Kikou.

Alors ce n'est pas une nouvelle fic, c'est juste « le bonus » de « C'en est de trop ».

J'ai préféré y mettre en tant que nouvelle histoire, avec des chapitres différents, car j'avais peur que ça fasse trop lourd à la suite de mon autre fic et ceci permettra d'être plus compréhenssible.

Moui bon, vous vous en fichez, je m'en doute mais bon.

Donc petit rappel avant : Tony, après la mort de son papa, a réagi pas comme il le faudrait et a posé son arme sur sa tempe pour en finir avec sa vie. Heureusement il n'a rien fait et tout est bien qui finit bien.

Oui enfin presque. La direction a exigé un suivi psychologique avant de pouvoir reprendre le travail sur le terrain.

Bon fini de blablater, je vous laisse lire pour mieux comprendre.

Bonne lecture.


- Cela vous était-il déjà arrivé d'y penser ?

- Non, bien sûr que non.

- En êtes-vous certain ?

- Puisque je vous le dis.

- Pourquoi ce geste alors ?

- Honnêtement ! J'en sais rien. Je n'étais pas moi-même, je venais de perdre mon père et j'avais bu.

- Justement, il a souvent été démontré, que l'alcool permet à notre subconscient, de montrer notre véritable nature.

- J'ai donné ma démission aussi ce jour-là, et ça ne veut pas dire pour autant que j'en aie envie aujourd'hui.

- Vous n'étiez pas vous-même, sous l'effet de l'alcool, et vous avez pris le temps d'écrire cette lettre !

- Qu'insinuez-vous ?

- A vous de me le dire ?

- Ecoutez, si je suis ici, c'est par obligation. C'est mon seul moyen de retrouver mon job, alors s'il vous plaît, ne me faîtes pas dire ce que je n'aie jamais eu envie de faire.

- Effectivement, mon travail consiste à savoir si vous êtes apte à retrouver votre place sans que vous puissiez de nouveau songer ou passer à l'acte en ôtant votre vie.

- C'est ridicule !

- Sur le terrain vous portez une arme à feu. Il est facile de s'en servir ou pas.

- Je ne comprends rien à ce que vous dites.

- Imaginons qu'un suspect armé potentiellement prêt à tirer, soit face à vous. Quelle sera votre décision ?

- Je ne vois pas le rapport avec une tentative de suicide, non faite, sur un coup de tête.

- Pourtant y en a une. Le suicide de sa main ou par intermédiaire est tout aussi dangereux.

- Vous voulez dire que je pourrais volontairement me laisser tirer dessus ?

- C'est-ce que vous feriez ?

- Non, quelle idée !

- Qui me dit le contraire !

- Ma vie est une chose, celle des autres en est une autre. Jamais je ne laisserais un suspect s'en sortir et encore moins mettre la vie en danger de mes coéquipiers en agissant aussi stupidement.

- Qu'en est-il de vos sautes d'humeurs ?

- Je ne vois pas de quoi vous parler ?

- Ne jouez pas les innocents. J'ai eu vent de vos différends avec votre supérieur ce jour-là mais aussi avec vos collègues.

- Vous avez déjà perdu quelqu'un de proche docteur ?

- Ce n'est pas de moi qu'on parle.

- Moi, non seulement j'ai perdu des proches, de la famille et pas seulement parce que c'était leur tour, mais parce qu'un déjanté leur a ôté la vie.

- Et quel est votre ressenti à propos de ça ?

- C'est dur. C'est très dur, de savoir qu'on n'a pas été là pour les protéger alors que c'est notre travail.

- Celui qui a tué votre père, a attenté à la vôtre aussi et celle de votre patron. Comment vous sentez-vous aujourd'hui ?

- On s'en est sortis tous les deux.

- Grâce à votre coéquipière, à qui, vous avez suggéré de vous tirer dessus.

- Dans la jambe.

- Vous avez été touché à l'épaule !

- Ah ça, ce sont les risques du métier.

- Quel effet ça vous a fait, quand la balle vous a touché ?

- Vous n'avez pas d'autres questions moins stupides ?

- Répondez !

- La douleur a envahi tout mon corps mais j'ai surtout été surpris de la recevoir dans l'épaule, ce n'était pas le plan.

- Le plan ?

- Ecoutez, j'ai toute confiance en ma coéquipière mais c'était vraiment la seule solution pour éviter que mon assaillant m'entraîne avec lui ou ne me tue.

- Bien, ça sera tout pour aujourd'hui agent DiNozzo.

- Vous ne me donnez pas l'attestation de retour sur le terrain ?

- Pas encore. Il faut que je réfléchisse et il me semble qu'une autre séance serait la bienvenue. Demain en fin de journée.

Tony se lève de sa chaise en fixant de haine le psychologue face à lui et sort de la salle en claquant la porte.

Il traverse la passerelle d'un pas rapide et décidé puis descend ensuite les escaliers menant à l'open space.

Arrivé à son bureau, il s'assoit sur sa chaise énervé et pose sa tête dans ses mains.

Gibbs arrive à ce moment-là, dans l'open-space, avec un café dans la main et aussitôt Tony se lève à sa rencontre.

- Gibbs, il faut que tu m'aides ! J'ai fait trois séances avec ce stupide psy, c'est plus qu'un homme puisse supporter. Au début j'ai pris ça à la rigolade mais ayant compris que c'était sérieux, j'ai été franc mais rien. Il refuse de me donner cette stupide attestation. Fais quelque chose je t'en supplie ! Va voir Vance, va voir ce psy, fais ce que tu veux, même si c'est illégale, mais fait quelque chose je t'en supplie.

- Non.

- Non !

Gibbs se détourne de Tony et va s'asseoir à son bureau. Tony reste stoïque un instant au milieu des bureaux et se décide à aller faire face à Gibbs.

- Non, c'est tout ce que tu as à me dire.

Gibbs boit une gorgée de son café sans répondre.

- Tu veux plus de moi sur le terrain c'est-ça ? Tu n'as plus confiance en moi ?

Gibbs lève la tête vers son agent puis se lève et fait le tour de son bureau pour se mettre face à Tony.

- Avant de me convaincre ou de convaincre le psy Tony, fais ce que tu as à faire.

- Je ne comprends pas !

- Y a trois personnes qui s'inquiètent pour toi et qui ne sont pas prêtes à oublier ce jour-là.

Tony penche sa tête en arrière en soupirant tout en serrant la mâchoire.

Gibbs lui pose sa main sur son épaule faisant baisser le regard de Tony vers lui.

- J'aurais toujours confiance en toi et je ne suis pas prêt à te perdre. Mais cette fois-ci, c'est ton combat. A toi de faire en sorte que les autres te retrouvent.

- Et toi ?

- Moi ! Je ne suis pas comme les autres. Et toi non plus !

Tony sourit à cette dernière remarque alors que Gibbs lui fait un clin d'œil avant de le laisser pour rejoindre Ducky à la salle d'autopsie.

Tony regarde vers son bureau et sourit en voyant le portrait d'Abby qu'il avait retouché. Il tourne la tête ensuite vers le bureau d'en face, celui de Ziva, et laisse son regard vers le petit drapeau israélien dans le pot de crayon puis s'en détourne jusqu'au bureau sur sa gauche, celui de McGee et secoue la tête en voyant son gros mug à pois posé dessus.


Voilou, pour la première partie.

J'aurais pu attendre pour vous poster le reste, mais comme je l'ai dit avant, ceci est "UN" bonus, donc je vous poste tout le reste tout de suite.

Ouais je sais, c'est bizzar, c'est peut-être nul aussi, mais j'ai une autre fic en cour alors je ne m'éternise pas avec.

Petits coms, me farait très plaisir!

Merci