Bonjour bonjour les gens ^^
C'est la première fois que je poste ici, sur le fandom, après l'avoir écumé et laissé mes reviews là où je pouvais, alors autant vous dire tout de suite que je suis un peu stressée.
J'ai donc eu l'idée après le SLG 85 (mon dieu Mathieu veut nous tuer avec ce cliffhanger ?!), et aussitôt j'ai eu les idées sur papier, donc... euh... je sais pas trop comment c'est arrivé ^^'
Ceci est dédié à Titipo pour la remercier pour toutes ces magnifiques fictions, et de m'avoir laissé être sa bêta :) J'espère que ça te fera plaisir Titi =)
Disclaimer : Mathieu Sommet ainsi que toutes ses personnalités de m'appartiennent pas, je ne les utilise pas de le but de me faire de l'argent mais uniquement pour ma satisfaction personnelle (et aussi pour faire revenir le Prof /SBAM/)
Chapitre 1 | La Chute
Il mentait. Ce n'était pas possible.
Il mentait.
— Mathieu ? Mathieu, tu nous entends ?
— Laisse-nous sortir d'ici !
— Gros, j'crois que ça va pas bien. J'me sens mal.
— Gamin t'as intérêt à nous sortir de là et vite sinon-
Une autre migraine, plus forte cette fois-ci. Il se prit la tête entre les mains sous le regard inexpressif de l'homme en face de lui.
Ils ne pouvaient pas ne pas exister.
C'était faux.
— S'il te plaît Mathieu, laisse-nous sortir de là !
— J'ai peur !
Encore des voix. Toujours et encore des voix.
Il leva les yeux de l'ordinateur que le "docteur" lui avait présenté, après avoir consulté les différentes vidéos dessus.
Il avait l'impression que tout autour de lui, son monde s'écroulait. Comme si une gigantesque rafale de vent avait tout emporté, en un instant, ce qu'il avait vécu pendant trois ans.
Puis, il le voit dégainer sa caméra. Il l'entend marmonner une phrase, mais il ne la comprend pas à cause des nouvelles voix qui viennent s'y ajouter.
— T'as pas le droit de nous laisser tomber ! Réveille-toi un peu ! Comment je vais faire, moi, en tant que seule fille de l'émission et sans autre être sensé ?!
— Aie la foi en nous Mathieu, aie la foi…
— Après toutes mes explications et mon savoir ultime, tu ne vas tout de même pas croire un étranger ?!
Il regarde la caméra, l'air perdu. Il ne sait plus quoi faire. Lentement, il réalise ce qui vient de lui arriver :
— Je suis malade ? Ils n'existent pas ? Ils n'ont jamais existé que dans ma tête ? Depuis toutes ces années ?
Les voix deviennent de plus en plus fortes.
— Bien sûr que si, on existe !
Non. Il refuse. S'ils n'existent pas, alors il ne vivra pas.
— Pendez-moi docteur. Pendez-moi !
En entendant cette phrase, ils ont chacun des réactions différentes.
La Fille lève la tête. Elle n'en revient pas qu'il ait pu prononcer des mots pareils. Le Hippie, pour une fois, a un air sérieux qui ne lui sied pas. Seule une flamme dansante dans ses yeux semble l'animer. Le Geek a les larmes aux yeux, tout cela le dépasse. Il tremble et se réfugie dans les bras de Maître Panda en reniflant. Ce dernier lui caresse les cheveux, comme pour le rassurer, avant de lever la tête d'un air encore surpris que la Fille. Le Prof, malgré sa Science Infuse, ne comprends pas ce qu'il se passe. Les yeux dans le vide, les sourcils froncés, son cerveau semble comme éteint. Il y a le Moine aussi, mais lui a fermé les yeux, sûrement pour prier, et ses lèvres s'agitent comme pour une prière.
Mais il l'entend. La phrase que le fanatique ne cesse de répéter.
Aie la foi.
Et puis, il y a lui. Lui qui contemple ses collègues réagir à l'annonce de leur Créateur. Lui qui reste silencieux, de marbre, comme il se devait de l'être. Froid comme la glace, mais pourtant aussi vif et bouillant que le feu. Et de tous, ce devait être celui dont les sentiments étaient les plus extrêmes.
Le gamin vient de demander à mourir. Le gamin. LE gamin. Celui qui l'avait créé, lui.
Il avait été le premier. Le premier à être créé.
La toute première personnalité multiple de Mathieu.
Alors il n'allait certainement pas le laisser se tuer. Pas aujourd'hui, et pas comme cela.
Il n'avait peut-être pas de cœur, c'était ce que les gens disaient de lui. C'était sûrement vrai.
Mais il savait où allait sa loyauté.
Lentement, le Patron leva la tête pour prendre le temps d'observer cet endroit. Ça faisait longtemps qu'il n'y était pas allé.
La tête de Mathieu.
Là d'où il venait.
Il faisait noir, ici. Il n'y avait qu'une seule source de lumière, qui passait par un mince puit situé au-dessus d'eux.
Au bout d'un moment de réflexion, il s'avança jusqu'à être pile en-dessous du puit. Les autres cessèrent momentanément de se lamenter pour le regarder, l'air intrigué. Pour seule réponse, il lança en écrasant son mégot par terre :
— Tu me laisse pas le choix, gamin. Ça risque de faire mal, mais on va pas laisser cet enfoiré te laisser mourir.
Puis, il ferma les yeux. Il ne savait pas si ça marcherait, mais il fallait le faire. La lumière l'enveloppa dans une étreinte glacée, et il se sentit disparaître.
Il allait presque y arriver, à sortir, quand un mur se dressa face à lui. Avec une grimace, il contempla un instant l'obstacle en face de lui, avant de murmurer :
— Vraiment désolé, gamin.
Soudainement, il lança son poing en plein dans le mur. Il allait falloir forcer le passage.
Il entendit Mathieu hurler.
Mais il ne s'arrêta pas, et frappa une fois de plus l'immense barrière en face de lui, jusqu'à pouvoir passer au travers. Une fois cela fait, il se sentit plus léger. Vraiment plus léger. Il ferma les yeux.
Quand il les rouvrit, il vit la tête de ce connard de premier ordre en face de lui, avec sa caméra. Il sentait Mathieu se battre sous la surface pour reprendre le contrôle. Avec un rictus, il lui cracha au visage de sa voix rauque :
— Essaye un peu de me tuer, doc'.
Il allait ajouter quelque chose, mais il sentit Mathieu reprendre l'avantage. Puis, dans une décharge électrique, il perçut une douleur abominable dans tout son corps, comme s'il avait été battu à mort, et se sentit tomber.
Il atterrit avec brutalité dans l'immensité noire de la tête de Mathieu. Tous les autres se précipitèrent vers lui, et la Fille lança, paniquée :
— Patron !
Il sentit quelqu'un lui palper les côtes. Il reconnut la voix du Prof :
— Il va mal.
Un autre rictus apparut sur ses lèvres, et un mince filet de sang coula de sa bouche. Malgré tout, il la sentait toujours.
Il avait toujours la connexion avec l'âme de Mathieu.
Il avait compris que l'autre enfoiré s'en était allé.
Et, dans un dernier effort, il lui lança le plus fortement qu'il put, sans ouvrir les lèvres, uniquement par télépathie, envers son Créateur :
— Ne nous oublies pas, gamin. Crois en nous. On est peut-être pas parfait, mais laisse pas ce connard t'enlever ta conviction. Je t'en supplie.
Il laissa un ange passer. Puis :
— Aie la foi en nous. Aie la foi.
Voilà ! Tuez-moi si vous voulez, je ne vous en voudrais pas *se cache dans un bunker*
A la base, ceci devait être un OS, mais en l'écrivant, j'ai eu comme l'idée d'une suite (mais elle n'est pas écrite). Je ne sais pas absolument pas si je devrais la poster, car j'ai pour habitude de tout écrire avant de publier vu que je sais à quel point c'est frustrant de ne pas avoir la suite d'une fanfiction... Mais d'un autre côté j'ai vraiment les idées qui bouillonnent et le cerveau qui chauffe ^^
Donc, je ne vous promets rien, vous pouvez me dire dans les commentaires si vous voudriez avoir une suite, ou non, c'est comme vous voulez ^^
Ensuite, en parlant de commentaires... A vous de jouer ! ;)
