase. Ils reçurent de la part des autres, des regards interloqués. Mais Dumbledore continua son discours en nommant un autre professeur, Hagrid, en qualité d'enseignant de soin aux créatures magiques. Bien entendu, la nouvelle eut un accueil des plus enthousiastes. Mais contrairement à ces Gryffondors satisfaits, les Serpentards ne furent pas enchanté qu'un domestique ait un poste à haute responsabilité. Les Serdaigles furent moins froids mais pas enjoués non plus. Le garde-chasse avait-il autant de qualifications que le prétendait Dumbledore ? A voir.

Leurs assiettes se remplirent enfin, après un dernier mot de la part de leur directeur. Gautier accueillit ces nombreuses victuailles avec un appétit limité. Il piqua timidement dans l'assiette de saucisse déjà prise d'assaut par ses frères et croqua dedans. Mais même son gout délicieux et celui des patates ne balayait pas le froid soudain qui l'avait habité lors de la proximité des détraqueurs. Et savoir qu'il allait passer une année scolaire entière avec ces choses tout autour de lui, le rendait malade. A plusieurs reprises, le faux blond posa sa fourchette et repoussa son assiette, un œil fixe sur Llewelyn et Aymeric. Ces derniers semblaient bien trop occupés à répondre la bouche pleine à leurs amis. Gautier picorait un peu dans tous les plats, sans finir quoique ce soit. Son estomac se contracter dès qu'il songeait à remplir l'assiette. Il attendit patiemment que les estomacs de chaque convives soit remplis afin de monter aux dortoirs. Ses yeux se fermaient à trop s'épuiser à repenser au détraqueur. Il espérait au moins que le lendemain lui change les idées. Il se passa de longues minutes avant que chacun se soit rempli la panse. De temps à autres, il risquait un œil vers le professeur Lupin, mais détourna bien vite le regard, comme si ce dernier sentait qu'on le regardait. Mais non. Il semblait bien occupé à écouter le professeur d'enchantement. Il ressentait un peu de honte à s'être comporté d'une façon aussi impolie avec Lupin. Gautier se focalisa à nouveau sur ses frères et essaya de manger quelque chose, sans grand succès.

Le moment où les dortoirs accueillirent les élèves épuisés, arriva très lentement. Gautier se jeta pratiquement sur son lit, accompagné de ses camarades de 4ème année. Débarrassé de ses vêtements et de ses chaussures, il s'habilla rapidement de son pyjama et s'allongea sur son lit à Baldaquin aux rideaux bleus, sans adresser un signe à quiconque dans la chambre, préférant bien plus la solitude de son sommeil aux premiers bavardages de l'année. Il y avait trop de risque que la discussion s'oriente sur les détraqueurs et justement, il n'en avait aucune envie d'en parler. Aussi, il ne répondit pas lorsque son ami, Thelonias, l'appelle.
Demain.

Je remercie ceux qui ont eu la patience de me lire ! 3