Les personnages de Supernatural ne m'appartiennent pas sauf Asuza et John et d'autres que j'ai inventé.

Voici mon premier chapitre. J'espère que cela vous plaira.

Bonne lecture et reviews please =)


La star du mystère

Mes volages humeurs, plus stériles que belles,

S'en vont et je leur dis : Vous sentez, hirondelles,

S'éloigner la chaleur et le froid arriver.

Allez nicher ailleurs, pour ne tache, impures,

Ma couche de babil et ma table d'ordures

Laissez dormir en paix la nuit de mon hiver.

Extrait du Poème « Hiver » d'Agrippa d'Aubigné.

Chapitre One

Dean et Sam Winchester, se trouvaient, désormais, dans la maison de Bobby avec Cass, l'ange, en train de réfléchir à leur situation actuelle depuis que Lucifer a été libéré.

Dean était debout face à la fenêtre et réfléchissait pendant que Bobby et Sam étaient assit à une table et réfléchissait à un plan. Cass réfléchissait dans son coin, non loin de Dean.

-Comment faire pour arrêter un enfoiré comme Lucifer ? Là est la question qui me tourmente le plus. Déclara Dean, le regard rivé sur la fenêtre.

-Il faut trouver un moyen pour piéger Lucifer sans qu'on s'en aperçoive. Lança Bobby.

-Pour cela il faudrait quelqu'un qu'il ne connait pas. Proposa Sam.

-Non. Fit Castiel..

-Non ? S'étonna Sam.

-Il ne faut surtout pas surprendre Lucifer avec quelqu'un qu'il ne connait pas, sinon c'est la mort assurée pour tout le monde. Je connais la personne qui pourra jouer le rôle d'appât avec plaisir. Elle s'appelle Asuza Akasura et c'est la meilleure chasseuse de tous les Etats-Unis.

-Elle nous sera surement d'une grande utilité mais pourquoi nous servir d'elle alors qu'elle n'a rien avoir dans cette bataille ? Demanda Sam.

-Car on dit aussi que c'est la seule personne qui connait le moyen de vaincre Lucifer.

-Elle connait le moyen de le vaincre ? S'étonna Bobby.

-Oui mais seulement ce n'est pas une personne facile, elle est comment dire, très…têtue.

-Qu'elle soit têtue ou pas, la question n'est pas là. Où pouvons-nous la trouver, Castiel ?

-Là où tout chasseur sûr de soit va. Au Texas.

OoOoOoOoOoO

C'était un bar se trouvant au fin fond du Texas. Des portes battantes, des tables rondes en bois, des hommes fumant le cigare, des chapeaux en paillent, cachant leurs yeux, le décor exact des cow-boys.

Dean alla vers le bar et s'assit, à sa gauche une fille, des cheveux roux acajou descendaient en cascade jusqu'à son dos, elle avait une peau de pêche couverte par un débardeur blanc cassé et un jean en cuir, noir. Et malgré sa petite taille elle avait une forte poitrine, remarque Dean.

Elle se retourna, le visage face à ce dernier, une bouteille de wiski à la main, ses yeux vert émeraudes en amande comme les asiatiques, plus précisément comme ceux des Japonais, le fixant avec impassibilité.

-Hum…un Winchester. Dit-elle entre deux gorgées.

-Vous êtes Asuza ?

-Une femme, t'es aveugle ?

Castiel pourquoi cet abruti à raison ? Je sens que ça va vraiment être difficile avec celle-là. Songea Dean.

-Non, seulement j'ai un ami qui désirerait vous voir au plus vite.

-Un ami…voilà qui est intéressant, il envoie un Winchester à sa place, je l'imaginais plus intelligent cet abruti d'ange. Elle posa sa bouteille sur le comptoir. Et en quoi Castiel aurait-il besoin de moi s'il vous a, vous, les Winchester, les déclencheurs de l'apocalypse ?

Justement si on fait appelle à toi c'est pour l'apocalypse, ma belle. S'emporta-t-il dans sa tête.

-Il nous a dit que tu es la seule à connaitre le moyen….

- … de vaincre Lucifer. Ce qu'il peut être naïf, parfois. Elle se leva de son tabouret, faisant voler ses longs cheveux dans tous les sens, effleurant le visage de Dean. Si vous voulez que je parle, ne jamais venir ainsi. Castiel sait mieux que n'importe qui que je n'accepte pas cela. Et encore moins si cela vient de vous, les Winchester.

-Du faite que c'est nous qui avons déclenché l'apocalypse ?

-Oui et non, j'ai mets raisons comme vous les vôtres, de devoir m'appeler à la rescousse alors que nous n'en avez en aucun cas besoin, du moins de mon point de vu.

-Pas besoin ? Si tu sais si bien qui nous sommes tu devrais savoir qu'on n'est loin, mais alors très loin de pouvoir arrêter cette fichue apocalypse à nous seuls.

-Cette fichue apocalypse que vous avez déclenché vous-même, ne l'oubliez pas ça. Quelque soit l'aide que vous avez, vous serez toujours poursuivit par d'autres chasseurs. Tel est le prix à payer de ces actes. Finit-elle avant de pendre son chapeau sur le bord du comptoir et de le mettre sur sa tête pour ensuite quitter le bar, sous le regard étonné de Dean.

Asuza était dehors, devant le bar et se tenait appuyé contre un mur, un homme, brun, grand habillé de noir était juste à côté d'elle.

-Quand vas-tu enfin apprendre la politesse ? demanda-t-il d'un ton lasse.

-La politesse ? Ce mot n'existe plus depuis longtemps dans ce monde. Répondit-elle, le visage caché par son chapeau de paille. Son pied gauche était appuyé contre mur, pendant que son pied droit était sur le sol. Une de ses mains tenait son chapeau vers le bas tendis que l'autre était derrière son dos.

Elle affichait un sourire fier et impassible sur son visage, comme à son habitude.

L'homme juste à côté d'elle – plus précisément à sa droite – se détacha du mur et se positionna devant celle-ci, le dois face à elle.

-Tu n'as pas besoin de faire une telle chose dans un endroit pareil, John. Souffla-t-elle sans pour autant relever sa tête.

-Tu crois vraiment que je vais rester appuyé contre ce mur comme toi alors que ce connard t'a approché à moins de vingt-cinq centimètres. Il se retourna face à celle-ci, le regard plein de haine tourné vers la porte battante du bar.

Elle releva la tête, mettant sa main gauche derrière son dos, avec l'autre.

-Oh ! Veux-tu arrêt ton cinéma, je commence à en avoir marre. John j'ai seize ans, je n'ai plus besoin que tu veuilles sur moi vingt-quatre heures sur vingt quatre, même si j'en ai jamais eu besoin. Il faut cesser cela.

-Raison de plus, seize ans n'est pas un âge où l'ont peut tout se permettre, ce Winchester à l'air cent fois plus âge que toi.

-Et alors ? Quel rapport avec moi ? Pourquoi fais-tu une fixation sur tous les hommes qui viennent me parler ? D'accord tu ne veux que mon bien, je comprends, mais ne pousses-tu pas le bouchon un peu trop loin avec tes histoires de vingt-cinq centimètres ? C'est à peine si tu accepte que Castiel m'approche, il faut te réveiller mon beau. Laisse-moi vivre, bordel !

-Je te laisserais vivre le jour où je l'aurais décidé. Déclara-t-il en rentra d'un coup dans le bar, sans accorder ne serai-ce qu'un regard à sa sœur.

Sa main droit de derrière son dos passa devant son visage, rebaissa son chapeau.

-Pff… un vrai gamin celui-là…

Une brise légère vint soulever sa crinière de déesse.

Une brise printanière.

D'un seul point le soleil n'éloigne l'hémisphère

Il jette moins d'ardeur, mais autant de lumière,

Je change sans regrets, lorsque je me repens

Des frivoles amours et de leur artifice.

J'aime l'hiver qui vient purger mon cœur de vice,

Comme de peste l'air, la terre de serpents.

Extrait du Poème « Hiver » d'Agrippa d'Aubigné.

Chapitre Two

Entre temps, Sam et Castiel non loin du bar, au Texas, aussi, attendaient Dean.

-Il en met du temps, Dean. Lança Sam.

-À cette allure j'ai bien peur de le revoir avec deux ou trois bleus.

-Comment ça avec deux ou trois bleus ?

-Et bien vu que je connais bien Asuza, et vu que je sais qu'elle n'a pas dû accepter son accord, l'autre à dû rappliquer

-L'autre ? Qui est l'autre ? Et pourquoi quelqu'un d'autre rappliquerait-il ?

-Parce qu'il ne supporte pas de voir un autre homme que lui approcher sa sœur

OoOoOoOoOoO.

John était rentré dans le bar sous le désaccord de sa « petite sœur » et s'apprêtait à régler son compte avec Dean, qui était en train de boire un verre, l'esprit occupé par la discussion qu'il venait d'avoir avec cette dernière.

John vint s'assoir calmement à côté de celui-ci, commanda une bière et regarde intensément Dean.

Apercevant qu'il le regardait, Dean posa son verre su le comptoir et prit son air sérieux.

-Je peux savoir ce que tu me cherches, mec ?

-Rien, c'est toi qui m'a cherché le premier, Winchester.

-Ah ! Je vois que je suis bien connu, ici.

-Tu crois que je ne t'ai pas vu, toute à l'heure, enfoiré ? Je ne suis pas né de la dernière pluie comme tu peux le croire. Sur ce il se leva et mit un pin dans le visage de ce dernier qui en fut surpris.

Il allait se lever à son tour pour lui rendre la pareille lorsqu'un l'en empêcha.

-Arrêtez cela ! S'imposa Asuza en rentra d'un coup dans le bar, le regard sévère. Elle marcha vers eux.

Elle s'arrête entre les deux hommes, regarda une seconde Dean, puis porta son attention sur son prétentieux de frère. Elle était aussi rouge de colère que ce dernier, mais pas pour la même raison, bien entendu.

-John ! Combien de fois faut-il que je te le répète : Arrête sinon je te butte pour le restant du mois !

Tout le monde avait les yeux rivés sur ce spectacle si…intéressant.

-Je ne vois pas en quoi j'arrêterai ? C'est mon rôle, un point c'est tout ! A ces mots, elle sera les points et baissa la tête.

-Ton rôle ? Fais-moi rire, abruti. Dit-elle juste avant de le gifler de la manière la plus brutale qui soit. Elle cacha ensuite son visage avec son chapeau, se retourna, fit quelques pas puis se stoppa sur place.

-La prochaine que tu agis de la sortes, tu sais ce qui t'attends, crétin ! Et là tu vas le connaitre mon rôle, également ! Finit-elle avant de sortir pour de bon. Laissant un publique perplexe, et deux hommes plus que surpris.

John n'eut point le temps de se ressaisir de la gifle de cette dernière qu'il fini, au sol, plié en deux, une douleur atroce d'entre les jambes. Dean venait de lui rendre son compte.

-J'ignore qui tu es ni pourquoi tu m'en veux, mais la chose que je supporte le moins dans ce monde et qu'on vienne m'agresser pour une chose d'ont je n'y suis pour rien. La prochaine reprends-toi s'y deux fois avant de venir m'adresser la parole ! Il sortit un billet le posa sur le comptoir disant au barman de garder la monnaie tout en gardant un œil sur John puis il sortit de bar, à son tour.

Après être sortit du bar, Asuza marchait dans les rues, à la recherche d'un coin d'ombre – en plein été ce qui est difficile surtout au Texas – mais bizarrement dès qu'elle en trouvé un, elle continuait son chemin, son attention était occupée la plupart du temps par le ciel qu'elle adorait regarder dès qu'elle ne se sentait pas bien ou son esprit par des pensées portées sur John, son putain de frère trop protecteur, comme elle dit.

Sur son chemin elle voyait de tout, des enfants qui jouaient dans tous les recoins les plus improbables, des femmes parlant entre elles tout en marchant tranquillement dans les rues, des hommes jouant à la pétanques – vieux sport français, s'il on peut appeler ça du sport, du moins. Toutes les personnes étaient tranquilles, vivant au jour le jour, sans se préoccuper de quoique soit. La vie dont rêve Asuza depuis longtemps, tellement longtemps qu'elle sait très bien qu'elle ne l'aura jamais, comme elle ne l'a jamais eut.

Soudain elle sentit un point lourd, une main se poser sur son épaule gauche.

-Dit beauté, tu n'es pas mal dans ton genre, vient avec moi je te promets une journée pleine de surprises. C'était un homme de plus d'un mètre quatre-vingt, bien battit, des yeux noir ainsi que des cheveux aussi noir que de l'ébène coiffés en pagaille. Il était fort bronzé.

Déjà que Asuza ne supportait pas qu'on l'aborde pour elle ne sait qu'elle raison, alors là c'était la cerise sur le gâteau, qu'on la drague de la sorte, puis quoi encore ? S'énerva-t-elle encore plus que ce qu'elle est ne se moment. Elle baissa sa tête, pour ce calme un petit peu, ce qui paraît plaira à cet abruti qui prit ça pour une faiblesse, et avec une main il prit son menton pour l'embrasser, mais celle-ci était loin d'être une gentille fille docile à qui on faisait ce qu'on voulait. L'exemple avec la scène de John dans le bar le prouvait assez, à son goût.

Au passage, elle prit la main du bonhomme qui s'approchait de son visage. Le tenant avec une telle force qu'il ne sentait même plus sa main. Elle appuya encore plus fort sur son emprise, et posa avec violence la main de ce dernier sur le sol, le brisa la main ainsi que le poignet sans aucun regrets ni remords.

Il hurlait au diable qu'il ne pouvait même plus tenir debout. Son corps lâchait prise petit à petit, et il s'ombra dans les ténèbres.

Tous les gens autour d'eux, qui avaient assistés à cette scène en était tout retourné. Jamais ils n'avaient vu une personne d'une telle froideur et mettre au tapis un homme aussi balaise en quelques secondes. Asuza était devenue la nouvelle bête de foire de la ville, à croire.

-Pff…qu'est ce qu'ils ont tous à me regarder comme si j'étais une bête sortie de son territoire ? C'est bon ce gars m'a cherché, donc il a eut ce qu'il mérité, un point c'est tout. Songea-t-elle en continuant son chemin sous les regards distants et traumatisés des villageois.

Ce qu'elle n'avait pas remarqué c'est qu'une certaine personne avait vu toute la scène, également, et que contrairement aux gens du villageois, cette personne trouva ce spectacle très intéressant.

OoOoOoOoOoO

Quelques minutes avant la petite bagarre à sens unique d'Asuza et du colosse, Dean venait de sortir du bar, et s'apprêtait à partir lorsqu'il s'aperçut que quelqu'un s'était donné le joie et le plaisir de lui crever ses quatre pneus de sa voiture chérie. Il se jure de trouver cet enfoiré qui a blessé l'unique femme de sa vie, sa voiture qu'il a réussit à garder malgré toutes les mésaventures qu'il a depuis qu'il est devenu chasseur à part à entière. Donc il partit à la recherche d'un coupable en même temps qu'il chercha des nouveaux pneus gratuits, même s'il sait que c'est impossible, malheureusement.

Sur son chemin il croisa quelques jeunes demoiselles, qu'il se régala de draguer, rien que pour le plaisir, puis repartant à la recherche de pneus, en vain.

A un moment, il arriva au niveau d'une rue ou tous les gens lui parurent bizarres. Ils avaient tous des têtes d'enterrement. Les visages aussi livides que des fantômes. Il comprit très vite la raison en voyant en face de lui, un homme par terre, inconscient, et une jeune femme, de dos, un chapeau de paille sur la tête, qui n'était autre qu'Asuza. Mais que s'était-il passé ? Songea-t-il lorsqu'il vit un homme devant lui, de taille moyenne, trapu, un sourire mauvais sur le visage s'étirant jusqu'à ses joue. Il bavait à en avoir regardé cette scène, surtout en regardant Asuza.

Heureusement que cette dernière était en train de partir car une envie de frapper ce gars à mort démangea fortement Dean qui ne se fut pas prier deux fois. Il s'avança vers lui, mais il avait déjà disparut sans même qu'il s'en aperçoive. Encore un démon…songea-t-il en prenant la même direction qu'Asuza.

Elle ne l'avait pas sentit ce rapprocher, au début. Tout ce qu'elle voulait c'était qu'on la laisse tranquille et ne voir plus personne. Elle n'avait jamais autant demandé la tranquillité qu'en ce jour-là. Son frère n'en faisait qu'à sa tête et les Winchester prétendaient avoir besoin de son aide, tout ça parce que Castiel leur avait parlé d'elle. Magnifique !

-J'ignore à quoi tu penses, mais je ne pense pas qu'une jolie jeune fille comme toi devrait se promener seule dans des rues pareilles. Déclara la voix de Dean derrière celle-ci.

-Et pourquoi me suis-tu ? Je ne t'ai rien demandé. Elle se retourna, se trouvant face à ce dernier. Ses cheveux volant cachaient son visage de porcelaine. Malgré cela on pouvait voir les traits de son visage, ils avaient tant changé depuis qu'elle avait giflé son frère. Elle était dépitée, abattue et cela encore plus depuis l'intervention de ce gars pervers. Rien qu'en la regardant on pouvait remarquer son absence d'arrogance, de vie. L'ayant très bien compris, Dean se fit subir un supplice dans son cerveau pour trouver quelque chose pour la faire rire, en vain.

-Qui a dit que je vous suivez, jeune demoiselle ? Dit-il avec son ironie habituelle, et son sourire coquin. Fit la seule chose qu'il trouva à sortir de sa bouche pour détendre cette atmosphère.

Le vent se fit un peu moins fort, ne cachant plus le visage de cette dernière avec ses cheveux. Elle dut dessiner un sourire forcé sur son visage pour masqué toute inquiétude. Mais pourquoi donc voulait-elle tout faire pour éviter d'inquiéter cet abruti ? Songea-t-elle furieuse après elle-même.

-Tu peux dire et faire tout ce que tu veux, mon cher, mon avis ne changera pas pour autant. Répondit-elle avec autant d'arrogance que lorsqu'elle avait parlé à Dean pour la première fois. Elle arrivait, à nouveau, à reprendre confiance en elle, pour elle on ne sait quelle raison.

-O.k. alors vient avec moi rencontrer mon frère pour arrêter Lucifer. Ce n'est pas tout mais je n'ai quand même pas envie de rappliquer devant cette crapule et de ne savoir aucun moyen pour le vaincre. C'est que je tiens à la vie, même si on ne dirait pas.

-Je vois que le légendaire Dean Winchester n'est pas aussi fier que ce qu'il laisse paraître. Laisse-moi te dire que cela ne marchera pas non plus. Elle avait son sourire le plus arrogant possible.

Sa main droite baissa à nouveau son chapeau.

-Sache que Lucifer est loin, très loin de l'homme que tout le monde peut s'imaginer. Déclara-t-elle avait de reprendre son chemin, mais elle n'eut le temps que de faire quelques pas qu'elle sentit une main la retenir fortement par le bras droit.

-D'abord dis-moi tout ce que je veux savoir sur le champ sinon je t'emmène de force avec moi, s'il le faut.

-Tout ce que tu dois savoir, tu le sais déjà ou je viens de te le dire, alors maintenant lâche-moi, Winchester, avant que je ne me mette en colère !

-Tu l'es déjà, ça ne changera pas grand choses, ça va juste les empirer.

-Justement j'en ai marre de voir ta gueule. Elle me répugne au plus haut point.

-Et pourquoi cela ? Tu as l'air de savoir beaucoup de chose sur moi malgré qu'on ne se connaisse pas.

La réponse qu'il eut fut le visage d'une poupée de porcelaine en colère qui arracha son bras, fin, de l'emprisonnement de celui-ci. Il ne savait pas encore pourquoi mais il avait l'impression de l'avoir déjà vue quelque part. Elle ressemblait étrangement à elle, à cette femme qu'il a connu, il y a plus de dix ans, maintenant.

OoOoOoOoOoO

La lumière faible de midi éclairée la pièce à travers sa seule fenêtre, faisant vite chauffer l'eau de la bouteille que Sam prit, il l'a but d'un trait, puis la reposa et prit enfin la parole :

-Je ne pense pas que cela se passera mal, si tu entends par là que John le tabassera, et bien dis-toi que Dean va-t-être pire. Il rend toujours le double, voir le triple de ce qu'on lui donne. Déclara Sam.

Castiel était débout, à côté de la fenêtre face à Sam, qui était entre la table basse et lui.

-Et Asuza rend vingt fois ce qu'on lui donne, en une fois.

-Comment ça ?

-Malgré les apparences qu'elle peut donner, le faite qu'elle peut paraître forte et tout d'un coup très vulnérable, cela ne veut rien dire. Elle possède en elle une force hors nomme, capable de tuer cinquante hommes d'un coup.

-Quoi ? Mais c'est impossible cela ! La seule personne capable de cela est…

-L'intouchable. Asuza et elles ne font qu'une, c'est pour cela. Ce n'est pas une légende comparé à ce que tout le monde peut croire.

-Mais alors ça veut dire que Dean est en danger.

-En danger, je ne dirais pas ça. Asuza sera surement indulgente avec lui.

-Comment ça ?

-Jamais elle ne pourra jamais faire de mal à un Winchester, sauf un.

OoOoOoOoOoO

Après s'être libérée de son emprise, Asuza sentit quelque chose ou plutôt quelqu'un s'approcher d'eux. Ses cinq sens commencèrent à se mettre en alerte, elle regarde discrètement, mais très discrètement, que même Dean ne s'en aperçut pas, de tous les côtés qu'elle peut. L'odeur se rapprochait d'eux à vue d'œil mais impossible de savoir par où ni comment ni savoir qui ou quoi c'était.

Dean finit par s'apercevoir de quelque chose, car elle n'eut le temps de vérifier plus en profondeur, qu'elle sentit la main de ce dernier la tirer de force vers elle ne sait où. Elle aurait voulu se débattre er qu'il la relâche mais c'était peine perdue, il la tenait tellement fort qu'elle sentit ses forces s'évanouir avec elle. Seules ses jambes étaient encore maître d'elles-mêmes mais pour combien de temps ?

-Ne dis rien et laisse-toi faire. Finit-il par dire lorsqu'ils arrivèrent dans un cul-sac.

Très intelligent mon gars ! Seulement je me laisse faire depuis déjà plusieurs minutes, tu n'avais pas besoin de me le rappeler ! Grogna-t-elle à elle-même.

-Je peux savoir pourquoi tu nous emmène, ici ? S'étonna-t-elle en examinant de font en comble le cul-sac. Comme si cela faisait partit des sept merveilles du monde.

-Ne joue pas à l'innocente avec moi. Tu l'as aussi bien remarqué que moi que nous sommes suivis. Il la lâcha, la laissa au fond du cul-sac pendant qu'il remontait pour getter l'ouverture.

-Hey ! Qu'est ce que tu fais ? Ne me laisse pas seule, au fond à rien faire !

-Désolée mais c'est le prix de la gloire. Ironisa-t-il en s'appuyant contre le mur.

-Ha haha…très marrant, mais non, ça ne marche pas comme ça avec moi. Elle le rejoignit, sans discrétion, bien entendu.

-Mais qu'est ce que tu fais ? Oh ! La discrétion ma belle, ça existe !

-Pff….dans ton langage peut-être, mais dans le mien ça fait longtemps qu'il n'existe plus. Une ombre apparut devant cette dernière et la projeta violemment contre le mur de l'impasse, avant de porter toute son attention sur Dean.

-Ah…tu vas mourir…ah… A chaque mots, voir chaque l'ombre prononçait, sa respiration devenait de plus en plus haletante.

-Désolé mon vieux, mais je n'ai pas trop envie de mourir de cette manière-là. Il lui mit son poing dans son visage, ce qui le fit disparaître dans une fumée noire. Dean partit aussitôt rejoindre Asuza, qui était, maintenant, inconsciente face au choque qu'elle venait de recevoir.

OoOoOoOoOoO

Quelqu'un toqua à la porte de la chambre d'hôtel que Sam, Dean et Castiel avaient réservé pour la journée et la nuit.

Sam allait ouvrir la porte et ce qu'il vu le surprit de plus belle : Dean portait une Asuza inconsciente, dans ses bras, et tous les deux n'avaient pas l'air dans de bons états, au contraire. Il les laissa rentrer et Dean allongea la jeune fille sur un des deux lits.

-C'est elle ? S'étonna Sam.

-Oui et comme tu peux le voir, elle n'est pas en bon état, et donc encore moins prête de parler. Une ombre sortant de je ne sais où nous a attaqué par surprise. Déclara son frère en empruntant la bouteille d'eau sur la table basse. La finissant d'un trait puis la jetant à la poubelle.

-Je vais tenter de la soigner. Déclara Castiel lorsqu'une main s'empara de son bras, le stoppant.

-Dean ?

-Soigne la mais surtout ne la réveille pas, cette fille a cruellement besoin de repos, Castiel. Dit Dean avec un regard plus que sérieux. Il lâcha son bras.

-Ne t'inquiète pas, Dean. Je connais cette enfant depuis toujours. Je sais mieux que personne que sa santé est très fragile, et qu'elle a cruellement besoin de repos, comme tu dis. Il se dirigea vers le lit pendant que Dean alla parler à son frère.

Ce que Castiel vu, le surpris à un point impossible, jamais il n'avait vu L'intouchable dans un état pareil. Son visage de porcelaine était couvert d'hématomes jusqu'aux lobes des oreilles, seules quelques mèches de ses cheveux couleur or, cachait son visage abimé par la fatigué et des efforts surhumains. Sa respiration était tellement haletante, qu'on pouvait croire qu'elle était morte. Ses bras en étaient au même stade que son visage couverts d'hématomes mais en beaucoup plus pire.

-Mon dieu ! Comment vais-je réussir à guérir tout ça en une heure ? S'exclama Castiel en prenant le bras droit de la jeune fille dans ses mains. Elle était aussi froide que de la glace.

Il reposa délicatement le bras à sa place, puis il procéda à la procédure pour guérir la blessée. Une main au dessus de cette dernière, où de la lumière or-turquoise en émanait pour se répandre sur tout le corps de Asuza qui reprit des couleurs petit à petit juste après avoir refermé tous les bleu et hématomes dans le genre.

D'un coup quelqu'un toqua violement à la porte, et entra sans attendre une quelconque réponse d'invitation dans la chambre.

-Toi ? S'étonna Dean à la vu de ce dernier, rouge de colère.

Mon chef blanchit dessous les neiges entassées,

Le soleil, qui reluit, les échauffe, glacées,

Mais ne les peut dissoudre, au plus court de ses mois.

Fondez, neige venez dessus mon cœur descendre,

Qu'encores il ne puisse allumer de ma cendre

Du brasier, comme il fit des flammes autrefois.

Extrait du Poème « Hiver » d'Agrippa d'Aubigné.

Chapitre Three

Un bonhomme grand, brun, des yeux noirs, la carrure d'un athlète, rentra dans la chambre d'hôtel des frères Winchester en trombe, défonçant presque la porte.

-Toi ? S'étonna Dean à la vue de ce dernier, rouge de colère, comme prêt à défoncer un troupeau de moutons.

Castiel surpris, également, par la venue de celui-ci, retira ses mains de la blessée qui dormait profondément, pour se diriger vers le dernier venu.

-Que fais-tu ici, John ? Demanda-t-il perplexe.

-Ça était dure de trouver vôtre adresse, mais j'ai fini par trouver de bons tuyaux. Alors maintenant veuillez me rendre ma sœur, illico presto.

-Désolée mais elle restera ici tant qu'elle ne se sera pas totalement remit de son choque. Déclara Castiel.

-Quel choque ? S'étonna le frère d'Asuza, les sourcils froncés.

Dean décida de prendre la parole :

-Avec ta sœur nous avons été attaqués par un ennemi quelque peu…bizarre. Et il ne sait pas ménager contre elle, on va dire.

-Alors comme ça tu as suivis ma sœur, toi ? Il se pencha vers Dean, le regard plus que sérieux mais qui ne manqua pas de laisser échapper un petit rire moqueur de la part de ce dernier.

-Non, on s'est plutôt croisé, on va dire Répondit-il avec son petit sourire, moqueur, en coin.

-John, je ne pense pas que le temps soit aux règlements de compte. Asuza est en train de se reposer, elle est en sécurité pour le moment, alors fait la paix avec tous ceux qui sont dans cette pièce, juste pour une heure, au moins. Lança Castiel.

-Win…Winchester…crève….articula Asuza tout bas dans son sommeil. Les garçons portèrent tous leur attention sur ce elle, sur ce qu'elle venait de dire.

-Je vais chercher de l'eau pour faire baisser sa température. Elle transpire encore beaucoup trop.

Aux mots de Castiel, John sursauta et lui mit une main sur l'épaule.

-Laisse Cass, je vais le faire moi-même.

-C'est bon, y a des limites au frère protecteur. Castiel peut très bien se charger d'elle. Je te rappelle que c'est un ange. Lança Dean.

-Je sais, mais vu ce qu'elle vient de dire dans son sommeil, je ne pense pas que vous survivrez ni vous ni Castiel à elle. Même quand elle est inconsciente, elle peut être très coriace.

-Bon puisque monsieur le grand frère protecteur ne veut pas nous laisser le champ libre, je peux partir rejoindre ma voiture qui a ses pneus crevés à cause de démons. Déclara Dean en rouvrant la porte.

-Depuis quand des démons attaques que les pneus de ta voiture ? S'étonna Sam.

-Je n'en sais rien, mais je ne vois qu'eux pour me faire ça. Bon tu viens avec moi ou pas, Sam ? A moins que tu préfères rester te faire chier, ici, à rien foutre ?

Sam ne se fait pas prier par deux fois, et rejoignit son frère, quittant la chambre d'hôtel, en laissant seuls Castiel et John.

Dean et Sam, se retrouvaient seuls, à marcher dans les rues désertes du Texas. Sur le trajet ils parlèrent de Lucifer, de l'apocalypse, et d'une certaine personne …

-Dis-moi Dean, ne trouves-tu pas cette fille bizarre ? Demanda son frère, pour commencer leur conversation.

-Sam, nous vivons dans un milieu complètement bizarre. Comment veux-tu que quiconque soit normal, dans une vie pareille ? Si un jour quelqu'un me demande si je suis normal, alors je répondrais non sans hésiter.

-Dean, tu vois très bien où je veux en venir, alors arrête de jouer la comédie comme à ton habitude, et réfléchis un peu, bon sang !

-Je réfléchis, ne t'inquiète pas. Je sais très bien où tu veux en venir, seulement porter des préjugés sur cette fille, est un peu trop tard, Sam. Nous avons voulu lui demander son aide, maintenant on le paie cache, maintenant. Castiel nous avait avertis sur son caractère, qu'elle ne serait pas facile du tout à convaincre.

-Si elle continue à s'entêter comme ça, nous n'aurons pas d'autre choix que de la prendre contre son gré.

-Et bien Sammy, je ne te savais pas aussi entreprenant, dis donc. A ces mots, son frère le regarda un peu de travers.

-Je ne plaisante pas Dean, elle est nôtre seule chance pour nous en sortir.

-Ouh ! Du calme mon cher, je plaisante, seulement voilà…

-Voilà quoi ?

-Non rien, ma tête me joue des tours, c'est tout.

-Dean…

-Quoi ?...

Dean n'eut pas le temps de finir sa phrase lorsqu'il percuta une jeune fille brune, style asiatique, à l'allure d'un mannequin. C'était la première fois qu'il voyait quelqu'un d'aussi attirant, à son goût. Elle portait une t-shirt noir à brettelles fines avec un jean noir en cuire beige.

Après l'avoir percuté, la jeune fille se retourna et croisa une seconde fois le regard de Dean avant de disparaître dans la foule de gens.

Mais quoi !serai-je éteint devant ma vie étreinte ?

Ne luira plus en moi la flamme vive et sante,

Le zèle flamboyant de la sainte maison ?

Je fais aux saints autels holocaustes des restes.

De glace aux feux impurs, et de naphte aux célestes

Clair et sacré flambeau, non funèbre tison !

Extrait du Poème « Hiver » d'Agrippa d'Aubigné.

Chapitre Four

Il fallut une heure entière pour Sam et Dean pour trouver de nouveaux pneus pour la voiture et ensuite retourner dans la chambre d'hôtel où les attendaient John, Castiel et Asuza toujours pas réveillée. Ce qui était bizarre vu le nombre de fois où John avait fait un cinéma pour que Castiel sorte de la chambre quand il passerait le gant plein d'eau sur le front de celle-ci.

-Bon ! Ce n'est pas bientôt fini vôtre petit cinéma à vous deux ? Si vous voulez la réveiller il existe des manières beaucoup plus simples que celle qui consiste à vous disputer ! Intervenu Dean en rentrant dans la chambre avec son frère. Sam ferma la porte derrière eux.

-Tu feras moins le malin quand tu apprendras à connaître cette tête de mule. Lança Castiel à Dean, tout en regardant vite fais le concerné.

-Vous allez arrêter vôtre connerie, oui ! Il y en a qui veule dormir, ici ! S'exclama Asuza en se levant du lit. Elle était toute décoiffée, ses cheveux roux acajou étaient tout ébouriffés – elle avait l'air d'un ange déchu avec son visage de porcelaine et ces cheveux dans tous les sens, éclatants de lumières. Elle mit une main dans ses cheveux et se recoiffa à la vitesse grande V, puis remit son chapeau de cow-boy sur sa tête, qui était sur une table de nuit. Elle se mit debout à côté de Castiel, le regard caché par son trop grand chapeau de paille.

-Je vois que la belle au bois dormant à enfin décidé de lever son petit doigt. Ironisa Dean, à sa façon.

-Très marrant, Winchester…je suis morte de rire. Cracha-t-elle en se dirigeant vers la porte. Bon John tu viens ou tu vas attendre la saint glinglin pour te réveiller ? Je te rappelle que j'ai d'autres chats à fouetter que ces amateurs de Winchester.

-Pour une fois que je suis d'accord avec toi. Lança-t-il en se hâtant à la porte quand Asuza sentit une main sur poser sur la sienne qui était sur la poignée de la porte, prête à ouvrir celle-ci. Surprise, Asuza tourna la tête et croisa le regard plus que sévère de Dean qui ne la lâchait pas d'une seconde.

En voyant la main de ce dernier, et que sa chère petite sœur ne protesta point, John sentit la colère monter en lui, de plus belle, mais Castiel arriva à temps pour le calmer.

-D'abord tu nous donne les renseignements dont on n'a besoin, ensuite tu feras ce que tu veux, fuir jusqu'à New York ou Miami, mais d'abord tu fais ce qui te dois d'être fait. Lâcha Dean, froidement. Comme s'il était prêt à la tuer si elle n'avouait pas tout ce qu'elle savait.

-Et en quoi suis-je obligée de t'obéir ? Je n'ai aucunes dettes envers toi, que je sache. Ce n'est pas le t….

-Je ne t'ai pas demandé ton avis. Crache le morceau un point c'est tout. Il l'appuya encore plus sur sa main, lui faisant échapper un minuscule cri. Un cri qui alerta sans attendre, John, qui se précipita pour prendre Dean par le col pour le plaquer contre le mur.

-Enfoiré ! Tu veux vraiment morfler, toi ! Il n'y a rien à faire !

-Et bien vas-y ! Tus-moi ! Je sais que t'en meurs d'envie. Dit-il avec son sourire carnassier.

-Tu m'encourages ?

-À moins que tu baisses les bras au dernier moment, prends donc ça pour une invitation, en effet. A la provocation de ce dernier, John leva sa main droite, encore libre, lorsqu'Asuza protesta de son ton froid, habituel.

Elle était appuyée contre le porte, dos à celle-ci, les bras croisés, son visage caché dans son chapeau.

-Arrête, John. Ce n'est vraiment pas le moment de faire le gamin, idiot. Elle leva sa tête, dévoilant un regard plus que froid à son frère.

-Tu me dis ça à moi, après ce qu'il vient de te faire ?

-Oh ! C'est bon. Je ne vais pas mourir pour un truc aussi débile, alors lâche-le maintenant, baka.

Il regarda une dernière fois sa sœur avant de reporter son attention sur un Dean, encore, plaqué au mur.

-Tu as de la chance, pour aujourd'hui, mon cher. Grogna-t-il en le lâchant d'un coup, sans aucune pitié.

-J'en attendais pas moins de toi. Sourit-il sarcastiquement en guise de remerciement.

-Bon, vu comment vient de tourner cette situation complètement débile, je vais vous proposer un marcher, Winchester. Se sera vôtre dernière chance, après Asta Luego ! Déclara Asuza, toujours appuyée contre la porte, le regard rivé sur Sam, cette fois.

-Toi ! Tu es bien Sam, celui qui a reçu du sang de démons lorsque tu étais encore un bambin ?

-Oui, mais en quoi cela….

Donc tu es celui qui a déclenché l'apocalypse, donc réveillé Lucifer. Alors en quoi devrais-je vous aider si vous avais su le réveiller vous devriez savoir comment le faire retourner à sa place, non ?

-Ce n'est pas ce que tu crois, Asuza. Sam l'a réveillé sans même le savoir. Protesta Castiel.

-Qu'il est fait volontairement ou pas, là n'est pas la question ! Ils doivent justement faire par de leurs erreurs et assumer eux-mêmes leur responsabilités sans aides ! C'est le prix à payer pour leurs erreurs, maladroites, trop souvent répétés.

-J'en suis conscient de mon erreur, mais c'est le monde entier qui en pâti. Si l'on ne fait rien la terre entière sera décimée. Expliqua Sam. Et puis n'avais-tu pas dis que tu avais un marché à nous proposer ?

-Si, en effet, mais j'hésite encore à le faire, c'est bien trop beau pour vous, mes chers. Je vous aide à retrouver Lucifer, jusqu'à le reste avec vous, puis après vous ferez ce que vous aurez à faire, une fois face à celui-ci.

-Quoi ? Tu es en train de nous dire que tu ne nous aideras pas à nous battre contre lui, alors que tu connais le moyen de le vaincre ?

-Hé, mon beau ! Il ne faut pas rêver, non plus. Jusqu'à un certain point je vous aiderais, puis après Asta la vida ! Je ne suis pas folle à ce point, il y a des limites.

Dean, se rapprocha d'elle. Il était debout, face à celle-ci. La regardant droit dans les yeux.

-Tu te prends qui, toi ? Seule toi peux sauver le monde et tu ne veux pas nous aider ! Tu n'es vraiment pas humaine, sale monstre !

Elle étouffa un petit rire discret, dans son chapeau.

-Tu as raison, Winchester. Je ne suis pas humaine, loin de là. C'est en parti pour cela que je ne me sens pas concernée par cette apocalypse et tout le tralala comme quoi c'est la fin du monde.

-Sale démon tu vas…commença-t-il en la prenant par le col de son t-shirt, la plaquant contre la porte, avec force. Elle fut d'abord étonnée, puis elle reprit son sérieux, comme si s'était normal de suspendre dans le vide, contre une porte.

Castiel retenait John par le bras, sachant pertinemment que celui-ci serait capable de faire des meurtres, rien parce que Dean avait touché de cette manière-là, sa sœur. John était rouge de colère, malgré que l'ange l'empêché de bouger. Il se contenta de regarder la scène, malgré lui.

-Dean, arrête ! Ce n'est vraiment pas le moment. Intervenu Sam, la main sur son bras, qui la tenait.

-Je sais, mais rien que de voir sa tronche de démon, j'ai envie de vomir, maintenant.

-Il va falloir t'apprendre à faire la différence entre un démon et un monstre, mon cher. Je suis loin d'être ce que tu penses, je ne suis pas folle au point de vendre mon âme au diable, il ne faut pas exagérer.

-Bon les mecs, je pense que tout ceci sert strictement rien. Dean lâche-la et accepte pour le moment le faite qu'elle veuille bien nous conduire à lui. Tu auras tout ton temps pour la convaincre sur la route. Et toi John, il va falloir que t'apprenne à te calmer, maintenant, ainsi qu'à supporter Sam et Dean durant une durée indéterminée Expliqua Castiel en lâchant le bras de John, imité par Dean qui relâcha Asuza.

Soudain une lumière blanche, étrange, fut son apparition dans toute la chambre et aspira tout le monde, sans exceptions.

Voici moins de plaisirs, mais voici moins de peines :

Le rossignol se tait, se taisent les sirènes :

Nous ne voyons cueillir ni les fruits ni les fleurs

L'espérance n'est plus bien souvent trompeuse

L'hiver jouit de tout, bienheureuse vieillesse,

La saison de l'usage, et non plus des labeurs.

Extrait du Poème « Hiver » d'Agrippa d'Aubigné.

Chapitre Five

Une lumière, blanche, étrange, fit son apparition dans toute la chambre, emportant tout le monde avec elle, sans exceptions. Laissant la chambre vide.

Le ciel était d'un noir pure, aussi pure que de l'ébène. Seules quelques étoiles éclairés ce ciel nocturne et sobre tels les ténèbres. Il y avait des arbres très grands, que l'on voyait jusque très haut des le ciel, même la nuit. Des sapins, des chaînes, des pains, il y avait de tout.

Dans cet endroit peu éclairé, une ombre noire semblait bougeait, cherchant à comprendre ce qui lui arrivait. C'était un homme.

Il n'était pas seul, un autre homme, vêtu de beige, cette fois-ci, était à côté de celui-ci et semblait aussi perdu que lui.

-Mais où est-ce que l'on n'a atterrit ? Pourquoi fait-il nuit, maintenant ? S'étonna l'homme en noir.

-On dirait que cette lumière nous a envoyé quelque part dont on ignore encore tout. Affirma l'homme en beige.

-Voyons Castiel, toi qui est un ange ne me dis pas que tu ne sais pas où l'on n'est, toi aussi ?

-Je suis peut-être un ange, mais je ne sais pas tout, John.

-À trois on ira peut-être plus vite, non ? Intervenu une voix familière, dans l'obscurité, qui se rapprochait d'eux. C'était Sam.

-Sam ! Tu n'es pas avec Dean ? S'étonna Castiel.

-Non, je n'ai trouvé ni Dean ni sa sœur sur mon chemin. Déclara-t-il en direction de John, pour qu'il comprenne bien la fin de la phrase, et surtout le sens.

-Quoi ? Tu es en train de me dire qu'ils sont seuls. Rien que tous les deux ? S'affola John.

-En effet, c'est possible, comme c'est possible qu'ils ne soient pas ensemble. Il y a 50/50 de chaque côté.

-Ne t'affole pas pour un rien, John. Tu connais Asuza mieux que personne, et tu devrais savoir depuis longtemps qu'elle n'accorde pas sa sympathie ainsi que sa confiance à n'importe qui. Tu ne crains rien avec ces deux-là, vu comment c'est parti. Déclara Castiel.

Ni John ni Sam n'eurent le temps de donner leur avis, que le sol sous leurs pieds se fissura en de multitudes de fois, les faisant tomber à l'intérieur. Le sol se referma.

OoOoOoOoOoO

Quelques minutes avant, non loin de l'endroit où ce trouvaient les garçons, le ciel était toujours aussi noir, seulement il y avait beaucoup plus d'étoiles. La lune y était même présente un croissant de lune.

L'eau de la mer se mouvées sous le vent frais, les étoiles si reflétèrent.

Au bord de la plage, sur le sable mouillé, une personne à la silhouette au fine que celle d'un ange, regardait la mer, les mains l'une dans l'autre, les yeux fermaient, les cheveux volant dans tous les sens. La lune faisait ressortir le roux acajou de ses cheveux ondulés. Elle adorait regarder le paysage de la mer, et sentir son souffle frais l'enivrer d'un tel bonheur, qu'elle ne sentit point une présence s'approcher d'elle qui posa ses mains sur ses épaules.

Elle ne réagit par de suite, trop envoutée par l'air de la mer, jusqu'à qu'elle rouvre les yeux pour ensuite se retourner. Enlevant les mains de ses épaules avec une impassibilité froide.

-Tu me touches encore une fois, tu vas très comprendre de quoi je suis vraiment capable.

-Tu croyais pouvoir me semer en allant sur la plage, ma belle ? Et bien tu ne me connais pas encore, on dirait. Dit-il en la prenant par les épaules.
-Qu'est ce que tu fais ? Lâche-moi, Winchester ! Tanta-t-elle de se libérer de son emprise, en vain. Il l'a tenait fermement, le regard en plein d'en le sien.

Mais que lui arrive-t-il encore ? Il va me lâcher, oui ! Avant que je lui en colle vraiment une ! Songea-t-elle lorsque quelques secondes plus tard une explosion fit son apparition dans l'eau, juste derrière elle – donc face à Dean. Il la tira loin de l'attaque, avec lui, atterrissant sur le sable chaud de la plage. Asuza allongée sous Dean, qui avait reprit conscience avant elle. Un sourire se dessina sur son visage.

Elle est plutôt mignonne lorsqu'elle est assoupie. Songea-t-il en contemplant son visage de porcelaine tout plein de sable, caché par quelques mèches de cheveux.

-Lève tes salles pattes de là si tu tiens à la vie, Winchester. Ordonna-t-elle en le repoussant violemment.

Elle se leva à son tour lorsque plusieurs démons furent leur apparition. Les encerclant.

-Quel accueil. Il ne fallait pas en faire autant, les gars Déclara tout joviale, Dean lorsqu'Asuza s'attaqua à l'un d'entre eux d'un coup de pied en plein dans la figure. Il tomba à la renverse avant de se faire mettre K.O. par Dean avec un coup de pieds dans le ventre pour se finir en plein milieu des jambes.

-Tu n'as pas besoin de m'imiter, tu sais. Déclara-t-elle en jetant en l'air un deuxième démon, avec seulement un coup de coude dans les côtes.

-Mais qui a dit que je t'imitais ? Il envoya valdinguer un démon avec un coup de point dans le visage, dans les côtes et sous le menton. Il atterrit dans l'eau.

D'un coup le ciel noir devint rouge, rouge sang faisant évaporer les démons restant comme des cendres dans les airs. Une main géante, rouge sang, sortit du ciel, se dirigeant vers Asuza mais Dean lui sauta dessus en l'envoyant le plus loin possible de cette main. Asuza n'eut point le temps de reprendre ses esprits que Dean la fit se relever en la prenant par la main, et ils se mirent à courir, le plus vite possible.

La main continuait à les poursuivre. Ils continuaient à courir de part et d'autre de la plage, allant jusqu'au bord mouillé par les vagues. Asuza se stoppa net à ce moment et recula sans faire attention à la main qui était juste derrière elle. Celle-ci allait pour l'attraper lorsque Dean s'interposa et poussa Asuza dans la mer, se faisant prendre à sa place. La main disparut avec Dean juste après qu'Asuza eut atterrit dans l'eau. Dean avait préféré se faire capturer à sa place.

Elle perdit connaissance, en coulant lentement au fond de l'océan.

OoOoOoOoOoO

Sam, Castiel et John avaient atterrit on ne sait où. Tout était noir et rouge autour d'eux. Cela ressemblait fort à l'image que se faisaient les humains de l'enfer, mais quelque chose disait à Sam qu'ils étaient encore très loin d'être en enfer. Ils étaient dans un endroit surement pire que l'enfer lui-même.

-Où sommes-nous ? Se demanda John en reprenant connaissance, lentement. Le paysage rouge et noir ne l'avait pas encore choqué. Il était trop secoué pour s'en rendre compte, pour le moment.

-Je ne sais pas. Mais cet endroit me rappelle bizarrement quelque chose ? Se pourrait-il ….

À ce moment quelqu'un intervenu. C'était un homme grand, ténébreux aux allures d'un athlète. Il marcha tranquillement vers les trois arrivants, de son allure sensuelle et féline, à la fois. Il affichait un sourire narquois et plus que fier de lui.

-Bienvenue dans mon humble demeure, messieurs. J'attendais vôtre visite depuis un moment. Vôtre ami vous attend dans la grande salle. Il s'arrêta une seconde devant eux, puis se retourna pour reprendre son chemin lorsque Sam l'interpela.

-Nôtre ami ? S'étonna Sam.

-Oui, celui qui accompagnait la princesse sur le bord de la rive du grand bleu il n'y a même pas cinq minutes. Répondit-il fièrement, sans lâcher Sam du regard

OoOoOoOoOoO

Asuza continuait à couler le long du grand bleu lorsqu'une lumière bleue apparut tout autour d'elle. Ne laissant plus que la lumière de visible dans l'eau.

À suivre…

L'envol de la princesse