Notes des auteures :

- Ceci n'est pas une fanfiction ordinaire mais une expérience dont vous êtes les héroïnes. L'OC, c'est VOUS, lectrices.

- Nous vous demandons d'ouvrir dans une autre fenêtre, ou un autre onglet, la page suivante : de(point)virtuworld(point)net/ (il vous suffira de choisir le chiffre 2 dans l'option « nombre de dés » et de cliquer sur le bouton « lancer ! ») A chaque fin de chapitre, il vous sera en effet demandé de les lancer afin de déterminer la suite de VOTRE aventure.

Chapitre 1.

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* DaPlok *

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Exaspéré par la dernière lubie en date du vieux fou, Snape marmonne dans sa barbe en se rendant au bureau directorial pour lui rapporter la boite qu'il l'avait envoyé récupérer pour lui. Comme il se rapproche dangereusement du couloir dans lequel tu es en train de faire le guet avec Drago, le bruit de ses pas d'abord indistinct parvient de plus en plus nettement à vos oreilles et vous échangez un regard inquiet, sachant pertinemment bien tous les deux que vous n'avez déjà plus la possibilité de lui échapper.

— On est des Serpentard, te rappelle ton ami à voix basse. Il ne nous punira pas.

— Evidemment, confirmes-tu en levant les yeux au ciel devant cette évidence. Mais tu le connais, il va quand même nous gueuler dessus pour la forme et en faisant ça, il va nous faire repérer par les Gryffondor.

— Ouais, t'as raison…

Vous n'avez pas le temps d'improviser un plan dans l'urgence que vous vous retrouvez tout à coup épaule contre épaule, une main empoignant vos deux cardigans à la fois les mettant en contact l'une contre l'autre.

— Je peux savoir ce que vous manigancez, mes très chers serpents ? souffle dans votre dos la voix menaçante de votre directeur.

— M'sieur, ne vous fâchez pas, s'il vous plaît… tentes-tu de calmer son énervement en obtenant, malheureusement pour vous, l'effet contraire.

— JE NE VOUS PERMETS PAS DE ME DICTER CE QUE J'AI A FAIRE OU NON ! s'écrie-t-il en effet à quelques centimètres de vos oreilles désormais bourdonnantes.

Comme tu l'avais prévu, sa beuglante a alerté les membres de votre maison rivale, qui vous passent un à un devant. Et tu t'étrangles de frustration à la vue du petit signe provocateur adressé par Dean et Seamus à leur passage.

— Parrain, on surveillait discrètement les Gryffondor jusqu'à ce que tu te mettes à hurler, intervient alors Drago, visiblement aussi excédé que toi.

Une fois son emprise sur vos vêtements relâchée, vous lui demandez de vous suivre pour lui prouver que vous lui dites bien la vérité. Et vous vous dirigez, votre directeur sur les talons, vers la salle sur demande devant laquelle vous vous immobilisez.

— Ils viennent régulièrement là-dedans, les dénonce le blond en désignant du doigt l'imposante porte en chêne encastrée dans un mur normalement intact.

— Tiens-moi ça, toi, répond le maitre des potions en lui fourrant sa boite dans les bras.

— On va rentrer ? t'enthousiasmes-tu dans un sourire à Drago qui te le retourne.

— Pas du tout, Miss. On va rester plantés là à compter les rainures du bois, ironise-t-il sur son habituel ton sarcastique. Ça tombe bien, je n'ai rien de mieux à faire !

Tu t'assombris à ces mots cassants. Mais la perspective, soufflée à voix basse par ton ami, du nombre de points bientôt perdu par Gryffondor te console aussi sec.

— Alohomora, lance Snape en braquant sa baguette sur la porte qui s'ouvre aussitôt.

Entrant à l'intérieur en lui emboitant le pas, tu soupires d'agacement en constatant qu'il n'y reste maintenant plus que l'insupportable trio Granger, Potter, Weasley.

— Oh désolé, on ne savait pas que c'était une petite fête privée, ricane Drago en te donnant un coup de coude pour que tu renchérisses.

— Ça ne vous dérange pas qu'on s'invite quand même ? ajoutes-tu sans te faire prier.

— Fermez-là tous les deux ! vous reprend cependant sèchement votre directeur.

Comme tu l'espérais, les points de votre maison rivale s'approchent ensuite rapidement du négatif. Drago et toi êtes en train de jubiler quand Dumbledore et Ombrage interrompent le venimeux flot de reproches Snapien en entrant à leur tour dans la pièce. Sursautant de surprise à leur arrivée, le blond laisse tomber la boite qu'il tenait et qui s'ouvre à l'instant même où elle heurte le sol.

— Par Merlin ! s'exclame le Directeur en se plaquant une main sur la bouche alors que la porte de la salle sur demande se referme déjà toute seule.

— Que se passe-t-il ? croasse sceptiquement sa collègue, posant ainsi la question alors sur toute les lèvres.

— Rassurez-vous, tout va bien, assure-t-il calmement. Nous allons simplement devoir faire face à un très grave problème. Rien de plus.

Cette annonce fait immédiatement réagir Snape qui vient se placer devant Drago et toi en vous bloquant chacun dans son dos d'un bras tendu vers l'arrière, comme s'il s'interposait entre un danger et vous.

— C'est-à-dire ? siffle-t-il entre ses dents. Je ne veux pas vous entendre, Potter, dissuade-t-il le brun de parler au moment précis où il s'apprête à le faire.

Laissant Ombrage user sa baguette à essayer de rouvrir la porte, Dumbledore s'avance pour s'accroupir près de la boite qui prend la forme d'un plateau de jeu quand il la déplie.

— Ceci est un exemplaire du Jumagi, déclare-t-il avec circonspection, faisant ainsi pâlir ses deux collègues manifestement pas ignorants à son sujet.

— Euh… vous avez tous les trois l'air de savoir ce que c'est mais pas nous… se risque à faire remarquer Hermione.

Se refusant à se lancer dans cette explication, Snape s'écarte du groupe pour faire les cent pas le long d'un mur. Le voir aussi agité t'inquiète et ce qu'Ombrage vous apprend te donne raison tandis qu'un grondement sourd se fait entendre.

— C'est un jeu magique qui oblige les personnes présentes à son ouverture à y jouer. Vous avez entendu ce bruit ? Il indique que sa magie vient de se relier à la pièce dans laquelle on se trouve. Et comme il s'agit de la salle sur demande, je n'ose même pas imaginer ce qu'il va se passer à partir de maintenant.

— Qu'est-ce que tu foutais avec ça, la fouine ?! s'écrie Ron en pointant un doigt accusateur sur Drago qui se jette aussitôt à sa gorge sans même chercher à se justifier.

Sitôt après l'avoir rejoint, tu te contorsionnes pour attirer ton ami vers toi en évitant les coups, Hermione en fait autant avec le sien et vous arrivez à force d'efforts à les séparer.

— C'est de ma faute : je lui ai fait le porter, soupire Snape en se pinçant le nez entre le pouce et l'index, les yeux fermés.

— Et comment se faisait-il que vous aviez cette boite en votre possession ? s'égosille Ombrage de sa voix de crécelle.

— En fait, je lui ai demandé de me la rapporter, révèle Dumbledore en nettoyant les verres de ses lunettes à l'aide de sa barbe. J'ai appris qu'elles risquaient d'atterrir entre de mauvaises mains et j'ai préféré la savoir entre les nôtres.

Elle va prendre la parole à nouveau quand Harry, penché sur le plateau, la devance.

— Y'a une fumée grise sous l'espèce de bille plate là… fait-il remarquer avant de tomber à la renverse au surgissement soudain de ladite fumée dans un bris de verre.

Flottant au-dessus du jeu, elle prend bientôt l'apparence de Voldemort en personne et tout le monde partage le même mouvement de recul. La silhouette tourne lentement sur elle-même, comme passant en revue tous les joueurs. Puis elle s'immobilise face à toi. Snape s'élance alors dans ta direction.

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Lance les dés.

Ton résultat est pair ? Rends-toi au chapitre 2.

Ton résultat est impair ? Rends-toi au chapitre 4.