Titre : White Day.
Genre : Romance / Humour
Auteur : Yaoi-no-ongaeshi (Tsukiyo)
Disclaimer : Les personnages appartiennent à Shungiku Nakamura.
Résumé : Pour le White Day, les couples cherchent à offrir un beau présent en retour. RDV dans un ryokan où ils vont vivre de drôles de choses ensemble.
Note : C'est une fic à chapitres que j'essaierai de poster jusqu'au jour du White day.
White Day.
Aujourd'hui, 14 Mars, c'est le White day. Qu'est-ce que c'est ? Une fête ridicule que les commerçants ont inventé pour que les personnes ayant reçu des chocolats, rendent leurs présents dans une valeur trois fois supérieure.
Voilà un mois que la St-Valentin est passée, que j'ai ingéré ces chocolats de malheur. Je ne devrais pas me plaindre puisque j'ai pu ainsi donner à Nowaki une agréable St-Valentin, ce que je n'apprécie pas c'est d'avoir retrouvé un roman yaoi d'Akihiko une semaine plus tard ! Cet idiot m'utilise dans ses romans pervers et pire encore inclut Nowaki également !
J'ai essayé de parler avec lui mais je finis toujours par partir avec une promesse qu'il ne respectera jamais. Je fais partie du chiffre d'affaires, je devrais être heureux… Non, lorsque Nowaki a découvert le roman, il a trouvé cela amusant qu'il y ait de telles coïncidences. Pauvre naïf, je n'ai pas osé lui dire la vérité et préserver ainsi son innocence. Je le protège de ses idées perverses et contagieuses de cet idiot d'écrivain. Il est déjà assez fougueux ainsi, mon corps ne résisterait pas.
Cela fait une heure que je tourne en rond dans ma chambre, les livres ouverts et éparpillés sur le sol n'ont pas réussi à me calmer. Nowaki prépare depuis un moment mon cadeau du White day et cela m'effraie un peu. Je ne veux pas qu'il gaspille son argent pour de telles idioties même si cela lui fait plaisir, une soirée ensemble rembourse largement mon présent. Je me mets à rougir en repensant à cette soirée.
La porte vient de s'ouvrir et j'entends un « Tadaima ». Le voilà de retour, le moment est arrivé d'affronter mon destin. Pourquoi est-ce que j'agis ainsi ? Toute ma jeunesse j'étais plongé dans des livres sur les aliens et histoires fantastiques, ce sont sûrement les restes de jeunesse.
- Hiro-san ! Joyeux White Day ! Voici ton cadeau !
Le sourire jusqu'aux oreilles, il me tend une petite enveloppe. Je l'interroge du regard avant de l'ouvrir.
Une brochure d'un ryokan à Kyoto et il a choisit une des plus belles chambres. Je me sens à la fois heureux et gêné.
- Ne gaspille pas ton argent pour ces idioties !
J'ai tendance à hurler le contraire de ce que je pense, je suis heureux qu'il ait pensé à me faire plaisir ainsi mais je ne veux pas que ses économies partent en fumées ainsi, il a un rêve à accomplir. Il a déjà pris en charge notre appartement, je ne peux pas le laisser continuer ainsi à me gâter, ses mots et son amour me suffisent.
- Ça me fait plaisir Hiro-san, je ne gaspille pas mon argent. Je n'oublie pas mon rêve, je veux juste faire ce que je peux maintenant pour nous, je te l'ai déjà dit.
C'est parfois effrayant comme il peut lire en moi, je le comprends aussi bien à des moments ; notre problème de communication a-t-il été réglé par la télépathie ? Je serai encore plus embarrassé s'il pouvait lire dans mes pensées. Alors que mes pensées dérivent vers les aliens de mon enfance il m'enlace et me rassure encore…
- Tu ne peux pas refuser Hiro-san, c'est mon cadeau du White Day et cela nous fera beaucoup de bien. Nous sommes tous les deux surchargés de travail, un peu de détente ne fait pas de mal. Je suis médecin, je m'occupe de ta santé Hiro-san.
…en me faisant son air de chien battu et en abusant de son statut de médecin. Et voilà qu'il utilise son arme ultime, son sourire.
Je détourne mon regard, je ne peux pas résister à tout cela, j'accepte mais pose des conditions :
- Pas d'excès, c'est pour le repos !
Une formule détournée pour ne pas qu'il tue mon corps à ces activités physiques auxquelles il pense. Je n'y échapperai pas mais je veux limiter les dégâts.
Il me répond d'un sourire entendu mais je peux voir dans son regard, cette petite étincelle de défi. Comment dois-je éduquer ce petit effronté et lui apprendre le respect de ses aînés ?
Voilà que je me plains, de fausses plaintes ; je ne sais pas encore laissé totalement ma fierté de côté, j'y travaille. Mon seul remède est son amour.
Le lendemain, le professeur Miyagi réclame mon aide pour pouvoir offrir à son terroriste un cadeau de White day et en retard ! D'après ce que j'ai pu voir, le petit est hargneux. Il devra rattraper son erreur.
- Kamijyou ! Aide-moi ! Que dois-je faire ?
- Rentre ton cadeau.
- Mais comment, je n'ai aucune idée.
Je l'ignore et le laisse un peu à ses problèmes futiles de jeune amoureux jusqu'à ce qu'il touche au point sensible.
- Que t'as offert ton petit ami ?
Mes gestes sont maladroits, je fais tomber la pile de feuilles, les éparpille au sol et me maudis d'être sensible à sa provocation. Il continue :
- Tu me dois un service Kamijyou, n'oublie pas que je t'ai offert ces chocolats !
Il rit à sa générosité qui a certes « sauvé » la soirée mais je ne l'entends pas de cette oreille.
- Vous vous êtes juste débarrassé de ces chocolats, vous ne vouliez sûrement pas les faire manger à votre terroriste et passé la nuit à satisfaire ses désirs, même si cela a dû finir ainsi, n'est-ce pas Professeur ?
Je vois à son expression que j'ai vu juste. Depuis quand est-ce que je joue à ce jeu ? Travailler avec lui semble malsain pour ma santé mentale, je commence à être comme lui.
Je finis tout de même par lui révéler le cadeau de Nowaki, je ne veux pas devenir comme le Professeur Miyagi.
- Oh mais oui ! Quelle merveilleuse idée ! Un voyage ! Ton petit-ami est vraiment formidable ! Si je n'étais pas déjà avec Shinobu, je le choisirais !
- Ne vous approchez pas de mon Nowaki ou je vous tue !
A peine ma menace proférée, qu'une autre arrive.
- Miyagi, salaud !
Je reconnais le jeune terroriste, il a dû entendre tes paroles. Pris à ton propre jeu, c'est ta punition. Il va falloir trouver un beau voyage pour te faire pardonner.
Je repense à ces paroles et le Professeur Miyagi a raison, tu es formidable et j'ai de la chance de t'avoir. La sonnerie retentit et me sort de ces pensées trop guimauves, je vais effrayer mes étudiants et oublier ce petit moment de « faiblesse ».
Le soir arrive et tu es déjà là, tu viens m'accueillir tout sourire. Oui s'il fallait te comparer à un animal, tu serais un St-Bernard.
- Hiro-san, nous partons demain.
- Demain ?
Je suis surpris, tu prends les choses en main ; j'ai beau dire que j'aime cela, tu me prends de court et cela je n'aime vraiment pas.
- Ne t'inquiète pas je me suis arrangé avec tes supérieurs et toute l'administration, il te restait une semaine de congés. Profitons-en !
Tu dis cela avec un sourire étincelant.
- Mais… et toi ? Je suis surpris de tout cela.
- J'ai tout préparé depuis un moment déjà, c'est la surprise !
Je reste sans voix, pour une surprise, ça l'est !
- Préparons nos affaires pour demain Hiro-san ! Demain est le début du repos alors notre nuit peut être réservée à l'excès, autant que l'on voudra !
Je te vois venir, petit pervers. Et ça se dit médecin, pousser mon corps à l'excès et à ses limites. Je ne dis rien et laisse aller, pourquoi nier mon envie de sentir ton corps contre moi et passer des vacances avec toi. Tu sembles comprendre et m'enlace. Je suis vraiment un aburidashi ?! (1)
Tes mains se faufilent déjà sous mes vêtements et viennent caresser ma peau sensible à tes attentions alors que tes baisers me font perdre pied. Nos langues se rencontrent et dansent passionnément. Je passe mes bras autour de ton cou alors que tu me portes vers la chambre. Un par un, nos vêtement tombent au sol, gênes du passage de nos caresses. Une langue gourmande vient réclamer un autre baiser et tes mains partent à l'assaut de mon corps, aucune parcelle de peau n'est délaissée. J'en gémis et j'en crie de plaisir, tu me prépares délicieusement et me provoques par tes paroles.
- Hiro-san, attends moi… Laisse-moi venir avec toi.
Ta voix me berce dans un monde de plaisir, je ne suis plus qu'un pantin entre tes mains. Mon sexe dans ta bouche, tes doigts dans mon intimité, chacun me torturant. Comment veux-tu que je t'attende si tu me donnes tant de plaisir ?
Je viens malgré la lenteur de tes mouvements pour ralentir la cadence. Mes yeux voient des étoiles et mes sens reviennent dans la réalité progressivement alors que tu te positionnes à l'entrée de mon intimité. Sans crier gare, tu t'enfonces doucement en moi, puis finis de me pénétrer en un coup de rein. Je crie, tu as touché ma prostate et tu en souris. Tu sais me faire mourir de plaisir et tu en joues.
- H-Hiro-san
Ta voix n'est que plus sexy et envoûtante lorsque le plaisir donne sa teinte. Tes gestes deviennent alors plus sensuels que jamais et la lente progression vers l'orgasme débute alors.
Tes coups de reins précis et fougueux me brûlent peu à peu. Je m'accroche aux draps, à tes larges épaules, je gémis. Mes jambes s'enroulent autour de toi et tout mon corps devient un étau à ton plaisir, ma respiration devient de plus en plus difficile, je suffoque. Tes mouvements s'accélèrent, ralentissent, tu joues avec mon plaisir.
Je ne vais plus tenir longtemps, tu bouges toujours en moi, me rendant fou mais j'atteins ma limite. Je me resserre autour de toi, mes muscles commencent à se contracter, le plaisir monte, prêt à exploser. Tu me supplies d'attendre encore un peu. Ne prononce pas mon nom ainsi si tu veux que je t'attende. D'un coup de rein puissant, tu donnes la note finale, la symphonie de couleurs et de sons, l'explosion. Je viens entre nos deux corps alors que tu me remplis de ta semence. Nos corps se contractent et retombent lentement sur le lit. Nos respirations tentent de revenir à la normale. Tu déposes un dernier baiser avant de te retirer, de t'allonger près de moi et de m'enlacer, murmurant quelques mots magiques.
Je ne suis pas encore habitué à te répondre ainsi, je ne peux pas le dire aussi spontanément mais tu sais lire dans mon cœur.
Nous nous endormons un moment avant que tu ne réveilles à nouveau mon désir. La nuit ne fait que commencer.
Le lendemain, mon corps meurtri réussit à s'installer dans la voiture. Tu es plus en forme que jamais et moi plus épuisé.
- Ne t'inquiète pas Hiro-san, ce séjour va te remettre sur pied, tu as bien mérité ce repos.
- Tu te fous de moi ? C'est toi qui as épuisé mon corps toute la nuit, quel mauvais médecin tu fais ! J'espère que tu n'es pas comme ça avec tes patients !
Tu sais me mettre dans tous mes états, tout comme me calmer.
- Non ! Jamais, Hiro-san ! Tu as un traitement spécial avec moi, tu es mon patient particulier.
Un sourire mi réjouit, mi pervers se dessine sur ton visage, tu tournes les propos en jeu pervers. Serait-ce les livres de cet idiot d'Akihiko qui ont perturbé tes pensées ?
- Pervers !
Tu ne réponds que par un sourire. Qui ne dit mot, consent. Je laisse tomber, à ce jeu, je ne suis pas doué, c'est le professeur Miyagi l'expert en la matière. En y pensant, comment s'est-il débrouillé ?
Je suis curieux de savoir quelle sorte de voyage il a choisit, comparé à l'idée de Nowaki il aura du mal. Hé oui, professeur, il est merveilleux.
Arg ! Je retombe dans des idioties à la guimauve. Tu me regardes étrangement devant le sourire niais que j'avais et en souris à ton tour. Qu'est-ce que je ne ferais pas pour toi ?
La route est assez longue et je m'endors, reprenant des forces. Lorsque nous arrivons, je peux voir une immense auberge luxueuse. L'établissement est plus beau que ce que la brochure montrait, c'est souvent le contraire. Tu décharges les affaires et me laisse à la contemplation. Le séjour risque d'être très agréable.
Nous suivons l'hôtesse qui nous présente notre chambre, tu n'as pas lésiné sur le prix à la taille et le luxe de la chambre. Nous avons également un onsen privé dans le jardin. La chambre est située dans une aile éloignée des salles principales. Tu as très bien fait les choses.
- Alors Hiro-san, elle te plaît ?
- Oui.
Ne jetons pas encore les compliments j'attends de voir la suite et de laisser mon corps se reposer. Des compliments pourraient réveiller à nouveau le feu de ton désir.
Tu t'approches pour m'enlacer et me bercer contre toi.
- Passons de merveilleuses vacances, Hiro-san.
Ta voix enjouée me fait lâcher la bride de mon sérieux et je me laisse emporter à cette atmosphère de tranquillité.
- Oui, j'ai hâte de voir le reste.
Tu me souris et m'embrasse doucement avant que l'on nous serve le dîner.
La deuxième surprise de la soirée arrive, l'heure du bain. Tu me supplies de venir avec toi et j'accepte.
La salle d'eau est immense, tous les accessoires sont là, prêts à être utiliser. Tu me proposes de me frotter le dos et je suis assez réticent mais tu me promets de ne pas finir en activité sexuelle.
Nous sortons rapidement et testons l'onsen en plein air. Je rentre le premier et m'installe contre la bordure. L'eau chaude vient détendre mes muscles et un soupir d'aise s'échappe de ma gorge. Tu me rejoins et me propose de me masser. Assis contre toi, je sens ton torse dans mon dos, tes mains sur mes épaules. Ah que c'est agréable d'être en vacances.
- C'est agréable, Hiro-san ?
Un soupir te répond, tu souris à ton tour et continues ton traitement. Je m'adosse un peu plus contre toi et pose ma tête contre ton épaule. Je ferme les yeux un instant, je perçois ta respiration contre ma peau, le clapotis de l'eau et les remous qui cognent nos deux corps, le bruit de la nature aux alentours et ton cœur qui bat calmement. Je ne sais pas ce qui me détend le plus, le cadre, ta présence ou simplement les deux. Nous restons un long moment dans l'eau et ressortons afin d'éviter l'évanouissement. Nos futons sont installés, un seul grand. Je tourne la tête vers toi, qu'as-tu dit à la réservation ?
- Ne t'inquiètes pas Hiro-san, le propriétaire du ryokan est le père d'un patient qui est gay. Son père n'a pas de problèmes avec cela.
Je me détends et commence à m'installer, tu as vraiment préparé un magnifique voyage. Je suis si content et me laisse emporter par le moment.
- Nowaki, j'ai froid.
Un prétexte que j'utilise lorsque je veux te sentir près de moi. Tu l'as toujours compris et ne m'a jamais rien reproché. C'est en sorte une petite victoire contre ma fierté.
Tu souris et viens me prendre dans tes bras. Enlacés, nous nous endormons le sourire aux lèvres. Les vacances s'annoncent merveilleuses. Que nous réservera le lendemain ?
Les étoiles brillaient alors que deux amoureux s'endormaient mais ils ne savaient pas encore que cette chambre cachait un secret.
(1) : Note écrite sur un papier spécial qui révèle son contenu lorsqu'il est chauffé. (Pour un mauvais jeu de mots, lorsque Hiro-san brûle de désir, il dégage le message de phéromones et Nowaki attaque XD)
Voilà un premier chapitre, les couples se croiseront dans une suite fofolle et un peu de mystère (?). J'ai commencé par mes chouchous ^^ le prochain chapritre sera consacré au Romantica.
Un petit avis ? N'hésitez pas ^^
