Auteur : mangafana

Titre : retour à la guerre.

Je travail toujours sans bêta, en espérant que ça vous plaise et qu'il n'y ait pas trop de fautes.

Toutes les reviews seront prises avec plaisir mais si vous n'aimez pas, ne dîtes pas juste que j'écris de la merde, faîtes au moins des critiques constructives, ça sera mieux.

Bonne lecture et j'espère que ça va vous plaire.

John soupira puis descendit chercher le courrier. Depuis plus d'une heure, Lestrade, Donovan et Anderson étaient chez eux et essayaient de convaincre Sherlock qu'il avait tord dans ses déductions.

Bien évidement, ça n'arriverai jamais et ils le savaient tous, mais les policiers insistaient tout de même car l'hypothèse de Sherlock leur paraissait tellement invraisemblable !

Comment un homme avait-il pu se suicider avec une balle dans le ventre et une autre dans la tête … et les balles ne venaient même pas de la même arme !

Sherlock leur soutenait que l'homme s'était tué avec une balle dans le ventre, mais la blessure ne l'avait pas achevé sur le coup, ce qui lui avait permis d'utiliser le mini canon sur son bureau (un simple objet décoratif en fait, un presse-papier) qu'il avait bidouillé afin de lui faire tirer de vraies balles à l'aide d'une petite mèche.

Il avait ensuite obtenu l'assistance de sa femme pour remettre le mini canon correctement, nettoyer toutes les traces de la mèche puis jeter la première arme dans la Tamise.

Pourquoi cette mise en scène ?

Pour que sa femme reçoive l'assurance vie, bien sûr.

Mais pourquoi ne pas simuler la mort, dans ce cas ?

L'homme était condamné, cancer du foie.

John savait que Sherlock avait raison, et Lestrade aussi, sans doute, mais cette hypothèse était tellement invraisemblable !

Sachant que Sherlock finirait par les convaincre parce qu'il avait raison, John avait décidé de s'occuper autrement qu'en les entendant tous se hurler dessus. Il descendit et prit le courrier sur le buffet du vestibule.

« Mais puisque je vous dit qu'il est impossible de se suicider avec DEUX balles différentes et mortelles dans le corps.

-Anderson, vous êtes encore plus stupide que vous le paraissez, je viens de vous expliquer, c'était une mise en scène pour toucher l'assurance vie.

-Sherlock …

-Arrêtez de dire n'importe quoi le taré, sa femme était effondrée, elle n'aurait jamais pu l'assister dans ce suicide.

-Il lui a envoyé un mail avant de se suicider. Elle n'a fait que suivre ses instructions, prenez contact avec le fournisseur internet pour retrouver ce mail, ou plus simple, regardez dans sa corbeille, elle n'a pas dû penser à le supprimer totalement.

-Sherlock …

-Mais le bruit, personne n'a entendu le moindre son alors que 2 balles ont été tirées, ça prouve bien que quelqu'un était là et a utiliser un silencieux.

-Mais réfléchissez Lestrade, il habite près du métro, vérifiez, les horaires du suicide, ils doivent correspondre au passage d'un train, au moins le premier tir, et …

-SHERLOCK ! »

Tous se mirent alors à regarder John Watson avec étonnement. C'était lui qui avait crié, les avaient interrompus.

Alors qu'aucun d'entre eux ne l'avait jamais entendu élever la voix avant, pas même Sherlock.

John regardait son ami dans les yeux, une lettre ouverte à la main, semblant assez abasourdi.

« John ?

-Je viens de recevoir une lettre … de l'armée … on me renvois en Afghanistan.

-Comment ?

-Je suis remobilisé.

-Mais … je ne comprends pas, vous êtes militaire ? Je pensais que vous étiez médecin ?

-Je suis médecin dans l'armée.

-Et on vous envoi en Afghanistan ?

-On m'y renvoi, en fait.

-Vous avez déjà fait la guerre et vous êtes revenu ?

-Blessé à la guerre.

-Et ils vous renvoient là bas ?

-Il semblerait …

-Mais … tu as passé une visite d'aptitude, récemment, tu ne m'as rien dit. Tu as été diagnostiqué apte au service ?

-Non, je n'ai pas revu de médecin militaire depuis qu'on m'a soigné l'épaule.

-Alors …

-Je ne sais pas, Sherlock. J'ai juste été rappelé au front, c'est tout !

-J'appel Mycroft. »

Sherlock sorti son portable et s'apprêtait à appeler quand John franchi la distance les séparant et lui subtilisa son téléphone :

« C'est hors de question Sherlock. Quand la nation m'appel, je réponds à cet appel, je ne me cache pas derrière mes connaissances ou les tiennes, tu entends ? »

John avait dit ses mots en criant, regardant Sherlock droit dans les yeux.

Voyant Sherlock déstabilisé par son deuxième éclat de voix en même pas 5 minutes, John baissa les yeux et déclara :

« Je dois aller vérifier que mes uniformes et mes affaires soient en ordres … j'ai été convoqué demain matin à 8 heures dans la base aéronautique au nord de Londres. Je dois me préparer. Bonsoir. »

Puis, tournant le dos à tous, il monta s'enfermer dans sa chambre.

Sherlock se laissa alors tomber sur le fauteuil se trouvant derrière lui, joignant les mains sous mon menton, en profonde réflexion.

Donovan s'approcha de lui puis, s'accroupissant pour être à son niveau, elle lui posa une main sur le genou et lui demanda :

« Est-ce que ça va aller ?

-Vous vous inquiétez pour moi, maintenant ?

-Je ne vous aime pas, et je ne crois pas non plus en vos compétences et en vos déductions mais … je ne crois pas non plus que vous n'éprouviez aucune émotion et je pense savoir quels sont ceux que vous éprouvez pour lui. Alors je voulais savoir si vous alliez bien ?

-Je n'ai aucune émotion particulière pour John.

-Bien sur, on y croit tous. John Watson est le seul de qui vous acceptez les compliments, vous le trainez partout avec vous et vous vous inquiétez régulièrement de lui quand il n'est pas près de vous. C'est le seul avec qui je vous ai jamais vu sourire et vous cédez facilement à ses demandes, même si vous savez que ce sont de mauvaises idées où que vous ne voyez pas de plus-values. Sherlock Holmes, vous êtes amoureux de John Watson.

-Rah, beurk, vous êtes encore plus bizarre et dégoutant que je ne le pensais.

-Oh, silence Anderson, tu n'y connais rien à l'amour. Tu l'aurais sous le nez que tu ne le verrais jamais. Tu as une femme qui t'adore et pourtant tu couche régulièrement avec moi. J'ai commencé à tomber amoureuse de toi et tu as commencé à fricoter avec la nouvelle stagiaire. Lui, il est atrophié des sentiments, mais celui qui n'a pas de cœur ici, c'est toi alors tais toi. » Déclara Donovan en fusillant Anderson du regard.

Puis, se retournant vers Holmes :

« Ecoutez, je suis la première à vous dénigrer mais vous avez quelque chose que je n'ai pas encore effleuré du bout des doigts, l'amour, alors ne le laissez pas passer et rejoignez le dans sa chambre pour passer la nuit, peut-être une de ses dernières, avec lui. »

Cette dernière argumentation eut raison de Sherlock qui se leva et se dirigea vers la chambre de John, sans même jeter un dernier regard aux policiers dans son salon, se fichant éperdument de n'avoir pas réussi à les convaincre du suicide de Everett Bennett.

Le seul qui important était John Watson et il allait le rejoindre.

Sally Donovan se leva et se passa une main dans les cheveux, gênée de s'être donné en spectacle comme ça devant son supérieur.

« Allez, venez Sally, laissons les tranquille.

-Oui lieutenant. »

Lestrade laissa Sally passer devant lui, lui adressant un sourire, fier de sa collègue.

Anderson essaya de discuter avec elle mais il fut repoussé par Lestrade qui lui jeta un regard glacial.

Il ferait mieux de rester discret pendant quelque temps, Lestrade avait l'air de lui en vouloir.

Sherlock s'arrêta devant la porte de John et hésita à rentrer … ce que lui avait dit Donovan, étrangement, n'était pas dénué de sens … Il y réfléchi quelques instants puis analysa rapidement ses sentiments.

Il ne l'avait jamais fait avant car il ne pensait pas en avoir mais … l'annonce du prochain départ de John et la possibilité qu'il ne revienne pas de la guerre lui avait comme enfoncé un poignard dans le cœur … il souffrait … son cœur le faisait souffrir de la possible perte de John … il était amoureux de John …

Il n'arrivait pas à croire à sa propre conclusion pourtant c'était tellement logique.

Tous ses sentiments qu'il faisait naitre en lui.

Il avait comme une douce chaleur qui se répandait dans son ventre à chaque fois que John lui adressait un compliment ou un sourire.

Sherlock le cherchait constamment des yeux et depuis quelques temps, quand il n'était pas à ses côtés, le détective s'était surpris à se dire « qu'en penserai John ? », alors qu'il ne fichait de l'avis de tous les autres … mais pas de celui de John … même s'il n'était pas toujours des plus pertinent, il lui était essentiel.

Et Donovan avait raison, avec John, il souriait … et il riait, même !

Depuis aussi longtemps qu'il puisse se souvenir, il n'avait jamais ri ou souri pour qui que ce soit !

Il avait même volé un cendrier à Buckingham Palace pour lui !

Sherlock avança la main vers la poigné de la porte de la chambre de John mais s'arrêta en voyant sa main trembler.

Il la regarda puis la secoua, agacé, il ne tremblait jamais, n'avait jamais peur de rien, mais là il avait peur … de le perdre …

Respirant un grand coup, Sherlock s'avança et tourna la poignée de la porte de la chambre de John.

Il poussa cette dernière et vit John, debout devant lui, lui tournant le dos, penché sur son sac militaire qu'il remplissait d'uniformes.

« John …

-Qu'est-ce que tu veux, Sherlock.

-Tu sais ce que je veux.

-Non, c'est faux, je n'ai jamais réussi à te décrypter. J'aurai aimé en être capable et j'ai espéré, longtemps, mais tu n'avais aucun geste ou aucune parole envers moi alors j'en ai conclu que je m'étais trompé.

-Non, tu avais raison.

-Tu sais ce que je ressens pour toi depuis longtemps. Je ne suis pas bon pour me dissimuler et je n'ai jamais voulu te le cacher, mais tu ne changeais pas d'attitude envers moi, toujours égal à toi-même alors j'ai pensé que je me faisais des films …

-Non, ce n'est pas le cas, moi aussi je …

-Tu ? Tu n'arrives même pas à le dire, Sherlock.

-Tu ne l'as jamais dit non plus.

-Non, mais moi je te le montre, alors que tu n'as jamais aucun geste envers moi, alors … »

Sherlock traversa la distance les séparant puis, prenant John par les épaules, il posa ses lèvres sur celles du médecin, tout d'abord timidement puis plus passionnément, l'embrassant sensuellement, comblant chaque recoin de la bouche de John de sa langue, l'envahissant, le possédant.

John soupira d'aise puis fit quelque chose qu'il avait toujours voulu faire … il se rapprocha encore de Sherlock, collant son corps au sien, puis leva les bras et mélangea ses doigts aux boucles délicates de son ami … enfin, il était tellement plus qu'un ami depuis toujours mais maintenant …

Mais John ne pensa pas vraiment à ça alors qu'il caressait les mèches brunes de Sherlock, trop occupé à soupirer et à profiter du moment, de la bouche de Sherlock sur la sienne, de sa langue jouant avec la sienne, de ses mains qu'il avait finalement descendu sur sa taille, et de tout son corps, pressé contre le sien … et de cette bosse au niveau de son aine …

Une des mains de Sherlock quitta la taille de John et parti agripper le sac posé sur le lit. Elle le tira jusqu'à ce qu'il tombe par terre puis Sherlock se pencha sur John, le faisant tout doucement et délicatement s'étendre sur le lit.

Les mains de John toujours dans ses cheveux, le médecin soupira, poussa un petit gémissement très sensuel aux oreilles de Sherlock puis il se tortilla un peu, s'installant plus confortablement. Sherlock le laissa faire, heureux que John ne le repousse pas, se concentrant pour lui procurer le plus de bonheur possible, et il senti qu'il avait réussi quand, doucement, voluptueusement, John, ayant enfin trouvé la position idéale pour lui, remonta ses jambes afin qu'elles encadrent Sherlock, permettant à celui-ci de s'installer plus confortable sur lui, son érection s'appuyant contre la sienne, l'excitant encore plus.

Sherlock descendit enfin ses mains, finissant par les poser sur les cuisses de son amour, les caressant, les malaxant, promesses de voluptés à venir.

John remercia le chauffeur de taxi puis descendit de celui-ci. Il récupéra son sac militaire et se dirigea vers le garde qui protégeait la base à partir de laquelle il devait repartir en Afghanistan.

Il remit sa convocation et sa carte militaire au factionnaire qui le laissa rentrer en lui indiquant de se rendre sur la piste de décollage 9, celle sur laquelle son avion était prêt au départ.

John remercia et rentra dans la base. Il se dirigea vers la piste de décollage quand la portière arrière d'une berline garée non loin s'ouvrit, laissant sortir Mycroft Holmes.

John regarda l'aîné des Holmes se diriger vers lui assez étonné.

« Bonjour Dr Watson, comment allez-vous ?

-Mycroft ? Mais que faîtes vous là ?

-Je viens vous confier une mission. Au fait, je suis étonné, mon frère ne vous a pas accompagné ?

-Non, il dormait encore, ou plutôt faisait semblant de dormir encore quand je suis parti, sans doute pour éviter de me dire au revoir … vous avez parlé d'une mission ? Mais … attendez, ne me dîtes pas que c'est vous qui m'avez fait réintégrer l'armée !

-Si, c'est bien moi … mais je vous en pris, confiez donc à mon chauffeur votre sac et montons dans ma voiture, je vous conduirais à votre avion et surtout, ce que je vous dirai restera entre nous. »

Le chauffeur en question pris d'autorité le sac de John pendant que Mycroft lui indiquait sa voiture d'un geste de la main.

John monta dans la berline, suivi de Mycroft et du chauffeur. Mycroft remonta la vitre de séparation entre la plage arrière de la place du conducteur et se retourna vers John.

« Vous avez donc une mission à me confier, disiez vous. Et c'est la raison pour laquelle vous m'avez fait réintégrer l'armée et la guerre.

-En effet. C'est une mission des plus délicates et je souhaitais la confier à quelqu'un de confiance.

-Pourquoi ne pas la confier à vos services secrets dans ce cas ?

-Je crois avoir dit que je souhaitais confier cette mission à quelqu'un de confiance. Je n'ai aucune confiance en ces agents secrets, ils pourraient me trahir pour de l'argent. Tandis que vous, je sais très bien que je peux avoir confiance en vous. Vous êtes loyal envers votre pays et envers vos principes mais surtout vous êtes loyal envers mon frère et vous feriez n'importe quoi pour lui.

-Oui, c'est vrai, mais ce n'est pas Sherlock qui me demande quelque chose actuellement, c'est vous, et je ne vous doit rien.

-Exact, cela dit … je sais que vous tenez beaucoup à mon frère … et plus qu'en simple ami au vu de la nuit dernière …

-Quoi ? Mais comment savez-vous … ?

-J'ai mes sources.

-Vous nous espionnez ?

-Oh, allons, disons plutôt que je ne fais que surveiller mon petit frère, en grand frère attentif. Or, il se trouve que, même si je n'ai rien contre vos préférences et celles de mon frère, les partageant même, notre mère est assez … déçue de ne pas avoir de petits enfants de Sherlock. Je pourrais faire en sorte d'arrondir les angles avec elle et ainsi, vous ne seriez pas entre eux si une dispute devait éclater.

-… je sais pertinemment que Sherlock se moque de l'assentiment de votre mère et qu'il me choisira s'il devait faire un choix, mais je préfèrerai autant que ce ne soit pas le cas.

-Je peux donc arranger ça. Je peux également faire en sorte que vous reveniez sain et sauf de la guerre, et ça, c'est le plus important, après tout. Revenant vivant, vous serez libre de continuer votre vie d'amour avec Sherlock… avec ma bénédiction … et sans que je ne vous mette des bâtons dans les roues.

-Et que dois-je faire ?

-Vous le saurez plus tard. Pour l'instant vous allez prendre ce téléphone satellite avec lequel je vous donnerais mes instructions. Je vous appellerai pour plus de précision mais je peux toujours vous dire que j'attends de vous que vous me rameniez quelque chose d'Afghanistan.

-Si c'est un souvenir, pas de problème, je fais l'allée retour et je reviens avec un tapis ou une statuette quelconque …

-Très drôle, vous vous doutez bien que c'est un peu plus important que ça. Vous voyez cet avion ? »

La voiture s'était en effet arrêtée devant la piste de décollage n°9 sur laquelle se trouvait un avion visiblement prêt à décoller, ses moteurs en marche. John hocha la tête.

« Oui, et d'ailleurs il faudrait peut-être que j'y aille, il ne va pas m'attendre.

-Détrompez vous, docteur Watson, il ne décollera pas sans vous. Dans cet avion, vous trouverez des commandos, cette équipe est là pour vous. Dès que vous entrerez dans cet avion, vous serez son médecin et ils compteront sur vous, vous irez au front avec eux, vous les soignerez et prendrez soin d'eux. Vous êtes leur médecin. Pourtant, ils ont tous l'ordre de vous protéger, quoi qu'il en coûte … même au prix du sacrifice ultime, c'est leur mission. Leur chef de section décidera des missions à suivre mais à un moment, grâce à un mot de passe que je vous transmettrez par téléphone en même temps que la mission, vous deviendrez leur commandant et c'est vous qui déciderez de la mission. Alors, vous devrez tout faire pour que cette mission réussisse. Absolument tout.

-Je vois. Est-ce que j'ai une équipe médicale avec moi ou dois-je m'occuper d'eux tout seul ?

-Vous serez seul ave eux. Mais ne vous inquiétez pas, ils ne vous mangeront pas, comme je vous l'ai dit, ils ont ordre de vous protéger quoi qu'il en coûte. Acceptez-vous cette mission ?

-Comme si j'avais le choix.

-On a toujours le choix, docteur Watson.

-Oui, je sais … tout comme je sais que vous n'aviez pas besoin de me menacer ou de m'appâter, j'aurai fait la mission que vous m'auriez donnée sans toute cette mise en scène.

-Je n'en étais pas sûr, d'où ses précautions. Cela dit, ça vous ressemble bien, en effet. Donc vous acceptez ?

-Oui.

-Bien, voici le téléphone en question, surtout ne le perdez pas, il sera difficilement remplacé … »

John pris le téléphone portable que lui tendait Mycroft puis sorti de la voiture. Il récupéra son sac puis se dirigea vers l'avion pour partir pour la guerre.

A suivre.