Me revoilà pour une nouvelle histoire !
J'espère qu'elle vous plaira tout autant que la précédente. Pour l'instant je publierais a peu prés deux chapitre par semaines, mais vu que mon BAC est dans un peu moins d'un moi
Je préféré travaillé qu'écrire et j'espère que vous comprendrez
TOUS LES PERSONNES SONT DE L'OEUVRE DE STEPHENIE MEYERS !
CHAPITRE UN
POV EDWARD
Je suis à l'arrière de la voiture, ma mère est au volant et discute tranquillement avec mon père. Mon frère Emmett, qui n'avait pas plus de 13 ans et je venais d'en avoir 7, s'amusait à me faire pleurer en me prenant ma peluche. Il me la prenait puis me la rendait pour me la reprendre peu de temps plus tard. C'était son passe-temps favoris lorsque nous fessions de longs trajets en voiture. Nous revenions d'un anniversaire, celui de notre tante, Carmen, Toute la famille était présente et à vrai dire, peu nous aimais. Seule Carmen et son mari Eléazar nous appréciaient réellement. Au bout d'un moment, Emmett me prit à nouveau la peluche et j'éclatais en sanglot. J'étais fatigué. Ma mère tentait tant bien que mal de nous calmer mais rien à faire. J'hurlais tel un hystérique : « Ma peluche ! » et cela la rendait folle, mais ça rendait Emmett encore plus heureux et son sourire sournois s'agrandissait à chaque fois que notre mère nous foudroyait du regard par le biais du rétroviseur. Au bout de trois minutes de brouhaha insoutenable, elle se retourna en continuant de conduire. « Taisez-vous nom de Dieu ! On est tous fatigués, alors chut. » Elle avait dit ça d'une voix habituellement douce, mais là sa voix était sévère et sèche. Alors qu'elle essayait de récupérer la peluche des mains d'Emmett, un klaxon assourdissant retentit.
Je me réveillais en hurlant, en sueur, la respiration saccadée. Je voyais mon torse se gonfler à chaque inspiration, j'avais du mal à me calmer, les images me réapparaissaient tel des flashs devant les yeux. D'horribles images, je ne pouvais plus les supporter, les larmes me montèrent aux yeux. Au même moment, je vis Emmett débarqué dans ma chambre, il était en sueur, essoufflé alors que sa chambre était juxtaposée à la mienne et vêtu d'une simple serviette autour des reins.
_ Tu as encore rêvé des parents ?
Je n'avais pas la force de répondre, il vint alors s'installer à mes côtes et il voulut me prendre dans ses bras mais je le repoussais gentiment avec un rire nerveux. Il me regarda un long moment, sans comprendre puis me sourit tel le meilleur de tous les frères protecteurs.
_ Excuse-moi, mais tu es tout collant. Pourquoi tu es essoufflé comme ça ?
_ Pff... Esprit Innocent.
_ Dégage de ma chambre saleté de pervers !
Il rit puis la quitta sans rien dire, je souris doucement puis attrapais une bouteille d'eau et la vidais d'une traite. Je vis alors mon horloge de chevet qui indiquait 01 :00 avec ces grands chiffres rouges numérisés. Je vis alors à côté mon paquet de cigarette, me pinçant la lèvre j'hésitais à en prendre une. Après une bonne dizaine de minutes, de très longue réflexion, je fis non de la tête puis pris le chemin vers le rez-de-chaussée pour un petit grignotage de nuit. Je pris une tranche de jambon puis m'asseyait sur l'îlot central de la cuisine.
Nous avions obtenus cet appartement dès qu'Emmett avait atteint la majorité. Après la mort de nos parents, la sœur de ma mère nous avait accueillis. Carmen et Eléazar avaient toujours été très tendre avec nous et je ne leurs serais jamais assez redevable de nous avoir donné tant de bonheur et d'amour. Ils nous avaient aidés en ce qui concerne notre aménagement ici, et ils avaient fait cette cuisine avec îlot en hommage à notre mère. La maison pouvait paraitre immense mais en réalité, elle n'était pas gigantesque. Il y avait nos chambres à l'étage puis le salon, la cuisine et la salle de bain en bas. Je remonte alors me coucher à nouveau, sombrais rapidement dans un sommeil réparateur, après avoir perçu 01 :57 sur l'horloge.
Le lendemain fut assez rude, j'avais omis de fermer les volets et le soleil me réveilla de pleins fouet dans les environs de 7:00, c'est alors tel un vampire que je me dissimulais sous ma couverture, pour la quitter cinq minutes plus tard. N'arrivant plus à me rendormir. Je descendis nonchalamment les escaliers, encore endormis, puis pris direction vers la salle de bain. En entrant dans celle-ci, je retirais le seul vêtement que j'avais, c'est-à-dire mon caleçon. Petit à petit, je ne voyais plus flou et je vis une femme complètement nue devant moi. Je pris un assez long moment pour voir que son regard était fixé sur ma virilité. Attrapant rapidement une serviette sur la porte, je me cachais en riant nerveusement alors qu'elle restait nue devant moi, détaillant maintenant mon torse.
_ Tu dois être Edward. J'hochais rapidement la tête, espérant qu'elle se rhabillerait vite, avant que je réagisse de manière inappropriée. Désolé si hier soir, nous t'avons réveillé. A présent, je me demande bien si j'ai choisis le bon frère.
Elle souriait de manière aguichante, passa la serviette autour d'elle puis partit en effleurant mon torse sculpté du bout de ses ongles. Je frémis à cette caresse puis ris de nouveau nerveusement en réalisant ce qu'il venait de se passer. Je partis alors vers la douche pour me réveiller tranquillement. C'est après m'être habille lentement, pour une fois, que je vis que j'étais en retard. Je pris rapidement mon sac puis partais vers le garage pour atteindre ma voiture. Mon vieux tas de bout adorer était toujours là. Je ne pouvais pas craigne me le faire prendre, il était bien trop délabrer pour que quelqu'un me le vol. Je montais alors dedans puis prenais la route la plus rapide pour arriver au campus. Oui, je n'avais peut être que 17ans, mais ma mère m'avait mis à l'école une année trop tôt. J'avais donc une année d'avance et j'étais également toujours le plus jeune de ma classe.
Lorsque je fus arrive, tous mes amis m'attendaient sur le parking. Je reconnus Eric, Jasper, Emily, Jake et Tanya . Je sortis rapidement en allumant une cigarette alors que cette dernière courait vers moi et se blottis dans mes bras. J'embrassais furtivement son crane puis retrouvais le groupe en passant mon bras autour de sa taille. Tanya n'était pas vraiment une amie, mais pas vraiment une petite copine. C'était ma moitié, ma meilleure amie. Elle savait toujours tout sur moi, avant même que je ne prononce un mot, elle savait ce que je voulais dire. C'était drôlement étrange mais pour rien au monde je n'aurais gâché cette amitié pour une histoire de cœur ou même... De cul. J'avoue qu'elle m'avait toujours attire, de manière physique je veux dire. Mais on s'est trop souvent aventurer dans ses eaux la et à vrai dire, c'était trop bizarre pour continuer.
La cloche retentit, et nous nous dirigeâmes tous vers les salles. J'avais cours avec Madame Robert. Une grosse folle ! En fait, elle était anorexique, tel un squelette vivant, c'est cheveux étaient rouges, enfin... Ce serait critiquer la couleur en disant ça. Elle était réellement sadique. Jamais elle n'avait été gentille avec qui que ce soit. Je pourrais en dire des vertes et des pas mures sur elle mais elle n'en valait pas la peine. Nous commencions avec Anglais, apprendre tous les auteurs importants, il n'y avait rien de plus barbant. J'avais lu grand nombre d'ouvrage de Shakespeare, mais le reste m'était passe au-dessus de la tête. Tanya était dans ma classe et nous ne nous séparions que très rarement. Ce jour la suivait la règle. Alors que l'hystérique Mme. Robert commentait les devoirs que nous avions faits, elle me pointa du doigt. Son visage exprimait une sorte de malaise mais tout de même une once de joie. La main sur les lèvres, elle marmonna, me pointant en cherchant mon nom. Je la laissais dans son mal, restant muet, je la regardais calme. Elle me haïssait et ce depuis que j'avais mis le pied dans sa salle, pas aujourd'hui, mais depuis toujours. Elle n'aimait personne à vrai dire, mais ce jour la restera graver. C'est certain.
_ Alors... Tu sais. J'ai été gentille. Peut-être un peu trop. Mais ta copie ma surprise.
Tanya me regarda avec un large sourire, je sentis sa main se poser sur ma cuisse, je souris doucement saisissant celle-ci. Alors que la folle me fixait toujours de la même manière. Durant une bonne vingtaine de seconde, elle marmonna, jouant de ses doigts dans ma direction. Je l'avais assez ridiculise, je décidais alors que faire ma BA de la journée. Je lui souris doucement.
_ Edward Madame.
_ Merci. Alors je disais, tu as été le seul. L'unique à faire... A mettre les scènes avec une telle précision. Sans le livre. Tu m'as agréablement surprise. Tu sais. J'ai corrigé énormément de copie, mais tu es le seul à avoir été aussi précise. Je t'en suis reconnaissante.
Elle me fit un sourire qui a mon avis devait être aimable, mais il était très menaçant. Je lui souris également puis elle continua son discours ajoutant des « Fêtes comme lui! » Patati et patata. Tanya me regardait en souriant, nos mains étaient toujours liées et son sourire n'avait pas quitté ses fines lèvres.
_ Ça te dit on sort ce soir ? Me proposa-t-elle.
_ Je ne sais pas si Emmett sera d'accord.
_ Il m'énerve ton frère... Il fait tout et toi rien. T'as 17 ans bon Dieu ! Faut s'amuser dans la vie. C'est maintenant, après tu pourras plus.
_ Je sais je sais.
Je ris doucement en voyant sa réaction, elle me souriait elle me faisait craque par moment mais je devais me faire a l'idée. Elle et moi étions AMIS. Oui, je sais mais c'était dur de voir une fille comme elle. Seule. Elle était grande et fine. Enfin, grande pour une fille, environ 1m74 peut être plus ou un peu moins. Je n'ai jamais réellement su. Mais elle était dans le type de fille que j'appréciais. Elle avait de magnifiques yeux bleu et gris. Un mélange. Son sourire était époustouflant et pourtant ses lèvres étaient fines et Dieu sait que je déteste ça. Mais chez elle, c'était agréable, elles étaient toutes douces lorsqu'elles se posaient sur ma joue. Elle avait ce caractère qui pouvait vous rendre fou, son cote lunatique ressortait plus souvent qu'elle ne l'espérait mais ça me faisait littéralement fondre lorsqu'elle passait des larmes aux rires.
Le cours finit plus vite que je n'aurais cru. Tanya et moi n'avions aussi absolument rien écouté. Nous sortîmes alors en direction du cours suivant, mains dans les mains, nous croisions Jasper dans les couloirs ou il nous sépara, nous prenant tout deux par les épaules. Il souriait de façon assez intrigante et j'oserais même dire perverses.
_ Alors. Ce soir on fait quoi ?
_ J'aimerais bien qu'on fasse un truc pose, annonçais-je. Puis enlève ce sourire de ton visage J.
_ Mais quoi ? Vous êtes tellement mignons ensembles que j'espère qu'une fois au moins, je l'entendrais gémir ton nom !
Nous le poussâmes en même temps, puis je souris tendrement en voyant Tanya rougir. Je venais délicatement embrasser sa tempe puis pris légèrement d'avance sur le cours suivant. Jasper ne savait pas ce qu'il disait. Elle et moi avions déjà fait l'amour, ça avait été notre première fois à tous les deux et je suis certain de me souvenir de cette soirée. Eternellement. Je me souviens de chacun de ses grains de beautés. Je me rappelle les caresses qu'elle appréciait. Je me souviens l'avoir laissé dormir après lui avoir susurrer un doux « Je t'aime » au creux de son oreille. Je ne sais pas si elle s'en souvient mais ce fut le plus beau moment de ma vie.
Arrivé en cours. Je vis une infirmière, qui ressemblait bien aux stéréotypes de la blonde sulfureuse, assise au bureau de notre professeur de Mathématiques. Elle retira ses lunettes puis nous scruta tous d'un regard souriant.
_ Bonjour tout le monde. L'Etat nous a demandé de faire des prises de sang dans tous les lycées de la région. Surement pour un rendement de merde ou un truc du genre. Alors. Prenez vos affaires et suivez-moi s'il vous plait.
Tanya restait tétanisée sur sa chaise, elle m'avait parlé d'une phobie du sang et des aiguilles. C'était son jour. Elle avait peur, ça se voyait, je viens alors passer mon bras autour de sa taille et prendre la route, derrière les autres élèves. Elle agrippa mon haut dans le dos, je sentais mon t-shirt être tirer vers l'arrière alors que nous approchions des infirmiers. Je la serrais contre moi, caressant son dos puis murmurais à son oreille.
_ Regarde comme ils sont sexy les infirmiers.
Je l'entendis rire mais faiblement, elle caressait mon torse du bout des doigts en gardant les yeux clos. J'embrassais sa joue mais ne voyant aucune réaction, je déposais lentement mes lèvres aux coins des siennes. Elle fut surprise mais elle me regarda avec un léger sourire. Son corps se détendit mais elle ne se détacha pas pour autant. Son regard était très interrogateur, je souris niaisement en levant les yeux au ciel.
_ Me regarde pas comme ça.
_ Pourquoi tu as fait ça alors ?
_ Une envie.
_ J'ai le droit de t'embrasser dans ce cas.
Je fis non de la tête en souriant, puis prenais place sur le fauteuil après avoir retiré mon haut. Ce fut de petit gémissement de la part de la gente féminine. Je ri doucement, elles devaient se demander pourquoi j'avais enlevé mon haut. Pour des raisons médicales, évidemment. Mon t-shirt était très moulant et j'avais peur que cela ne fasse garrot. Même la femme qui me perfusait fut un instant trouble, les yeux rivé sur mon torse. Tanya resta un long moment fixe sur mon bas ventre. Mon frère avait fait de moi un objet. Il me disait souvent « Plus on voit, mieux ce sera », il me donnait énormément de conseil pour que les femmes se sentent attirer par moi. Les regards des femmes étaient très intriguant au début puis petit à petit, j'ai commencé à trouver ca plaisant, et même vachement excitant. J'ai eu droit à de bonnes comme de mauvaises expériences à cause de ce physique. Cependant, lorsque je fus descendu du fauteuil et que je vis Tanya me regarde avec les lèvres légèrement entrouvertes, je ne pus m'empêcher de rire. Je viens délicatement la tirer par la hanse de son sac pour l'installer sur le fauteuil. Elle ne quitta pas mes yeux, et peut être que de cette manière elle ne penserait plus à la seringue. Elle me sourit puis ce magnifique sourire se transforma en une grimace alors que l'objet de ses phobies se plantait lentement dans son bras. L'infirmière déposa un petit pansement sur son coude puis elle se redressa et nous partîmes main dans la main jusqu'à l'extérieur de lycée.
Je pris place sur un banc et elle s'installa à mes cotes. Je ris doucement en allumant une cigarette puis posais ma main sur sa cuisse en inclinant la tête sur le coter pour la regarder.
_ Oui ?
_ Pourquoi tu t'es déshabille ?
_ Mon t-shirt était trop serrer, je l'aurais laissé j'aurais pissé le sang.
_ J'avais oublié que tu étais si beau.
Je souris tendrement puis plongeais mon regard dans le siens. Je vis sa respiration s'accéléré, les aller-retour de sa poitrine étaient plus rapide que la normal. Lentement mais surtout inconsciemment, mon visage se rapprochait du sien. Sa main se glissa délicatement sur ma joue, s'arrêtant dans mes cheveux, je déposais mes lèvres contre les siennes. Son cœur ne battait plus, comme stoppé. Je posais ma main sur son cou en me détachant de ses lèvres mais elle agrippait mes cheveux puis m'embrassa comme jamais aucune femme ne l'avait fait. Nos langues s'entremêlaient, puis doucement, sa main agrippa mes cheveux et elle se mit au-dessus de moi en soupirant contre mes lèvres. Je riais à sa réaction, puis la repoussais doucement en la laissant sur mes genoux.
_ Excuse-moi.
_ J'ai aimé alors ne t'excuse pas. Tu es bizarre ce matin quand même.
_ Non... Là je ne peux plus tenir Edward. Je suis folle de toi et ce depuis le début alors arrête de me repousser. Tu m'as embrasse le coin des lèvres, tu prends soin de moi, tu me prends la main,...
_ Je ne peux pas.
_ Pourquoi ?
_ Je tiens trop à toi pour te perdre.
_ Raison de plus. Profitons jusqu'au jour où nous devrons nous quitter.
Je la déposais sur le banc puis me redressais en portant la cigarette aux lèvres, une main dans les cheveux. Je connaissais les enjeux si jamais elle et moi étions ensemble. Je partirais voir ailleurs un jour, j'ai 17ans. Je ne veux pas me retrouver avec une fille pendant des mois alors que je pourrais m'amuser. Je ne sais pas comment je suis alors que je me mets en couple. Je suis peut être stable mais je ne veux pas l'être. J'aimerais profiter de ma jeunesse et je sais que dans tous les cas, Tanya finira par souffrir. Je pris mon sac en embrassant son front.
_ Je t'aime aussi mais toi et moi c'est impossible.
Je pris la route vers le parking, prenant le chemin vers ma maison pour le déjeuner. En arrivant Emmett était là, habille d'un simple boxer, en train de cuisiner. L'appartement était embaume d'une délicieuse odeur de viande grille. Il vint vers moi après que je me sois mis à l'aise puis enroulant mes épaules de son bras.
_ Alors comme ça Victoria et toi étiez nus ensemble ce matin. Non ?
_ Oui. Désolé.
_ A part le fait qu'elle s'est demande lequel est le mieux entre toi et moi, tu n'as pas à t'excuser. Tu es un bon élève. Je suis fier de toi. N'oublie jamais ça hein frérot !
J'hochais la tête puis m'installais sur l'ilot central, Emmett me scrutai sans arrêt, comme si j'avais quelque chose d'étrange sur le visage. Cependant, il ne prononça pas un mot de tout le déjeuner, du moins jusqu'à ce que je finisse mon assiette. Il prit ma vaisselle et la déposa dans l'évier puis il me prit par les épaules.
_ Qu'est-ce qu'il y a ?
_ Rien.
_ Ne mens pas, t'es nul à ça. Je sais qu'il y a un truc qui te tracasse.
_ Tanya.
_ Qu'est-ce qu'il s'est passé.
_ On s'est embrasse. On s'est dit « Je t'aime ». Je suis parti.
_ Je savais bien qu'un jour vous allez conclure.
_ Tu crois pas si bien dire...
_ Et tu me l'as même pas dis ? Quand !
_ C'était l'an dernier chez Jasper. Ils étaient tous morts et elle et moi étions clean parce qu'on devait conduire. Puis lorsque je l'ai raccompagne elle m'a invité à dormir chez elle. J'ai pas pu résister, on s'est jeter l'un sur l'autre et on a fait tous les préliminaires etc...
_ Et ?
_ On a pas fait l'amour. On est reste bloque, faisant une balance entre le pour et le contre, donc je me suis rhabille mais elle m'a dit de rester. Ce que j'ai fait. Puis le matin, quand je suis allé me doucher, elle m'a rejoint et c'est sous la douche qu'on a eu notre première fois.
_ Bravo ! Bravo ! Tu me donneras plus de détails ?
_ Pourquoi pas maintenant ?
_ Tu es en retard.
L'heure était passé plus vite que prévu et je dû me dépêcher pour arriver à l'heure sur le campus. Lorsque je fus enfin arrive sur le parking, Tanya était devant ma place habituelle. Elle était là en train de végéter, elle ne leva même pas le regard dans ma direction. Petit à petit je m'approchais d'elle, et l'odeur était enfin perceptible, je reconnue immédiatement le parfum de l'herbe. Je me mis rapidement en colère, les poings serré elle daigna enfin lever les yeux sur moi. Son sourire était faux et ses yeux gonflés. Elle voulut se redresser mais je dû l'aider pour cela. Elle enroula ma nuque de ses bras et me regarda droit dans les yeux en essayant de garder un certain équilibre. Je soupirais puis la déposa sur la capot de la voiture, les sourcils froncés, je ne la lâchais pas du regard. Elle pouffa de rire puis reprit son sérieux.
_ T'es idiote ou quoi ?
_ Tu me dis je t'aime mais tu fuis. C'est qui l'idiot.
Je lui arrachais le joint des mains en grognant puis l'écrasais au sol, je vis une colère palpable sur ses traits. Désormais elle me regardait, les yeux noirs et je dirais même qu'elle me faisait peur ainsi. Mais je ne pouvais pas me laisser faire, j'allais lui hurler dessus mais ses yeux roulèrent puis elle perdit pied. Je la rattrapais de justesse alors que sa tête allait toucher le capot. Ne sachant pas quoi faire et pris de panique, je pris rapidement mon portable et composais le numéro de mon frère. A la première tonalite, il répondit.
_ Putain ! Emmett ! J'ai besoin de ton aide. Tanya est tombée dans les pommes.
_ Bah va à l'hôpital.
_ Elle a fumé un joint.
_ Ramène toi avec elle à la maison. Dépêche.
Je la pris contre moi puis la conduisais jusque la banquette arrière de ma voiture. La route se passa en un instant, Emmett était déjà devant la porte, il m'aida à la porter et alors que je fermais la porte et prenais ses affaires, il entra dans la maison. Je le cherchais du regard puis entendais un grognement de la salle de bain. Je courus rapidement jusque-là et je le vis l'asperger d'eau.
_ Tu crois que ça va marcher ?
_ Ça marche quand t'es bourre et là c'est quasiment la même.
J'hochais doucement la tête, ayant peur de la perdre, tout ça aurait été ma faute. Je m'en voudrais à tout jamais si cela arrivait. Emmett s'amusait bien en la mouillant, mais elle ne réagit pas. Elle était inerte. Morte.
Comme tout le monde :p Une petite reviews m'encouragera pour continuer la fiction !
XOXO
