Salut tous le monde, me voilà une fois encore lancée pour une nouvelle histoire. Je n'étais vraiment pas sure de mis remettre étant donné la difficultée que j'ai eut à finir l'histoire précedante. Mais la trame de l'histoire qui va suivre me trottait sans relache dans la tête alors la voilà.
En vous souhaitant une agréable lecture.
Elle jouait avec les poils longs de l'animal allongé à ses côtés, tandis que ses yeux étaient rivés sur la maison face à elle. Assise sur le sol, adossée à son vieux pickup, la tête de son chien reposant sur les genoux. Elle essayait de rassembler le courage qui semblait lui manquer pour traverser la courte distance qui la séparait de la porte d'entrée.
Cette maison n'avait en soi rien d'intimidant, bien au contraire, c'était une vieille maison à la façade fatiguée, de taille modeste pour ne pas dire petite. Plusieurs indices permettaient de deviner qu'elle n'était plus habitée depuis un moment. Les volets étaient fermés, les bacs à fleurs étaient vides et bien que la pelouse semblait être toujours entretenue, la coupe était imparfaite et elle était jaunie par le soleil, le perron était recouvert d'une fine couche de poussière et il n'y avait plus de boite aux lettres. De simples détails, de petits riens, que quelqu'un de passage n'aurait sans doute pas remarqué.
Elle soupira, redressant de sa main libre le chapeau qu'elle portait, la chaleur devenait étouffante. Son attention fut attirée par un mouvement dans la maison voisine. Elle vit deux silhouettes se dissimuler rapidement derrière le rideau du salon. Elle secoua la tête, plus amusée qu'autre chose. Le charme des petites villes, pensa t'elle avec ironie.
Mark et Christina s'étaient baissés aussi rapidement que possible.
-Sa a été juste. Souffla Christina.
-Elle nous a vus !
-A peine aperçu.
-C'est qui cette femme ? Ca va faire deux heures qu'elle est là.
-Aucune idée, mais e compte sur Mer pour nous renseigner, elle devrait arriver d'une minute à l'autre maintenant.
Comme si c'était le signal ils entendirent la porte d'entré s'ouvrir.
-Papa !
-Merde, fausse alerte ! Soupira Christina, ce qui lui valut un regard noir de Mark.
-Au salon mon ange.
Une fillette d'une son entrée, trempée et boueuse de la tête aux pieds.
-Sofia, Commença Mark les yeux écarquillés.
-Je sais, je sais, file sous la douche avant que ta mère te voit dans cet état.
-Bonne fille, file !
-Vous ne voulez pas savoir ce qu'il se dit en ville au sujet de la dame qui est dehors ? Christina s'élança vers sa filleule l'a tirant vers elle.
-Racontes !
-Elle va être notre nouvelle voisine. Elle s'arrêta la un sourire malicieux aux lèvres.
-Et… ? Fit Christina plus qu'impatiente. Sofia lui tandis alors la main la paume grande ouverte.
-Tu rêves gamine, Meredith me le dira d'une minute à l'autre et gratuitement.
-Qui sait, il se pourrait qu'elle soit retenue au cabinet, est ce que tu vas avoir la patience d'attendre ?
-D'une minute à l'autre, je te dis. Sofia garda son regard planté dans celui de son ainée.
-Ok ! Céda la femme lui sortant un billet de cinq dollars.
-Se serait la fille du colonel.
-Le colonel, n'avait pas de fille. Rends-moi mon argent.
-Il en avait une, la maison lui revient, Meredith lui a remit les clés tout à l'heure.
Mark et Christina s'échangèrent un regard étonné.
-Tu en as déjà entendue parler toi ?
-Non, jamais. Qu'elle genre de fille arrive deux ans après la mort de son père ?
-Le genre fille fantôme. Sérieux qui savait qu'il avait une fille ?
-Apparemment Meredith.
La porte d'entrée s'ouvrit.
-Hey !
Christina foudroya Sofia du regard qui prenait déjà la fuite.
-Ta fille finira mal Mark.
Meredith arriva au salon.
-Je vois que vous avez déjà eut un bon aperçu de notre nouvelle voisine.
-La fille du colonel ! Railla Christina encore amère de s'être fait avoir par une fillette de neuf ans.
-Arizona. Leur indiqua Meredith en regardant la femme par la fenêtre.
-Je lui ai posté un courrier juste après la mort de son père. Je ne pensais plus la voir arriver depuis le temps.
-Tu l'as connais ? Demanda Mark la rejoignant à la fenêtre.
-Pas plus que sa. Elle est plus âgée que moi, de quatre ou cinq ans. Je ne me souviens plus exactement de la dernière fois qu'elle est venue. Elle devait surement encore être au lycée.
A ce stade, ils étaient tous agglutinés à la fenêtre, plus aussi gênés de se faire prendre. La demoiselle n'avait pas bougé.
Arizona pouvait sentir les regards posés sur elle. Elle décida de les ignorer, elle savait à quoi s'attendre en venant là. Elle sortit le paquet de cigarettes de la poche de sa chemise, en tira une et l'alluma. Oldo leva le museau à l'odeur forte de la fumée, avant de reprendre sa position initiale.
-Arizona Robbins écrase moi tout de suite cette horreur. Elle leva les yeux vers la femme qui se tenait près d'elle. Elle s'étonna de ne pas l'avoir entendue arriver compte tenue la hauteur de ses talons aiguille, mais fut soulagée de voir un visage amical.
-Toute la ville ne parle plus que de toi ma chérie.
-Je n'en doute pas. Comment vas-tu Addison ?
-Bien, même de mieux en mieux. Je suis venue rendre une petite visite à mes parents pour l'été. Je pensais que mon été allait être calme et même ennuyeux à vrai dire. Mais une rumeur courait, comme quoi la fille du colonel était dans les parages. J'ai voulu voir sa par moi-même. Maintenant je suis sur que sa ne va pas être aussi ennuyeux que prévu.
Arizona lui sourit, elle écrasa sa cigarette et se redressa, tirant sans ménagement la femme dans ses bras.
-Tu m'as manquée. Murmura-t-elle. Addison répondit volontiers à l'étreinte, ignorant la peau collante de sueur et l'odeur de tabac froid de son amie. Le simple fait de la voir en chaire et en os, la rendait incroyablement heureuse.
-Toi aussi. Elles finirent par rompre leur étreinte, se regardant longuement.
-Tu as l'air horrible. Arizona rit à cette remarque. Addison n'avait pas changé.
-Ouai, bien, voilà ce que font trois jours de route et quelques heures au soleil à ma personne.
-Pourquoi ne pas commencer par rentrer pour se mettre à l'abri de ce fichu soleil ? Arizona grimaça, Addison comprit.
-Aujourd'hui ma chérie, tu viens avec moi. Nous allons passer ta première nuit de retour à Colville dans la maison d'amis de mes parents. Et celles qui suivent et ce jusqu'à ce que tu en ais assez de ma compagnie. Arizona allait protester mais son amie la devança.
-Aucun refus n'est accepté. Tu sais que je ne survivrais pas tout un été seule. On va se faire des soirées pyjama comme dans le temps, juste toi, moi et éventuellement quelques boissons. Tu sais que sa va être génial ! Tu ne peux pas refuser une telle offre. Je t'ai dit que la maison est juste au bord de la piscine ?
-Ok, ok. Céda sans mal la blonde, riant de l'enthousiasme de son amie. Elle n'avait de toute façon pas de meilleur plan.
-Yay. S'écria Addison, applaudissant tout en sautillant.
-Woaw, tu as prit quelque chose avant de venir ou…
-Hey ne me juge pas. Sa fait une semaine que je suis ici et je connais déjà par cœur la programmation des chaines du câble. Tu es mon assurance santé mentale.
-Je t'aime aussi.
-Bon nous n'avons plus qu'à nous diriger vers la maison. Quoi qu'un détour vers le magasin serait peut être nécessaire, je n'ai plus de vin. Tu n'as qu'à faire ce que tu fais et on se rejoint à la maison. Tu connais le chemin ?
-Bien sure, je l'ai tellement emprunté, qu'il est gravé à jamais dans mémoire.
-Bien. Elle ne put s'empêcher de reprendre Arizona dans les bras. C'est à ce moment là, qu'elle aperçu trois paires d'yeux rivés sur elles. Elle sourit et leur fit un signe de main, les faisant instantanément reculer. Heureuse de leur réaction, elle ne fit aucun commentaire, ne voulant pas alerté Arizona.
-Première chose en arrivant, tu prends une douche. Dit-elle ne plaisantant pas. Sa remarque lui valut un éclat de rire.
Un peu ennuyés de s'être fait prendre par Addison. Mark et Christina, interrogèrent sans relâche Meredith.
-Elles sont amies ?
-Elles l'étaient à l'époque, je suppose qu'elles le sont toujours.
-C'est contre nature ! Je veux dire, cette femme roule dans un vieux taco et porte des habilles plus que limites. Comment Addison Montgomery peut être amie avec elle ? Elle est comme Barbie rousse. Christina fit la grimace en prononçant ces mots. Elle n'était vraiment pas fan d'Addison.
-Aucune idée. Mais elles ont toujours été très proches. Elles et Aria.
-Aria, Aria Torres ? La, Aria Torres ! S'écria Marc choqué.
-Oui, celle la même.
-Attend, elle et Addison ne peuvent pas se voir, je veux dire sans est même violent.
-A l'époque, c'était différent, sa fait plus de quinze ans, les choses changes. De toute façon, Arizona a déménagé, on n'a pas sut pourquoi. Elle n'était pas revenue depuis. Du moins pas à ma connaissance.
-Elle t'a dit pourquoi elle revenait ?
-Je suis avocate, Christina pas inquisitrice. Mon boulot était de lui remettre les clés et c'est tout.
-Donc elle ne l'a pas fait. En conclu inutilement la femme.
Ils regardèrent une fois encore par la fenêtre, voyant la femme et son chien monter en voiture.
Arizona au volant de son pickup lança un dernier regard à la maison avant de prendre la route vers la maison des parents d'Addison. Les semaines à venir promettaient d'être éprouvantes. Mais elle était déterminée à clôturer cette partie de sa vie.
Elle attrapa le téléphone posé dans le vide poche et appuya sur la touche d'appel, elle attendit un peu avant de parler.
-Salut Beauté, je suis arrivée. Je vais passer la nuit avec Addison et beaucoup d'alcool. C'est un peu… Disons différent de ce que je pensais… Tu sais ? Plus difficile. Mais sa va aller, ne t'en fait pas. Je t'embrasse.
Elle raccrocha, soupira fortement avant de démarrer son véhicule. Au moins elle pourrait compter sur Addison pendant son séjour à Colville. Et de son expérience passée, elle savait que le soutient d'Addison n'était pas négligeable. C'était une véritable bénédiction.
