Bonjour, aujourd'hui je poste mon tout premier one shot alors s'il vous plaît soyez indulgent et je suis désolé d'avance pour les fautes d'orthographes, merci. Bonne lecture.
Je te hais mais pourtant...
Je te hais, tout au fond de moi je ressens cette haine que j'ai pour toi, elle me retourne l'estomac. Tout en toi me répugne. Quand je te vois, l'envie de fuir me submerge tout autant que l'envie de t'étrangler, de serrer ta gorge jusqu'à ce que mort s'en suive. Tes gestes, ta voix, tes mots, tes caresses, ton regard, ton sourire, tout m'écœure.
Pourtant, tu es indispensable à ma vie.
Ta façon de contrôler mes faits et gestes me fatigue et m'exaspère. Mais j'en ai besoin pour avancer. Tu me manipules et tu aimes ça. Je le sais. Je le vois dans tes yeux et dans ton sourire. Je le sais. Mais je ne fais rien pour me sortir de ton joug. Ce comportement, le tien comme le mien, me dégoûte. Ma vie est manipulée, ma vie est un mensonge. Tout le monde recule devant toi. Ma mort dépend même de toi.
Notre première rencontre m'a marqué, tu me fixais de tes yeux froids, je te rendais ton regard derrière les barreaux du cachot ou j'étais enfermé. Ton regard me transperçait, fouillait mes pensées. Quand tu pris la parole, ta voix claire et tranchante me mis mal à l'aise. Je te répondis avec détermination cachant ma peur de toi.
Notre deuxième rencontre est un douloureux souvenir encré dans mon esprit comme sur mon corps. Tu donnais chaque coup de pied avec un sourire satisfait. Et moi, je subissais,me taisant comme toujours.
Sous cette torture, tu me dressais pour que je ne puisse plus te quitter et tu as réussi car aujourd'hui je suis là et quand tu appelles, j'obéis. Chaque jour, tu me rappelles qui est le maître en me rabaissant, en faisant semblant de m'apprécier, de m'aimer. Mais j'accepte tout ça, je ne veux pas être seul. Tu es le seul qui reste à mes côtés malgré le faite que je sois un monstre. Même si tu mens quand tu dis que je n'en suis pas un, ce n'est pas grave car je te crois.
Parfois, je me demande qui de toi ou moi sommes celui qui ressemble le plus à un monstre. Moi sans doute, si tu le dis.
Tes paroles sont absolues et tu t'amuses de ça. Je te déteste pour ça car je ne peux que les écouter et les exécuter. Je ne me suis jamais rebellé face à ton comportement avec moi, je ne me suis jamais plains ni lamenté. J'attends toujours de la reconnaissance de ta part mais je sais que je n'en aurais jamais ou peut être sur ma tombe.
Pourtant aujourd'hui, j'ai perdu le contrôle, j'ai même presque réussi à te tuer. Mais tu es trop fort. Alors j'observe, pas vraiment étonné, ma poitrine transpercée par ta lame. Je souris pensant être enfin libéré de ton emprise mais je me suis trompé. Dans tes yeux, j'aperçois de la tristesse. Et cette expression me chamboule, brisant tout mes espoirs. Jusqu'à la fin, j'aurai été à toi. Des larmes mouillent mes joues, du sang coule de mes lèvres. Anéantis, je m'écroule sur toi et je ne peux m'empêcher de te murmurer pour cas ton tour tu sois prisonnier de moi.
«Je t'aime autant que je te hais»
