Bien le bonjour à tout le monde ! Voire même bonsoir, tout dépend de quand vous lirez cette petite fic' !

Bon, c'est la première fic' que j'écris sur ce magnifique petit couple. En fait, c'est que la deuxième que j'écris ou que du moins j'ose publier ! xD

Vous comprendrez donc que je ne suis qu'une simple amatrice. Donc, si vous avez des remarques à faire, positives ou négatives, je suis preneuse.

Sur ce, j'espère que cette petite lecture ne sera pas trop désagréable pour vous ! ^^

Elle me manque. Je ne sais plus où j'en suis dans ma vie, mais je sais qu'elle me manque. Je ne sais pas trop non plus comment on en est arrivé là. Moi ici, à New York, et elle, encore là-bas à Storybrooke. Henry avait décidé de rester là-bas, avec elle. Je ne lui en veux pas. Je le comprends même. Après tout, elle est sa vraie mère. Celle qui l'a élevé, qui l'a vu grandir. Je n'aurais jamais voulu les séparer. Mais j'avais besoin de m'éloigner de cette ville, de ses habitants. Essayer de me reconstruire après cette dure bataille.

Une fois que Regina avait brisé la malédiction et que tous les souvenirs de l'année précédente leur étaient revenus, on avait réussi à mettre en place un plan pour vaincre Zelena. Et une fois de plus, nous avions réussi. Zelena avait été vaincu et la vie retrouvait son cours paisible. Snow avait donné naissance à un magnifique petit garçon. Dans un premier temps, elle avait voulu l'appeler Neal. Mais après une longue conversation, durant laquelle David avait été d'accord avec moi, elle avait laissé tomber cette idée. Parce qu'il faut bien l'avouer, ça aurait été bizarre d'avoir un petit frère qui s'appelle exactement comme l'homme que j'ai aimé dans le passé et qui, de plus, était le père d'Henry. Alors, mes deux parents avaient décidé de l'appeler Charles. Comme le prince Charles d'Angleterre. Une idée farfelue, mais bon, il fallait bien s'y faire.

Tout le monde avait l'air d'être si heureux. Elle était si heureuse, rayonnante même. Henry m'avait dit quelques jours avant la bataille, qu'elle avait rencontré quelqu'un et qui les avait même vu s'embrasser. Mais nous devions réfléchir à un plan infaillible contre Zelena, alors je n'y avais pas plus pensé que ça. Et aujourd'hui, je me dis que c'était mieux ainsi. Mais une fois notre victoire acquise, tout cela m'était revenu en pleine face. Je la vois encore sourire comme jamais elle ne l'avait fait. Ou alors peut-être que je ne m'en étais jamais rendu compte. Le fait est qu'elle rayonnait de bonheur. Normalement, après chaque bataille, elle me lançait toujours un petit regard avec un léger sourire. Mais cette fois-ci, elle n'avait d'yeux que pour son Robin des Bois. Et lorsqu'elle s'est jetée dans ses bras, pour la première fois de ma vie, j'ai senti mon cœur se briser en un millier de morceaux. Je ne comprenais pas pourquoi je ressentais cette douleur lancinante. Non. En fait, je ne voulais pas comprendre. Je n'étais pas prête à accepter la vérité.

Alors que tout le monde voulait aller fêter cette victoire au Granny's , Snow perdit les eaux. David, Henry, Regina, son Robin et moi-même étions alors partir à l'hôpital. L'attente de l'arrivée du petit avait alors été insupportable. Non pas parce que je ne voulais pas être là pour Snow, mais tout simplement parce que de les voir l'un contre l'autre me donnait tout bonnement envie de vomir. Je ne les supportais déjà plus. Alors plusieurs heures après la naissance de Charles, je décidais de rentrer. J'avais besoin de m'éloigner de ce couple, j'avais besoin de m'isoler. Mais une fois seule, allongée sur mon lit, je ne pus empêcher des larmes de couler. Et cela me rendait furieuse. Contre eux deux, contre elle, mais surtout contre moi. Je ne comprenais ce qu'il m'arrivait. Pourquoi étais-je si triste que savoir qu'elle avait trouvé sa fin heureuse ? Parce qu'après tout, elle le mérite tout autant que les autres. Alors pourquoi diable, me sentais-je autant en colère ?

Et cette colère ne cessa de grandir jour après jour. Je ne me reconnaissais plus. J'étais constamment sur les nerfs. Je repoussais toutes les personnes venant vers moi en essayant de comprendre ce qu'il m'arrivait. Je devenais de plus en plus exécrable envers Snow et David. Même envers Henry. Quand à mes rapports avec elle… Notre relation s'était pourtant améliorée. Elle en était même devenue sereine et même amicale. Mais depuis ce jour-là, tout était revenu au point de départ. Les joutes verbales étaient de retour, plus violentes que dans le passé. J'en étais venue à un point où je la détestais de me faire ressentir tout cela. Où je me détestais de ressentir tout cela.

Tout s'ébranla trois semaines après ce jour-là. Une autre joute verbale avait été engagée. La raison de celle-ci reste vague, mais je sais que je suis allée trop loin avec elle. Je revois encore son regard empli de tristesse lorsque Henry était venu s'interposer entre nous deux. S'il n'avait pas été là, je crois que j'aurais été capable de la frapper. Il m'avait simplement demandé de sortir du manoir. Une fois dehors, ses seules paroles furent pour me dire de revenir quand je me serais calmée et que je serais capable de présenter des excuses à sa mère. Il ne me reconnaissait plus. Lorsque mes yeux croisèrent les siens, j'ai pu constater qu'il avait peur. Je faisais peur à mon propre fils. Une fois dans ma vieille voiture jaune, je pris alors la décision de m'éloigner d'eux. De m'éloigner de Storybrooke. De m'éloigner d'elle. Définitivement ou non, je ne savais pas encore.

Lorsque Hook était venu nous voir à New York pour me faire part de la nouvelle malédiction, j'avais simplement laissé en plan mon appartement. Je me dis aujourd'hui que j'avais bien fait de ne pas le revendre. Je n'avais fait mes aux revoir à personne. Personne n'était d'ailleurs au courant que j'étais repartie. J'avais simplement laissé une lettre leur disant que j'avais besoin de partir. Que je m'excusais de les avoir fait autant souffrir. Mais que je ne pouvais pas leur dire ce qu'il m'était arrivé alors que moi-même, je ne le savais pas. Je ne leur avais donné aucune indication sur ma destination. Mais trois jours après mon départ, Henry m'avait téléphoné. Il avait compris que j'étais revenue à New York. Il m'avait alors simplement demandé de ne pas l'oublier. Et de lui donner des nouvelles tous les jours. J'avais accepté, mais lui avais dit que je ne voulais pour l'instant ne parler à aucune autre personne. S'était alors installé un petit rituel avec Henry. Nous nous appelions tous les jours. Il me racontait ce qu'il se passait là-bas. Comment allaient Snow, David et le petit Charles. Mais jamais il ne m'a parlé d'elle. Comme s'il avait compris qu'elle était en quelque sort responsable de mon changement.

Cela fait maintenant 6 mois que je suis partie. Je sais désormais ce qui m'a complètement détraqué. L'acceptation de tout ceci n'a pas été facile, loin de là. Comment cela aurait-il pu l'être après tout ce que l'on a vécu elle et moi, depuis le premier jour jusqu'à la dernière fois où je l'ai vue ? Mais je suis aujourd'hui sereine avec mes sentiments. Parce que oui, je l'aime. Je suis tout bonnement amoureuse de cette femme. De Regina Mills. Je ne sais toujours pas si je vais retourner à Storybrooke. Parce qu'être en paix avec ce que je ressens et être face à la personne que j'aime, il y a une énorme différence. Et je crois tout simplement que je ne suis pas prête à la revoir.

Comme tous les soirs, j'appelle Henry. Mais contrairement à d'habitude, je le sens comme angoissé. J'ai le sentiment qu'il veut me dire quelque chose mais qu'il n'ose pas. Alors j'essaie de savoir. Je le pousse à me dire ce qu'il ne va pas.

« Emma, il faut que tu reviennes. Elle n'est plus la même depuis que tu n'es pas là. Et je crois qu'elle va faire une énorme bêtise. Je t'en supplie, reviens. »

Et voilà qu'il raccroche, sans me laisser le temps de répondre. De toute façon, je crois que je n'aurais pas été capable de lui répondre. Et je crois aussi que je n'aurais pas dû lui demander ce qu'il n'allait pas. Je me retrouve maintenant face à un gros dilemme.

Est-ce que je dois retourner à Storybrooke ? Et prendre le risque que tout redevienne comme les trois dernières semaines que j'ai vécues.

Ou alors, est-ce que je reste à New York ? Et je prends le risque de décevoir encore une fois Henry ?

Dans tous les cas, les conséquences seront lourdes à porter. Mais je dois prendre une décision. Et vite !

Voili voilou !

J'espère que ça n'était pas trop nul.

Je pense que je continuerai cette histoire. Tout dépend des retours que j'aurais sur ce premier chapitre ^^

Donc si vous voulez la suite, vous savez ce qu'il vous reste à faire !

A bientôt... Ou pas ! xD