Auteur : TenshinNeko

Disclaimer : Les personnages ne m'appartienne pas. Et si, par le plus grand des hasard Jeff D. passe par là, j'ai quelques trucs a lui dire ! xD

Note : J'espère que ça vous plaira… La personne qui me corrige, m'aide à m'améliorer, à me montrer quels sont mes erreurs, alors, encore merci à elle…

OS

Voler c'est le mal… ou pas.

Stiles regardait sans vraiment le voir, Derek Hale, qui se tapait un monologue, lui qui d'ordinaire, parlait peu. Les sourcils froncés, les yeux d'un rouge incandescent et un grognement toujours en réserve, pour ponctuer la fin de chaque phrase, l'Alpha était en colère. Il faut dire qu'il avait fait fort pour le coup, s'infiltrer chez les Argents pour pouvoir regarder dans les archives, qu'ils étaient susceptibles d'avoir dans leur disque dur informatique, histoire de trouver des informations sur leur problème actuel. Allison n'était pas vraiment dans les petits souliers de sa famille, Stiles avait dû y aller à tâtons, la peur de se faire surprendre titillant ses entrailles. Scott avait eu la merveilleuse idée de demander –exigé serais plus exacte- d'avoir ces informations coûte que coûte, n'ayant rien trouvé d'important sur internet, il avait tenté le tout pour le tout. Et ses efforts n'avaient pas vraiment porté ses fruits. Scott avait râlé pour le manque d'information qu'avait Stiles. A croire que depuis la morsure de son meilleur ami, il avait été relégué au rang de sous-fifre, bon à combler les trous, pendant les absences de sa magnificence à la crinière chocolat, Allison.

Bon, c'est vrai, il abusait légèrement, Scott n'était pas aussi vache, au moins, il s'excusait à chaque fois qu'il lui faisait faux bond. C'est-à-dire assez régulièrement.

Pour en revenir à la raison de la colère de Derek, Stiles était entré par effraction chez les Argent, avait failli se faire attraper bêtement en ressortant en catimini de chez cette famille de chasseur effrayante, mais, grâce à une pirouette made in lui, dans un déluge incompréhensible de paroles, Chris Argent l'avais laissé repartir sans trop de mal. Qui qualifieraient Stiles Stilinski de dangereux ? L'Alpha avait assisté à cette scène à distance, rendant service a Scott qui lui avait demandé de veiller sur Stiles, quand il avait eu vent de son projet d'entré chez les Argent pendant leur absence. Si seulement, il s'était contenté de ça pour cette unique journée. Stiles c'était ensuite pointé à l'entrepôt pour voir Scott, Monsieur aillant accepter de s'entrainer, au moins une fois, avec le nouvel Alpha. Il l'avait éloigné des oreilles indiscrètes, et lui avait fait un résumer claire et concis.

Mais, gêné par la présence humaine de l'adolescent hyper actif, Derek l'avait envoyé faire une course pour éviter, soit disant, que les nouveaux membres de la meute ne s'en prenne a lui, sous le feu de l'action ! Le sang de Stiles ne fit qu'un tour, énervé par l'attitude de l'alpha. Osez l'écarté de l'entrainement juste pour une raison aussi futile. Le jeune homme avait décidé de se venger. Voyant les magnifiques clefs sortant légèrement de la veste en cuir posée négligemment sur une chaise, un sourire florissant sur ses lèvres, il les prit. Derek l'utilisait comme un larbin, bien, mais, il serait un larbin avec classe au volant d'une sublime Camaro couleur ébène.

Alors présentement, dans l'entrepôt étonnamment désert, Stiles se retrouvait une nouvelle fois plaqué contre une surface dure, le corps de Derek pressé contre lui. Son dos le faisait souffrir, quelque chose dépassais du mur, s'enfonçant douloureusement dans sa peau. Et là, les lèvres de Derek bougeaient et il n'avait pas capté un seul mot.

- MA CAMARO, STILES ! Comment as-tu osé ? Jamais plus tu n'y touches … un gamin hyperactif dans ton genre qui ose conduire MA voiture… C'est un miracle qu'elle soit indemne ! Qu'est-ce qui t'es passé par la tête ?

- Pourquoi est-ce que tu me plaques tout le temps ? En plus, y'a un truc qui me rentre dans le dos… T'es en manque de câlin… et tu ne sais pas comment en demander ? C'est assez simple tu…

Un regard rouge fait taire Stiles, le corps de Derek se presse un peu plus contre celui de son cadet, la main qui se trouvait sur l'épaule du jeune homme, enserre désormais sa gorge, une légère pression se fait sentir. Tendu par la proximité du loup-garou, ses mains se posent sur les pectoraux de Derek, espérant faire une pression suffisante pour l'éloigner de son frêle corps.

- Si jamais, je découvre une éraflure sur sa carrosserie… je te promets que je t'égorge... lentement…

Stiles déglutit sous la menace de l'Alpha, c'était une bonne idée au début, maintenant, ça tourne au drame. C'est vrai, ce n'est qu'une voiture. Le corps douloureux, il gigote pour trouver une meilleure position. Son cœur s'emballe d'inquiétude et d'autre chose qu'il n'arrive pas à analyser. Ses sourcils se froncent sous la surprise, il ressent une anomalie étrange et d'inattendu. Un sourire moqueur fleurit sur ses lèvres

J'étais en train de me demander pourquoi tu m'adossais sans arrêt contre un mur, ou autre chose, du moment que c'est solide… mais en fait, me plaquer violement contre une surface dur, m'avoir à ta merci… ça t'excite, non ?

Un grondement inquiétant s'échappe de la gorge du loup-garou, ses dents s'allongent.

- STILES ! De quoi est-ce que tu parles ? Tu sais que je peux à tout moment t'égorger ? Et, il n'y a personne pour te sauver cette fois !

- Attends Derek… tu passes ton temps à me plaquer contre une surface dur, bleuissant mon dos, sous couvert d'une connerie que j'aurais faite ou dite, bien que je n'en disent jamais… ou très peu… je suis intelligent après tout… et a moins que tu ne caches une arme à feu dans ton pantalon, ce qui m'étonnerais, vu que tu es Monseigneur j'ai les crocs, je t'arrache une jugulaire tous les matins… je peux affirmer que je te fait de l'effet, mon p'ti loup…

Derek regarde étonné l'adolescent, avant qu'un rictus se dessine sur ses lèvres, les crocs rétractés, un grondement sort de sa gueule entrouverte, son corps s'éloigne légèrement de celui de Stiles.

- Stiles… Tu sais qu'il y a des fois où il est préférable de se taire, et ne pas mettre en évidence ce qui l'est… Mais maintenant que tu l'as fait… qu'est-ce que tu comptes faire ?

- Parce que tu me laisse le choix ? Tu ne vas pas me tuer pour avoir osé émettre l'hypothèse que tu es attiré physiquement par moi ?

- Stiles… Pars avant que je mette mes menaces à exécution!

L'étudiant sourit un peu plus, colle son bassin, créant une douce pression contre l'érection douloureuse du loup-garou, ondulant légèrement un petit temps. La réaction de Derek fasse a son initiative est étonnante, son souffle devient court, ses yeux oscillent entre l'émeraude et le rouge ardent, un croc se plante dans sa lèvre inférieur, d'où perle une goutte de sang, vite refermée.

- Voyons Derek… tu comptes vraiment me tuer alors que visiblement … ma présence motive une certaine partie de ton anatomie beaucoup plus honnête que toi ! Ton corps te trahit ! Tu me veux … moi, le petit Stiles qui ne sert à rien, a part gêner les super loups que vous êtes ! Juste bon à boucher les trous quant Miss Allison Argent n'est pas disponible ! Je ne suis qu'un larbin à qui on donne des ordres ! J'en ai marre … c'est pour ça que j'ai pris ta si magnifique Camaro, mais bon, j'ai encore moins de valeur qu'une stupide bagnole… c'est génial, n…

Derek fronce les sourcils, inquiet. Qu'est-ce qui prenais à la crevette ? Un coup, il le chauffait carrément, et là il nous faisait … un coup de blues ? Stiles ?

- Stiles ? Qu'est-ce que tu as ? Tu as mangé un truc qui est mal passé ? Tu n'es pas un larbin, c'était pour te protéger pendant l'entrainement … je ne sais pas comment les membres de la meute pourraient réagir à ta présence… et

- Oh je t'en prie ! Derek ! Me protéger ? Moi ? Alors que je passe la plupart de mon temps à éviter de me faire tuer ? Rien qu'être en présence de Scott, me fout en danger ! Ce n'est pas un stupide entrainement qui me tuera ! J'en ai ma claque, tu comprends… j'ai l'impression de n'être qu'un poids pour vous ! Une banque de donné pour mon meilleur ami loup-garou, une source d'ennui pour toi, sans oublier le reste de ta meute qui me regarde comme si j'étais un moustique insignifiant… voir, juste un putain d'amuse-gueule ! Sans oublier que j'ai pratiquement plus de fierté masculine… Allison est carrément plus balaise que moi ! Alors… alors… C'est pas vrai… je n'aurai pas dû en dire autant… je… je … vais y allais, hein ? Et pour ta voiture, je me plierais à ta volonté dès que tu auras trouvé une façon bien humiliante de me le faire payer… euh…

Le loup-garou regarde avec attention le visage de Stiles, ses yeux sont clos, malgré ses paroles, il n'avait pas bougé d'un pouce. Derek, rapproche, encore plus, son corps de celui de l'étudiant, se délectant de la chaleur qu'il dégage. Sa main qui était encore autour de son cou, remonte sur la joue tendre du jeune homme, son pouce caressant la peau doucement. Son visage se rapproche lentement, appréhendant la suite des événements, jubilant de pouvoir enfin goûter à ses lèvres. Elles se frôlent, s'apprivoisent, il entend le cœur de Stiles rater un battement, avant de s'accélérer comme un oiseau en cage, son souffle se bloque et Derek souri.

- Stiles… tu n'es pas inutile ! Tu sors sans arrêt ton meilleur ami du pétrin dans lequel il s'est lui-même fourré, et tu ne lui demande jamais rien en retour… Ce sont tes babillages qui m'ennuient, mais, j'ai appris avec le temps à les apprécier à leurs justes valeurs, crois-tu que je me mettrais dans un tel état pour quelqu'un qui me cause que des enmerdes ? Et Allison n'est pas plus balaise que toi, elle a juste d'autres dons… et puis, elle vient d'une famille de chasseur, tu ne peux pas te comparer à elle…

Avant que Stiles puisse répondre à ses propos, Derek fond sur la bouche tentatrice. L'étudiant ne répond pas tout de suite au baiser, figé. L'alpha, le loup-garou qui prend un malin plaisir à le faire flipper, était en train de l'embrasser et c'était … waouh ! Décidant de jeter aux orties sa raison, son sarcasme, l'hyperactif répond à la joute amoureuse, entrouvrant les lèvres en une invitation muette, gémissant son approbation.

Le baiser jusque-là, sage, gauche et timide, se transforme en brasier ardent, leurs langues se goûtent, se cherchent, se découvrent. Le sang de Derek s'échauffe, l'odeur que dégage le jeune homme contre lui, l'enivre, lui fait perdre toute retenue. Il se presse plus fortement contre le corps de Stiles, frisonne en sentant les mains de l'étudiant s'agripper à son tee-shirt. Les mains du loup-garou passent sous le tee-shirt de Stiles, caressent ses hanches de ses doigts.

Les lèvres se quittent. Front contre front, ils se contemplent, le désir se lit dans leurs regards, sans rompre le contact visuel, Derek remonte l'horrible tee-shirt informe de l'étudiant, le lui retirant vivement, le jetant sans ménagement, le faisant atterrir dans un endroit improbable. Ses mains parcourent lentement, avec légèreté, le torse nu, retenant un grognement de plaisir lorsque Stiles réagis, sa peau tremble agréablement, son souffle devient court. Derek n'en peut déjà plus, aider de son futur amant, il enlève son tee-shirt, fond une nouvelle fois sur les lèvres du jeune homme, embrasse la mâchoire, le cou, le lèche, le mordille délicatement.

Stiles gémis de plaisir, sentir la peau de Derek contre la sienne, voir le désir assombrir les pupilles de l'alpha, ses baisers le brulent agréablement. Ses mains ne sont pas en reste, malgré le brouillard de plaisir qui commence à l'envahir, il caresse, griffe la peau en face de lui, se mord la lèvre quand les dents de Derek mordillent sa clavicule. Il veut aussi parcourir la peau du loup-garou, gouter, mordre et le marquer… même si, ça ne restera pas longtemps. Stiles amorce un mouvement pour pouvoir prendre les choses en mains, quant, Derek l'arrête.

- Laisse-moi faire, Stiles…

La voix de l'alpha est rauque, gutturale et incroyablement sexy. Malgré sa bonne volonté à vouloir rendre la pareille à Derek, il obéit, se laisse faire.

Lentement, la bouche du loup-garou parcourt avec fièvre le corps à moitié nu, offert, plaqué contre le mur froid de l'entrepôt. Un instant, il reste occupé par un téton, tellement délicieux, encouragé par les gémissements plaintifs et appréciateur de l'homme de sa vie. Pendant que sa bouche s'occupe avec délice du bouton de chair, ses mains parcourent les abdominaux de Stiles, s'accrochent au jeans, le déboutonnent avec lenteur. Derek est maintenant à genoux, au pied de l'hyperactif. La langue mutine joue un instant, avec son nombril, ses mains descendent le long du pantalon détaché. Il enlève rapidement les chaussures ainsi que les chaussettes, tire sur le Jeans qui suit le même chemin que le reste des vêtements de son amant. Derek prend le temps d'apprécier son travail, s'éloigne un instant du corps, en fusion, de l'étudiant, un grognement appréciateur s'élève de la gorge du loup-garou. Stiles a les yeux clos, les lèvres gonflées par les baisers fiévreux, entrouvertes, laissant passez des gémissements de plaisir, bien que là… ils étaient plaintifs, réclamant le retour de la peau de Derek contre la sienne. Ses tétons pointent, des trainées rouges, laissées par les baisers humides du loup-garou, montraient, comme une carte, son parcourt jusqu'au boxer rouge déformé par l'érection, ses jambes tremblaient sous autant de sollicitation. Les doigts de Derek, se posent sur les mollets, remontent et s'arrêtent un instant sur les genoux noueux, jouant avec une cicatrice, sa bouche s'y pose un instant comme un baiser magique qui guéris tout, reprennent leur ascension sur les fines cuisses. Les mains à plat, parcourent le reste du chemin, passent sur le tissu, les doigts s'accrochent à l'élastique du sous-vêtement, Derek souri, il entend Stiles retenir sa respiration.

- Regarde-moi, mon petit lutin des bois…

Surpris par le surnom, Stiles ouvre les yeux, plonge son regard chocolat, ombragé par le désir, dans celui de son futur amant, se mord la lèvre d'anticipation et ne peux s'empêché de rougir, en anticipant à ce qui va suivre.

Sans rompre le contact visuel, Derek retire avec lenteur le boxer, libérant la verge gorgée de sang, avec provocation, il se lèche les babines en posant les yeux sur le membre, faisant rougir, jusqu'à la racine des cheveux, son futur amant. Débarrassé du vêtement gênant, le loup-garou peux le contempler à loisir, ses yeux virent du vert au rouge, ses griffes sortent sans qu'il puisse y faire quelque chose, une bataille imprévue prend place dans l'esprit de Derek.

Stiles est totalement à la merci du loup-garou, nu, abandonné, il n'a qu'une hâte c'est que la bouche, les mains, le corps de Derek s'occupe de lui, de la meilleur façon qu'il soit… qu'il le torture doucement, ou sauvagement, qu'il attise ses sens les plus primal, qu'il le fasse jouir… qu'il finisse par le tuer, de la plus belle façon. L'attente est longue, ses yeux se rouvrent pour se poser sur le visage de l'alpha, ses yeux oscillent entre le rubis et l'émeraude, faisant frissonner d'anticipation le jeune homme.

- S'il te plait… je … suis complètement nu face à un loup-garou… un alpha … tu pourrais me dévorer en un rien de temps … et … Oh ! Seigneur ! J'ai envie que tu me dévores… que tu me fasses fondre de plaisir que tu …

Derek lève une main tremblante, caresse du bout du doigt le gland violacé, dure et douloureux de l'étudiant, son visage a quelques centimètres du membre, il souffle lentement dessus, envoyant mille frissons et promesses sur le corps de Stiles. Un sourire légèrement moqueur orne ses lèvres un court instant.

- Je t'en prie … appelle-moi Derek…

Une langue mutine titille un instant le gland, lèche la hampe douloureuse avant de le prendre totalement en bouche. Une symphonie de gémissement et de cris à moitié étouffés, accueille son initiative. Le goût de son amant, les mille sensations qui parcourent le corps de l'étudiant se répercutent dans ses sens surdéveloppés. Il ressent, la sueur qui commence à se former sur la peau de Stiles, les frissons qui le parcourent, son cœur qui s'emballe, le sang qui pulse beaucoup trop vite, la chaleur qu'il dégage, l'odeur de sexe, de luxure, de plaisir, mélangés au gel douche, à la transpiration de cet humain qui le fait perdre pied. Il est conscient des mains qui se perdent dans ses cheveux, s'y agrippe comme un naufragé cherchant une bouée de sauvetage.

- Derek… je vais … stopaah…

Le loup ne l'a pas écouté. Il voulait goûter à tout, a cette première jouissance, lui faire perdre pied. Il avale avec délectation le nectar, le nettoie avant de relever la tête pour regarder avec attention le visage de son amant, marqué par le plaisir intense, il se lèche les lèvres, avide de voir son amant se tordre de plaisir, quand il le fera enfin siens… mais, ceci n'était que le premier round. Le suivant arrive. Sa voix rauque s'élève, malgré tout son bon vouloir, ses yeux sont d'un rouge incandescent.

- Ce n'est pas fini… mon ange…

Il se relève enfin, se colle contre son amant, leurs peau enfin en contact, lui tire un grognement de satisfaction.

Stiles est encore dans les brumes de la jouissance, son sang bouillonnant agréablement, pourtant, il ne peut empêcher, un frisson d'anticipation, le parcourir face à la promesse de l'alpha. Son alpha. Son homme. Sa langue passe sur ses lèvres, sa voix se fait langoureuse et tentatrice.

- J'attends la suite avec impatience Big Bad Wolf…

Derek grogne devant la verve encore présente de son amant. Il présente ses doigts a Stiles, qui les yeux encore légèrement voilé, plonge dans le regard de son loup, entrouvre les lèvres pour laisser passer les doigts qui le préparera à appartenir, enfin complétement, à Derek.

Stiles attrape la main devant sa bouche, léchant, suçant les doigts consciencieusement, ne quittant jamais les yeux de son amant. Sa langue joue, ses gémissements sont outrageusement provoquant, fait grogner de frustration Derek. Les doigts s'échappent avec rapidité, il fait la moue, il aurait voulu jouer un peu plus avec.

- Retournes-toi…

Stiles obéit, se retourne, se penche légèrement, se cambre pour faciliter l'accès à son orifice.

Derek gémit devant la docilité de son amant, il caresse le dos, lentement, ne voulant pas être trop pressé, malgré son érection, de plus en plus douloureuse, prise au piège dans son pantalon. Un doigt s'enfonce dans l'anneau de chair. Le corps de Stiles se tend. Le loup s'appuie contre lui, cajole de l'autre main le sexe de nouveau tendu, lui embrasse le cou à sa portée, lui mordille la peau. Une fois que son amant se détend, il commence a bougé son doigt, puis en rajoute un second. Comme un rituel, il continu de caresser, détendre son amant, à la suite de ses intrusions, il faut qu'il s'habitue… qu'il apprécie… Derek veux qu'il y prenne autant de plaisir que lui, si ce n'est plus. Le loup effectue un mouvement de ciseau avec ses doigts pour élargir l'entrée, que son membre imposant ne fasse pas trop souffrir l'homme qu'il aime.

Stiles est au paradis, malgré la gêne première, les caresses et les intentions de Derek, le rende fou… il souhaite que le loup le fasse sien maintenant, qu'il oublie sa retenue, qu'il n'ait pas peur de lui faire de mal… bien au contraire, il veut avoir mal… sentir l'alpha le posséder de la meilleur façon qu'il soit. Ses gémissement l'appelle… le supplie de le prendre maintenant, il ne peut plus supporter cette longue agonie.

- Derek… s'il te plait… je t'en supplie… dévore-moi…

L'alpha grogne. Son sang bat contre ses tempes, le besoin de le faire sien, pourtant, la peur de le blesser le retient.

- Stiles… tu es sure que…

- Putain Derek… je ne suis pas une petite chose fragile… prends-moi !

Derek perd pied, ce petit humain voulait qu'il le prenne, il allait être servi. D'une main, il retourne son amant, le plaque plus violement qu'il l'aurait voulu, mais, il ne s'en soucie plus, les mains de Stiles cherche à défaire les vêtements que porte toujours Derek, emprisonnant la hampe de chair qu'il convoite tant. Tout en l'embrassant avec fièvre, le loup l'aide dans sa quête, les mouvements erratique, instable, s'énervant contre le tissu récalcitrant, puis, la délivrance, son pantalon et son caleçon descendus sur ses chevilles, son sexe pointe fièrement, enfin libre, mais, incroyablement douloureux. Un gémissement rauque sort de sa bouche, en sentant la main chaude de son jeune amant s'en emparer, pour le cajoler un moment. Derek retire la main qui lui fait incroyablement du bien, attrape la jambe de Stiles pour qu'il la lève, s'accrochant à sa hanche, il guide son sexe vers la l'anneau de chair dilaté par ses soins. Un instant, il plonge son regard dans celui de Stiles, puis, il écrase sa bouche sur celle de son amant, alors, qu'enfin d'une vive poussée, ils ne font plus qu'un. Un sentiment de bien-être le grise, il est tellement serré, chaud et étroit… Stiles lui appartient enfin complétement. Mais, il ne doit pas bouger, pas tout de suite.

Un gémissement de plaisir et de douleur mêlés, s'échappe de la bouche de Stiles, mettant fin à leurs baisers enfiévrés. Front a front, Derek attend son autorisation pour enfin bouger. Un instant, il ferme les yeux, savourant ce moment intense. Il appartenait enfin à l'alpha, il n'était plus vierge et enfin… un homme ultra-sexy était en train de lui faire l'amour… avec un respect et une attention, qu'il n'aurait jamais cru capable. Le membre palpitant en lui, le rendait tout chose, un mélange étrange de sensation… de douleur, mais, qui doucement s'atténue… Stiles se détend, s'habitue à la présence de son amant. Il rouvre les yeux, ses mains bougent pour s'agripper aux épaules de Derek, la seule jambe qui le tient debout se crochetant à la hanche libre du loup, lui laissant le soin de le maintenir debout avec l'aide du mur, son mouvement le fait s'empaler plus profondément sur le membre tendu du Lycan, instinctivement son corps, s'arc, sa tête rejetée en arrière.

- Bouge… Derek… bouge…

Il réplique d'un grognement rauque, alors que des griffes s'enfoncent dans ses hanches. Un coup de rein puissant répond à sa supplique, le fait gémir de plaisir, puis un autre. Les vas et viens, au début régulier et lent, se font plus violents, profonds et anarchiques, alors qu'à chaque poussez, le loup touche la prostate de son jeune amant, la bouche de Derek s'attaque au cou offert.

Ils ne sont plus que gémissement, leurs corps s'épousent à la perfection, un fin voile de sueur imprègne leurs peaux, une odeur de sexe empli l'entrepôt. C'est tellement puissant et sauvage.

Alors que Derek et Stiles sont au point de non-retour, l'instant où, la jouissance leurs ouvrent les bras. Le loup se permet de lâcher l'une des hanches de son amant pour aller s'occuper de l'érection délaissé de l'étudiant, l'emprisonnant dans sa main, tentant d'imprimer le même rythme que ses coups de reins. Un hurlement de jouissance mêlé au prénom de Derek sort de la bouche de Stiles.

La chair se contractant agréablement autour de son membre eut raison du Loup. Dans un gémissement rauque, il se rependit a l'intérieur de son amant, le souffle court, ses jambes le lâchent, ses genoux rencontrent durement le sol, mais, il n'en a rien à faire, complètement pris dans les brumes de la félicité, dans un état second, il pivote dos au mur, toujours fiché dans les entrailles de son humain, ce dernier reposant dans son giron.

Stiles essaie de reprendre ses esprits, contrôler son souffle, mais, le membre toujours en lui, l'empêche énormément de réfléchir, ses yeux se ferme, sa tête se niche dans le cou de son amant. Sa bouche, sale traitresse, embrasse la peau à sa porter. Ses mains malgré lui, s'accroche aux hanches et il soupire de bien-être.

Distraitement Derek, fait glisser ses mains sur le dos de Stiles, les caresses de ce dernier le berçant agréablement, ses yeux se ferment, une part de sa conscience, lui rappelle qu'ils sont dans l'entrepôt que ses bêtas risquent de débouler à un moment ou à un autre, qu'ils sont complètements nu et qu'il est hors de question qu'ils voient son humain dans le plus simple appareil. Dans un sursaut, il rouvre les yeux.

- Stiles… il faut qu'on bouge.

Stiles hoche la tête, toujours aussi silencieux. Réfléchir ou parler, juste après ce qu'ils venaient de faire… sérieusement, c'est possible ? Il se sent tellement vide et heureux… comblé, complet.

Un soupire s'échappe de la gorge de Derek, il soulève avec douceur Stiles pour se séparer de lui complétement, entendre l'humain gémir de douleur et de frustration, échauffe une fois de plus le sang du loup-garou, mais, il ne devait pas céder à la tentation… pas maintenant…plus tard.

Derek se relève, cherche des yeux leurs vêtements éparpillé un peu partout, remonte prestement son pantalon et son caleçon coincés a ses chevilles, et part a la recherche des fringues de Stiles.

Alors, qu'ils allaient partirent de l'entrepôt, Stiles s'arrête, reprend enfin ses esprits, enfin, plus ou moins. Il se fige, regarde Derek se diriger vers sa Camaro, fronce les sourcils. Conscient que son amant ne le suit plus, le loup se retourne, le regarde impassible.

- Stiles ?

- Je… ce qu'il vient de se passer… je veux dire… c'est normal ? Que tu me sautes dessus… qu'on couche ensemble ? Je… qu'est-ce que ça signifie pour toi, Derek Hale ? On quitte cette endroit, et on fait semblant que rien ne s'est passé? Après tout … tu ne m'as fait aucune promesse … aucune… enfin… je … ce n'est pas comme si j'étais un tombeur … mais… je…

Derek soupire. Reviens sur ses pas, se plante devant son stupide amant, l'embrasse le plus tendrement possible.

- Stiles Stilinski, vous êtes le lutin des bois le plus idiot, que j'ai jamais rencontré… Je ne couche pas avec n'importe qui… n'importe où… on part rapidement d'ici, pour éviter d'être surpris, par mes bêtas ou encore par Scott qui aurait eu l'idée de voir si je ne t'avais réduit en bouillis… je compte te ramener à la maison… a moins que tu préfères rentrer chez toi ?

Un sourire immense prend place sur les lèvres tentatrices de Stiles, prenant la main de Derek dans la sienne, marchant d'un pas mal assuré et douloureux, en direction de cette magnifique Camaro, qui malgré elle, avait joué les entremetteuses.

- En fait… j'aurai du t'emprunter ta superbe voiture plus tôt…

Seul un grognement appréciateur lui répond.

Je crois également qu'inconsciemment, j'ai adopté le surnom « lutin des bois » pour un Stiles Stilinski qui m'inspire plus que de raison, ainsi que le « Big bad wolf » pour un Derek Hale qui me plait énormément. D'ailleurs, ma correctrice trouve très chiant que je le fasse sans arrêt grogner, que voulez-vous c'est un loup. xD

J'espère que cela vous a plût ! A bientôt mes petits loups !