Disclaimer : Les personnages et l'univers de Death Note et de Another Note : l'affaire B.B. des meurtres en séries de Los Angeles ne m'appartienne pas. Cette histoire n'a aucun but lucratif et a été écrite pour la simple raison qu'est le divertissement.

Résumé complet : Nait-on fou ? Avons-nous des prédispositions pour La sympathie et l'entraide ou au contraire pour la destruction et le mal ? Dans un autre sens, pensez-vous qu'en fait, c'était la société dans laquelle nous vivons qui produisait et façonnait le citoyen honnête et travailleur de même que le psychopathe déséquilibré et dangereux ? Ou peut être était-ce les deux ?
Beyond lui, n'était pas né avec un penchant pour le crime et le sang. Il n'était pas une entité malfaisante. Il était juste un enfant, un petit garçon, qui ne désirait rien de plus qu'un peu de tendresse et d'affection.

Note de l'auteur : J'ai commencé à écrire cette histoire en été dernier (c'est à dire il y a près de 6 mois). En principe ce n'était même pas censé être une histoire. Avec une amie on s'était amusé à chacune jouer le rôle d'un personnage. Elle, elle jouait L et moi, je jouait B. Sauf qu'on s'est vite rendu compte qu'on ne connaissait pratiquement rien sur B et c'est là que j'ai proposé de créer un petit résumé sur sa vie à partir des quelques bribes d'information qu'Another Note nous révélait. Comme vous pouvez vous en rendre compte, ce "petit résumé" s'est vite transformé en histoire à part entière alors que l'inspiration m'avait littéralement submergé. ^.^

Enfin, je m'égare... Tout cela pour vous dire qu'actuellement cette histoire compte 11 chapitres écrits mais qu'elle est en pause. Car malheureusement, je n'arrive vraiment pas à trouver le temps d'écrire en ce moment et c'est d'ailleurs pour cela que j'ai mis si longtemps à poster cette histoire ici (je sais que c'est très frustrant de lire une histoire et de voir que celle-ci n'a pas été continué ou qu'elle a été abandonné). Mais sachez que je n'abandonnerais pas cette histoire, j'en suis beaucoup trop attaché (c'est ma première fanfiction à plusieurs chapitre) mais je ne sais pas encore quand est-ce que le 12ème chapitre sera terminé et publié.

Dans tout les cas, j'espère que vous apprécierez la lecture de Beyond Insanity. Si c'est le cas (ou si ça ne l'est pas), laissez moi petite review ? :)

Enjoy !

Une enfance volée.

Beyond est né avec des yeux de Shinigami (Dieu de la Mort) lui permettant par ce fait de connaitre le nom et la durée de vie de chaque individu dont il voyait le visage. Très intelligent et doté d'une mémoire eidétique, il apprit à lire et à écrire, ainsi que les premières notions des mathématiques dès l'âge de 3 ans. Sa mère, fière de ses progrès était heureuse de passer ses journées avec lui et l'encourageait chaleureusement dans son apprentissage. Tout les deux entretenaient une relation très fusionnel. Son père en revanche avait une attitude assez mitigée à son égard. Très religieux, il pensait que la couleur rouge carmin des yeux de Beyond était malsaine et cachait le mal en son seuil. Il trouvait très étrange son comportement trop calme pour un enfant de son âge ainsi que son intelligence vive. Pour lui tout cela n'était pas normal et était l'oeuvre du Démon. Mais il décida de ne rien y faire pour le moment. De toute façon il était très pris par son travail et n'était pas souvent à la maison.

Ce n'est que plus tard, deux semaines après le 4ème anniversaire de Beyond que les choses allèrent de travers.

Sa mère se plaignait souvent de migraines intempestifs. Elle avait du mal à rester concentrer mais elle assimila ce fait à de la fatigue. Pendant une courte période elle perdit la sensation dans son bras gauche mais cela n'avait duré qu'un court laps de temps. Elle conclut que ce n'était qu'une fausse alerte. Mis à part cela tout allait bien. Personne n'aurait pu prévoir le drame qui allait se jouer. Personne, à part Beyond. Lui pouvait prédire que quelque chose n'allait pas. Il pouvait voir les chiffres au dessus de la tête de sa mère se raccourcir de plus en plus au fil du temps. Inquiet, il allait souvent dire à son père que sa maman était malade. Mais son père, qui était bien trop occupé entre son travail et la préparation du réveillon de Noël n'y prêtait aucune oreille attentive et rejetait l'enfant systématiquement. Sa femme allait bien, il arrivait à tout le monde d'avoir mal à la tête de temps à autre, n'est-ce pas ?

Quelques minutes avant la fin de l'écoulement du temps de vie de sa mère, Beyond n'y tenant plus, retourna voir son père et lui révéla d'une voix emplit d'angoisse que sa mère allait mourir dans exactement douze minutes. Son père se mit alors en colère contre lui et le réprimanda fortement. Il lui dit que ce n'était pas des choses à dire, qu'il devait arrêter ses enfantillages et que si il revenait l'embêter avec ses balivernes il serait privé de diner et recevrait la fessé du siècle. Les larmes aux yeux, le jeune garçon s'enfuit pour rejoindre la pièce où sa mère se trouvait. Elle était en train de tricoter un pull. Il resta caché derrière un canapé et passa les 7 minutes restantes à l'observer sous tout les angles afin de graver à jamais dans sa mémoire les moindre détails de sa personne.

Dès que le compteur au dessus de la tête de la mère du garçon atteignit la dernière minute restante, celle-ci sursauta, poussa un cri muet avant de serré ses mains autour de sa tête. La seconde d'après du sang commença à sortir de son nez et sa bouche. Elle s'écroula sur le sol et fut prise de violentes convulsions qui ne dura qu'une trentaine de secondes. Secondes qui paraissaient une éternité aux yeux du jeune Beyond. Son père, alerté par le bruit, fini par arriver en trombe dans la pièce pour tomber sur la scène macabre de son épouse gisant sur le plancher tel un pantin désarticulé. Ses yeux étaient révulsés et du sang s'écoulant dans un flux continu de ses cavités nasale et buccale pour venir s'imbiber sur le tapis couteux.

Choqué au delà des mots, le père de Beyond resta figé pendant de longues minutes. Mais il finit par reprendre contenance lorsqu'il aperçut son fils recroquevillé derrière le canapé, des larmes silencieuses s'écoulant de ses yeux écarquillés. «Démon, monstre.» as-t'il chuchoté, son timbre de voix déformé par la peur et la haine. Pour lui il n'y avait pas de doutes. C'était cette créature qui était à l'origine de la mort de sa chère épouse.

Il traversa la pièce à grandes enjambées, attrapa son fils brutalement par le col de son pull, le traina jusque dans sa chambre avant de ressortir en verrouillant la porte.

Beyond y est resté enfermé durant trois jours. Trois jours à ne faire que pleurer la mort de sa mère bien aimé. Trois jours sans nourriture. Heureusement, sa chambre était pourvut d'une salle de bain attenante lui permettant ainsi d'avoir accès à l'eau potable.

Ces trois jours ont permis à son père de réfléchir à ce qu'il devait faire de l'être démoniaque enfermé à l'étage supérieur.

A la fin de ce délai, Il avait installé dans la cave de la maison une solide chaines en acier d'une longueur d'un mètre accroché au mur. À l'autre bout de la chaine se trouvait une menotte fabriqué dans le même matériau. Près de la chaine de restriction se trouvait un matelas usagé trouvé dans un vide grenier, une gamelle pour chien et une bassine vide.

Il remonta, ouvrit la porte de la chambre de son fils et traina celui-ci jusque dans la cave sombre. Il attacha la chaîne à la cheville de Beyond et s'en alla. L'enfant était trop abasourdi pour prononcer ne serait-ce qu'un mot.

Ainsi son enfer commença.

Le lendemain son père revint avec une petite bouteille d'eau ainsi qu'une boite d'haricots en conserve qu'il versa dans la gamelle. Avant de repartir, il lui dit qu'il ferait mieux de les économiser parce que c'était tout ce qu'il obtiendrait pour les deux prochains jours. De toute façon, un suppôt de Satan n'avait pas besoin de ravitaillement, n'est-ce pas ?

Le surlendemain son père revint voir l'enfant mais cette fois ci avec un fouet à la main.

Il remonta à l'étage une demi heure plus tard, laissant un Beyond ensanglanté et recroquevillé sur le sol, de nombreuses lacérations parsemants son corps.

Jamais encore il n'avait ressentit une douleur si intense. Pourquoi son papa lui faisait ça ? Il n'avait rien fait de mal pourtant. Au contraire ! Lui, tout ce qu'il avait voulu, c'était le prévenir que sa maman était malade pour qu'il l'emmène voir un docteur...

Et son papa lui avait juste crié dessus et maintenant c'était trop tard. Sa maman était morte comme les numéros l'avaient prédits. Mais pourquoi son papa disait que c'était de sa faute ? Pourquoi son papa ne voulait pas l'aimer ? Il était un monstre, se rappela soudain l'enfant. Un démon, comme disait son père. Et les monstres n'ont pas le droit d'être aimé.

C'est sur ces pensées que le jeune Beyond s'endormit d'un sommeil tourmenté par de lugubres songes.

Ce manège continua ainsi encore et encore. Un jour sur deux son père lui ramenait une bouteille d'eau et une boite de nourriture. Des fois de la nourriture pour animaux, des fois de la nourriture avarié... Mais de la nourriture comme même, se consolait l'enfant.

Et un jour sur deux son père descendait à la cave avec un objet de torture différent pour essayer "d'éradiquer le démon qui s'était emparé du corps de son fils".

Beyond était de plus en plus faible. Il avait peur, il avait mal. Il avait froid, il avait faim. Il voulait mourir...

La cave était glacé en hiver, suffocante en été. Elle était continuellement plongé dans l'obscurité. Il n'y avait que lors des visites de son père qu'un peu de lumière, provenant d'une vielle lampe à huile, filtrait dans son cachot. Lumière qui avait l'effet d'un phare pour les yeux non habitués du garçon.

Une fois tout les 3 mois, son bourreau ramenait un soit-disant prêtre exorciste avec lui. Ces moment était les pires pour l'enfant qui terminait toujours la cession à moitié mort. Après les "séances d'exorcismes", son père lui laissait toujours un flacon d'alcool et quelques bandages ainsi qu'une semaine complète pour récupérer. Il voulait, disait-il, seulement libérer le corps de son fils du démon, pas le tuer.

Beyond lui, aurait préféré être achevé.