Hello les amiiiis ! Me revoilà pour une nouvelle très longue fanfiction ! Pour ceux qui me connaissent des Mafiosi, ne vous inquiétez pas, je n'abandonne pas, je vais faire les deux parallèlement! ^^

Donc je vous présente Maple & Birds, vous l'avez peut-être lu, c'est une traduction, de Shinigami-cat,clair ? :P Merci à elle de m'avoir laissé traduire cette fanfiction, je t'en suis très reconnaissante! Je vous invite donc à aller lire la version originale, parce que c'est toujours mieux! :) Avertissement: Il va y avoir 72 chapitres, je le sais parce que l'histoire originale est déjà publiée et complet. Mais sérieusement, ça en vaut la peine ! On va voir si je peux la rendre aussi géniale qu'elle l'est, mais personnellement c'est une des meilleures fanfictions que j'ai lues ! :P

Je dois vous avertir, cette fanfiction est classée M, ce n'est pas pour rien: il y aura violence, mauvais langage, thème de suicide, éléments surnaturels et sexe, un peu.

Aussi, le titre de la chanson utilisée est A Place Where You Belong, de Bullet for my Valentine.

Bon, je pense que j'ai fait le tour, voici donc le prologue ;)


Tu n'es plus là, tu n'es plus là

Gilbert s'assit sur son lit, un crayon rouge à la main. Il s'était enfermé à double tour dans sa chambre et refusait de sortir. Rien ne pouvait le faire partir. Même pas son frère, qui cognait violemment à sa porte.

- Va-t'en, West ! cria Gilbert. Je ne veux parler à personne !

- Gilbert, ouvre la porte ! Contente-toi d'ouvrir la porte !

- JE T'AI DIT DE T'EN ALLER ! JE NE SORS PAS DE MA CHAMBRE AUJOURD'HUI ! VA-T'EN !

- Ça fait un an ! Tu ne peux pas continuer de te blâmer pour ça !

Gilbert lança le crayon contre la porte tout en ramenant ses genoux sur sa poitrine.

- Je sortirai plus tard… J'ai juste besoin d'être seul pour le moment…

Your body's cold, hope is lost, I can't let go
Can I die with you so we can never grow old?
Cut the ties, cut the ties with this note you left behind
As I read the words I hear you telling me why

- D'accord, concéda Ludwig après une courte pause. À condition que tu sortes, aujourd'hui.

Gibert entendit les pas de Ludwig qui s'éloignait et soupira. Il se rendit à sa table de chevet et ouvrit un des tiroirs. Après une fouille rapide, il prit entre ses doigts un morceau de papier. Il ne regarda même pas ce qui y était écrit. Il en avait depuis longtemps mémorisé le contenu. Il le porta à son cœur en essayant de maîtriser les sanglots qui parcouraient son corps. C'était inefficace.

Too late, too late, I never said goodbye
Too late, too late, can't even ask you why
And now I'm wasting away in my own misery
I hope you're finally gone to a place where you belong

Il se détestait tellement pour ce qui était arrivé. Il savait bien qu'il n'avait eu aucun contrôle des évènements, mais il aurait dû être avec lui. Il aurait dû pouvoir le sauver… Il aurait pu… Il aurait dû… il l'aurait fait…Mais il n'y était même pas.

My sadness shows as your name is carved in stone
Can't erase the words so the reality grows
I wish I'd died on that night right by your side
So just kill me now and let the good times roll

Il pouvait encore revoir le jour où ils avaient descendu son cercueil dans sa tombe. Il se rappelait qu'il n'avait pas pleuré, ce jour-là. Il n'avait pas vu l'intérêt de pleurer un cercueil vide. Il se rappelait comment les gens autour de lui l'avaient regardé. Comme s'il n'était au bon endroit, comme s'il n'avait pas le droit d'être présent. Il n'était pas de la famille; il n'était pas en deuil. Mais qu'est-ce qu'ils en savaient ? Ils étaient stupides. Ce jour-là, il voulait mourir.

Too late, too late, I never said goodbye
Too late, too late, can't even ask you why
And now I'm wasting away in my own misery
I hope you're finally gone to a place where you belong

Gilbert sécha ses larmes et s'assit. Il ne voulait plus pleurer. Plus maintenant. Il ne voulait plus être ici. Plus maintenant. Il ne voulait plus souffrir. Plus maintenant. Il replaça le morceau de papier dans son tiroir et marcha sans bruit vers la porte de sa chambre. Il l'ouvrit et regarda le corridor. Son frère n'était pas là, ni son grand-père, mais ils n'étaient pas loin.

Précautionneusement, il alla dans la salle de bain, avant de s'y enfermer. Il ferma ses yeux et prit une grande respiration. Il allait le faire. Il ouvrit un des tiroirs sous l'évier et prit une lame de rasoir. Il roula sa manche et pressa la lame contre son poignet.

Will you wait for me? Will you wait for me?
Will I see you on the other side?
You don't have to wait too long, yeah, yeah
Will you come to me? Will you come to me?
Will you take me to the other side
'Cause here I don't belong

Peu après, son bras était criblé de coupures, de coupures peu profondes. Ça faisait trop mal de couper profondément pour l'instant. Il murmura pour lui-même : «Allez, il m'attend. Je ne peux plus me dégonfler, maintenant. Ce n'est qu'un peu de douleur. Je peux en prendre, je suis si extraordinaire.» Il visa son poignet de sa lame, la leva dans les airs et la redescendit à toute vitesse. Du sang couvrit les murs tandis que Gilbert cria de douleur.

Immédiatement, Ludwig et son grand-père heurtèrent la porte de leurs poings puissants.

- OUVRE CETTE PORTE MAINTENANT, GILBERT ! hurla son grand-père.

- BRUDER NE FAIS PAS ÇA ! ajouta Ludwig, tout aussi fort que son grand-père.

Gilbert commença à paniquer. S'ils traversaient la porte, ils l'empêcheraient, mais il ne pouvait laisser cela arriver.

- ALLEZ-VOUS-EN ! cria-t-il. PARTEZ ! JE VAIS BIEN ! LAISSEZ-MOI TRANQUILLE ! PARTEZ ! PARTEZ ! PARTEZ !

En vitesse, il prit la lame de sa main nouvellement tachée de sang et ouvrit son deuxième poignet. Il regarda la marée de sang qui coulait de ses poignets au sol. Il continuait d'entendre sa famille, qui essayait de briser la porte, mais elle était trop solide.

Too late, too late, I never said goodbye
Too late, too late, can't even ask you why
And now I'm wasting away in my own misery
I hope you're finally gone to a place where you belong

Gilbert commençait à voir les murs bouger un peu. Il s'assit sur le sol, contre le bain. Il avait entendu de personnes qui avaient approché la mort de très près qu'avant de mourir, on ressentait un froid, comme un vide à l'intérieur de soi-même, mais lui, se sentait bien. C'était un sentiment merveilleux, presque comme s'il flottait.

Ses paupières commencèrent à devenir lourdes. Il écoutait le son des battements de son cœur, qui battait difficilement dans sa poitrine : bo-boum, bo-boum, bo-boum, bo-boum… bo-boum… bo-boum… bo-boum… bo… boum… bo… boum… bo…

I never said goodbye, oh, can't even ask you why
I'm wasting away in my own misery
I hope you're finally gone to a place where you belong


Voilà ! Donc dites-moi ce vous en pensez pour un prologue... ;) La suite devrait venir... un jour... :P