Bonjour à tous!

Je suis relativement nouveau sur ce site, même si je prends grand plaisir à lire les nombreuses fanfictions.

Je me suis enfin décidé à écrire moi-même une fan-fiction en trouvant l'inspiration au fond de mon lit à 3h du matin.

J'espère que ceci vous plaira ou qu'au moins vous me direz pourquoi ce n'est pas le cas!

C'est donc une fiction Sterek à chapitres, dont voici le premier, j'essaierais de poster une voire deux fois par semaine.

Si vous avez plus de questions, utilisez les rewiews et les MP, je répondrais avec plaisir!

PS: Je n'ai pas de Béta, donc je fais super attention à mes fautes, mais si jamais quelqu'un trouve qu'il y en a trop et qu'il souhaite m'aider à les corriger, je le ferais avec plaisir!

PS2: Il y aura des changement de point de vue dans les chapitres, j'espère que ça ne vous dérangera pas, mais de toute façon, je les indiquerais du mieux que je peux.

New Life

POV STILES

Stiles s'empressait de grimper les deux derniers étages menant à leur appartement, tout en essayant de ne pas s'étaler de tout son long en chemin. Pas encore. Les huit autres fois étaient déjà assez humiliantes pour qu'il ne veuille plus jamais retenter l'expérience, surtout qu'il en avait plus qu'assez de se ridiculiser aux yeux de ses voisins. Bon, madame Sylvester passe encore, elle devait déjà avoir oublié les trois fois où Stiles avait raté une marche et était venu s'encastrer dans la porte de la charmante retraitée, mais il doutait que ce soit le cas pour les voisins du dessous, les Perkins ainsi que pour les cinq étudiants ayant le malheur d'avoir un appartement juste en face de l'escalier. Non pas que ses voisins ne soient pas gentils, accueillants ou quoi que ce soit, mais il en avait plus que marre d'être l'objet de la plupart des discussions lors des repas entre voisins, et quand on ne parlait pas de sa maladresse, c'était son couple sur lequel tout le monde débattait.

Ses voisins sont loins d'être homophobes, au contraire, donc ils ne subissaient pas de remarques dans le genre, mais Stiles savait que personne ne pouvait s'empêcher d'y aller de son petit commentaire. Il faut dire que leur appartement n'est pas le mieux isolé phoniquement et que tous les résidents possédant un appartement proche du leur connaissaient leur vie de couple. Donc tout l'immeuble l'était (oui, il fallait qu'ils aient choisi le seul immeuble où il n'y a pas de guerre entre voisins). Au début, ils se sentaient gênés par ce manque d'intimité, puis ils avaient appris à passer outre et à trouver des parades pour passer un moment à deux, sans les Perkins ou Mme Sylvester. Il faudrait quand même qu'ils fassent isoler leur appartement, pour parer les grandes variations de température entre été et hiver.

Stiles ralentit prudemment la cadence une fois arrivé devant la demi-douzaine de marches le séparant de son cocon d'amour. Qu'il se ramasse devant les voisins, passe encore, mais jamais, au grand jamais il n'accepterait de le faire devant sa propre porte, surtout quand son homme était à l'intérieur. Parce que concrètement, il se fichait que leurs voisins le prennent pour un gamin incapable de marcher droit, du moment que Derek n'était pas d'accord avec eux. Parce qu'il ne voulait pas ruiner tous ses efforts en se ridiculisant maintenant. Il n'avait pas passé trois ans à faire attention au moindre de ses gestes pour ne pas que son homme voie son extrême maladresse pour qu'il s'en rende compte maintenant. Il pourrait s'en rendre compte quand Stiles sera sûr qu'ils ne pourraient jamais se séparer, ou quand ils seront mariés et papas, mais pas maintenant. Un check up général s'imposait donc. Lacets, OK; chevilles, OK; propreté du sol, plus ou moins OK; patte de lapin, trèfle à quatre feuilles et autre tralala, OK. Les conditions étaient donc presque idéales pour cette ascension.

Armé de tout son courage (et d'une panoplie d'objets sensés porter chance), Stiles entreprit un mouvement de son membre inférieur droit, demandant ainsi à son genou de se plier pour pouvoir lever sa jambe et poser son pied sur la première des six marches. Ce mouvement ayant été un franc succès, l'alpiniste de l'extrême réitéra cette action avec son membre inférieur gauche, et ce trois fois, alternant les deux évidemment, l'amenant ainsi à la quatrième marche. Plus que deux et son ascension sera terminée, il aura vaincu l'escalier, méritant ainsi la médaille de la bravoure. Du moins c'est ce qu'il se disait.

POV DEREK

Derek venait de voir l'horloge indiquant 18h, l'heure à laquelle son maladroit de petit ami terminait son travail au bureau, et se leva donc du sofa sur lequel il était allongé depuis maintenant quelques heures pour aller espionner Stiles par l'œil de la porte.

Il connaissait Stiles depuis longtemps, mais était toujours surpris par tout les efforts que celui-ci faisait pour cacher sa maladresse à ses yeux. En trois ans, Stiles n'avait fait qu'à peine une dizaine de chutes devant lui, et le nombre d'accidents domestiques dont il était la cause était anormalement bas. Enfin, tout cela était vrai quand ils étaient ensemble, parce qu'une fois seul, Stiles retrouvait sa vraie nature de catastrophe ambulante, autant au bureau, que chez ses amis ou dans les escaliers. Surtout dans les escaliers. Et Derek ne voulait plus rater ça. Il en avait marre que ses voisins rient ensemble des exploits de son partenaire alors que lui n'avait pas matière à rire. Bon, il y avait toujours matière à rire avec Stiles, mais il voulait absolument voir ça.

Il attendit donc patiemment derrière la porte qu'il apparaisse dans la cage d'escalier, un sourire déjà cloué aux lèvres imaginant dès lors le spectacle qu'il lui offrirait involontairement. Stiles arriva en trombe au niveau du demi palier séparant les deux étages et réussit, étonnamment, à s'arrêter avant de rentrer en contact avec le mur en freinant avec ses pieds et préparant le contact avec la paroi de ses deux mains. Lui même parut surpris de cet exploit, comme son visage pouvait en attester. Il fit donc un quart de tour vers la gauche et compta le nombre de marche restant, soit une demi-douzaine, puis vérifia si aucun danger n'était présent. Il vérifia donc ses lacets, échauffa ses chevilles, toucha du bout des doigts les marches pour vérifier leur propreté et sortit de ses poches bidules en tout genres, qu'il devait estimer être apporteur de chance. Enfin, il prit une grande inspiration, adopta son air concentré qui lui allait si bien et commença à grimper.

Derek trouva très fidèle l'image d'un bébé essayant de grimper pour la première fois les première marches d'un escalier, mais se doutait que Stiles devait se voir comme un grand alpiniste, le premier à avoir gravi le Mont Blanc sûrement, ce qui rajouta un contraste comique à la situation. Comme toujours avec Stiles. Mais Derek savait qu'il avait oublié un détail qui lui coûterait sûrement une jolie chute : son pantalon. En effet, Stiles avait toujours tendance à porter un pantalon trop grand qu'il lui était impossible de serrer, et ce même avec une ceinture, et qui donc risquait de finir à ses chevilles. Celui-ci avait d'ailleurs déjà commencé sa descente, laissant apparaître un bon tiers du caleçon du jeune homme, il en faudra donc peu pour que Derek puisse observer les jambes fines mais puissantes de son Stiles.

Arrivé à la quatrième marche, le jeune homme reprit une grande inspiration et patienta quelques secondes avant de trouver le courage de continuer. Cette épreuve devait être plus dure pour le jeune homme qu'il paraissait. Derek nota dans un coin de son cerveau que de toute manière, avec Stiles, tout était une épreuve, du simple repas avec son père au passage de l'aspirateur dans le loft. Derek se sentait honoré par tous les efforts qu'il faisait pour ne pas se ridiculiser et faire du mieux qu'il pouvait, outrepassant ainsi sa maladresse maladive, il savait que Stiles faisait ça pour lui, pour qu'il soit fier d'avoir un petit copain, même s'il n'est pas aussi sexy et parfait que lui. Derek connaissait Stiles par cœur et il était constamment partagé entre agacement, admiration et incompréhension. En effet, le fait que Stiles ne se rende pas compte de son capital sympathie, du fait qu'il soit sexy à damner et tout bonnement parfait (qui pourrait dire le contraire en voyant ses magnifiques yeux noisettes, son joli nez retroussé, sa peau pâle parsemée ci-et-là de grains de beauté, qui pour le coup portaient bien leur nom, la finesse et le détail de ses muscles, son sourire divin, parfait alignement de dents d'une blancheur éblouissante, le galbe de ses fesses, ou le creux de ses reins ? Certainement pas Derek en tout cas) pouvait l'agacer au plus haut point mais suscitait tout de même l'admiration du jeune homme. Pouvait-il seulement être plus parfait ? Comment Stiles faisait-il pour ne pas s'en rendre compte ?

Ah, qu'est-ce qu'il l'aimait son hyperactif maladroit! Et qu'est-ce qu'il aimait que celui-ci l'aime en retour ! Encore plus dans les moments comme celui-ci, où il montre sa charmante maladresse en franchissant la dernière marche. Ou plutôt en essayant de franchir la dernière marche. Car comme l'avait prédit Derek, c'est ce moment que son pantalon choisit pour se faire la malle ! Il fallait que ce soit à la dernière marche, sinon le moment n'aurait pas été aussi mémorable.

Ainsi, le jeune homme affichait un air vainqueur, persuadé qu'il était arrivé au bout de cette épreuve, lorsqu'il leva la jambe gauche pour poser le pied sur le palier. Cette air vainqueur, accompagné de son équilibre et d'une grande partie de sa dignité sûrement, vola en fumée au fur et à mesure que le pantalon glissait le long des membres du jeune homme, atteignant rapidement ses genoux et entravant le mouvement du jeune homme. C'est ainsi qu'en quelques secondes que Derek faisait défiler au ralenti dans sa tête il chuta en avant, arborant un air des plus terrifiés, mélange de surprise et de désespoir, essaya tant bien que mal d'amortir la chute avec ses mains pour finalement finir totalement par terre, le visage cloué au sol , les pieds relevés et les fesses bien mises en valeur une fois débarrassées du pantalon du jeune homme.

Derek se rendit compte de la situation : son petit ami, beau comme un dieu, était allongé sur le palier, les fesses relevées, visibles aux yeux de leurs voisins, et restait ainsi, attendant probablement le retour de sa dignité. A ce moment, Derek prononça exactement ces mots : "Et puis merde, tant pis pour la discrétion"!, et sortit rapidement pour rapatrier le jeune homme, et cacher son trésor (les magnifiques fesses de Stiles) à l'intérieur du loft. Pas question que les voisins se rincent l'œil, c'est son Stiles, jamais il ne partagerait, ses nombreuses disputes avec Scott sont là pour en témoigner. Derek prit son rôle de prince sauveur très à cœur, sortant ses biceps pour soulever son homme et l'envoyer directement sur le matelas, allant même jusqu'à lui apporter un verre de jus de fruits (Stiles avait prohibé depuis longtemps la consommation de sodas ou même toute autre boisson n'étant pas 100% naturelle), et des cookies fait maison. Parce qu'il sait que Stiles adore les cookies, surtout ses cookies.

"- Je t'aime toi tu sais ? Je vais peut-être te garder ! Commença Stiles semblant avoir enfin émergé de sa léthargie,

-Moi aussi je m'aime, et je vais me garder. Et je t'aime peut-être un peu aussi. Mais vraiment un tout petit peu.

-Un tout petit peu comme quand je fais à manger, que tu en veux un tout petit peu et que tu finis tout le plat ?

-Oui, un tout petit peu comme ça. Et si tu continues à être aussi beau quand tu es maladroit, je t'aimerais encore moins.

-Comme quand je dois retourner faire un plat ?

-Oui comme ça mon loup. Et si tu garde cet air enjôleur, je vais tellement te détester tu sais...

-Trop de haine d'un coup mon chéri, mon cerveau a planté. On recommence ?

-Il ne faudrait pas abuser des bonnes choses.

-Dans ce cas, tu peux abuser de moi non ?

-Totalement. Je pourrais commencer par t'embrasser, puis te retirer tous tes vêtements un par un, imprimer ta peau de mille baisers, faire se rencontrer de nouveau nos lèvres, puis te caresser encore et encore jusqu'à ce que tu me supplies de passer à l'étape supérieure. Je m'exécuterais alors avec plaisir, répondant à l'appel de ton bas ventre pour qu'il trouve refuge au plus profond de moi, lui apportant une chaleur réconfortante dans mon étroit foyer, puis te mener aux frontières de l'orgasme, jouer aux montagnes russes avec tes sensations pour qu'enfin tes yeux embués de larmes m'implorent de te faire venir en moi.

-Je crois que tout est dit..."

POV STILES

Comme pour associer le geste à la parole, Derek remonta au niveau du visage de Stiles afin de déposer ses lèvres sur les siennes dans un baiser chaste que Stiles tenta d'approfondir. Mais Derek avait déjà glissé le long de son visage pour aller suçoter son lobe et murmurer deux mots au creux de son oreille : « Mais non ». Puis le brun se releva et s'enfuit alors de la chambre comme un voleur, laissant Stiles seul avec son cookie, son jus de fruits, et une solide érection.

"-Mais reviens Derek, t'as pas le droit de me laisser comme ça ! La torture est interdite ! Tu ne peux pas décemment me laisser dans un tel état, il faut absolument me soulager ! Allez Derek, viens m'aider s'il te plait, je sais que tu en as autant envie que moi. Mon amour reviens, j'ai besoin de toi !

-C'est vrai j'en ai autant envie que toi, mais j'ai d'autres choses à faire, comme préparer le repas !

-Mais viens là Derekounek ! Sinon je vais devoir me débrouiller tout seul... Et qui sait à quoi je pourrait penser...

-J'ai un repas à faire Genimounet...

-Ah non, là c'est pas cool, tu me laisse bander comme le diable et en plus tu te fous de ma gueule. Tu vas devoir te faire pardonner !

-Je n'ai strictement rien à me reprocher, je suis en paix avec ma conscience. Maintenant débrouille-toi. Et si t'as besoin, regarde dans la table de nuit.

-Allez viens, et je t'emmène au resto ! Juste toi et moi autour d'une table romantique ? Ça fait longtemps non... Et on pourrait faire un after aussi ? Et un after after ?

-Stiles, mon anus est fatigué, et mon estomac est affamé. Donc c'est toujours non !

-Hé, moi aussi je suis affamé, j'ai faim de sexe ! Et pour la fatigue, un massage suffit ! Allez, homme, viens me contenter ! C'est ton maître qui te parle !

-Tu n'as quand même pas sérieusement pensé que ça marcherait avec moi ? Je suis indomptable !

-Mouais, je vais sortir le fouet, et on verra si t'es toujours indomptable !

-D'accord Stiles, mais pas maintenant, plus tard promis ! Laisse moi faire à manger pour te sustenter !

-Ah je préfère ça ! De toute façon, je suis plus très chaud maintenant !"

Bon, Stiles avait peut-être menti en disant qu'il n'est plus très chaud. Sûrement même. Mais il devait garder ses forces pour plus tard, car Derek avait promis, et Stiles savait que Derek tenait toujours ses promesses. Donc il rejoignit son homme dans la cuisine pour voir ce qu'il préparait. Et il ne s'attendait pas vraiment à ça. Pas à tout ça. La cuisine était en effet remplie d'ingrédients en tout genre. Un rôti de bœuf attendait sur le comptoir, Derek s'affairait à émincer des légumes, pendant que dans le four cuisait une autre fournée de cookies. Et, comme d'habitude, Derek en avait foutu au large. Un vrai capharnaüm. Mais Stiles ne pouvait pas lui en vouloir, sachant le repas et l'after repas qui l'attendait.

"-Besoin d'aide?

-Yep ! Tu pourrais faire la panure pour le crumble de ratatouille ?

-Bien sûr ! Mais dis-moi, tu as si faim que ça ?

-J'ai carrément la dalle ! J'ai rien mangé à midi, pas le temps. Mais j'ai aussi invité les deux nouveaux voisins, ils viennent d'emménager ! On sera plus les petits nouveaux ! Et ils sont bien plus que colocataire, tu sais ce que ça veut dire ?

-Qu'il y a danger imminent ?

-Mais non banane ! Les voisins vont reporter leur attention sur eux, et on aura enfin un peu d'intimité !

-Mais carrément ! On va pouvoir avoir une vraie vie de couple normal ! Et comment ils s'appellent ces nouveaux voisins ?

-Sur leur boîte au lettre, il me semble qu'il y avait écrit Isaac et Jackson W. Ils doivent avoir notre âge, et sont presque aussi mignons que toi. Mais tu gardes quand même la palme.

-Et tu saurais à quoi ils ressemblent ?

-Je les ai croisés dans les escaliers, donc je saurais à peu près te les décrire, mais de toute façon, ils arrivent dans une trentaine de minutes, donc tu verras bien.

-Super, j'ai hâte de les rencontrer ! Tiens, j'ai fini ta panure mon cœur, je te laisse, j'ai un coup de fil à passer au boulot ! mentit Stiles.

-Vas-y, mais reste pas deux heures au téléphone, que tu fasses au moins la rencontre de nos invités !

Stiles s'éclipsa rapidement de la cuisine pour aller trouver refuge dans la salle de bain, où il sortit son téléphone pour passer un coup de fil qu'il espérait ne jamais passer. Il composa le numéro puis hésita quelques secondes avant de se résigner à commencer la communication.

-Cabinet du docteur Deaton, j'écoute ?

-Deaton, c'est Stiles, on a un imprévu. Du genre un énorme imprévu qui pourrait tout faire foirer et tous nous faire tuer, et mener le monde à sa fin, en moins de temps qu'il ne le faut pour dire que les chaussettes de l'archiduchesse sont enfin sèches.

-Stiles. Calme-toi et explique-moi.

-Ils sont de retours. Ils sont là et ils vont être dans notre appartement, en face de Derek dans moins d'une heure. On est foutus, tout va foirer et on va tous crever Deaton ! On est foutus foutus foutus !

-STILES ! Qui est de retour ?

-Isaac et Jackson, ils viennent d'emménager dans l'appartement voisin. Et Derek les a invités à manger.

-Effectivement, nous avons un gros problème."


TADAM! Alors comment c'était?

Je prends toutes les remarques même négatives, et désolé si certains personnages sont un peu OOC (du genre Derek).

J'espère que je ne vous ai pas fait perdre votre temps à lire! Et je vous embrasse mes petits poissons panés!