Lali oh ! De retour après quelques jours sans avoir écrit quoi que ce soit... Les jours les plus ennuyeux de ma vie sincèrement...
Nouvelle fic qui n'a absolument rien à voir avec la première ! J'ai totalement changé ce que je voulais faire donc je vais bien voir où ça va mener ! Le rating est susceptible de changer éventuellement plus tard.
Bonne lecture !
Une malédiction s'abat sur la Génération des Miracles et trois de leurs amis qui avaient simplement accepté de participer à une sorte de jeu. Transformation en animaux, apparence du sexe opposé, enfant ou adulte et tant d'autres choses à garder secrètes aux yeux du monde, ils doivent jouer le jeu de trois créatures mythiques japonaises bien décidées à s'amuser à leurs dépends.
Prologue
Les adolescents se dirigeaient mollement vers leurs collèges et lycées, déjà épuisés par la dure journée qui venait à peine de commencer.
La nouvelle année scolaire débutait à peine mais sur tout les visages, il n'y avait que cet ennui commun : celui de se lever pour plusieurs heures de cours intensives avant de retourner enfin chez eux.
Comme il l'ont fait hier et comme ils me feront demain.
Seuls quelques étudiants avaient cette petite étincelle de plaisir dans les yeux, les mêmes qui tenaient plusieurs magazines dans leurs mains. Et deux mots sur leurs lèvres : Winter Cup.
Le basket inter-lycée avait été chamboulé depuis la victoire in-extremis du lycée Seirin face au lycée Rakuzan. Une victoire, certes à fêter mais que les joueurs avaient obtenu très difficilement. L'équipe de Kyoto était repartie sans un mot, une déception immense dans leurs cœurs et dans leurs corps épuisés.
Mais Avril était arrivé avec son lot d'arrivé et de départ. Pour Seirin comme pour chaque autre équipe, c'était le moment de dire au revoir aux aînés afin d'accueillir les plus jeunes dans leurs rangs. Des bons et des moins bons.
Kuroko Tetsuya marchait tranquillement, un livre à la main mais ses yeux turquoises prenaient attention à tout autour de lui. Il reconnut, un peu plus loin, sa lumière Kagami Taiga. Le fait que le rouge n'ait qu'une barre de céréales dans les mains constituait un exploit monstrueux pour ce ventre sur pattes, ce puits sans fond quand il s'agissait de nourriture à ingurgiter.
Le joueur fantôme marqua sa page et rangea son livre dans son sac. Il glissa jusqu'à son coéquipier de basket et résista à la violente envie de lui tapoter le bras pour lui faire peur :
-Kagami-kun, bonjour.
Commençant enfin vaguement à s'habituer à la voix venue de nul part, le concerné pencha un peu la tête, ses yeux explosés par le manque de sommeil.
-... Tu n'as pas réussi à dormir ?
-Non... Trop stressé.
-Kagami-kun est comme en enfant qui n'arrive pas à s'endormir la veille d'une rentrée.
-Fermes-là !
Le vague sourire amusé de son ombre fit un peu rager le plus grand qui voyait bien qu'il se moquait de lui.
-J'espère que nous seront à nouveau dans la même classe.
-Ouais... Moi aussi...
Il y avait quelques visages familiers dans la foule d'élèves mais les deux garçons ne reconnurent pas leurs aînés de l'équipe de basket. Les tableaux où se trouvait leurs feuilles des différentes classes étaient entièrement pris d'assaut par des élèves impatients et le turquoise n'eut même pas le courage de se faufiler pour chercher son nom. Il allait attendre un peu... A ses côtés, Kagami bailla et un garçon les interpella :
-Kuroko ! Kagami !
Furihata Koki courrait vers eux en leur faisant un grand signe de la main:
-Je trouve enfin... Bonjour !
-Bonjour, Furihata-kun. Kawahara-kun et Fukuda-kun ne sont pas avec toi ?
Le jeune homme s'arrêta près du rouge et répondit :
-Non. Comme ils seront dans la même classe cette année, ils sont partis ensemble.
-Je vois.
-On est dans la même classe tous les trois au passage ! J'ai pensé à regarder pour vous quand j'ai vu le monde qui arrivait.
-Ah ? Merci...
Kagami bailla une nouvelle fois et envoya l'emballage de sa barre de céréales pas vraiment finie dans la poubelles avant de se détourner pour suivre les plus petits.
Mais un coup de vent empêcha le papier d'atterrir convenablement là où il était censé se trouver et fut balader beaucoup plus loin. Elle fut récupérée au passage par un chat qui quitta l'établissement à toute vitesse.
Caché dans une rue bien plus loin, l'animal déchiqueta l'emballage avec de puissants coups de griffes et grignota ce qu'il restait de la barre.
-Beurk... Les humains mangent vraiment n'importe quoi !
Malgré tout, le félin avala les céréales et s'assit. Il avait encore faim.
Discrètement, il quitta sa cachette et longea les murs de la rue, s'éloignant davantage du lycée Seirin.
Un tout nouveau type d'uniformes fit son apparition tandis que le chat s'approchait d'un autre établissement. Ses yeux jaunes observèrent son environnement à la recherche de la moindre nourriture. Un reste de pain de mie atterrit brutalement près de lui par derrière, le surprenant quelque peu :
-Voilà, t'es contente ?!
-Ne me hurle pas dessus dès le matin, Aomine-kun ! Ne t'en prend pas à moi alors que c'est ta faute !
Le chat darda ses yeux sur le duo qui ne faisait absolument pas attention à lui : un garçon plutôt grand aux cheveux bleus et la dégaine particulière écoutait avec ennui ce que disait une jeune fille à la chevelure très rose et l'air très énervé.
Ils passèrent près de lui sans le remarquer, continuant de se disputer et l'animal flaira ce que venait de faire tomber le garçon : ça avait l'air d'avoir meilleur goût que les céréales en tout cas... Il attira sa prise jusque sous un banc et grignota le résultat de sa chasse tout en se demandant comment allait ses deux compagnons.
Bien plus loin, c'était un deuxième animal qui semblait issu du croisement entre un chien et un raton-laveur.
Allongé sur une fine murette, les pattes se balançant tranquillement de chaque côté, il profitait des rayons du soleil qui chauffaient doucement son corps. Il avait tellement faim qu'il allait finir par mourir, c'était une certitude dans son esprit.
L'étrange croisement poussa un soupir de désespoir mais une âme charitable posa quelque chose près de son nez. Quelque peu attiré par l'odeur plus qu'alléchante. L'animal ouvrit difficilement ses yeux et en rencontra une deuxième paire : des orbes grises le fixaient, visiblement humaines. Le garçon a qui ces yeux appartenaient se recula et retourna près d'une étrange carriole où un deuxième humain mâle l'attendait. Ses cheveux verts intriguèrent l'animal affamé qui n'avait jamais vu pareil couleur ! Pourtant, il en avait vu des choses étranges avant !
L'individu assis dans cette étrange caisse en bois ouverte s'adressa à son pilote :
-Takao ! On va être en retard !
-Relax, Shin-chan ! J'allais pas laisser un animal mourir de faim devant mes yeux !
-Tu comptes nourrir chacune des bestioles qu'on va croiser ?!
Le garçon aux yeux gris soupira et se remit à pédaler :
-Tu n'as pas de cœur !
-Cet animal était peut-être porteur de maladies !
Tout en les regardant s'éloigner, le... raton-chien renifla l'étrange cadeau et croqua du bout des dents. Pas mauvais mais sans plus... Le brun sur le vélo répondit sans qu'il n'entende la portée de ses mots mais celle du vert arriva parfaitement à ses petites oreilles :
-Les idiots meurent en premier !
L'étrange carriole disparut à un croisement et l'animal termina son petit repas : il y avait bien longtemps que plus personne n'avait porté d'attention à un animal comme lui, mourant à petit feu. Cet humain était une bonne personne. L'autre lui faisait un peu peur.
Difficilement, l'animal descendit de sa murette et longea la rue dans le sens qu'avait pris les deux adolescents. Il tanguait un peu, son estomac criant horriblement sa faim. Il allait tourner à gauche quand il heurta brutalement une jambe. Sous le choc, le raton-chien tomba sur le flanc, seulement capable de bouger les paupières.
Le cri horrifié du propriétaire de ladite jambe lui fit redresser la tête : il en fallait plus pour le tuer ! Quoique...
-Oh mon Dieu ! Ça va, petite bête ?!
Une grande main se perdit dans sa fourrure et les yeux de l'animal remontèrent jusqu'au visage du garçon. Il avait devant ses yeux, l'un des plus beaux garçons de sa connaissance des humains ! Ses cheveux or devaient faire des jaloux et ses yeux dorés possédaient de longs cils qui feraient pâlir de jalousie bien des femmes.
L'animal s'assit, ses pattes arrières tendues devant lui tandis que celles de l'avant se posaient sur le bras près de lui.
-Tu vas bien... le chien... ? T'es un chien au moins ?
Les yeux dorés se plissèrent un peu tandis que le garçon se concentrait pour le décrire mieux. Brusquement, il se mit à hurler et regarda sa montre.
-Aaaaah ! Je vais être en retard ! Non, non, non, pas aujourd'hui !
L'adolescent se releva et épousseta son pantalon gris :
-Désolé le chien ! Rentre vite chez toi, d'accord ?!
Il se mit ensuite à courir, son sac se balançant dangereusement sur son épaule.
Le raton-chien aimerait bien rentrer chez lui. Le truc, c'était que pour l'instant, il n'avait pas de « chez lui » et les autres seraient terriblement en colère s'il venait à leur fausser compagnie.
L'animal se remit en route, son estomac criant encore et toujours famine. Arrivé près d'un vieux temple, il gravit les petites marches une par une, à la recherche d'offrandes qu'il pourrait … emprunter afin de vivre un peu plus longtemps. Une petite assiette en céramique blanche contenait du mochi mais l'odeur ne laissait rien présager de bon. Pourtant, son estomac lui hurla de les manger quand même. Ignorant les plaintes de sa langue et de son palais, il dévora le tout et s'autorisa même à aller faire un petit somme sur l'une des statues un peu plus loin.
Kyoto. L'ancienne capitale regorgeait de lieux magnifiques remplis d'histoires. Les bâtiments se dressaient fièrement davantage chaque année qui passait et envoûtaient les quelques touristes présents.
Un peu en retrait, sur un banc public, une sorte de renard aux multiples queues faisaient tranquillement sa toilette. On pourrait croire que des gens s'arrêteraient évidemment devant le spectacle de cet animal plus que rare mais non.
Le renard maîtrisait l'art des illusions avec un talent particulier. De quoi avait-il l'air ? Chacun était libre de s'imaginer ce qu'il était à sa propre guise. Oiseau, chat, vieillard... Tant d'apparence qu'il revêtait en un tourne-main.
Son nettoyage quotidien terminé, l'animal à la fourrure soyeuse leva la tête et sembla soupirer. En vie depuis très, très longtemps, l'ennui était devenu un ami qu'il fréquentait régulièrement. Ses deux autres vieux amis étaient restés à Tokyo, la nouvelle capitale. Pas aussi belle que l'ancienne aux yeux du canidé Vulpes qui avait préféré la beauté ancestrale à toute ces nouvelles technologies.
Passa près de lui tout un groupe d'étudiants visiblement étrangers puisqu'un guide touristique leur faisait la description des divers et variés monuments magnifiques de cette ville. Les étudiants suivaient comme un troupeau de moutons mais deux d'entre eux attira le regard du renard : deux garçons dont l'un d'entre eux était indubitablement l'un des plus grands hommes que l'animal ait pu voir dans ce pays. Le deuxième avait des cheveux corbeaux et tendit une poche de ce qui semblait être des sucreries à son camarades aux cheveux... violets. Simplement et très étrangement violets.
Ici, à Kyoto, les cours reprenaient un peu plus tôt que dans les autres régions du pays, permettant ainsi de finir également plus tôt l'année le moment venu. Le renard ne fut pas surpris donc de voir des étudiants ici.
-Muro-chin... Je m'ennuie...
-Atsushi, essaie un peu de te concentrer ! Ce voyage va beaucoup compter pour l'année !
-D'ailleurs pourquoi tu es ici ?
Le brun soupira, attirant une pointe de pitié dans les yeux de l'animal près d'eux.
-Je te l'ai déjà dit ! Les troisièmes années partaient avec les secondes années ! C'est commun !
-Ah...
Le violet semblait réellement n'en avoir strictement rien à faire du paysage autour de lui.
-Je me demande si je vais pouvoir voir Aka-chin...
-Laisse ton ancien capitaine et écoute plutôt ce que te dit ton nouveau !
-Tu n'es pas très effrayant Muro-chin...
« Muro-chin » sembla s'étouffer sur place et plissa son œil visible :
-Dès qu'on rentre, je te promet de te faire faire une série d'exercices qui te feront changer d'avis.
Murasakibara -le renard entendit du moins ce nom de famille quand un des professeurs l'appela- dût un peu presser le pas, le petit brun de mauvais poil sur les talons.
Le groupe s'éloigna et traversa un petit pont pour rejoindre l'autre rive.
Le renard s'étira et s'ébroua un peu. Ce genre de distraction ne durait qu'un temps malheureusement et l'ennui revenait trop vite. Il sauta gracieusement du banc et marcha sans vraiment faire attention où il allait.
Un bruit très violent de klaxon le fit sursauter et il eut à peine le temps de se jeter sur le côté pour éviter une immense voiture noires qui s'arrêta un peu plus loin, devant une de ses maisons qui laissait parfaitement entendre que les gens à l'intérieur roulait sur l'or.
Un jeune homme, du même âge à peu près que « Murasakibara » et « Muro-chin » passa un portail et se glissa à l'intérieur du véhicule.
Ses cheveux rouges comme le sang n'avaient pas échappé au regard vif de l'animal qui songea à quel point les jeunes d'aujourd'hui avaient de drôles de couleurs capillaires...
La voiture s'éloigna rapidement et le renard balança tranquillement ses nombreuses queues en sentant une petite brise fraîche s'infiltrer dans ses poils et le faire frémir de plaisir. Il avait toujours un peu chaud à cause de leur longueur.
Quand il passa près du portail que l'adolescent avait refermé derrière lui avant de grimper dans sa voiture, l'animal leva les yeux sans réelle curiosité. Sur une plaque immense, le nom « Akashi » scintillait au soleil comme s'il avait été fait d'or. Cela dit, la couleur jaune laissait penser qu'il s'agissait effectivement d'or. Quelqu'un d'important visiblement...
Le renard continua de marcher sans but et déboucha un peu plus tard sur un parc très agréable à la vue. Il se trouva un banc de libre et ferma les yeux pour apprécier le silence de l'endroit.
-Oy, Kitsune ! Tu m'entends ? Je sais que tu m'entends ! Ne m'ignore pas ! Oy, Kitsune ?!
-Je t'entends un peu trop justement, Nekomata.
Le rire satisfait du chat irrita le renard aux nombreuses queues qui s'imaginait parfaitement le félin aux deux queues de Tokyo. Maudit sois ce chat à la capacité de parler via son esprit !
-Que me veux-tu, Nekomata ?
-Je m'ennuie.
Respirer, restez calme... Ce chat n'avait rien de comparable avec lui, le Kitsune, Yokai parmi d'autres, certes, mais ancien serviteur d'Inari, Dieu du riz ! Ce maudit Nekomata, n'était qu'un être inférieur juste bon à veiller dans les temples et à chasser les souris ! Aucune comparaison n'était possible entre eux, ils étaient juste de deux mondes différents !
-Et que veux-tu que cela me fasse ?
-Je m'ennuie aussi pour tout dire...
Ah, ce brave Tanuki ! Un flemmard aussi vieux qu'eux mais qui n'avait aucune notions de savoir-vivre. Juste bon à supplier pour qu'on lui donne à manger et à boire. Il allait sans doute mourir un jour au bord d'une route.
-Vous êtes dans la même ville, retrouvez-vous et laissez-moi tranquilles !
-Mais c'est moins drôle sans toi !
Le rire de Nekomata était réellement l'unique chose qui mettait Kitsune en rogne.
-Si tu joues avec nous, on te laissera tranquilles plus longtemps la prochaine fois !
-Aucun des mots qui sortent de ton horrible bouche ne sont certifiés de vérité, Nekomata !
-Tu me rends si triste...
-S'il te plaît, Kitsune !
La dernière fois qu'ils avait « joué » ensemble, les hommes ne vivaient que par la voie du sabre et s'entre-tuaient pour des raisons futiles. Il n'y avait rien qui approchait de la technologies de ces jours actuels.
-Et à quoi, jouera t-on ?
Les bruits satisfais de Nekomata et de Tanuki percutèrent son cerveau mais le chat remis vite tout en place :
-Le même que d'habitude !
Kitsune s'étira à nouveau, ne sachant absolument pas que dans Tokyo, le chat et le raton-chien exécutaient le même mouvement :
-Dans ce cas...
-... prenons trois humains chacun...
-... et voyons qui les fera craquer en premier.
Le renard songeait déjà à ses siècles de tranquillité en perspective :
-Tous les coups sont permis...
-... alors, que la partie commence...
-... maintenant.
Ils s'élancèrent à la recherche des neufs victimes de cette nouvelle partie, bien décidés à oublier leur ennui et à vaincre les deux autres.
La dernière fois, leur jeu avait provoqué l'une des guerres les plus sanglantes de l'Histoire du Japon.
A quoi auraient-ils droit cette fois-ci ?
Et hop! Prologue bouclé !
Alors votre avis ? J'ai totalement changé ce que je voulais faire mais je ne suis pas trop déçue de ce que ça a donné au final.
J'espère que cette nouvelle fic vous plaît également !
Prochain chapitre : Kuroko entre en contact avec un chat à deux queues qui lui propose d'exaucer un de ses vœux en échange de sa participation à un jeu. Il ignore encore que Kise et Murasakibara ont également eu connaissance de cette proposition surprenante. Chapitre 1 : Premiers contacts !
