Avant de commencer je voudrais prévenir les puristes de la série.

Tout d'abord je tiens à préciser que j'en suis une moi-même, mais par une brève inattention, j'ai mélangé quelques faits… que je ne pouvais pas enlever à cause d'éléments dont j'avais besoin.

Alors ne faites surtout pas attention aux incohérences liées à la série… merci -'

Si vous ne pouvez pas supporter alors ne lisez pas cette fanfiction ^-^

Merci à vous

Slaven courait à perdre haleine, derrière elle la bande des dernières années se rapprochaient en criant son nom et quelques obscénités. Ses jambes commençaient à faiblir alors elle prit la direction du collège pour rejoindre sa cachette. Elle atteignit le portail et l'escalada aisément sachant exactement où positionner ses pieds dans le noir. Une fois en haut, elle se laissa tomber et regarda ses poursuivants courir vers elle. Elle estima qu'ils mettraient le triple de son temps à eux cinq pour franchir l'obstacle et partit en direction des bâtiments. Elle dépassa le réfectoire et s'engouffra dans la petite ruelle qui séparait la cantine aux bâtiments scolaires, grimpa sur une poubelle et se hissa le long du mur dans un petit interstice sous le toit. Elle s'allongea sur le dos et retint son souffle quand elle entendit les premiers arriver.

-Aller, sort de ta cachette !
-Elle est partie par où ?
-Elle s'est sûrement cachée dans l'école.

Des bruits de pas lui apprirent que le groupe s'éloignait et elle descendit lentement de son perchoir. Discrètement, elle s'éloigna en direction de la sortie mais quand elle eu passé l'angle du bâtiment elle se retrouva nez à nez avec le plus costaud de la bande. Les autres l'avaient encerclée.

-Bah voilà, tu t'es décidée à sortir.
-Aller, HOP ! A la poubelle !

L'armoire à glace la souleva du sol et la fit reculer vers les containers. Slaven se débattit, les supplia d'arrêter et finalement cria à l'aide. Ils se mirent à plusieurs pour la porter et la jeter dans les ordures, puis, bloquèrent la porte avec un objet imposant dessus.

-Bonne nuit l'insecte, on revient te chercher demain.

Puis ils partirent en riant.

Slaven arrêta alors de crier et de taper contre la paroi. Alors que le silence s'installait, elle poussa fort sur ses jambes et son dos percuta le battant sans pour autant le soulever. Elle reproduisit le geste plusieurs fois et quand elle vit que ça n'y changeait rien, elle changea de position, s'allongea dans les ordures, et frappa de toutes ses forces avec ses pieds. Au deuxième essai, elle entendit le poids glisser légèrement sur le battant oblique, elle eut alors une idée : elle se jeta sur les bords de la benne de gauche à droite, d'avant en arrière, faisant tanguer le récipient et bientôt le poids glissa et se fracassa sur le sol. Elle ouvrit la porte et sortit en s'époussetant.

Elle commença à partir quand elle entendit des éclats de voix venant de la rue qui longeait l'école. Elle s'approcha doucement en se baissant pour rester dans l'ombre et se cala contre le mur de l'ancien garage, celui qui partait en miette mais que personne n'avait encore démolit. Dans la rue, deux hommes en veste de cuire noir qui reflétait la lumière de la lune et des réverbères se disputaient avec quatre autres, tous habillés de la même manière. Celui qui semblait être le chef portait une casquette, comme celles des policiers. Il était question d'argent …? Soudain les voix montèrent et ils sortirent tous une arme de leur ceinture. Il y eu des coups de feu, trois pour être précis, et les vestes en cuir tombèrent, inertes, sur le sol. Slaven eut un mouvement de recul et une brique décollée se détacha du mur en un raclement sourd. Elle eu tout juste le temps de se retourner et de se plaquer contre le mur avant que les meurtriers ne se tournent dans sa direction. Elle entendit une voix grave donner l'ordre d'aller voir, alors elle se retourna et courut aussi vite qu'elle le pût vers sa cachette sous le toit. Cette fois-ci lorsque les hommes armés s'éloignèrent de la ruelle elle ne descendit pas tout de suite et fit le tour du bâtiment pour sortir par derrière. ¤Pas deux fois la même erreur !¤ Pensa-t-elle.

Alors que Slaven s'éloignait du lieu du crime à toutes jambes, l'homme à la casquette carrée s'approcha de la brique disloquée. Quelque chose brillait par terre dans l'angle de la vieille bâtisse, il se pencha pour le ramasser et montra à ses hommes la petite étiquette plastifiée qui reflétait la lumière. Dessus on pouvait lire un nom et une adresse, ainsi qu'un numéro de téléphone pour quiconque retrouverait le sac.

-Allons rendre visite à cette chère Slaven Kane.