Petit poème écrit parce que sept heures de boulot en solitaire, c'est dur, et que j'avais besoin de m'évader pour ne pas devenir cinglée. Adieu espoirs de réussite et bonjour douce pommade des mots. Publié, parce que, pareil... Quelques problèmes à supporter la solitude forcée. Douce drogue qu'est l'écriture. Sans doute l'une des seules qui ne soit pas amoindrissante.
Plus facile d'écrire quelque chose de court. Puisque limitée dans le temps, j'ai ignoré effrontément cette horrible rime ratée et mis à bas tout perfectionnisme, mais... tant pis.
Voilà donc un petit sonnet sur... Near et Mello.
Héhé, j'y peux rien, c'est mon amour des relations conflictuelles qui prend le dessus. Et mon lyrisme trop réprouvé avec Tuggin'.
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Acharnés
Tes yeux, noir ciel d'orage, inondent de colère
Leur victime narquoise ; et droit dans la tempête,
L'Autre sourit, muet. Ombre face à Lumière.
Jamais l'Ombre ne se pliera à la défaite.
Tu t'emportes ; tu grondes et verses tes éclairs.
Il est inexpressif, glacé, pâle silhouette :
Ses lèvres se tirent pour jouer avec tes nerfs.
Il Sait, et toi aussi, mais rien ne vous arrête.
Que serait votre vie sans l'autre à dominer
Qu'une palette grise et triste d'unité ?
Dans le conflit fécond qui t'enflamme et le fige,
Rien n'assure à la Nuit de triompher du Jour
Et rien n'assure au Jour d'exister sans la Nuit.
Entredéchirez-vous et tombez tour à tour.
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Near, Mello... Toute une histoire, ces deux-là. Je sais, je devrais être en train de m'user sur de la physique ou de la bioch, mais bon...
Reviews ? J'ai très envie de papoter.
