Voici ma première fic sérieuse sur fma ! Je compte sur vous pour me dire ce que vous en pensez. Autant vous prévenir, je me base plus sur le manga que sur l'anime ! J'espère que vous allez apprécier. Je tiens par avance à m'excuser auprès de fanficeurs/euses si certains éléments de leurs fics se retrouvent dans la mienne indépendamment de ma volonté, mais il existe trop de fics pour que certaines idées précises ne soient pas répétées.
Disclaimer : (Merci, kess, de m'avoir signalé cet oubli!) Bien évidemment, les persos, le monde et l'histoire de FMA ne m'appartiennent pas, sinon ed et roy ni seraient jamais, l'un étant dans mon lit, l'autre dans les bras de kess !
Un jeu de piste pas comme les autres
Chapitre 1 : Une visite pour le Fullmetal Alchemist
C'était une journée comme les autres au QG de Central : le colonel Mustang rêvassait, le lieutenant Hawkeye le forçait à travailler à l'aide de son flingue, Havoc, Breda, Falman et Fuery pariaient sur le nombre total de conquêtes que Mustang afficherait au jour de son mariage.
Une sonnerie vint tirer le colonel de ses pensées. Il laissa encore passer deux sonneries avant de daigner décrocher le combiné.
- Colonel Mustang à l'appareil, j'écoute.
- Colonel, une personne demande à voir le Fullmetal Alchemist et dit que c'est confidentiel. Dois-je la faire aller à votre bureau ?
- « la » ? ça doit être une femme, jeune, j'espère ! pensa-t-il.
- Faîtes la venir. Fullmetal est à Central en ce moment, il est peut-être dans le QG, finit-il par répondre.
Après avoir raccroché, Mustang s'adressa à Hawkeye.
- Allez me chercher Fullmetal, Lieutenant !
Hawkeye s'exécuta sans tarder, bien que n'ayant aucune idée de l'endroit où il pouvait se trouver.
Quelques minutes plus tard, on frappa timidement à la porte du bureau du Colonel. Lorsque celui-ci eut donné l'autorisation d'entrer, sans pour autant lever la tête du dossier qu'il s'était – enfin – décidé à ouvrir, la porte s'ouvrit laissant le colonel entendre une partie de la conversation de ses subordonnés :
- Je vous parie qu'elle va finir dans le lit du colonel.
La porte se referma.
- Ah, c'est une jolie femme, si j'en crois ce que j'ai entendu, pensa le Dom Juan de service.
Il releva la tête et dévisagea la jeune femme qui se tenait à quelque pas de son bureau. Il se lança dans une analyse rapide de cette personne.
- Hum, brune, ah non ! châtain foncé, de taille moyenne, enfin, de la même taille que Fullmetal en comptant les talons, petit tailleur bleu marine, élégante mais simple, plutôt jolie, ni grosse ni maigre, mais avec quelques rondeurs… appréciables. J'espère qu'elle n'a rien de prévu ce soir. Ah, merde, je sors avec Gladys ce soir ! se dit-il.
- Euh… bonjour, dit la jeune femme, sans se douter un seul instant qu'elle faisait l'objet d'une telle analyse. Je suis Christelle Shebran. Excusez-moi de vous déranger en plein travail mais j'ai une lettre à remettre en main propre au Fullmetal Alchemist.
- Bonjour, mademoiselle. Fullmetal ne saurait tarder à arriver. Je vous en prie, asseyez-vous. Désirez-vous boire quelque chose ?
Mustang commençait son numéro de charme.
- Non, je vous remercie.
Christelle s'assit dans un des canapés présents dans le bureau du Colonel en serrant contre elle son sac à main.
Mustang vint s'asseoir à côté d'elle.
Alors qu'il continuait à tenter de charmer la demoiselle, celle-ci fut sauvée des griffes du monstre de la drague par l'entrée de Hawkeye accompagnée des frères Elric. Mustang se retourna vers la porte.
- Ah, Fullmetal, te voilà !
- Qu'est-ce que vous me voulez encore, colonel ? lui répondit le jeune blond d'un air déjà agacé.
- Cette personne désirerait te parler, répondit ce dernier en montrant Christelle qui s'était levée.
- Enchantée de vous rencontrer. Je m'appelle Christelle Shebran. J'ai une lettre à vous remettre en main propre. Y a-t-il possibilité de vous parler en privé ?
Devant l'air sérieux de la jeune femme, Edward se rendit compte qu'elle n'était pas là pour compter fleurette.
- Euh… je pense. Colonel, pourriez-vous nous laisser votre bureau quelques minutes ? répondit le jeune alchimiste.
- Tu manques pas d'air Fullmetal ! Je te rappelle que c'est mon bureau ici, s'offusqua Mustang.
- Je le sais bien, mais je n'ai aucun endroit ou je pourrais être tranquille, à part ma chambre. Et il est hors de question d'emmener une gonzesse dans ma piaule !
Edward avait débité sa dernière phrase à une vitesse hallucinante.
- Bon, si je vous laisse dix minutes, ça ira ? demanda Mustang.
- Oui, c'est suffisant, répondit Christelle.
Alors que le colonel et le lieutenant sortaient, Edward, Alphonse et Christelle prirent place dans les canapés. Puis Christelle prit la parole :
- Voilà, à la mort d'un oncle éloigné, ma famille a hérité de sa maison, selon le testament de ce dernier. Lors des travaux de réaménagement, nous avons trouvé ceci.
Elle lui tendit une enveloppe sur laquelle on pouvait lire : A remettre en main propre au Fullmetal Alchemist.
Edward prit l'enveloppe et l'ouvrit. Elle contenait une lettre que le blondinet s'empressa de lire.
- Puis-je savoir comment s'appelait cet oncle ? demanda Edward.
- Vous devez le connaître sous le nom de Général de Brigade Basque Gran.
Cette révélation laissa passer quelques anges. Puis Edward tendit la lettre à son frère. Voici son contenu :
« Fullmetal,
Je n'ai jamais pu vous rencontrer mais je suis au courant de votre passé, notamment votre transmutation humaine qui a malheureusement échoué et votre but qui est de retrouver vos deux membres sacrifiés et le corps entier de votre frère.
Vous savez peut-être que j'ai mené des travaux pour produire la pierre philosophale.
A l'heure qu'il est, je suis retenu prisonnier chez moi et les personnes qui me rendent visite insistent pour connaître l'avancée de mes travaux. Je n'ai rien dit et ne dirai jamais rien. C'est pour cela que je suis sur le point d'être tué. Cette lettre est ma dernière volonté et je choisis de vous écrire à vous, Fullmetal Alchemist, car j'ai une grande confiance en vous.
Je sais que vous cherchez la pierre philosophale. Je vous confie ainsi mon secret. Je savais que j'étais poursuivi pour mes travaux, aussi ai-je pris soin d'éparpiller mon rapport et la pierre finie un peu partout dans Amestris, dans des endroits particuliers. Cela va sans doute vous paraître bizarre mais il s'agit en quelque sorte d'un jeu de piste. A chaque bout de rapport que vous trouverez correspond aussi une lettre vous indiquant le nouvel endroit où aller. Dans mon rapport, vous trouverez comment utiliser la pierre.
Cependant seules quelques personnes sont capables de lire et de comprendre ces lettres ; ce sont les personnes qui hériteront de ma maison. Ils vous expliqueront.
L'heure de ma mort va bientôt sonner.
Cher collègue alchimiste, courage !
Général de Brigade Basque Gran. »
Le texte était suivi d'une série de caractères bizarres.
A suivre…
Alors qu'en pensez-vous ? voulez-vous la suite ?