Ohayo!! Alors voici ma première fic sur loveless!! (le premier n'étant qu'un poème, je ne pouvait le compter pour une fic) bon alors pour faire passer ma déprime, j'ai décidé d'écrire!! (TT… les pauvres…) m'enfin bon je ne sais si vous allez aimer, je ne sais même pas si il y aura une suite, (probablement si je déprime encore – ce qui est très probable) et pour les fautes, il est possible qu'il y en ait, je n'ai pas vraiment vérifié (la flemme de le faire) bon alors… bonne lecture!!
Questions sans réponses
''Ces mots, ces mots que tu me dis si souvent. Notre amour que tu ne cesses de témoigner sans pour autant avoir une preuve que je t'aime. À qui adresse tu ces paroles ? À moi, ou à Seimei ? Tu dis aimer, être prêt à tout pour moi, seulement, le fais-tu pour moi ou pour Seimei ?
Seimei, je te hais tellement. Pourquoi m'avoir abandonné ? Pourquoi avoir donné cet ordre à Sôbi ? Pourquoi avoir fait en sorte qu'il soit mon combattant. Tout aurait tellement été plus facile si seulement…. Si seulement…''Une silhouette vint se dessiner dans la fenêtre. Sôbi.. il n'y avait que lui pour venir à cette heure. Il frappa à la fenêtre, faisant sortir Ritsuka de ses pensées. Il se leva et alla ouvrir l'issue à son combattant.
Sôbi… Qu'est-ce que tu fais ici ?
J'avais envi de te voir.
Ritsuka le dévisagea un moment avant d'aller fermer la fenêtre.
Tu ne dormais pas ?
J'arrive pas à dormir… Et toi, tu ne dors jamais ?
Je ne peux dormir si je sais que Ritsuka ne dors pas.
La ferme
Sôbi se rapprocha de son sacrifice, et il enroula son bras autour de la taille de celui-ci. De son autre main il lui caressa le visage puis lui murmura à l'oreille « Laisse moi éclairer tes nuits de solitudes ». Comme pour prouver ses dires, il scella sa bouche à celle de Ritsuka les plongeant dans une passion des plus avides. Aucun des 2 ne semblait vouloir arrêter ce moment magique. Sa langue frétillante vint doucement se glisser dans la bouche de son sacrifice. Ritsuka semblait s'abandonner à lui. Mais Sôbi n'en profita pas plus et détacha ses lèvres de celles de son futur amant. Il ouvra la fenêtre prêt à partir, mais il perçu la voix de Ritsuka. Il se retourna pour voir le visage du cadet
Pourquoi ? Pourquoi tu fais ça ?
Suki da yo, Ritsuka.
L'homme disparu dans la pénombre de la nuit. Ritsuka s'étendit sur son lit, se torturant de ses diverses questions. Puis doucement il sombra dans le néant.
Kâsan…
Un couteau sanglant entrant dans la chair.
Kâsan...
Du sang se déversant sur le sol.
YAMETE KÂSAN!!
La lame tranchant le cou de sa victime.
Pourquoi…
Un petit être tombant à genou
Pourquoi avoir fait ça…
Une boule se formé au fond de sa gorge
Pourquoi l'avoir tué ?
Un regard accusateur se poser sur lui
Otosei… kâsan…
Des larmes se déverser sur chacune de ses joues
Parce qu'il le méritait
SEIMEI!!
Ritsuka se réveilla brutalement. Encore ce cauchemar. Combien de fois cette semaine ? Combien de fois avait-il fait ce rêve ? Il regarda son cadran 4h 37. Il détourna le regard, observant son téléphone. Il voudrait tant l'appeler, entendre sa voix, qu'il vienne le réconforter, le serrer dans ses bras…
Une larme silencieuse vint se joindre aux tumultes de la nuit, une autre. Il n'arrivait pas à le défaire de ses pensées. Pourquoi ? Cet homme, il ne cessait de lui mentir, lui désobéir. Il était si proche et si éloigné de lui. Comment savoir ses sentiments ? Lui-même ne comprenait pas les siens. À chaque fois qu'il le voyait il ressentait une haine énorme, si profonde au fond de lui, une haine encré au fond de son cœur, une haine qu'il a apprit à aimer. Malgré cette haine incontrôlable, il l'aime, de tout son cœur, un amour fou, un amour dont même Aphrodite ne peut rivaliser. Mais pourquoi ce sentiment ? Pourquoi l'aime-t-il à en mourir ? Alors qu'en fait, tout n'est que mensonge et tromperie.
Il se sentait perdu, étouffé. Comme s'il avait été emporté par la mer, une mer douce et belle, que lorsque le vent se lève, la beauté disparaît pour laisser place à un champ de bataille. Perdu au milieu ne trouvant autre moyen que de se laisser flotter au dessus. Puis il se retrouve perdu sur une île déserte. L'île de ses sentiments, de sa vie. Ses souvenirs avaient été emportés à jamais par les vagues lui faisant perdre son enfance….
Le cadran sonna. Déjà 7h 30, il allait être en retard s'il ne se dépêchait pas. Il s'habilla rapidement, prit son sac, et partit prenant bien soin de ne pas trop faire de bruit pour ne pas réveiller la tempête. Il marcha seul. Comme à son habitude.
Rendu à l'école, il ne vit ni Yuiko, ni Yayoi. Cette journée allait donc être encore plus longue et chiante qu'à l'habitude. Il entra dans sa classe, et balaya la pièce du regard, ils n'y étaient pas. Ritsuka alla s'asseoir à sa place habituelle, et attendit. La cloche sonna. Sensei arriva, et commença son cour. Le coude sur son bureau, la tête accoté sur sa main, Ritsuka regarda dehors, l'air songeur. La journée se passa donc ainsi, seul, sans personne avec qui traîner. Mais en fait il s'en fichait. Il avait juste envie d'être seul.
La cloche sonna, annonçant la fin des cours. Ritsuka se dirigea vers la sortie, prêt à voir Sôbi, ce qui lui value un petit sourire à son visage chagriné. Puis arrivé à l'entré, personne. Il n'était pas là. Il l'avait laissé tombé, abandonné. Ritsuka revint donc chez lui isolé de tous. Il se sentait si seul. Il pleurait sa solitude sans pour autant vouloir voir le monde. Ces gens le dégoûtaient. Ces gens et leurs lois des plus forts. Il y avait ceux qui utilisent le monde, et ceux qui sont utilisés. Il méprisait ce genre de comportement, pourtant, c'était toujours, et même lui il le faisait, avec Sôbi. Il n'aimait pas donner d'ordres, mais il éprouvait un certain plaisir lorsque Sôbi lui répétait qu'il ferait tout ce qu'il lui dirait.
Il était enfin devant sa porte, hésitant. Il tendit la main vers la poignée, puis ouvra la porte. Ce qu'il craignait était sur le point d'arriver. Ritsuka se dirigea sans bruit vers les escaliers, priant pour ne pas que sa mère ne l'entende, mais malheureusement les dieux n'étaient véritablement pas avec lui en ce jour. Il entendit une assiette se casser. Celui-ci se retourna pour faire face à sa mère. Une mère chaleureuse et souriante.
Ritsuka, je t'ai préparé ton met préféré
Je… je n'ai pas faim
Ritsuka…tu… tu n'es pas… TU N'ES PAS MON RITSUKA ! REND-LE MOI !
Elle avait crié ces mots comme si sa vie en dépendait. Ritsuka, désormais pris au piège, ne pouvait que se laisser faire. Elle l'empoigna à la gorge, et le gifla. Les larmes coulaient le long de ses joues, mais elle continuait et s'époumonait à en perdre l'âme.
REND-LE MOI ! JE VEUX MON RITSUKA, JE VEUX QU'IL REVIENNE !! rend le moi… onegai…
Elle s'effondra à genou, sur le sol dur et ferme, tenant toujours le cou de son fils entre ses mains. Celle-ci fini par le lâcher, le visage ruisselant de larmes. Puis elle prit un couteau, Ritsuka redoutait le pire, et partit en direction de sa chambre, le plus vite possible. Sa mère lui prit la jambe, et tira dessus, le faisant tomber. Elle lui donna un coup de couteau qu'il évita de justesse, puis un autre qui vint frôler sa joue, lui laissant une coupure assez profonde qui laissait le sang s'échapper. Il se ressaisit, et remonta vers sa chambre, et ferma la porte à clé. Une fois fait, il se recroquevilla sur lui-même et commença à pleurer. Pendant des heures et des heures, les heures où sa mère avait continué à marteler sa porte de ses poings ensanglantés, et où elle lui criait de le lui rendre, son Ritsuka à elle. Il pleurait, les larmes refusèrent de s'arrêter de couler. Des océans entiers il aurait pu remplir, tellement sa souffrance était insupportable.
Bon alors voilà c'est tout… la suite ? J'sais pas… si j'en ai envie… si vous aimez…si j'ai le temps… bref, ça va dépendre… ça sert à rien redire ce que j'ai déjà dit plus haut alors…. Review ??!
