Auteur : c'est moi, Hiril Ithilia

Disclaimer : Je sais je sais, X-Men appartient a Marvell, donc ils sont pas à moi tous ces perso choupi, je ne fait que les emprunter pour jouer un petit peu avec et Marilyne Ménard alias Mayreen appartient à sa créatrice qui nous a lancé ce joli petit défi, j'ai nommé….
Mayreendalmrin, The Dark Queen.

Blabla de l'auteur, genre etc… : Bon bon voici l'histoire de Mayreen qui répond au challenge lancé par sa créatrice éponyme. Vais essayer de pas la torturer comme j'ai l'habitude de le faire avec mes petits copains du Seigneur des Anneaux, pas vrai Faramir  #petit sourire en coin#

Faramir : Je te hais…

Grima : Sadique…

Je les adore lol. Voila donc un récit à la troisième personne, avec un narrateur omniscient, Dieu suivant les volonté de notre lanceuse de défi. Ceci n'est qu'un premier chapitre où Mayreen prend l'envie de découvrir la liberté, loin des meurtres et du sang de son rôle de tueuse à gage.

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Seule, allongée paisiblement dans cette pièce, sa chambre, plongée dans la semi pénombre, Mayreen prenait un peu de repos, un moment d'intimité avant de partir pour une nouvelle mission. Elle le savait, jamais plus elle n'aura un moment à elle, son père lui ordonnant chaque jour d'accomplir un nouveau meurtre en échange d'une somme d'argent généreuse. Qui étaient les commanditaires, elle ne le savait pas, mais ceci étaient des hommes d'affaires, des hommes politiques, assurément.

Dans les ténèbres l'entourant, seul son regard brillé d'une étrange lueur. Des larmes coulaient sur son visage façonné par son esprit, et perlaient sur cette illusion parfaite, simple jeu avec les ombres qui la faisait paraître comme une jolie demi amérindienne. Elle aurait préféré être réellement ainsi mais au lieu de cela, elle n'est qu'une bête, revêtu d'une épaisse fourrure, muni de longues griffes et ayant une longue queue. Un monstre, oui c'est comme cela que les premières personnes qui la virent sous sa forme originelle l'appelèrent. C'est peut être à cause de cela que ses parents l'ont abandonné, mais son père adoptif lui répétait sans cesse qu'elle n'était que le fruit maudit d'une expérience génétique avortée. Cette version était plus probable certes, mais si terrible a supporter…

La lassitude commençait à lui dévorer l'esprit elle ne voulait plus voir ses griffes souillées de sang, ne plus sentir l'odeur putride de la mort, ne plus entendre les cris suppliants de ses victimes. Elle était lasse de cette vie, lasse d'endosser chaque soir le masque d'un meurtrier, elle n'en était pas un, non elle n'était qu'un simple objet, qu'une simple ustensile de mort que son père maniait à sa guise. Elle n'était que l'esclave de son père, l'esclave de cette machination…

Dans cette pièce plongée dans la pénombre, une lueur nouvelle éclaira son triste regard. La liberté, une vie normale, plus jamais l'odeur du sang sur ses main, voilà ce qu'elle voulait. Dorénavant elle serait maître de ses faits et gestes, plus jamais soumises à la volonté de son père.

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- Mayreen, Mayreen ouvre cette porte, c'est pas le moment de jouer

Son père frapper à intervalle régulier à la porte de sa chambre qu'elle avait préalablement fermé pour espérer être en paix quelques instants. Dans la noirceur de la pièce, elle se leva avec lassitude et alla ouvrir la porte à son père.

- Mayreen voici un nouvel ordre de mission, voici ta cible.

Il lui tendit un frêle papier blanc sur lequel figurait le profil de sa nouvelle victime. Un des parrains du milieu, qui sous un aspect honnête de vendeur immobilier, faisait régner la terreur dans les rues sombres de la ville et tenait sous sa coupe quelques hommes d'affaires pris au piège de ses filets et qui lui devaient un certain tribut. Le commanditaire devait donc être l'un de ces hommes qui voudrait fuir en le tuant pour retrouver sa liberté. Liberté, elle aussi la voulait et à cette pensée, un sentiment de révolte s'éveilla en elle.

- Mais suis-je la seule tueuse à gage de la région pour que je ne puisse passer une nuit sans dormir et tuer a tout va ?

- Mayreen, tes gènes de mutante te permette de faire certaines choses qu'une personne ordinaire ne peut pas faire, et ta côte ne cesse d'augmenter sur le marché des tueur a gage, on ne jure plus que par ton nom. Mayreen qu'est ce qui te prend ? Tu ne vas pas me lâcher comme ça ?! Aller prépare toi, je te sort tout les documents dont tu as besoin pour cette mission.

- J'en ai marre, j'ai pas envie et je le ferai pas. Trouve toi une autre mutante pour faire ces sales besognes, pour ma part je rend le tablier, c'est fini, Mayreen la tueuse à gage c'est fini, et si cela ne te convient pas c'est pareil !

- Mayreen, tu vas de calmer et tu va remplir ce contrat, c'est pas le moment de faire ta crise d'ado ok !

Sur ces mots il lui saisi le poignet

- De quel droit tu me touches, lâche moi tu me fait mal, je ne suis pas ta fille et tu n'a aucun droit sur ma personne, je suis maître de moi-même et tu n'a rien à y redire, lâche moi !

- Je ne suis peut être pas ton vrai père, mais j'ai jouer au père de substitution pendant des années, tu pourrais au moins me remercier de t'avoir recueilli ! je t'ai offert un toit et un repas, je t'ai élevé, sans moi tu aurais croupi dans un caniveau et les humains t'auraient chassé voir même tuée !

- Tu m'as peut être recueilli mais tu t'es servi de moi en échange ! tu m'as transformé en esclave, en sbire de la mort, en meurtrière ! je ne veux plus jamais tuer, plus jamais voir ces regards implorant la pitié, je veux vivre normalement comme une humaine, comme une fille normale de mon âge ! j'en ai marre de vivre cloîtrée ici attendant mon prochain contrat et à aiguisé mes griffes. Lâche moi !!!!

Il l'empoigna plus violemment, n'ayant pas l'intention de lâcher sa prise.

- tu arrêtes ton cinéma, et ce soir tu ira tuer cet homme, et comprendras tu cela un jour, tu ne pourra jamais être quelqu'un de normal, malgré le fait que tu puisses nous faire voir qu'une illusion de ta personne, tu seras découverte un jour sous ta réelle forme, qu'un monstre recouvert de poil et semi panthère, qu'un mutant, qu'un enfant de Satan !!!

Sur ces dernières paroles, Mayreen, eu comme un sentiment de rage qui lui traversa le corps, ses pupilles brillèrent d'une flamme intense et elle abandonna son enveloppe d'ombre pour dévoiler sa vraie nature. Son père eu un sursaut mais ne la lâcha point au contraire il serrait de plus en plus fort. Dans un élan de colère elle sortit ses griffes, elles luisaient sous la lampe halogène telle des lames finement aiguisées, et décocha un violent coup de pattes dans la torse de son père, ce dernier lâcha prise sous la douleur avant de s'effondrer inconscient sous la violence du coup de queue qu'il reçu sur le crâne.

Mayreen le regarda haineusement, ayant dans son regard la flamme de la colère. Ses griffes ruisselaient de sang, son pelage était perlé de taches rouges et ses yeux se posèrent lentement sur le corps inerte de son père qui gisait dans une marre de sang. L'odeur nauséabonde de la mort l'envahie, elle se senti défaillir, tout commença à tourner autour d'elle, les ombres dansaient dans la pièce et l'encerclèrent. Prise de folie, elle quitta la maison de son père et erra aveuglement dans la ville, soumise à toute la succession d'image de cadavres qu'elle rencontra dans sa vie de tueuse a gage. Sous la forme d'une bête étrange et terrifiante, elle traversa la ville, courant rapidement grâce à son agilité de félin et faisant naître dans le cœur des humains qui l'entraperçurent la terreur.

La fatigue finie par la prendre, sa colère diminua d'intensité, son regard s'éteignit et elle alla se terrer dans les bas fonds de la ville où règnent les ombres. Elle se tapit dans les ténèbres, toujours sous sa forme de mutante et se calma lentement. Son souffle redevint régulier et elle regarda ses griffes immaculées de sang sec. Qu'avait elle fait ? Elle n'avait pas voulu le tuer, mais était-il réellement mort ? Elle ne le savait pas, tous étaient confus dans son esprit, tout était allé si vite, elle n'avait pu retenir ses coups. Des larmes perlèrent sur son visage et coulèrent lentement jusqu'au sang de ses griffes qui redevint liquide avant de s'écouler sur le sol encrassé de la ruelle. Elle était donc réellement une meurtrière, elle e savait donc que tuer, et il avait raison, les gens avait peur d'elle, elle les avait entendu hurler de terreur dans sa course à travers la ville, elle avait vu leur regard interrogateur et horrifié. Elle n'était donc qu'un monstre, pourquoi elle ? Pourquoi ? Il avait donc raison son père, jamais elle ne sera libre, jamais elle ne pourra se confondre dans la masse d'humains. Elle le détestait, non seulement parce qu'il avait raison, mais parce qu'il n'a jamais essayer de la rendre heureuse, parce qu'il s'est toujours servi d'elle comme d'une machine à tuer. Il aurait du la laisser seule, ne jamais la recueillir, ses instincts de félin l'auraient aidé à survivre dans cette jungle urbaine, elle aurait été libre. Mais lui la tenait en captivité comme un fauve en cage, elle le haïssait, il mérite son sort après tout, ce n'est qu'un revers du destin, son monstre apprivoisé s'est retourné contre son maître, c'est ce qui arrivait la plupart du temps.

Désormais, dans les profondeurs ténébreuses d'une ruelle sans nom, elle était libre, libre de vivre normalement sous la forme qu'elle choisirait, en façonnant les ombres comme on façonne un visage d'argile…

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Voila c'est fini pour ce premier chapitre, la suite suivra en fonction de l'arrivée de mes idées, lol et surtout n'oubliez pas reviewez !!!