Coucou ^^ Enchantée tout le monde, ceci est ma première fiction (yéééé)! Et oui, j'ai décider d'exploiter Sherlock en premier parce que, ben, c'est quand même vachement bien XD (allez, avouez).

Titre :La où les fleurs poussent

Résumé : Afin de punir Sherlock, les parents de celui-ci lui font passer les vacances à la campagne, chez Mrs. Hudson. Pour Sherlock, il n'y a rien de plus ennuyeux...jusqu'à ce qu'il y fasse la rencontre de John, un garçon à peine plus âgé que lui. À travers aventures et quotidien, les deux garçons apprendront à développer leur confiance ainsi que leur grande amitié.

Disclaimer : Je n'ai AUCUN droits sur Sherlock Holmes. Tout appartient à Sir Arthur Conan Doyle, et la super (que dis-je, magnifique) série Sherlock, à Mark Gatiss, Steven Moffat et BBC.

Note : Désolée pour les fautes.

Remerciements : Merci à Elyzabeth-Marie-Holmes pour ses conseils.

P.S. Vous pouvez voir ce premier chapitre comme un prologue, puisque c'est plus une mise en contexte.

Sur ce, fini le bavardage et bonne lecture! ^_^

Chapitre 1 : Pétunias

« ...ce qui, à ma connaissance, est aussi appelé un adultère. ».

Dans le salon du manoir Campbell planait un silence choqué. Tous les visages fixaient le même point , dans un coin de la salle. À cet endroit, debout parmi les invités, se tenait un petit garçon de 10 ans, Sherlock Holmes.

Celui-ci venait, dans le plus grand des calmes, de dévoiler au public les activités nocturnes peu catholiques du dimanche de tante Martha, empêchant donc celle-ci de proférer des insultes à une autre parente présente. La vielle lady le regardait, outragée, une expression d'horreur sur le visage et, peu à peu, les murmures s'élevèrent.

« Quelle honte! », « Comment ose-t-il dire des choses pareilles!? », « On a pas idée d'emmener un tel enfant! ». Les reproches fusaient, mais Sherlock ne brochait pas, soutenant les regards réprobateurs qui l'attaquait de tous côtés. Soudain, une voix qu'il connaissait très bien traversa le bruit.

-Sherlock!

Sa mère.

Celle-ci fulminait, se tenant bien de garder son calme face aux autres invités. Elle saisit rageusement son fils par le bras et l'entraînât hors de la foule. Sherlock savait ce qui l'attendait, depuis le début, depuis ses déductions sur sa tante, mais il s'en fichait. Il avait l'habitude.

Le demeure Campbell possédait plusieurs couloirs et grandes salles ainsi qu'un somptueux jardin. L'architecture Victorienne complètement restaurée du bâtiment, lui donnait gracieusement le titre de manoir. Plusieurs miroirs et ornements fleuris, ainsi qu'un sol en damiers, décoraient les longues allées de la bâtisse.C'est dans l'un de ces couloirs vides de visiteurs que la mère de Sherlock souleva son fils et le posa fermement sur une des commodes ,entre deux vases remplient de pétunias. La femme s' accroupie vers son enfant et commença d'une voix suppliante:

« -Sherlock! Enfin! Quand vas-tu comprendre que tu ne peux pas dire ce genre de choses?! À chaque fois tu nous refait le même coup!

-Mais Mummy,-répondit Sherlock- C'est elle qui l'a cherché!

- N'essaie pas de mettre la faute sur les autres! Ce n'est pas une raison pour l'humilier de telle sorte devant tout le monde, surtout si...

-IL SUFFIT! »

La chicane s'arrêtât. Le père venait de débarquer, visiblement en colère, accompagné de Mycroft.

- « En voilà assez! C'est la troisième fois en deux mois que tu nous humilies!

- Si je ne faisais rien, c'est elle qui allait sortir ses idioties de mensonges à toute la salle. Je l'ai simplement remis à sa place.

-Ça ne te regarde pas!-rugis le père en haussant le ton- C'est de la vie privée, tu n'as pas à t'en mêler!

-Mais ça se voyait au milieu de sa figure!-reprit Sherlock en bondissant sur ses pieds- Dis-leurs Mycroft, même toi tu l'a deviné tellement c'était grossier! »

Silence.

Mycroft ne dit rien.

- « Je suis désolé Sherlock,mais cette fois c'est trop.- résonna la voix du père- Tu vas donc me faire le plaisir de te priver de repas et de retourner dans ta chambre. Nous rentrons à la maison demain, inutile de s'attarder trop longtemps après ce qu'il vient de se passer. Ta mère et moi te trouverons une excuse plus convenable une fois rentrés. »

Sherlock ne répondit rien. Il restait là, immobile. Il n'arrivait pas a le croire, son frère n'avait rien dit. Il l'aurait défendu normalement, surtout quand l'excuse était si évidente. Mais non, il n'avait pas bougé, le regard vers le sol, la tête traîtreusement penchée. Lâche.

Sa mère approchât.

- « Sherlock... », dit-elle en lui prenant l'épaule, et il s'en allât.

Il entrât dans la chambre bouillonnant de rage et se vautra dans les nombreux oreillers du lit. Il se sentait trahit, impuissant et ça l'horripilait . Il détestait les riches qui ne pensaient qu'à leurs réceptions et leurs manoirs, il haïssait son frère qui le laissait tomber encore une fois, il maudissait tante Martha qui ne pensait qu'à sa réputation et à tromper son mari, et il jurait contre le monde entier qui ne le comprenait jamais.


La demeure des Holmes n'était pas très grande comparée à ce que l'on s'attendrait pour une famille de cette classe, cependant, elle se détachait grandement des autres maisons alentour. Le devant de briques était envahit de lierre, derrière deux grands ormes fièrement dressés, cachant une partie de la bâtisse. Proche d'un des coins du toit de tuile se se détachait une petite pièce,telle une tour, offrant une protubérance à la maison.

La bibliothèque.

Sherlock aimait beaucoup s'y retrouver, entouré de tout ces livres et ces documents. Non pas qu'il en ait aucun dans sa chambre, mais ceux-ci finissaient souvent sous les méfaits d'une expérience douteuse (comme ce dernier livre, il y a un mois, « le système solaire expliqué aux enfants », brûlé au contact de l'acide citrique.).

Bref, c'est donc dans cette pièce que Sherlock s'était réfugié dès leur retour, feuilletant les manuels de chimie à la recherche d'une nouvelle expérience, quand ses parents firent leur entrée.

« Après avoir longtemps réfléchi, ta mère et moi avons décidé d'une punissions adéquate pour te faire comprendre ta conduite. Ton problème étant, bien sûr, ton incapacité à intégrer la société, nous avons choisi de te faire changer d'environnement. »

Un voile passa devant les yeux de Sherlock. Ces parents lui avaient déjà fait ce discours auparavant et il connaissait le résultat. Une colonie de vacances.

Une moue de dégoût apparut sur son visage. Il détestait ces colonies. Tous ces enfants qui criaient à s'en exploser les tympans, entrain de jouer à leurs « piti » jeux et à chanter leurs « pitites » chansons, s'extasiant à la moindre fleur, au moindre galet. Brrrr! Il en avait des frissons d'ennui.

« C'est pourquoi tu passera le reste de tes vacances chez Madame Hudson, à la campagne. »

Il arrêtât sa lecture. Comment? Pas de colonies? Remarque, pensa-t-il, la dernière fois qu'il l'on mis dans un camp de jour, il s'était fait expulser dès le lendemain pour avoir fait craquer plus du tiers des moniteurs. Leur priver de cette humiliation n'était peut-être pas une si mauvaise idée...

« Tu pars dès demain, reprit le père, mais interdiction d'apporter une seule de tes expériences ni un seul des livres ici présent. Je te conseil de commencer tes bagages. » Et ils sortirent.

Sherlock fit tomber son livre. Pas d'expérience. Il allait passer presque 2 mois sans aucunes de ses expériences ni même un banal bouquin de chimie chez une vielle dame qu'il n'avait pas vu depuis 4 ans, en plein milieu de la campagne. Il allait en mourir d'ennui. Tout ça à cause d'une vieille femme hypocrite.

Plein de colère, Sherlock sorti de la bibliothèque et se dirigea vers sa chambre, sans même faire attention à Mycroft, à qui il lança un regard noir.


« Quel manteau veux-tu apporter? » lui demanda sa mère, devant la pile de linge.

Aucune réponse. Sherlock ne l'écoutait même pas. Il était assis sur son bureau, la tête tournée vers la vitre, contemplant l'arrière cour. Sherlock aimait cette maison, c'était le seul endroit où il pouvait se sentir à l'aise malgré la présence constante de Mycroft.

Il soupirât intérieurement, ces deux mois s'annonçaient terriblement longs.

...À suivre.

Review?


Voilaaaaaaa! C'était le premier chapitre! J'espère que vous avez aimé (même si il ne se passe pas grand chose pour le moment). MAIS ne vous inquiétez pas, John arrive dès le prochain ^^. N'hésitez pas à mettre une review, bonne ou mauvaise , j'accepte tout. :)