Titre : La petite nouvelle

Rating : T pour plus tard (voire M si... Enfin bref)

Résumé : Poudlard, 5e année. Une nouvelle élève arrive dans la célèbre école de sorcellerie... Mais elle rentre directement dans la classe des BUSE. Qu'aurait été l'histoire du 5e tome si une nouvelle étudiante avait tout chamboulé, à commencer par le coeur d'Hermione ?

Disclaimer : Même si Georgia n'appartient qu'à moi et rien qu'à moi (et j'en suis fier, na), j'ai bien peur que le reste des personnages ainsi que l'univers n'appartiennent à une obscure romancienne répondant à "Jikahaire". Quoi, vous la connaissez ? Et m --"


Je suis Georgia. Blonde – pas peroxydée –, plutôt grande mais pas trop. J'ai 15 ans, je vais donc rentrer en cinquième année à Poudlard. Je n'étais pas dans cette école, avant. Hé oui, il y a plusieurs écoles de sorcellerie, en Angleterre. Pourquoi j'ai changé ? Cela ne vous regarde pas. D'ailleurs, je pense que vous en savez assez sur moi ; le temps presse au vu de l'énorme problème que j'ai. Je vais plutôt vous raconter mon histoire.

J'étais donc dans l'un de ces carrosses sans chevaux qui nous conduisaient aux portes du château. Avec moi, deux autres filles : une rousse, et une brune très grande, dont le visage me faisait étrangement penser à un bouledogue. Elles me regardaient d'un air bizarre.

– Quoi ??!

– Non, rien, répondit la rousse. C'est juste que… On ne t'a jamais vue ici.

J'avais dû leur parler trop sèchement.

– Ho, ça, c'est… Une longue histoire, dis-je plus doucement. Je… Je n'ai pas trop envie d'en parler.

– Bah, c'est pas grave, on a tous un passé plus ou moins douloureux.

Le bouledogue – Pardon, la brune – n'avait toujours rien dit. La rousse, en voyant que je regardais le chien – Non, la brune, (mais qu'est-ce que j'ai avec ça ?) –, m'informa qu'elle était de Serpentard – Et qu'en tant que telle, elle se devait (une question de principe, il paraît) de rester froide et distante envers tous ceux ou celles qu'elle ne connaissait pas. La bavarde, elle, était une Serdaigle.

– Et donc, heu… C'est vrai que Harry Potter étudie ici ? Demandais-je à ma nouvelle « amie » pour rompre le silence.

– Tu n'as pas lu la Gazette ? C'est lui qui a ramené le cadavre de Cedric Diggory l'année dernière, en sortant du labyrinthe !

– Ha oui, c'est vrai… Houlà, j'ai un sort d'amnésie, moi, en ce moment.

Rester sympa, rester sympa, rester sympa…

Il faut dire qu'elle me tapait un peu sur les nerfs. Non mais c'est vrai ça, elle se prenait pour qui celle-là ?! « T'as pas lu la gazette ?! », je suis pas partie chasser le dragon tout l'été moi, j'ai eu des choses plus importantes à faire ! (Pourquoi on dit « aller chasser le dragon » d'ailleurs, on devrait être plutôt isolé quand on fait ça non ?)

Et puis d'abord, j'aime pas les rousses. Na.

– Tu l'as peut-être vu dans le train, c'est un petit brun toujours décoiffé.

– Lui ? Je l'ai vu en montant, il regardait un carrosse d'un air bizarre ; il était tout blanc.

– Il est un peu étrange depuis la fin de sa quatrième…

Notre voiture stoppa. A l'extérieur, un jeune homme blond nous ouvrit la porte. Et, me laissant stupéfaite dans son acte incroyable, la brune – Non, le bouledogue (Moment de confusion totale) –… Prit la parole !

– Ha, Draco, bonjour !

– Très chère…

En lui faisant un baisemain, il l'invita à sortir et, alors que je m'apprêtais à aller au dehors avec classe, il me claqua la porte au nez.

Ça, me dit la rousse pour répondre à mes questions silencieuses, c'est malefoy.

On sentait à la façon dont elle disait le nom qu'elle n'y plaçait pas de majuscule. Par dédain, mépris ou jalousie, je n'en sais rien. Toujours est-il que, de mon côté, ce Malefoy était bien la première personne à peu près normale que je croisai depuis mon arrivée.

En marchant vers le château, j'expliquais à la Serdaigle que j'allais rentrer à Gryffondor, que ça serait directement en cinquième année, que j'avais effectivement suivi les quatre autres dans une autre école et que non, je n'avais vraiment pas envie d'en parler.

– Elle est géniale ta robe, tu l'as eue où ?

– Ho, ce vieux chiffon ? Répondis-je d'un air dégagé. J'ai enfilé ça en vitesse, ce matin… Pas la peine d'en faire tout un plat !

Tu parles… 250 Gallions pour une robe, c'est vraiment de l'arnaque, mais ça en valait la peine… Enfin une qui la remarque !! Et quand elle va voir mon chapeau… ! La vie est merveilleuse ! J'aime Poudlard ! J'aime ce château ! J'adore cette forêt sombre et inquiétante de l'autre côté du lac ! (Heu, ça, c'est à revoir…) J'adore ce calmar géant dans le… Heu, attendez une seconde ?!

– Un calmar géant ?!

– Quoi ? Elle suivit mon regard ébahi. Ha, tu parles d'Octy ?

– Octy ? Tu veux dire que ça porte un nom, ce truc ?

– Oui, bien sûr, dit-elle en riant. Il fait partie de Poudlard depuis plus de deux siècles, je crois. Il est a-do-rable !

– « Il » ? C'est un mâle ?

– Heu… Excellente question, répondit-elle, songeuse.

Intérieurement, je me promis de me renseigner sur cette grosse bébête en évitant qu'elle ne touche à mes cheveux.

– Au fait, me dit-elle avant de rentrer dans la grande salle, je m'appelle Mandy Brocklehurst.

– Georgia. Georgia Lass. (1)

Assise, j'observai la table des professeurs – En constatant qu'une place était restée vide à côté d'un vieux barbu que je devinai être Dumbledore – lorsqu'un abruti (n'ayons pas peur des mots) renversa du jus de citrouille sur ma robe. Ron (l'abruti) me semblait pourtant sympathique, malgré son air d'asperge géante affublée d'une perruque rousse. Nous avons discuté un peu, puis le repas vint, avant que je n'émette une réflexion pour le moins stupide :

– Dis donc, il y a pas mal de roux dans cette école…

– Qu'est-ce que tu veux dire ? demanda-t-il, vexé. Tu as quelque chose contre les Weasley ?

– Quoi ? Non, c'est juste que j'étais avec une rousse en arrivant ici.

– Ha, d'accord… C'était peut-être Ginny ? C'est ma sœur, elle est assise là-bas… Il désigna une autre personne assise à la table des Gryffondor.

– Non non, c'est une Serdaigle. Elle s'appelle Mandy.

– Connais pas, dit-il en engloutissant une part de purée d'une taille plus que respectable.

– Et est-ce que tu… commençais-je sans succès. Il semblait que malgré tous mes efforts, attirer l'attention de cette brute ailleurs que sur son repas semblait impossible.

Donc, pendant le reste du dîner, j'eus le loisir d'observer mes nouveaux camarades en train de manger – un spectacle digne des Multiplettes-gag.

Lorsque les reliefs du dessert disparurent, Ron – Qui s'avérait être préfet – me donna le mot de passe indispensable pour entrer dans la salle commune de notre maison, ainsi que le chemin pour y accéder.

– Donc, le mot de passe est Mimbulus Mimbletonia… Pour aller à la salle commune, c'est simple : tu grimpes l'escalier de marbre, tu tournes à droite et tu prends le troisième tableau à gauche – C'est un passage secret. Tu montes l'escalier – Attention à la marche piégée – et, de là, tu ressort par un autre tableau et pars vite tout droit, parce que les nonnes qui l'occupent n'aiment pas du tout être dérangées…

Je suivais plus ou moins ses explications, persuadée qu'il me faisait faire trois fois le tour du château, en hochant la tête à certains passages clés (comme le détour destiné à éviter le bureau de Rusard, le concierge, ou le commentaire détaillé d'un tableau représentant deux vélanes en train de prendre un bain). Enfin, il arriva au terme de son interminable monologue :

– Tu avances tout droit le long du couloir jusqu'à arriver au portrait d'une grosse dame, tu lui donnes le mot de passe, et te voilà dans la salle commune !

– Ha…

– Tu n'as rien compris ?

– J'ai retenu le mot de passe.

– Pas grave… Il sortit un rouleau de papier de sa poche. Je te fais un plan !

Il tapota le parchemin de sa baguette et me le tendis. Dessus finissaient de s'écrire le plan détaillé du château, l'itinéraire à suivre en pointillés et un point rouge clignotant portant la mention Vous êtes ici.

– Pas mal, non ? Ce sont mes frères qui ont inventé ça. Ils l'ont appelé le Papier Automatique, il te suffit d'effleurer la surface du papier avec ta baguette en pensant à ce que tu veux voir apparaître, et ça se dessine tout seul ! Mais il faut connaître ce que tu veux « écrire », sinon ça ne marche pas… Dommage, ça aurait fait une antisèche fabuleuse…

Une voix – Oui, une voix et rien qu'une voix, car sa propriétaire m'était cachée par une foule d'élèves se dirigeant vers leurs dortoirs – appela mon ami :

– Ron ! Il faut conduire les premières années à la salle commune !

– J'arrive ! Il me salua, se leva et s'approcha des gamins terrorisés. Par ici, les demi-portions !

– Ron ! Sois un peu gentil !

– Ben quoi ? C'est vrai qu'ils sont tout petits…

Tout en suivant les instructions que me lançait ma carte d'une voix monocorde (Tournez à droite, allez tout droit, attention à la marche...), je ne pouvais m'empêcher de repenser au Survivant – Et surtout au fait que je ne l'avais toujours pas abordé. Pourquoi était-il devenu blême en voyant les voitures ? Avait-il vraiment assisté à la résurrection de Celui-dont-personne-ne-veut-prononcer-le-nom-mais-dont-tout-le-monde-parle-même-si-le-ministère-assure-qu'Il-n'est-pas-revenu ? Et, surtout, avait-il oui ou non une énorme…

Mimbulus Mimbletonia !

Le tableau s'écarta, révélant un passage circulaire. Sentant mes jambes trop faibles pour me porter plus de quelques minutes encore, je ne m'attardais pas dans l'accueillante salle commune et montai directement dans mon dortoir.

Et là, à peine quelques minutes plus tard, je la vois… Je la dévore même du regard, je suis littéralement hypnotisée par sa beauté rayonnante. Ses cheveux parfaitement lissés descendent en cascade sur ses épaules, ses formes parfaites me font penser à ce que mon cousin de 4 ans appellerait volontiers des cochoncetés ; et ses magnifiques yeux me donnent envie de me plonger pour toujours dans son regard. J'ai été ensorcelée, ce n'est pas possible autrement, je suis victime d'un sortilège… Ou alors, c'est le Coup de Foudre. Possible… ? Les autres filles du dortoir m'avaient dit qu'elle rentrerait plus tard, à cause des premières années qu'elle devait conduire à la salle commune. C'est peut-être parce qu'elle est entrée seule qu'elle me fait cet effet-là ? Ou alors l'étrange halo lumineux qui l'entoure à la manière d'un ange… Mais une chose est sûre, c'est que de moi-même ou par un acte de magie, je suis sans aucun doute tombée amoureuse…

Et je n'arrive toujours pas à détacher mon regard de Hermione Granger.


(1 : A tous les fans de Dead Like Me ;)

Mouhahaha... Je vous vois déjà vous poser des questions sur la suite... (Mais si, vous ne vous rendez pas compte, c'est tout.) Suite qui n'arrivera qu'après au moins une review (c'est ma première fiiiiiiiiiiic). Ha oui, et aussi : pour mettre mes histoires à jour, je suis pas vraiment une flèche... :s demandez à Temi-Chou. Elle confirmera... lol