Salut !
Alors non ce n'est pas une nouvelle histoire, quoi que on peut dire que si dans un sens car c'est le début. Cette 'fic' est consacrée exclusivement aux prologues/premiers chapitres, qui n'ont évidemment aucun lien les uns avec les autres. Je publie les prologues pour voir si vous aimez, et si vous le voulez vraiment je continuerais peut être les histoires. Ou alors si un des prologues vous plaît et que vous voulez continuer sur l'histoire dîtes le moi, et vous pourrez (même si je doute que ça vous intéresse, car c'est pas comme ça que ça marche et je le sais).
Je dis ça juste pour éviter que le travail que j'ai ne soit entièrement perdu, à vous de voir ;p
Disclaimer : Le monde est à J.K.R.
Chapitre 1: Dernier cadeau d'une mère
« Je jure sur ma vie et ma magie de t'aimer, de te chérir et te rester fidèle maintenant et à jamais, Ginevra Molly Weasley, qui dès à présent sous les lois inviolables de Mère Magie deviendra ma femme si elle l'accepte ! Ginevra Molly Weasley, voulez-vous m'épouser ? »
« Oui ! Qu'il en soit ainsi ! » cria la jeune mariée.
« Qu'il en soit ainsi ! » déclara Harry dans un sourire éclatant.
Tel avait été son serment il y a trois ans, serment qui le condamnait à rester toute sa vie près de son épouse. A la vie, à la mort. Qu'est ce qu'il pouvait regretter d'avoir été si naïf. Non ! Il n'avait pas été naïf ! Il avait été bonnement et simplement manipulé, pour servir les besoins de ses prétendus amis. Oui ! Lui, Harry Potter, Survivant du sort de la mort, vainqueur de Voldemort durant la première et deuxième guerre, avait été trahi et utilisé de la pire manière possible.
Et il venait de le découvrir juste maintenant. Les gobelins, espèce très intelligente et officiellement banquiers des sorciers, n'avaient pas pu pour une raison pas si mystérieuse que ça, le contacter. Ginny s'était permis d'intervenir en sa faveur pour intercepter tout courrier entre lui et eux. Juste le fait qu'elle est fait cela le mettait en rogne. Mais savoir que le courrier était d'ordre personnel, était impardonnable pour lui.
A la base il avait simplement voulu venir pour récupérer un peu d'argent à Gringotts car il voulait acheter un cadeau à sa femme pour célébrer leur mariage. Mais après leur dispute, il avait juste eu besoin d'argent pour se loger. Et il était tombé sur le pot aux roses comme diraient les moldus. Maintenant il comprenait pourquoi elle n'avait pas voulu qu'il vienne seul, si elle ne s'était pas énervée il aurait cédé et n'aurait jamais découvert ce qu'elle lui cachait. C'était totalement ironique. Il rigola d'un rire dément en se souvenant de ce qu'elle avait dit, et de ce que lui avait fait ensuite. Elle devait s'en mordre les doigts à l'heure qu'il était.
RETOUR EN ARRIÈRE
-Tu ne veux pas que je t'accompagne ? Mais pourquoi ? pleurnicha Ginny.
- Mon cœur, c'est une surprise pour toi ! Je gâcherai tout en t'amenant avec moi. déclara-t-il doucement. Ne sois pas fâchée, s'il te plaît.
Ses yeux bruns chocolats brillèrent de mécontentement, elle n'aimait vraiment pas qu'il lui dise non. Harry l'avait souvent remarqué mais laissa encore une fois couler. Elle adopta une autre tactique pour le convaincre, car il était déterminé à y aller seul.
Elle s'approcha de lui en bougeant langoureusement ses hanches, Ginny passa un doigt sur son menton en lui murmurant dans le creux de l'oreille, le faisant frisonner et monter sa chaleur corporelle.
- Mais je pourrai te conseiller, comme ça tu ne me décevrais pas mon chéri. murmura la jeune femme d'une voix envoûtante.
Les pensées d'Harry devinrent brumeuses, comme s'il n'arrivait plus à réfléchir. Et cette voix, si envoûtante, si enchanteresse. Il voulait la suivre et être d'accord avec tout ce qu'elle dirait. Il voulait accepter pour lui faire plaisir. Son bonheur était le sien, disait-elle. Mais il était devant un dilemme, il voulait lui faire plaisir, plus que tout, mais pour cela il devait soit obéir, soit continuer à être entêté et poursuivre son but premier.
Son côté Gryffondor refit surface et il se décida. Il repoussa doucement son épouse, ne voulant pas qu'elle le prenne mal. Il passa nerveusement une main dans ses cheveux, cherchant ses mots pour lui expliquer sa décision.
- Désolé mon cœur mais j'aimerai sincèrement que tu me comprennes, je t'aime et je crois assez te connaître pour savoir ce qui te ferai plaisir. Donc pas besoin que tu perdes ton temps pour moi, ma puce. Murmura doucement Harry.
Il ne remarqua pas que cette dernière ne l'écoutait plus, ses traits exprimaient une rage sans nom, comment pouvait-il la repousser ?! Elle, qui lui avait tout donné, tout ce dont il avait besoin ! Comment pouvait-il lui désobéir ?! Elle était sa femme, il lui devait tout à elle et à sa famille. Il n'était rien d'autre qu'un jouet ! Il n'avait pas son mot à dire sur ses choix.
« CLAC ! »
Le temps se figea, la femme regarda sa main alors qu'Harry touchait sa joue brûlante. Il la regarda avec des yeux hagards, ne comprenant pas pourquoi elle avait fait ça. Elle se laissa ré-envahir par sa rage et lui hurla ses quatre vérités en face.
- COMMENT TU PEUX ÊTRE SI ÉGOÏSTE ?! PRENDRE DES DÉCISIONS TOUT SEUL ALORS QUE JE T'AI TOUT ! JE DIS BIEN TOUT OFFERT ! UNE FAMILLE ALORS QUE T'ÉTAIS QU'UN PUTAIN D'ORPHELIN ! UNE MAISON POUR VENIR TE RÉFUGIER ! ET TOI TU ME DÉSOBÉIS ! TU N'ES RIEN QU'UN SALE CHIEN QUI CHANGE DE MAITRE ! DEHORS ! JE VEUX PLUS TE REVOIR !
- Mais... de quoi tu parles Ginny ?
- Sors ! Tiens tes affaires et ne reviens plus me voir ! Crève sale ordure ! Elle les lui fourra dans les mains et le jeta dehors.
- Mais Ginny... la voix d'Harry mourru dans sa gorge, il tambourina soudainement à la porte. Ginny ! Ouvre ! Dis-moi ce que j'ai fait pour te déplaire ? Ginny ! Tu peux pas me laisser comme ça... Je t'aime moi...
- J'en ai rien à faire barre-toi d'ici ! Lui hurla sa femme.
Le silence s'empara de l'allée alors que la froid engourdissait les membres figés de Harry. Une seule et unique larme glissa le long de sa joue. Le temps s'écoula sans qu'il ne revienne à la réalité. C'est seulement quand il commença à pleuvoir qu'il se reconnecta et transplanna au Chaudron Baveur.
- Salut Hannah. Murmura Harry en observant les gens louches du bar.
- Oh ! Bonsoir Harry, que puis-je pour toi ? Chuchota-t-elle en l'apercevant, un sourire bienveillant étira ses lèvres.
- Une chambre pour la nuit s'il te plaît, ne dis pas à Neville que je suis là. Harry attrapa les clefs qu'elle lui tendait avant de monter rapidement au premier étage.
- Bonne nuit. Paye l'addition demain. Entendit-il avant de fermer la porte de sa chambre.
Il s'écroula tout habillé sur le lit et demeura ainsi jusqu'à se que le soleil se lève et la lumière envahisse sa chambre. Il se rassit en se frottant les yeux et chassa les dernières brides de cauchemars. La nuit n'avait vraiment pas été bonne pour lui entre sa dispute avec Ginny et ses souvenirs douloureux. Harry s'habilla en grognant et redescendit prendre son petit déjeuner. Le sorcier salua rapidement Hannah avant de partir pour Gringotts.
« Entre ici étranger si tel est ton désir
Mais à l'appât du gain, renonce à obéir,
Car celui qui veut prendre et ne veut pas gagner,
De sa cupidité, le prix devra payer.
Si tu veux t'emparer, en ce lieu souterrain,
D'un trésor convoité qui jamais ne fut tien,
Voleur tu trouveras, en guise de richesse,
Le juste châtiment de ta folle hardiesse. »
- Châtiment, bien sûr. C'est pas comme si personne n'avait déjà volé. Maugréa Harry en se rappelant sa première année. Il se dirigea vers un comptoir où un gobelin trillait ses papiers. Hum, hum.
- Ah ! Monsieur Potter ! Sourit le gobelin avec un air carnassier en voyant son client. Vous êtes venu pour le rendez-vous prévu dans une heure ?
- Comment ? Demanda Harry en déglutissant. Je suis désolé mais je n'ai pas de rendez-vous...Euh, je venais juste pour un retrait d'argent.
Le gobelin ouvrit la bouche surpris, puis la referma. Il fronça les sourcils et gratta son nez crochu.
- Mais si vous pouviez m'expliquer en quoi consiste ce rendez-vous, j'y assisterai peut être. Demanda Harry un peu amusé, sa remarque fit revenir le gobelin à la réalité qui le scruta de ses petits yeux.
- Veuillez me suivre je vous prie, ce rendez-vous est à prendre au sérieux et c'est étrange que vous n'ayez pas été prévenu. marmonna le banquier de sa voix rugueuse, il glissa de son siège, et indiqua un chemin qu'Harry n'avait jusque là pas encore remarqué.
- C'est normal qu'ils nous observent comme ça ? Interrogea Harry mal à l'aise.
- Ils sont juste curieux Monsieur Potter. Retournez à vos postes ! Aboya le gobelin alors qu'un remue ménage se faisait entendre.
- Pardonnez mon impolitesse, je ne vous ai pas demandé votre nom. S'excusa Harry en arrivant devant une porte imposante.
- Tradec Monsieur Potter, Tradec. » Il lui fit un sourire carnassier alors qu'Harry hochait la tête en déglutissant. La porte devant laquelle ils arrivèrent s'ouvrit devant eux dans un grincement sinistre.
FIN DU FLASH BACK
- Calmez-vous Monsieur Potter. Soupira un gobelin âgé en face de lui. Vous n'avez pas fini de rire si vous trouvez de telles choses amusantes.
- Et qu'y a-t-il d'autre à savoir, à part que ma femme. cracha Harry furieusement en reprenant un peu le contrôle de ses émotions. M'a refilé une potion d'amour depuis ma sixième année quand j'étais à Poudlard ? Et qu'elle continuait de m'en donner jusqu'à maintenant ?
Un temps de silence gêné demeura, Ragnok gigota sur son fauteuil surélevé, mal à l'aise. Les différentes émotions qui traversaient le visage de l'homme en face de lui ne le rassurait pas particulièrement. Même s'il était un guerrier puissant, jamais il ne serait assez fou pour s'opposer à Harry maintenant. Il appréhendait la réaction du jeune homme lorsqu'il lui annoncerait le pire.
- Hé bien, reprit-il prudemment. En plus de la lettre que je vais vous donner après, nous vous avons appelé pour parler des différents trous financiers dans vos comptes, et de la disparition totale d'un d'eux... Ragnok tapota un dossier posé sur son bureau. On pouvait y voir, si on regardait attentivement, le nom d'un sorcier qui aurait dû être mort depuis quelques années. Mais le jeune Potter était trop absorbé dans sa colère froide pour y prêter attention.
- Ça doit sûrement être cette garce qui s'amuse avec. Grinça des dents Harry, sa curiosité se réveilla à la mention d'une lettre pour lui. Et quelle est cette lettre ?
- Malheureusement, il n'y a pas que Ginevra Weasley qui s'est, comme vous dîtes, amusée avec vos comptes. Et cela ne date pas d'hier, Monsieur Potter. Nous avons plus important à régler pour le moment que cette lettre. Elle ne va pas s'envoler. Déclara sérieusement Ragnok en chassant ses autres questions de la main. Bien reprenons tout depuis le début. Avez-vous été averti par votre gardien magique, des prélèvements qui ont été effectué entre 1981 jusqu'à votre majorité ?
- Pardon ? Un gardien magique ? demanda Harry choqué.
- C'est encore pire que ce que je pensais. soupira de lassitude le maître gobelin. Il s'attaqua donc à la tâche, d'expliquer à Harry qu'un gardien magique était le représentant légale d'un enfant mineur. Si celui ci ne connaissait rien du monde magique, alors celui qui le lui annonçait et le prenait sous sa charge, devenait le gardien magique de l'enfant. Par exemple dans le cas des enfants nés-de-moldus, le gardien magique était Albus Dumbledore, directeur de l'école Poudlard.
- Hé donc... Albus Dumbledore était mon gardien magique ? Interrogea Harry perplexe.
- Oui et non. Dit Ragnok.
- Je suis un peu perdu. Avoua Harry.
- Dumbledore s'est déclaré comme votre gardien magique lorsque vous aviez un an, la question n'a pas pu être approfondie par le Magenmagot car l'effervescence de la disparition du mage noir ne le permettait pas. Vos autres gardiens ne pouvant pas vous accueillir, cela a été très facile pour lui de vous prendre sous sa garde. Une fois fait personne n'a pu rien faire.
- Je vois. Répondit coléreusement le sorcier. Et vous avez dit que des retraits d'argent avaient été fait durant ma jeunesse ?
Le gobelin se racla la gorge, gêné car cela était de la faute de Gringotts qu'une vieille famille comme les Potter s'était faite voler ainsi.
- Oui, au début ce n'était que des petites sommes. Nous ne nous sommes rendus compte de l'ampleur des dégâts qu'à la fin de la guerre. Nous pensions que vous étiez au courant, que Dumbledore vous prévenait. Mais lorsqu'on a voulu vous contacter ces derniers temps pour le titre de Lord que vous auriez du prendre à votre majorité, nous n'avons pas pu. Cela a soulevé des doutes chez plusieurs de nos dirigeants de Gringotts. Lorsque nous avons revérifiés vos comptes, nous avons stoppé directement toutes les transactions sans votre accord verbal. Mais les dommages étaient désastreux, de plus l'un des comptes les plus anciens a été vidé après le début de la guerre. termina-t-il dans un souffle.
- Si je récapitule, pendant 17 ans, Dumbledore, qui au passage est mon tuteur magique alors que je ne le savais même pas, a retiré de l'argent pour faire je ne sais quoi avec et ça sous votre nez ? Et vous ne vous en étiez rendu compte que maintenant ?! Hurla Harry, le gobelin se tendit sous le déploiement de magie du sorcier. Elle l'électrisa, le faisant frisonner. Plusieurs gardes s'arrêtèrent derrière la porte attendant son signale. Et pendant tout ce temps vous n'avez pas pensez une seule seconde à aller vérifier que je recevais bien votre courrier ? Car je vais vous apprendre une nouvelle, pas une seule fois je n'ai reçu vos lettres depuis mon arrivé dans le monde magique !
Personne ne prononça une parole durant le temps qu'il fallu à Harry pour retrouver un semblant de contrôle sur ses pouvoirs. Le sorcier retomba sur son siège et soupira de fatigue et de colère. Il avait été tellement manipulé, qu'il en avait assez. Le silence était reposant après son éclat, le fauteuil moelleux le berçait doucement. Sa respiration se calma, et il s'excusa au près du maître Ragnok.
- Je suis navré, je n'aurai pas dû vous accuser comme ça. Vous deviez avoir d'autres problèmes à ce moment. Je suis quasiment sûr que Dumbledore à tout fait pour masquer ses actions. Heureusement qu'il est mort désormais. Déclara méchamment le jeune homme. L'homme en qui il avait fait confiance l'avait volé et manipulé. Il méritait ce qui lui était arrivé.
- Vous ne nous devez aucunes excuses. A ce propos... Le compte qui a été vidé... Ragnok ne finit pas sa phrase, il lui tendit le dossier qu'il tenait à la main depuis le début. Voici tous les prélèvements depuis 1981, et le dernier. Le gobelin se recula le plus possible dans son siège, s'attendant à une autre explosion de colère, qui ne vint pas. Il regarda le jeune sorcier en fronçant des sourcils.
Harry venait d'ouvrir le dossier au nom de « Albus Dumbledore ». Il fit défiler les documents officiels et passa directement aux prélèvements de son compte.
Prélèvement par le tuteur magique de Harry James Potter, Albus Dumbledore :
Novembre 1981 : 100 gallions pour la famille Dursley
Décembre 1981 : 100 gallions pour la famille Dursley
Janvier 1982 : 100 gallions pour la famille Dursley
Ainsi de suite jusqu'à son entrée à Poudlard, il y avait bien eu quelques autres centaines de gallions déplacées durant ces onze années, mais essentiellement pour les affaires personnelles de Dumbledore. Ce qui le surpris fut la deuxième famille qui vint s'ajouter à cette liste, il n'aurait peut-être pas du l'être.
Septembre 1991 : 200 gallions sur le compte de Ronald Bilius Weasley
Il soupira de découragement, on avait vraiment profité de lui. Il n'était rien d'autre pour la famille Weasley qu'une bourse pleine d'or qui leur tombait dans les mains. Son amitié avec Ron n'avait été que du flan... Par la suite, d'autres virements furent effectués au nom de Ginevra Molly Weasley, de Molly Weasley, d'Arthur Weasley et de Percy Weasley.
- Hé bien, la petite Hermy devient avare on dirait. Annonça indifféremment Harry en voyant son nom apparaître sur la liste.
La somme versée était passé de 200 gallions à 1000 à sa sixième année. Ils avaient brusquement augmenté à la même époque où la guerre débutait à nouveau. Probablement pour financer l'ordre des Pouletsgrillés. Son attention se focalisa sur le dernier prélèvement. Le jour de la mort du directeur.
30 juin 1997 : L'héritier Potter accorde la chambre forte la mieux gardée à Albus Dumbledore, en toute connaissance de cause, et ayant au préalable lu et signé les documents officiels.
Harry fronça les sourcils, il ne se rappelait pas... Il éclata d'un rire qui sonnait faux. Le vieux chnoque l'avait roulé jusqu'au bout. Il avait cru qu'il était mort, et maintenant on lui apportait la preuve qu'en fait il était bel et bien vie et qu'il profitait pleinement de sa propre fortune.
- Puis-je me permettre de partager votre hilarité ? Demanda le gobelin en dévoilant ses dents pointues.
- Oh, bien sûr vous pouvez mon cher Ragnok ! Annonça amèrement Harry. Je viens de me rendre compte que le jour où le vieux fou m'a fait signer ces documents, c'était lors de ma première année, alors que je me réveillais tout juste après avoir sauvé la pierre philosophale. Et dire qu'il avait préparé sa mort avant même que Voldy ne revienne !
Ragnok ricana devant cet état de fait. Dumbledore était vraiment un tordu qui ne manquait pas de ressources, et il en avait profité au maximum. Ce qu'avait fait l'ancien directeur était une insulte à la banque Gringotts, et cela pouvait mener à une guerre, car ce n'était pas la première fois que Dumbledore profitait des enfants fortunés. Le feu qui s'alluma dans les yeux de son interlocuteur lui fit comprendre qu'il était tant de passer à l'étape suivante. C'était l'heure de payer. Et le vieux fou allait regretter plus qu'il ne le pensait.
- Monsieur Potter, j'ai ici une lettre de votre mère qui vous est adressée. Ses dernières volontés. Cette lettre a été la seule à ne pas avoir été prise par Dumbledore lorsqu'il est devenu votre tuteur magique. Prenez le temps de la lire et de bien comprendre. Le maître gobelin lui passa une vieille lettre jaunie et pliée par-dessus le bureau.
Harry la caressa du bout des doigts, en sentant ses yeux le piquer. C'était une lettre de sa mère, la dernière chose qu'il avait d'elle. Une légère odeur de camomille avait persisté sur le parchemin. Il inspira, en se rappelant un visage doux aux yeux verts émeraudes, qui le regardait avec amour et tendresse.
-Merci. Murmura Harry la gorge nouée.
Quoiqu'elle dirait, il la garderait précieusement. Lui aussi avait le droit à un peu de bonheur, même éphémère. Il la décacheta presque religieusement. Il sentit un courant de magie le traverser provenant de la lettre. C'était probablement une autre protection de sa mère pour reconnaître le lecteur. Il s'inquiéta un peu. Qu'est-ce qui nécessitait de tels sortilèges ?
Des lettres écrites élégamment apparurent, pour former des mots puis des phrases.
Il la lu en silence, réfléchissant à tout ce qu'elle disait. Son cœur se brisa à deux reprises. Il n'arrivait pas à croire que son père... non il ne ressentait plus rien pour cet homme, à part de la haine. Il n'avait jamais été son père. Son père avait été mal jugé, et il en avait payé les conséquences. Et Dumbledore y était encore pour quelque chose.
Ils allaient payer ! Ils allaient tous payer !
Sa magie se déchaîna dans le bureau, ravageant le sol. Fracturant les murs blancs, déchirant les portraits et brisant toute la verrerie. Ses yeux flamboyaient de colère et de démence.
Oh que oui, ils allaient payer !
- Monsieur Potter ! Monsieur Potter ! Hurla désespérément Ragnok alors que les renforts entraient et se plaçaient devant lui. Il ne s'était pas attendu à cette tempête, il ne connaissait pas le contenu de la lettre, mais elle ne devait pas être facile à digérer vu la pagaille dans son bureau. Il agita les bras prononçant frénétiquement des formules pour remettre en état la pièce.
Harry n'entendait rien, il était perdu dans sa rage. Son monde avait été détruit par un seul et unique homme ! Il se jura de lui faire payer des milliers, non des milliards de fois les crimes qu'il avait commis. Même si cela devait lui prendre toute sa vie. Sa magie circula pour la première fois totalement librement en lui. Comme si elle avait été libérée. Elle rugissait de plaisir, parcourant ses veines et son corps. Le foudroyant sur place.
Il rigola d'un rire clair, joyeux. Sa mère était vraiment la plus intelligente de toutes. Elle s'était jouée de Dumbledore alors qu'il la contrôlait. Elle s'était sacrifiée pour qu'il puisse revivre s'il en avait envie. Pas pour le sauver du sort de la mort, comme disait le vieux fou, mais bien pour qu'il est une deuxième chance. Il allait l'utiliser, comme elle l'avait souhaité. Il allait se venger pour elle et pour ceux qui ont souffert dans l'ombre.
- Ah maman... Tu es vraiment diabolique. Dit Harry doucement avant de reprendre en regardant le gobelin protégé. Maître Ragnok, vous savez sûrement ce qu'elle vous a laissé. Affirma plus que questionna Harry, sa magie tournoyant autour de lui, joyeuse. Ses yeux brillaient d'un éclat de fierté.
- Bien entendu. Sourit de soulagement le gobelin en faisant signe à ses gardes de sortir. Il traça des runes compliquées dans l'air et une petite bouteille en cristal apparu de nul part. On pouvait y voir un liquide épais et gluant. Ceci, est ce que Lily Potter vous a laissé. Elle a dit de l'utiliser qu'en dernier recours. Si la déchéance venait à engloutir ce monde. J'espère que c'est la seule et unique raison pour avoir créé cette potion. L'utilisation nécessite quelques jours de préparation, vous pouvez rester ici. Si vous le désirez.
- Ne l'appelez plus Potter. Répliqua durement Harry.
- Pardonnez moi, je ne l'appellerai plus comme ça. Hésita Ragnok.
-Merci Maître gobelin. Mais je préfère tout de même aller préparer mes affaires, de toute façon je n'ai rien à faire ici. Harry inclina la tête avant de sortir du bureau, emportant avec lui le dossier sur Dumbledore. Il attrapa au passage le lourd fichier que lui tendait le banquier, sans doute les propriétés de la famille Potter et Black.
-Bonsoir Harry ! S'exclama joyeusement Hannah en le voyant dans le bar.
-Bonsoir, désolé je n'ai pas le temps, restes discrète s'il te plaît.
- Oui Chef ! Rigola-t-elle en faisant un petit salut. Ne te fatigue pas trop surtout !
- Bien sûr Madame. Il monta les marches et s'enferma dans sa chambre pour la semaine, il ne descendait que pour les repas et encore seulement si Hannah le forçait.
Les jours défilèrent entre échafaudage de plans, vérification des biens de ses familles et entraînement de sa magie tout juste libérée. D'ailleurs il s'amusa beaucoup avec, il constata une nette facilité pour la magie sans baguette. Les enchantements lui venaient plus naturellement que jamais, il souriait en pensant que cela lui venait de sa mère.
Il fit un planning sur ce qu'il aurait à travailler pendant ces 5 prochaines années.
- J'ai vraiment du pain sur la planche. Soupira le jeune homme en s'affalant sur le lit. Mais au moins je connais le futur et pas toi mon petit Bubus. J'ai hâte de te voir te fritter avec Voldy d'amour. Sourit sadiquement Harry. Et prépare-toi à un retour de bâton.
Le dernier jour il se leva de bonne heure et déambula sur le chemin de traverse. Il s'arrêta devant une boutique avant d'y entrer après s'être décidé. Elle était pratiquement déserte et il prit son temps pour trouver ce qu'il cherchait.
- Hmmmm. Oui je prends tous ça, et ça aussi. Quoi que vous n'en auriez pas d'autres plus approfondis ? Demanda Harry à la vendeuse de Fleury et Bott tout en réfléchissant et vérifiant les livres.
-Bien sûr que si ! Ne bougez pas je reviennnns ! S'écria la blonde tout sourire avant de partir dans les couloirs pour chercher des livres d'un plus haut niveau.
- Pas mal merci beaucoup. Remercia Harry en rétrécissant ses achats.
- Mais y a pas de quoi mon cher Monsieur revenez quand vous voulez. S'amusa la vendeuse en comptant ses gallions.
- Tu peux toujours rêver. Murmura-t-il en sortant de la boutique. Si je me trompe pas il devrait aussi y en avoir à Gringotts et pas que des livres approuvés par l'éducation. Sirius m'en aurait laissé. Un éclat de douleur passa dans ses yeux en se souvenant de lui. Si seulement... Reprends-toi Harry, on ne construit pas le monde avec des si.
- Ron je te dis qu'il a transplané ! Il peut être n'importe où ! S'écria une voix figeant par la même occasion le survivant.
- Je sais mais il ne serait pas parti comme ça Ginny. Où veux-tu qu'il aille ? Il n'avait que toi. Se moqua le roux.
-Courage Harry. Il inspira profondément en rabattant sa capuche alors que les deux sorciers se rapprochaient.
- Pff, j'arrive toujours pas à croire qu'il ait pu gober tout ça n'empêche. Ginny regarda de tous les côtés et s'attarda sur une silhouette encapuchonnée. Elle plissa les yeux... Oh et puis zut même s'il va à Gringotts il est déjà ruiné ! S'exclama la furie avant de partir de l'autre côté et d'être suivie par son frère.
- Vraiment idiote, même pas capable de résister à un sortilège de confusion. Et puis ne cries pas victoire trop vite ma petite Ginny, la vengeance est un plat qui se savoure, encore mieux quand il est préparé par un chef. Sourit méchamment Harry.
Il sentit brusquement une présence proche de lui et il se cacha dans l'ombre.
- Dumbledore. Jura Harry. C'est pas vrai me dit pas qu'il me cherche encore ce con. Si je bouge pas je suis grillé, la poisse. Bon respire et réfléchis Harry. Pas le temps de lancer de sortilèges, pas le temps de courir reste plus qu'à transplaner directement aux marches de la banque.1 chance sur 2.
Un bruit de transplanage se fit entendre avant qu'Harry ne se retrouve aux pieds de la banque blanche. Il s'élança vers elle en sentant des sortilèges le frôler. Une main ferme l'attrapa par le bras avant qu'il ne soit entraîner dans les profondeurs du bâtiment.
- C'est bon, je pense que Dumbledore ne pourra pas nous atteindre ici maître Ragnok. Déclara Harry en reprenant son souffle, il lui fit un pauvre sourire en se relevant dans le couloir sombre.
- Il n'a même pas pu entrer. Ricana le gobelin alors que le sorcier secouait la tête. Hé bien, heureusement que vous n'avez plus besoin de ressortir de la banque.
- Je suis prévoyant. Coupa froidement Harry en sortant sa valise déjà prête et rapetissée. J'apprends de mes erreurs maître Ragnok.
- Bien sûr Monsieur Potter. Dit le gobelin en hochant la tête.
Harry se crispa à la mention du nom. Il avait commencé à prendre cette habitude lorsqu'il avait lu le contenu de la lettre de Lily. Celle-ci était pliée soigneusement dans une pochette, à l'intérieur de sa malle.
- Les préparations sont-elles terminées ? Ou bien il faut que je patiente.
- Bien évidemment ! Nous les gobelins, lorsque l'on nous donne une tâche si importante, nous n'échouons jamais ! S'outra le banquier en agitant ses bras.
- Je ne voulais pas vous vexer, je suis juste anxieux. Surtout après la course poursuite avec bubus. s'amusa le jeune adulte, il suivit le gobelin dans un couloir silencieux alors que ce dernier lui lançait un regard sceptique.
Durant la nuit, Gringotts était vraiment oppressante, il frissonna en songeant à son aventure avec Granger et Weasley. Ils avaient été des inconscients, heureusement que les gobelins ne leur en avaient pas autant voulu qu'il redoutait. C'était des temps de guerre, donc cela pouvait expliquer leur infraction. Gripsec, le gestionnaire des comptes Potter, lui avait dit qu'on l'avait amendé seulement pour les réparations.
Lorsqu'il avait demandé s'il en était de même pour ses 'amis', il avait répondu que leur part des réparations avait été payée par lui. Il s'était mordu la langue pour ne pas les injurier et aller les étriper sur place.
Il secoua la tête ne voulant pas repenser à ces traîtres, ils paieraient le temps voulu, se dit-il.
- C'est donc là qu'aura lieu le rituel ? demanda Harry un peu surpris. Ils étaient entrés dans une pièce ressemblant aux cachots de Poudlard, petite et saturée de magie. Il la sentit le picoter, lui procurant du plaisir.
- Voici le pentagramme où s'effectuera le transfert. Si vous pouviez entrer s'il vous plaît.
Harry observa prudemment le pentagramme dessiné au sol, à chaque coin de branche dans un bol on pouvait voir un petit tas de cendres. De nombreuses runes recouvraient le tour du cercle, il y avait juste un passage pas encore fermé. Par lequel Harry se faufila pour se positionner au centre.
- Vous savez, c'est vraiment dangereux ce que vous entreprenez. Si ça venait à échouer, vous mourriez sur le coup. Constata le gobelin en s'activant autour de lui.
- Je préfère encore mourir que de voir ma vie partir en vrille. Et j'ai confiance en ma mère, mettez vous en doute ses talents pour les potions ? Harry transperça Ragnok de son regard froid attendant une réponse.
- Celui qui ferait ça est le dernier des idiots. Ce qui arracha un sourire en coin du sorcier. J'ai terminé. Harry, avant de commencer. Je vous dois mes plus sincères excuses au nom de Gringotts. une vive lumière or entoura Ragnok, montrant que ses propos étaient véridiques. Harry voulu protester mais le gobelin le prit de vitesse.
-Deuxièmement je tenais à vous donner ceci. Il lui lança une chaîne avec au bout l'image d'un retourneur de temps mais en or. Le brun l'attrapa grâce à ses réflexes d'attrapeur et un picotement lui parvint en touchant l'or.
- Qu'est-ce que c'est ? Interrogea Harry en faisant tourner l'objet entre ses doigts.
-Ceci me permettra de vous identifier comme un voyageur du le temps, et savoir que votre voyage doit rester secret. A part moi, personne n'a le même. Un éclat de tristesse traversa les petits yeux de la créature avant qu'elle ne se reprenne.
- Troisièmement, tout ce que vous emporterez de ce temps, ne sera plus ici dans votre époque. Donc pas de dangers, vous n'aurez pas de livres en double ou quoi que ce soit. Et ceux qui viennent du futur n'ont pas de conséquence sur le passé. Mais évitez que quelqu'un les voit. Harry hocha la tête compréhensif, un nœud commença à se former dans son estomac à l'approche du départ.
- Pour finir, tous les contrats magiques ou non ne seront plus valides à votre époque. Comme le contrat de mariage avec Ginevra Weasley. Dit le gobelin en grimaçant. Harry sourit comme un dément, à croire que Noël venait d'arriver en avance. Une dernière chose, cette potion disparaîtra dans votre passé une fois utilisée ici. Alors faîtes attention à vos choix Harry.
- Ne vous inquiétez pas pour ça, je ne compte pas refaire les même erreurs. Déclara le jeune homme en se frottant les mains. Oh non, ce serait vraiment du gâchis.
- J'ai presque pitié d'eux. Grimaça Ragnok, il fronça ses sourcils un peu inquiet pour le sorcier, même s'il ne les aimait pas spécialement en général.
- Vous pouvez y aller Ragnok. Décida Harry en s'asseyant en tailleur et prenant une grande inspiration.
Le gobelin commença à chantonner une incantation gobeline. Les runes au sol s'illuminèrent en s'élevant dans l'air. Harry qui était au centre les observa, elle commencèrent à tournoyer autour de lui de plus en plus vite. La chanson gobeline, même prononcée d'une voix roque le berçait agréablement. Il se laissa dériver dans ses pensés, tenant fermement sa baguette et ses affaires rétrécies d'une main. Son collier avait été directement mis au cou, et brillait lui aussi d'une légère clarté.
- Wow, c'est normal que je ne sente plus rien ? J'ai l'impression de flotter mais c'est pas la même sensation que sur un balais. Bizarre. Aller ! Courage t'es un gryffondor ou non bordel ! Pas une bonne idée de fermer les yeux. Se dit Harry alors que le monde tournait autour de lui. Punaise je devient sourd en plus, grand-père avant l'heure merlin. C'était peut être pas une si bonne idée que ça...
Des questions surgissaient de plus en plus pour le faire douter. Il les écarta toutes violemment en se forçant à se rappeler toutes les manipulations de Dumbledore et la trahison de ses 'amis'. Brutal mais efficace, se dit-il. Les questions devaient provenir d'un sortilège pour être certain qu'il sache ce qu'il voulait. Il n'avait plus rien à craindre de ce côté. Sa volonté était inébranlable.
Harry perdit ses autres sens après trois heures, il se retrouva dans le noir complet. Il inspira plusieurs fois pour se calmer. Et l'attente débuta. Une heure, deux heures, trois heures... ? Il ne savait plus, il était comme dans le néant.
-Heyyyyy ! Cria Harry. Ça sert a rien je suis juste enfermé dans mon esprit, ou peut-être mort. Il se rassit dans le noir total en réfléchissant. Mais les morts n'ont pas de conscience, le prof' d'histoire en est un parfait exemple. Ricana Harry. Oh, oh. Il se releva précipitamment. On a un problème Houston. Tous mes souvenirs sont en train de se faire la malle là ! Hurla-t-il dans le vide. Il tenta de les rattraper mais il ne faisait que s'étaler par terre. Encore un fichu test ! Mais y en a combien ?
Après cette réflexion ses sens revinrent, toucher, ouïe, goût, odorat et vue. D'ailleurs il eut juste le temps de voir Ragnok finir l'incantation qu'une brûlure le traversa comme s'il était marqué au fer rouge.
Il hurla, hurla et hurla encore pour que ça s'arrête. Les larmes dévalant ses joues, il avait l'impression de se consumer sur place. Il n'arrivait plus à bouger le moindre petit doigt. Une forme spectrale apparu devant lui, blanche et envoûtante. Il vit un sourire tendre avant qu'elle ne fonce sur lui. Toutes les autres runes la suivirent, elle se fondirent en lui avec souplesse. Harry entendit juste Ragnok lui dire « Bonne chance » avant de perdre connaissance et tomber dans un abîme noir et reposant.
- Garçon ! Debout ! Hurla une voix aiguë alors que des coups résonnaient furieusement sur la porte.
Harry se trouvait dans un sommeil comateux. Il entendait tout d'une façon assourdie. Il tenta d'ouvrir les yeux mais ne réussit pas. Un mal de crâne explosa dans sa tête. Ses doigts bougèrent légèrement en se crispant.
- Bon sang, qu'est-ce que j'ai fait hier pour avoir une telle gueule de bois ? Ronchonna Harry.
Soudain, tout lui revint en mémoire et il ouvrit brusquement les yeux. Avaient-ils réussi ? Il retint son souffle...
- Garçon ! Dépêche-toi ! Le déjeuner va pas se faire tout seul ! Cria très délicatement sa tante Pétunia.
Harry attendit que les pas s'éloignent avant de relâcher son souffle.
- Oh yeaaaah ! Maman t'es la plus forte ! Pensa Harry avant de faire une danse de la joie mentale. Préparez-vous à souffrir mes agneaux.
Il fit un sourire démoniaque alors que ses yeux verts brillaient dans le noir
Oh qu'il allait aimer son nouveau monde. Il allait tellement s'amuser.
Ça de fait, je ne sais pas si je continue cette histoire ou pas donc elle est en attente. Dîtes moi ce que vous en pensez, après je verrais ce que je peux faire, mais c'est juste des prologues au pif que je publie donc très peu de chance qu'elle continue sauf si vous le voulez vraiment ? Dans ce cas Reviews !
Prochain prologue c'est un crossover. J'en dis pas plus ;)
Ps : Quand j'ai relu ce chapitre je ne me souvenais même plus de quoi il parlait...
