Titre : 482 lessons in Chid Care (482 leçons en soins infantiles)

Auteur : Triola,je ne suis que la traductrice. Il s'agit de ma première traduction, j'essaierai d'être le plus fidèle possible à la fiction originale de Triola.

J'arrête mon blabla et vous souhaite une bonne lecture !

Chapitre 1: Et tout commença

XoXoX POVde Draco XoXoX

C'était un beau samedi matin au manoir Malfoy. Le ciel était bleu et sans nuage, et le soleil était lumineux. Dehors l'air était agréablement chaud, et les fleurs brillaient dans la chaleur du soleil. Les oiseaux chantaient joyeusement et quelque part non loin éloigné, on pouvait entendre le chant discret d'un ruisseau bouillonnant. Tout était parfait en ce lieu. Soudain, cette tranquillité fut brisé par un rayon de lumière verte et un des oiseaux tomba à terre.

"Ha ! J'en ai eu un ! Oiseaux de malheur, craignez votre supérieur !" Draco Malfoy sourit avec satisfaction à personne en particulier, se laissa retomber et se reblottit contre son oreiller. C'était vraiment trop tôt pour se réveiller. Oiseaux de malheur. Mais il était trop tard maintenant. Il ne parvenait jamais à se rendormir quand il était déjà éveillé. C'était la malédiction de la famille Malfoy. Bon, peut-être pas, mais ça sonnait bien, non ? La malédiction de la famille de Malfoy. Draco se tira hors du lit et siffla l'air le plus sinistre qu'il connaissait (il ne pouvait pas siffler quelque chose d'heureux, maintenant ?) et marcha jusqu'à la salle de bain.

Il se regarda dans son miroir sur pied, encadré d'or qu'il avait acquis il y a seulement quelques semaines, et fit une danse. "Vous semblez de bonne humeur, Malfoy" ronronna le miroir, et Draco leva un sourcil. "Je semble toujours de bonne humeur". Il alla ensuite prendre une chaude et longue douche.

Une heure, et d'innombrables refrains chantés plus tard, Draco émergea dans un nuage de vapeur. Il saisit une serviette (verte naturellement) pour dissimuler ses parties les plus intimes, et réclama sa garde-robe. "Que souhaite porter le maître aujourd'hui ?" demanda la garde-robe, qui d'une façon ou d'une autre, se tortilla par la porte de la salle de bain. Draco se mordit la lèvre pensivement, et se regarda de plus près dans le miroir. "Qu'est-ce que tu en penses ?" demanda-t-il. On pouvait voir que le miroir réfléchissait intensément.

"Et bien," dit-il (oui, le miroir de Draco Malfoy était un mâle) prudemment. "Si j'étais vous, j'irais chercher le pantalon noir que vous avez acheté la semaine dernière. Il ne laisse vraiment pas beaucoup de place à l'imagination, mais, comme je dis toujours, si vous l'avez, montrez-le ! Quant au reste... Je prendrais la chemise noire que votre mère vous a offert. Elle accentue la couleur argentée de vos cheveux."

"Hmmm, je ne sais pas " dit Draco en se frottant le menton. "Je n'ai jamais aimé cette chemise, elle me démange, que dirais-tu du tee-shirt noir ?"

"Quel tee-shirt noir ?" répondit le miroir. "Celui que votre mère vous a offert ou celui que vous avez acheté la semaine dernière ou bien l'autre que vous avez acheté la semaine dernière, le troisième que vous avez acheté la semaine dernière ou bien encore celui que vous avez acheté la semaine dernière avec les motifs verts, l'un des cinquante que vous avez acquis l'année dernière, l'autre que votre mère a acheté pour vous ou celui que vous avez acheté il y a deux semaines, l'autre que vous avez acheté il y a deux semaines ou celui vous avez eu gratuitement quand vous avez acheté les deux autres, il y a deux semaines ou bien encore celui que votre grande tante Clara vous a offert l'année dernière pour Noël ou -"

"MERLIN, non ! Tout sauf ça ! Non, je veux dire le noir avec le serpent argenté dessus."

"OH oui ! J'avais oublié celui-là ! Un très bon choix, vous serez très sexy dedans."

"Le noir alors." Draco sourit d'un air satisfait et se retourna vers l'armoire. "Tu l'as trouvé ?"

"Oui, maître" répondit la garde-robe en lui envoyant les vêtements demandés. Draco les enfila rapidement et s'examina dans le miroir, qui siffla fortement. "Vous êtes d'enfer, bébé" murmura-t-il, et Draco sourit d'un air satisfait. Il procéda alors à la tâche la plus importante du jour : fixer parfaitement ses cheveux. Après deux heures de combat avec divers produits capillaires désagréables, Draco était enfin en chemin pour le déjeuner, avec l'aspect d'un magnifique héritier d'une famille de sang pur.

Quand il fût sur le point d'entrer dans la salle à manger, il entendit sa mère rire nerveusement en bas des escaliers, à moitié déshabillé et à mi-chemin de son père à quelques mètres derrière. Tous deux se sont arrêtés quand ils le virent et rougirent furieusement.

"OH, bonjour Draco chéri" dit Narcissa en reboutonnant les boutons de sa blouse avec maladresse. "Ton père et moi étions justes, heu... en train de faire les bagages ! Oui, oui, nous faisions les valises pour le voyage. Et alors je ne pouvais pas trouver mon, heuu... " Elle regardait désespérément Lucius qui commençait à imiter quelqu'un mettant du maquillage. "OH ! Oui ! Je n'arrivais pas à trouver mon maquillage, et puis votre père, il, HUM, il a offert de m'aider à le trouver ! Et c'est pourquoi nous courrions, parce que, et bien, nous avons tellement peu de temps et nous devons trouver ce maquillage." Elle prit une profonde inpiration, et sourit à Lucius, apparemment d'accord avec elle-même par cette explication. Draco roula simplement des yeux, ses parents étaient si naïfs parfois. Il avait dix-sept ans et il aurait voulu leur crier que ce n'était pas comme si il ne savait pas ce qui ce passait entre eux deux ! Et quant à leur explication, il se rendait très bien compte du fait que sa mère n'avait jamais utilisé le maquillage Moldu, mais plutôt le charme Glamour.

Lucius vit le regard incrédule sur le visage de Draco et il décida qu'il était l'heure pour lui de disparaître. "Je, heuu, vais monter et finir de préparer les bagages " marmonna-t-il, en courant dans les escaliers.

Draco se tourna vers sa mère. "Quand partez-vous tous les deux ?"

"OH, et bien, très bientôt je pense." Sa mère regarda distraitement sa montre décorée d'émeraudes et de milliers de gallions. "Mais es-tu sûr de pouvoir te débrouiller tout seul pendant un mois ? Je veux dire que maman peut rester à la maison si son petit Drakinouchet le veut."

Draco grimaça face au surnom, mais lui cacha et il secoua la tête. "Ca ira mère. Je ne suis plus un bébé."

"Il est vrai que tu ne l'es pas" répondit sa mère, en lui tapotant l'épaule. "Mais pour être sûre, j'ai parlé à Hetty et elle et l'autre elfe de maison s'occuperont de tout. J'ai même demandé à l'un d'entre eux de venir veiller sur toi pendant la nuit."

Draco serra les poings et ferma les yeux. Inspiration, expiration, un, deux, trois. "Nous seront partis dans une demi-heure, et tu auras la maison pour toi tout seul. " Il ouvrit les yeux et sourit à sa mère. "Merci" dit-t-il en essayant de parler gentiment, mais en échouant totalement. Cependant, sa mère était trop occupée pour le remarquer.

Soudain un bruit attira leur attention vers Lucius, soulevant deux valises visiblement très lourdes en bas des escaliers. "Ah ! Voila ton père" dit Narcissa, énonçant l'évident. "Je suppose que nous partons alors. Au revoir Draco chéri." Elle se mit sur la pointe des pieds et lui embrassa la joue, puis elle et Lucius disparurent avec leurs bagages.

Enfin ! Pensa Draco en sifflant de nouveau cette mélodie sinistre. Tandis qu'il se tournait vers la salle à manger, quelqu'un sonna à la porte et Draco jura. Qui osait interrompre sa paix ? Il hurla sur un elfe de maison innocent et lui ordonna de faire venir l'importun jusqu'à lui. Après quelques minutes, l'elfe de maison rapporta un grand panier. Qu'est-ce que ça peut être ? Se demanda pensivement Draco. Peut-être un cadeau d'un fan. Il sourit d'un air satisfait, mais tandis qu'il se saisissait du panier, il fut soudainement entouré d'une lumière d'or et il sentit quelque chose passer par le bout de ses doigts. Il fut si surprit qu'il faillit laisser tomber le panier, mais il réussit à rattraper sa prise alors que la lumière faiblissait. Que diable se passe-t-il ? Pensa Draco paniqué. J'espère que ce panier n'est pas maudit, parce que si c'est le cas, je file tout droit au Mexique ! Il plaça le panier sur la table et pris le rouleau de parchemin attaché à lui. Quand il l'ouvrit, il vit que c'était une lettre, il commença donc à la lire.

Chère Narcissa,

J'ai bien peur que vous ne me connaissiez pas, mais je vous assure que, je ne vous veux aucun mal. J'ai appris un jour, qu'après votre premier fils, vous étiez incapable d'en avoir d'autres, bien que vous ayez toujours désiré avoir d'autres enfants. Et bien moi, je suis parfaitement capable d'avoir un bébé, mais je n'en veux pas. Ainsi j'ai pensé que nous pourrions nous arranger. Je vous envoie mon bébé, qui est désormais à vous. J'espère que vous l'élèverez correctement et en ferez un véritable Malfoy.

Draco haussa les sourcils à cause du choc. Un bébé était là, dans le panier ? Bien, il ne savait rien au sujet des bébés, il devrait le renvoyer.

Mais si vous ne voulez pas du bébé, j'ai bien peur que vous devrez le garder de toute façon. J'ai jeté un charme au panier de sorte que quand vous le toucherez, vous serez immédiatement lié avec le bébé et il sera à vous. Ainsi si vous avez touché le panier, j'ai seulement une chose à dire : félicitations, vous êtes mère !

Merde ! Draco regarda le panier, puis la lettre, puis de nouveau le panier. Il l'avait touché, et maintenant il était mère... heuuu, ou plutôt père. Ou quelque chose. Merde, merde, merde... Mais peut-être que s'il pouvait trouver la vraie mère, elle pourrait inverser le charme...

Et ne pensez même pas à me retrouver et à m'inciter à inverser le charme. Je vous assure que j'ai pris mes précautions et vous ne pourrez jamais me retrouver. J'ai même changé de nom, et je m'en vais au Canada pour commencer une nouvelle vie.

Les yeux de Draco étaient maintenant aussi gros que des soucoupes. Pourquoi moi ? Pensa-t-il. Il déglutit.

Pourquoi vous, vous devez vous le demander, et bien la réponse est simple. Quoique je ne veuille pas de ce bébé, je veux le meilleur pour lui. Et les Malfoy sont le meilleur. Et capable de lui donner la meilleure éducation. Mais maintenant je pense que j'en ai écrit suffisamment, je dois filer au Canada. Appréciez, chère amie, la vie parentale, tadam !

Bien à vous, l'inconnue (ha ! Vous ne pensiez pas que je signerais la lettre quand même ?)

Draco s'effondra sur la chaise la plus proche et regarda fixement le mur. Un bébé. Quelqu'un lui avait envoyé un bébé tout rose ! Ou, techniquement quelqu'un avait envoyé à sa mère un bébé tout rose, mais il était celui coincé avec lui ! C'était peut-être une plaisanterie. Une simple plaisanterie terrible et sinistre, et le panier était surement vide. Il regarda de nouveau le panier avec un nouvel espoir, et tandis que son esprit répétait " c'est juste une plaisanterie" encore et encore, il se leva et l'ouvrit. Et quand les yeux gris rencontrèrent les bleus, Draco Malfoy s'évanouit.

A suivre...

Et voilà j'espère que ça vous a plu ! N'hésitez pas à me faire part de votre avis sur cette traduction.

A bientôt,

Kiss

Juste-un-ange