Bonjour à tous! Voici une nouvelle histoire, j'espère qu'elle vous plaira.
Pour ceux qui suivaient sorority pas d'inquiétude je ne l'abandonne pas ;)
Je poste le premier chapitre pour voir si il a du succès, dites moi ce que vous en pensez^^
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Cette ville n'a vraiment pas changé, pensais-je en laissant mon regard vagabonder autour de moi. Mon train était arrivé à destination quelques minutes plus tôt et après avoir récupéré mes bagages j'étais restée plantée sur le quai de la gare de Polis sans plus bouger. Ce n'est pas que j'avais peur...enfin, si j'étais totalement honnête avec moi-même j'étais effectivement terrifiée. Après 10 ans d'absence j'étais de retour dans cette ville de malheur, les souvenirs m'assaillaient sans que je puisse les repousser, les bons comme les mauvais.
-Mademoiselle ? Vous allez bien ?
Je sursautai en me tournant vers la source de ma surprise. Un vieil à la peau sombre me regardait avec inquiétude.
-Heu, oui ça va merci, j'étais juste plongée dans mes pensées. Tentai-je de le rassurer.
Le vieil homme hocha la tête avec un sourire entendu puis s'éloigna.
Allons Clarke, cesses donc de rêvasser il est temps de se mettre en route, me sermonnai-je. Je secouai la tête et remis mes souvenirs à leur place. Je sortis de la gare en tirant ma grosse valise derrière moi. J'avais loué une voiture auprès d'une agence du coin et celle-ci m'attendait bien sagement sur le parking. Il me fallut un moment pour me refamiliariser avec la conduite.
Lorsque j'avais 10 ans, ma mère et moi avions quitté notre ville natale pour déménager à New-York. Depuis, je n'avais plus bougé et là-bas je n'avais jamais eu besoin de voiture. J'avais évidemment appris à conduire tout de même mais une fois le permis en poche j'avais abandonné ce type de transport. Malheureusement pour moi la gare de ma ville natale se trouvait bien loin de son centre-ville et j'avais dû me résoudre à louer une voiture. Je n'aurais jamais pensé que le métro bondé de New-York me manquerait un jour, soupirai-je.
Je roulai prudemment jusqu'au centre-ville, le dépassai et me dirigeai vers la forêt bordant la ville. Malgré notre déménagement à l'autre bout du pays, ma mère avait conservé notre ancienne maison. Je l'entendais encore me rabâcher que cette maison était dans notre famille depuis plusieurs générations et qu'elle faisait partie de notre histoire et même si j'avais vertement protesté et l'avais supplié de la vendre elle n'en avait rien fait. Rien que l'idée d'y retourner me soulever l'estomac et me donner envie de pleurer mais je n'avais pas le choix. Je n'avais pas d'autre endroit où résider lors de mon séjour ici.
Je passais devant le manoir Woods, mes charmants voisins que j'avais toujours détesté. Je ralentis un peu pour admirer la merveilleuse bâtisse, bien qu'énorme elle n'était pas disproportionnée, et pour y être allée un nombre incalculable de fois, je savais que l'intérieur était aussi magnifique que l'extérieur. Je me remémorais très bien mes moments passés chez eux, le plus souvent occupée à me cacher dans l'immense jardin afin d'échapper aux enfants Woods, de vrais petits monstres. Surtout la dernière, comment elle s'appelle déjà...Alex...Lexi...bref une vraie sauvage. Je continuai mon chemin et débouchai finalement dans la cours de notre maison de famille.
Je coupai moteur et rassemblai mon courage. Il me fallut de longues minutes pour enfin sortir de la voiture. Je pris ma lourde valise dans le coffre de la voiture et montai les quelques escaliers qui me séparaient de la porte d'entré. Je glissai les clés d'une main tremblante dans la serrure. La porte s'ouvrit avec un sinistre grincement. J'entrai dans la maison de mon enfance. Ça y est j'y suis, pensai-je tristement. Je m'étais promise de ne jamais remettre les pieds ici et pourtant j'étais de retour. Je sortis un bout de papier froissé de la poche de mon jeans. Ce n'est pas comme si j'avais d'autres choix, me dis-je amèrement. Je regardai cette lettre à moitié déchirée que je tenais à la main, cette lettre qui avait tout bousculé dans ma belle petite vie bien rangée que je menais à New-York...
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(2 semaines plus tôt...)
Dring...Dring... « Rahhhh » le bruit affreux de mon réveil. Je déteste l'entendre car ça signifie que ma nuit est finie. J'ai un rendez-vous dans une galerie d'art de l'Upper Est Side dans... je jette un coup d'oeil à mon réveil que je déteste tant, « argggg » 37minutes il faut vraiment que je me bouge. Après une douche rapide, je m'habille en quatrième vitesse puis me dirige vers la cuisine. Je me prépare une tasse de thé que je bois rapidement à tel point que je me brûle la langue. J'avale un muffin en mettant ma veste et je sors de mon appartement en claquant la porte. Je dévale l'escalier tellement vite que j'évite de justesse de rentrer dans ma meilleur amie et colocataire, Raven.
-Hey ! Où cours-tu si vite Clarke ? Tu n'es pas si matinale d'habitude ! Rigole-t-elle.
-J'ai rendez-vous dans, je regarde ma montre, 18 minutes ! Tu sais la galerie qui m'a contacté. Mais toi que fais-tu là, tu n'as pas un avion à prendre ? Lui demandé-je.
-Si si, j'y vais, je te souhaite bonne chance ! On se revoit à mon retour. Bisous !
Raven file jusqu'à notre appartement et de mon côté je presse le pas pour ne pas être en retard à mon entrevue. Elle va me manquer. Elle part 3 semaines en Europe avec son petit ami Finn. Son départ est la raison pour laquelle je suis si en retard ce matin. On a fait la fête jusqu'à pas d'heure hier soir. Et maintenant je suis à la bourre géniale. Malgré tout je ne regrette pas, on s'est bien amusé et je sais que je ne reverrais pas mon amie pendant 3 longues semaines. Nous nous sommes rencontrés en maternelle et depuis on est toujours restée ensemble. Lorsque j'ai déménagé j'étais anéantie tant à cause de la raison de notre déménagement que parce que je quittais ma meilleur amie. J'ai passé deux mois à pleurer jour et nuit, ma mère était vraiment inquiète. Et puis un jour on a sonné à la porte et Raven était là. Son père était muté dans une filiale de l'entreprise dans laquelle il bossait, Woods Compagnie, qui se trouvait à New-York. Ma situation s'était petit à petit améliorée et même si j'étais toujours ravagée par la tragédie qui avait touchée ma famille, la présence de Raven m'avait littéralement fait revivre.
Nous avions passé toute notre scolarité ensemble et c'est tout naturellement que nous avions décidé de partager un appartement ensemble.
J'arrive enfin devant la galerie et incroyable, je suis même en avance. J'entre et mon regard se pose immédiatement sur la responsable de la galerie.
-Clarke ! Je suis ravie de te voir. Me dit Madame Raphaël.
Je l'adore, c'est comme une tante pour moi. Elle m'a énormément aidé lorsque j'ai décidé de me lancer dans l'univers impitoyable de l'art. Quand ma mère était dubitative ou trop prise par son travail de chercheuse, c'est Madame Raphaël qui m'encourageait et me poussait à persévérer.
Nous discutons durant plusieurs minutes de tout et de rien avant d'entrer dans le vif du sujet. Il y a quelques jours elle m'a appelé pour me proposer d'exposer dans sa galerie, évidemment j'ai sauté sur l'occasion. C'est un rêve qui se ré réglons tout les détails de l'exposition qui aura lieu le mois prochain.
-Comment va ta mère ? Je ne l'ai pas vue depuis un moment. Me demande gentiment la galeriste.
-Bien, je crois. Je l'ai eu au téléphone il y a deux jours, elle était au Japon pour présenter ses recherches. Expliqué-je rapidement en voulant changer de sujet.
Je n'aime pas parler de ma mère. Nous étions très proche avant de déménager mais elle s'est éloignée petit à petit. Madame Raphaël m'a dit un jour que c'était parce que je devais trop lui rappeler mon père et qu'elle en souffrait. Ma mère m'appelle toujours plusieurs fois par semaine mais elle est très prise par son travail, son échappatoire. Un jour je lui ai demandé pourquoi elle se réfugiait autant dans ses recherche. « Chacun fait son deuil à sa manière Clarke » voilà ce qu'elle m'a répondu, je ne lui ai plus posé de questions.
Je prends congé de Madame Raphaël après lui avoir fait un gros câlin, j'ai un petit creux. Je regarde ma montre, déjà 13heure pas étonnant que mon ventre cri presque famine. Je m'arrête devant un stand de hot-dog en rentrant chez moi. J'avoue, je ne suis pas très douée derrière les fourneaux mais heureusement en vivant dans une ville telle que New-York je n'ai pas besoin de savoir cuisiner, il suffit de descendre dans la rue pour tomber sur un stand ou un restaurant.
Je monte les marches menant à mon chez moi avec le sourire aux lèvres. J'adore vivre ici, j'adore ma vie. Je ne ressens plus qu'une pointe de tristesse lorsque je pense à mon passé ce qui est très rare. J'ai fait mon deuil, certes lentement, mais j'ai réussi.
Je pénètre dans mon appartement et remarque une lettre posait sur le pas de ma porte. C'est curieux,j'ai une boîte aux lettres pourtant dans le hall je l'immeuble où je vis. Je hausse les épaules et récupère la lettre. Je la pose sur la table basse du salon et pars me chercher une tasse de thé.
Je reviens dans le salon pour m'asseoir dans le confortable canapé que nous avons acheté avec Raven l'an dernier. Je prends la lettre et l'ouvre. Je prends une gorgée de thé avant de lire ce qui y est écrit et je manque de m'étrangler. La tasse que je tenais s'écrase contre le sol et se brise. Tout comme ma merveilleuse petite vie repose les yeux sur la lettre que je tiens dans ma main sans croire à ce que je lis.
Votre père... n'est pas mort d'un accident comme vous le pensez. Il a été assassiné.
La lettre est signée J R. C'est deux petites phrases me font un choc.
Lorsque j'avais appris que mon père avait eu un accident je n'y avais pas cru, ce ne pouvait pas être vrai, quelque chose clochait forcement j'en étais persuadée, sous l'emprise de la tristesse j'avais accusé tout le monde. Mes proches m'avaient tenté de me convaincre que ce n'était pas le cas. Que j'inventais tout en imaginant des complots là où il n'y en avait pas. Au fil du temps j'avais fait semblant de m'y résoudre. Après tout rien n'avait laissé penser que la mort de mon père pouvait être autre chose qu'un accident.
Ou bien cette lettre n'est qu'une horrible plaisanterie de très mauvais goû pourquoi faire ça ? Aucun sens la dedans, non Clarke, me dis-je, ce n'est pas une blague. Au fond de toi tu l'as toujours su et maintenant et maintenant que tu as la confirmation, rien ne pourra t'empêcher de découvrir la vérité sur la mort de ton père.
C'est quelques pensées suffirent à libéré une larme puis deux, et finalement un torrent de pleures.
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Je faisais le tour de la maison que je considérais comme la mienne avant que la tragédie ne nous frappe. J'ouvris en grand les fenêtres de la maison, je ne supportais plus cette odeur de renfermée.
Je montai à l'étage et je passai devant la suite parentale sans même m'arrêter, je ne pouvais tout simplement pas le faire. Y entrer me rappellerais bien trop mon père. Je pensais avoir fait mon deuil mais revenir ici m'avait prouvé le contraire.
Mais je le devais, je devais découvrir la vérité, savoir pourquoi mon père était mort et qui était son assassin.
Mon enquête commençait.
