Disclaimers: Tous les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont tous à Square.

Couples YAOI! VanVen plus précisement. Homophobe passez votre chemin.


Opposés ~ Chapitre 01

Le château se dressait majestueusement sur la grande ville moyen âgeuse. Dans le palais royal, un enfant. Il s'ennuyait, personne ne voulait jouer avec lui, trop exécrable... Le garçon possédait des cheveux noirs d'ébènes et ses yeux dorés fixaient le paysage extérieur. L'ennuie est le pire ennemie de tous, enfin, personne n'y pouvait rien, ou presque. Le jeune prince avait vraiment l'intention de faire regretter cette ennuie sur les servants et aux autres personnes ne s'étant pas occupés de lui.

Soudain il remarqua que le portail pour les servants de la ville était ouvert, c'était bien la première fois que cela arrivait. Cela le fit sourire, tant pis pour eux puisqu'il n'avait rien à faire d'intéressant, il allait s'occuper de son ennuie tout seul. Il se faufila hors de sa chambre dans le grand couloir de couleur crépusculaire. Il faisait sombre puisque de grands rideaux noirs couvraient les vitres propres comme un sous neufs. Il y avait beaucoup de sculpture et de tableau, c'était pareille dans chaque couloirs du premier étage. Personne en vue, il s'avança sans crainte jusqu'au escalier menant au rez de chaussée. Là, l'enfant examina les environs, un des servants passa, pas n'importe lequelle, le chef en personne : Ansem. Le garçon avait toujours trouvé sa couleur de cheveux platine extrêmement intrigante et bizarre. L'homme s'arrêta un moment regardant là où se trouvait le jeunot, il faut croire que ce garnement se cachait bien, sans dire un mot il s'en alla.

Le passage enfin libre il sortit en courant vers le portail. Enfin, il était libre, ou plutôt hors du château. Au début, c'était le grand luxe : des établissements tous chic, le prince ne trouvait pas cela vraiment passionnant, il voulait voir quelque chose qui sortait de l'ordinaire. Dès qu'il vit une rue peu commune –soit un peu moins riche- il s'y avança. À force de marcher sur des chemin hasardeus, il se retrouva dans des recoins peu ordinaire pour lui, donc des endroits salles et pauvres. Le garçon sourit, il y avait peu de gens comparé à l'autre partie de la ville. Sûrement que tous ces "insectes" devaient servir des grands nobles. Il sourit en pensant à sa supériorité. Soudain un enfant de son âge le bouscula, il allait si vite que le petit noble remarqua à peine des cheveux blonds en bataille, un blond magnifique, pratiquement majestueux, doré comme le soleil.

Le garçon blond continua sa course en serrant quelque chose enfouie dans un linge contre sa poitrine. Le prince se sentit vexé de cette indifférence totale venant d'un simple microbe. Il tourna sa tête vers le fuyard, il voulu le poursuivre mais voyant qu'il était déjà loin dans le décor, il abandonna tout de suite. Une idée, ou un avertissement, apparu dans l'esprit de sa petite majesté : les gens qui poussent des riches c'est seulement pour voler leur objet de valeur ou même de l'or ! Il tripota ses vêtements cherchant sur lui tout objet manquant, et effectivement il lui manquait un bracelet qui comptait au moins un milliard d'or. Fou de rage il s'élança à la poursuite du petit voleur.

Le crépuscule faisait une apparition digne d'un roi d'un entre-chemin de deux choses radicalement différents, l'enfant roi avait parcouru pendant longtemps les rues infâmes et toujours aucune trace du beau inconnu blond. Son regard se fixa vers une vielle bâtisse d'une ou deux salles avec plein de trou présent dans la toiture. Sans savoir pourquoi le prince se dirigea vers ce qu'il considérait comme une simple cabane à jouer. Là, il était là, l'enfant blond. Le jeune garçon au regard doré le retourna par le bras. Leurs yeux se croisèrent, le garçon de sang royal vit les yeux bleus comme le ciel, des yeux doux plein d'espoir, de gentillesse et surtout de peur. Tous deux remarquèrent leurs différences, tout en eux était opposé, et sans savoir pourquoi ils se sentaient attirer irrésistiblement l'un vers l'autre. Enfin celui au cheveux noirs se décida d'agir « -Où... Où est mon bracelet ? J'y tiens alors rends le moi !

-Qu... quelle br... bracelet ? Je n'ai rien volé. Je vous en supplie, messire, laissez moi tranquille.

-Menteur, je l'ai perdu quand je me suis cogné, non, quand tu m'as bousculé !

-Je vous en prie ! » Dit-il en mettant son bras libre devant sa figure. Le noble sentit l'enfant trembler, il n'avait pas l'air de mentir.« Je te lâche à une condition! Si, et seulement si, tu m'aides à retrouver mon bracelet ! » S'écria-t-il en obligeant sa victime à le regarder. Justement celui-ci acquiesça d'un petit hochement de la tête.

Ils marchaient sur les routes mal éclairées du bidon ville, cette fois les cabanes étaient allumées par une unique lumière dans chacune d'entre elles. Le prince ne supportait plus le silence planait entre lui et son "prisonnier", « Alors comment trouves-tu le prince?... Et sa famille bien sûr ? ». Il attendait impatiemment la réponse du moins que rien.

« -Hé bien, je ne les ai jamais vu, mais il paraît que se sont des vampires, qu'ils sont affreux et horribles. Enfin ce ne sont que des rumeurs... Dit-il plus doucement.

-Vraiment ?

-Oui...

-... Vanitas, c'est mon nom mais appelles moi Van. Ok !? »

Le doux visage du blond le fixa avant de sourire et de répondre tendrement : « Moi, c'est Ventus mais tout le monde m'appelle Ven. ». Pour la première fois le sombre garçon s'ouvrait à quelqu'un, et sourit doucement pour rassurer cette personne qui faisait battre plus fort son cœur. Soudain les yeux de Van remarquèrent un objet, au sol, illuminé par les étoiles. « Là mon bracelet ! » Hurla-t-il. Il le ramassa à toute vitesse suivit de son compagnon.

« -On la retrouvait, super !

-Oui, maintenant je rentre chez moi.

-Quoi, déjà ? » Répondit le blond triste de cette nouvelle, comme si on l'abandonnait.

Sans répondre à là question qu'il jugeait trop stupide l'enfant roi tourna les talons, il essayait de se convaincre d'oublier le garçon, un garçon nommé Ven, totalement opposé à lui. Rien ne pouvait les rassembler alors pourquoi s'inquiéter pour un simple gamin des rues ? Pourquoi il ressentait une haine envers lui-même, avant de la rejeter sur l'enfant qui le regardait tristement partir ? Il ne savait pas, il s'auto-persuadait que c'était sa faute, oui, la sienne.

Sans savoir comment il revint automatiquement au portail l'ayant laisser libre une journée de sa vie. Il décida de le refermer, mais une idée lui traversa l'esprit, pourquoi ne pas casser la fermeture pour pouvoir sortir quand il le voulait. Ah, c'était un plan parfait pour le jeune esprit tordu. Et peut-être qu'il pourra le revoir.

Comme à son départ il arriva dans sa chambre sans alerter personne. Un servant toqua à la porte quelques minutes après son entré.

« -Jeune maître votre père vous demande.

-Bien j'arrive tout de suite »

Le servant partit sans laisser une trace de sa présence. Le prince se changea, il ne fallait surtout pas que son père découvre sa fugue qui va se répéter le plus souvent que possible. Maintenant c'était à son tour de cogner une des portes de l'immense château. La voix de son père lui donna la permission de rentrer. Van se trouvait dans la salle de réception de son père, dans les bras de l'homme robuste, une jeune fille au cheveux noir et long. Les petits yeux bleus fixèrent le nouveau venu, et dans ces yeux des reflets sanglants faisaient son apparition.

« -Vanitas, je ne t'ai pas vu de toute la journée.

-Je m'ennuyais alors je me suis caché.

-Je vois, tu devrais manger, Xion c'est régalée avec le nouveau servant. Ansem !

-Oui maître Xehanort. »

Van fit un petit bon, Ansem était loin d'être un humain, ou du moins normal, il agissait comme une ombre, toujours à apparaître ou disparaître sans prévenir, obéissant docilement au roi Xehanort. Un vampire comme le disait les rumeurs de Ven. Lui et tout sa famille, dont Vanitas et sa « magnifique » petite sœur qu'il détestait le plus au monde.

Un servant rentra pour servir le thé, mais dès qu'il fut près de son roi, il poussa un cri. Devant lui, gisait un corps, un de ses collègues. Il voulu se retourner et fuir mais il se fit attrapé et plaqué au sol avant de sentir des crocs se planter dans son cou chaud. Il ne ressentit plus rien quelque minutes plus tard. Il accompagnait désormais ses autres camarades. Le roi souri, le sombre garçon examina son père. De grande taille, à la chevelure argentée et aux yeux ambres comme son fils.

« -Ansem surveille pendant quelques jours le prince, c'est bientôt son anniversaire n'est-ce pas ?

-Bien majesté. »

Van comprenait ce que cela voulait dire, plus de sortie clandestine pendant une semaine. Plus de Ventus. Mais il le savait, il se rencontrerait encore, et personne ne pourra empêcher cela.


Voilà mon premier chapitre de cette petite histoire. Je sais, c'est pas un long texte et leur rencontre n'est pas longue non plus. Mais j'éspére quand même que vous avez aimé.

Merci d'avoir lu.